sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Mardi 7 juillet 2009 à 23:19



D'abord, je suis grosse. Chez ma mère. Au boulot de 7h à 19h tous les jours de la semaine sauf samedi de 7h à 12h. Le mercredi soir, vouinvouinesque. Je ne supporte plus le reflet du miroir et ces pensées étriquantes. J'ai des responsabilités, la confiance de F. et du travail à distribuer quand je suis sur les machines. De la bonne humeur, des chocolats au lait, avec 2 points de sucre. Des clopes à rembourser, un paquet à acheter. Des devoirs à faire et des carnets de croquis à remplir. Puis une idée de génie à façonner.

Pas l'envie de retourner à Tours. Envie de ramer, de s'inscrire, de ranger l'appart, marquer les lieux, mettre en ordre le lieu pour mieux s'y sentir. Se poser chez soi et inviter les potesses. Aller à Rennes en septembre. Une semaine. Se poser des questions et comprendre pourquoi tout a si bien fonctionné entre nous. Le trio. Et revoir les Grib'. Parce que. Les scientifists. Aors vouloir se reprendre en main. Ils ont donné beaucoup trop de taf pour les vacances. Travaille de trop sûrement aussi, mais, se faire 500 euros par semaine n'est pas donné à tout le monde. J'espère pouvoir payer Condé entièrement. Manquera normalement entre 0 et 1500 euros. Plus vers le zéro. Mais bon. Maternelle qui veut jouer sa carte du ayudate. Alors ? 

J'ai surtout du mal avec Corps. Elle me manque. Et puis. Je n'aime pas la savoir comme ça. Mon cerveau fond et je me Louloutise. Les élastiques, le rêve du vendredi soir. Les Ben Simons bavardes et l'écriture légère. J'aimerais que tu comprennes. Alors je ne me pose plus de questions et j'attends. Membres des extrémités asséchés, usés, moustiques voraces et coupures avant-brassesques. Comme au bout vieux temps, sauf que cette fois, c'est les cartons ondulés, le papier et l'acier des machines qui s'en chargent. Alors observer, écouter, acquiéser. Et se taire. Se taire toujours. C'est ce changement qui fait tout. Le silence est la réponse aux abrutis. J'en use et abuse dans cet atelier de fous. Niveau pitoyable, solitude à partager. Mais où suis-je, reclue dans l'Essonne ? Ailleurs. Pas de vacances idylliques, le son de l'air comprimé, le bruits des mécaniques, le claquement des lames, le grincement des machines, le tressaillement des massicots. L'ouie en pleine agonie. Et se faire plaisir sur NanoPote. Alors souffleret imaginer. Rêver longuement.

Bref, tout va bien dans le meilleur des mondes. Croquis, carnet de bord, idées, réflexion. Travail et thunes. C'est tout. Mais à bientôt, promis. Pour elle.
Se reprendre. Tu as compris ?
TLW S4E10. N20PR18.



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