sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Lundi 23 septembre 2013 à 19:49




 Il n'y a pas de joie ici. Et j'explose. Les mots ne sortent plus. 




Lundi 8 avril 2013 à 17:17

 

Alors j'ai decide de m'en foutre. Que ceux qui sont vraiment la soient vraiment la. Condescendance de mon cul et sarcasmes, oui je vous emmerde. Tous autant que vous etes. Si trainer avec des gueux te rebute connasse, degage et arrete de te prendre pour ce que tu n'es pas. Tu as ce que tu merites. J'ai de moins en moins de mots et d'energie pour toi. Que tout le monde passe de paysan a seigneur est une chose fabuleuse. J'ai soudainement pitie de ma pauvrete. Et de mon manque de motivation pour le dessin. J'ai juste envie de me barrer et de leur montrer ce que c'est, le moteur en moins. Qui le remarquerait ? Je me rens compte que ma tendresse est brulee au second degre. Je redeviens acerbe, acide et nauseabonde. J'ai besoin de vacances. D'etre seule. Qu'ils se les foutent au cul, leurs faveurs. J'existe maintenant. Seule, je suis definituvement plus forte. A encaisser leurs humeurs de merde. Et se faire piller. Baffrez-vous bandes de connards. Vous n'aurez bientot que vous meme pour vous demener. 

Ca m'a flattee que chez les keupons du coin, on me mette dans la case Photographer des keupons du coin. Du coup, a coup de milliers de photos par gig, je recupere toujours quelques-unes pour mon portfolio et c'est rassurant. L'esprit reste creatif, et bien beurre par le cidre-blackcurrant. J'y suis allee en solo hier. Vitamin X qui jouait avec Grand Collapse, Cydernide, The Break Out et I like Bugs. L'autre groupe, j'en ai oublie le nom, tant pis. Alors P and G, les rois d'ici, les famousponks m'ont invitee chez eux. Juste moi. J'ai trouve ca cool. D'etre consideree malgre mes annees en moins. Les corner shops fermes, G m'a offert un joint, une biere. Je lui dois 40 pour le speed. Achete hier, il me rapporte 50 aujourd'hui. Ca me paiera mes pintes ce soir. Faut que j'en rachete un peu plus. Et un cactus pour la mesca. Encore la mesca. En attendant, faut que je trouve de l'acide. Test. 

La Dom, le Grib et  la Man' qui ramene leurs fesses Outre-Manche. La periode pre-ete risque d'etre intense en emotions. C'est ca l'football. Ouais mon p'tit. Je vais boire un coup avec ma futur ministre de la premiere defense de la culture, quand je serai elue reine d'Angleterre.
Je les emmerde tellement. Mais tellement que je suis devenue grise.


 

Lundi 15 octobre 2012 à 16:48




Ne t'embarrasse pas a repondre. Tu es trop occupe pour cela de toute facon. Que l'elastique ne craque pas et moi non plus. Du minimalisme verbal et du stress amaigrissant. De la poudre qui eveille le corps, la tete ou les sensations synesthesiques. De l'inconfort a s'endormir dans une chambre froide et des donnees chiffrees generales qui pointent vers le bas comme l'envie et les os. Le vide spirituel et l'abnegation. Ne pas savoir quoi faire hormis se rouler dans la farine, pink fluff et polar bear. Le tableau est blanc, desinspire. Comme la confiance que tu m'accordes et l'aide que tu necessites. Il est temps de vivre pour soi, dans l'auto-destruction creative et a coup de sang. Sur du papier mache au stylo bic noir. Etre destabilisee par tout ca sans trouver la sortie d'un labyrinthe circulaire. Je tourne en rond dans dans le souci de ne trouver le fil d'Ariane, trop maussade pour profiter de la carpe du jour. Noyee par le flot des pensees trop grises. Un banal quotidien ennuyeux de pauvre proletaire sans enfant, ni famille. A cote de tout et surtout de la plaque. Tu me comprends parfois ? Ou en francais dans le texte. En trop de perdition et trop peu de confiance. Oui je vais bien merci, le bois brille sur les murs. Plus que moi dans le four des meninges. Se vider l'intestin par l'abus de caffeine. C'est reparti pour un tour en blanc. Combien de temps, c'est la question.



Dimanche 26 août 2012 à 21:29



Qu'est-ce qui les motivent encore ? Plus que pathetique, je m'enfonce dans l'intolerance a les observer comme des animaux en cage. L. m'a parle de sa psy. Que c'etait bon de parler a un psy, de s'en prendre plein la gueule mais d'etre rassuree. Je ne Peux pas, pas que je ne Veux pas mais la langue me petrifie. J'etais sous caffeine, j'ai avale la tablette entiere cherchant la joie dans les pilules, n'osant demander un ligne de quoi ou qu'est. Parano, negative. Ce n'est pas ma place. Je ne sais pas si les bras sont ouverts, si les mains sont gentilles. Ca m'a fait sentir a cote. Decouvrir un monde, une culture et ce, si lentement que je m'y sens stupide. Tout prend du temps. Trop de temps, mon impatience me tuera. Je me suis mise a les detester. Tous. On est toujours tout seul dans la vie et etre deux semble surrealiste, irrealiste, utopique, trop parfait. Rien ne l'explique. Accepter le bonheur, c'est douloureux car tout le reste perd son sens. Surement, rien n'avait de sens avant, mais on pretendait le contraire, a aimer le monde, l'excuser et lui trouver des qualites. Rien n'est plus beau que nous. Tous est, et de tres loin, plus defait, decousu, illogique et hideux que le monde qui nous entoure. Je ne sais pas si un peu d'altruisme et de compassion sont negociables et/ou charitables.

Mais pour une fois dans ce monde, je ne suis pas seule, mais au contraire comprise et c'est plus que flippant. Parce que les mots se suffisent a eux-memes, meme simples. Et que. Je ne sais pas, c'est juste comme un shoot de bonheur, pur. Il faut se souvenir que si tu es tout seul, comme tout ce monde autour qui est mort, tu es perdu. 7 Pierres.


 

 

Vendredi 22 juin 2012 à 13:46

 
 
La gravure est ridicule.
Commencer à se pencher sérieusement sur les possibilités et se frayer un chemin parmi les roturiers. NON NON NON. Ce n'est pas une évolution, on ira droit devant, des bouquets de fleurs à la dérobade et des appels au sentimentalisme dans des sauts de romantisme. Se donner les moyens, et la satisfaction. Puis retranscrire tous les textes les uns après les autres pour des mises en page typographiques, il faut s'y mettre, y croire et devancer la phase de projet. Je suis devenue à mes dépens ce que je voulais être. Maintenant, cela reste à être appliqué pour les choix professionnels. J'avais oublié que je peux y contribuer. Et m'y lancer à corps perdu.

Retrouver la morue et commencer à ranger ses affaires. Chez soi. Le symbolisme des actes et des mots n'a pas de prix. Alors plonger dans le bonheur, ne pas faire fît de tout ce qui bouille là-haut dans le cerveau et se noyer de ces émotions sacrées. Le corps prend cher parfois, puis est épargné. Je me soignerai un jour. Peut-être même que j'irai voir un psy, vois ici une sorte d'ironie désespérée. 

Je devrais continuer à lire en anglais, je me sens régresser. Tu m'apprends tant et beaucoup mais j'ai besoin de plus pour m'exprimer maintenant, pour te dire tout ce qu'il se passe à l'intérieur de mes fibres musculaires, de mon sang tiède depuis mes connections nerveuses et ma peau pâlissante à ton toucher.


 

Mardi 24 avril 2012 à 10:29


 
Actually I've already been depressive, considering what it means. But so low? I'm not depressed, am I? No no no. Stop screaming and crying. You say that each time you're desperate bloody fucking bitch. And to be honest, you're not lost I'm worst. I don't even know how I can express all this shit inside. I'm gonna keep everything inside for a bit. At the end of the week, everything should be solved and sorted. Inch'Allah they said, inch'Allah. I'm fighting inside. Who's next?


Jeudi 12 avril 2012 à 0:08

 

 A sponge. I am. Scopolamine et une sauce au cognac, avec des champignons. 



Lundi 26 mars 2012 à 3:25



Une bombe dans l'estomac, le papier qui se dissout, et la vie reprend. Tout est fluide, les corps sont légers, les esprits s'enveniment de créativité tordue et se passionnent pour le néant, problèmes qui n'en sont pas, les noeuds d'esprit, jouer sur les mots. Sur tes maux. Ce n'est pas une question de mâchoire tremblante, c'est juste se sentir léger, vivant, sensible et fort. Ailleurs et ici même, oublier, paupières cousues et pupilles dilatées. Alors kiffer le son des basses, celui du silence abasourdissant aussi.
Dans un sens, on en avait peut-être tous besoin. 
 


Lundi 12 mars 2012 à 14:42

The visual dictionary. Here, this little spread is a whitewater. Lots of rocks, rafting with rowing oars. Have you got enought fun? Sounded like if everyone had to have a decisive conversation with me. My hand is a shitty concept. I closed my eyes, opened a book, breathe beathe breathe. Go away. Leave me alone. Seriously killing me. Then I'm playing, flying, anywhere else, nowhere. Full of fire. Hot, uncontrolable. Void. Screaming inside, losing the voice. Deliring, shaking. I bought a paquet of cigarets. 


 

Samedi 10 mars 2012 à 22:15

-900: 7                     900-1000:6      
1000-1100:5          1100-1200:4      
1200-1300:3          1300-1400:2      
1400-1600:1          1500-1800:0      
1800-2000s:-2      2000-2200:-4      
2200+:-6                
2LH20:1      
   
60ma:1                   30mu:1      
20ca:1                     no:0
500+/1x:1 if1500+     


Samedi 14 janvier 2012 à 12:38

 
 
And black stuffs. Just need my piano and cry on it after a strong splif. Sometimes, that's all I need. No reason. Do you realise how much I miss it and how I am becoming MAD without? MADAME MAD.  MADM MD AM mmm. You see? To disconnect. For nothing.

Pusillanimous, chimeric, decemvirs & metempsychosis. Useless translations. Sade, isn'it? The Marquis in the maquis is an anarchronism. HAHA. 




Mercredi 4 janvier 2012 à 12:00

 

Silly to assess a year. Anyway, nearly the anniversary of the leaving, coming. Depends of your point of view. Relief? Comfort? Notions quite hard to tell apart actually. Discovering. Living, not thinking and being egoist. Just HUUUGE change. Lost yourself a bit more to find the way. Crazy way, let your mouth opened and not contain your fury anymore. That's new. You came blank as a virgin and now? Now look at you, you look like Dorian Gray. Let's paint. Let people make an image of you, who cares who you are, when even you don't know it anymore?- and say what you fucking think when necessary. 24 years of silent rebellion, THAT has been crazy. Incredible, stupide. To live in the frustration of your "unspokeness". Smiling face, being nice, helpfull, kind. GNAGNAGNA. BLABLA. I am, I wanna be. A bitch. Tick the right answer.   

Anyway, everything is revolved. I probably needed a cut, an abrupt change. To advance and assert myself, even if I hate these fit of temper, anger and other words finishing by -er.  I make me laught in front of the confusion, moody and impulsive. And I hate myelf. Action vs reaction. Intolerance, and lack of understanding, impatience. I'm becoming exactly that I hate in human race. But I feel better.

Ass kicker, he said.
My pleasure, I answered. 

Should be wrong to say "I'm not a fucking sucker" Cause NO NO NO. Nice pear, pice near or whatever. STUPID. Anyway, smile and enjoy. Fantastic weekend, surprising, high. Realized who are your friends and who are "less". Change of depth. Sad but true. So immature observation. Can't say I've been waiting for another answer, cause everyone is always alone in this monumental slapstick comedy. AloneandaloneandaloneandaloneAND ALONE. Impossible to talk about essential things. Have to cure it, becoming a real problem. Or not. Actually, if you face to the reality, nothing's changed. You're still a pawn on a chessboard.  Second line fucking you, hierarchy, dry. You're still doing nothing, you're still shuting up. Contrast and paradoxe. I'm everyting and nothing, so wrong and grapoeibcqjqd. It looks so negative, but I feel so good! SO GOOD! I got you. Pampampam 

Even so, I should be careful. Bitter review stating that lots of foods disappeared of my life and portions increased. Cause of aliments, money, brain, lazyness? JUNKFOOD. Nevermind, now I've some HNY postcards waiting to be written. 

 

Mercredi 22 juin 2011 à 16:11

 

J'avais oublié combien il est bon bon d'écrire dans la langue de Voltaire, même si c'est pour dire de farfelues stupidités.

Dimanche 8 mai 2011 à 18:25

 

Bad habits come back quickly. Easier way to think. No smoking. Mens sana in corpore sano. Mon dernier pet, ma dernière clope. C'est fou comme la vie est différente. "No smoker" Rhahaha. Ca me laisse une heure pour excercer mon art, petit chenapan. If I continue I'll become an hamster. They can say I'm crasy, I know who I am. I know. And I know that people love smiliing people. Then, I can say you, scoundrel, that I exactly know where I go, what I do and why. Just freedom.
So naughty.


 

Jeudi 3 mars 2011 à 15:14

 

C'est le début de tout. Choisir de ne pas faire de choix. Là encore, je prends tout. Je choisis le jeûne, l'euphorie. 500 calories, et on oublie les frites. Tout est permis. "On est jeune, faut en profiter" Alors allons-y parce que ça devient insupportable. C'est pas un ou un, c'est les deux. Tu vois ? Tu piges. Pas de concession là-dessus, pas de concession tout court. A force de faire la bonne poire, tu t'embourbes dans un autre toi. J'en veux plus. Ca te va bien, à toi, de dire ça. Genre, végétarienne, je sais bien ce que ça veut dire. Tourner à l'oeuf et au soja. A que dalle. Tu vas perdre un os Chérie, et dans un sens, je t'envie parce que je suis complètement conne et annihilée par la machine. Finalement, se détruire, c'est la seule satisfaction qu'on peut obtenir simplement. J'admire simplement cette force complètement stupide de se saloper la vie par l'esprit. Le retour, je suis là. 

Plus ça va, moins j'ai envie de retourner en France. Plus Paris me fait gerber d'avance alors qu'ici, c'est tout vu. Quand je reviens en France, malgrè toute la facilité, j'essaierai de migrer. J'ai envie de voyage, de découvertes et de courir le monde. D'Allemagne, de Hollande et d'Espagne. D'Inde, de Cambodge et d'Afrique du Sud. D'Argentine, de Pérou et de Brésil. J'ai envie de voir du pays. J'ai envie d'apprendre, de parler, de communiquer, d'être bloquée, d'avoir des trucs à raconter. J'ai pas envie d'une vie pateuse, carton mâché, à courir le quotidien et me perdre dans un écran. J'ai pas envie de revenir.

Ca roule pas droit dans ma tête en ce moment. La colère grogne, casser tout, détruire. Mais je m'y sens incroyablement bien. J'hésite, je file. J'implose, peut-être que j'attendais seulement ça, comme un canard solitaire. Parce qu'on peut dire ce qu'on veut, je suis un lion, pas une lionne. Après Bristol, je fais mon apprentissage en web design, et je trouve un autre endroit où rêver en paix. Je suis même pas en manque de teushi tellement ça me comble. Tu imagines un peu ?

C'est pas le tout, mais j'ai un déficient de 80 000 calories à mettre en place. Je me laisse jusqu'en juin. Allons marchons ensemble, enfant de cette putain de patrie. Un randonnée pour la journée. Si c'est pas merveilleux. Je lui ai récupéré un autre joujou. Héhé. 

 

Dimanche 20 février 2011 à 22:20

 

Parce que quand le dessin soulage que dalle, la musique non plus, et l'écriture encore moins, tu fais quoi ? Tu te mets une mine tous les soirs ? Tu t'achètes une guitare ?
Ouais, mais avec quelles thunes ? 100 livres. Ca attendra 3 semaines, ou 5, parce que j'ai pas le choix. J'en peux plus, tu piges ? Alors, G., ouais, si tu veux, je te file £20 et tu rapporte du teushi. C'est que là, c'est la seule chose accessible que j'ai à portée de doigts. J'en ai ras le bol d'être seule comme une conne le pied entre deux escargots. S'insérer dans la vie ailleurs et faire fît de tout. tu peux pas vivre à moitié. Alors faut faire un choix. Et peut-être que ouais, je vais jouer la grande salope. Parce que c'est ce que je fais de mieux.

Alors parce que c'est le gros bad en ce moment, je relis en boucle les mails de mes darons.
Parce que là, j'ai pas grand chose d'autres qui fait du bien. Mais t'as pas compris ? Plus rien à dire ? Complète mes phrases et mes silences, c'est tout ce que je demande. 


 

Dimanche 6 février 2011 à 4:38

 

Après l'homosexualité et la religion, encore passer son temps à divaguer sur le monde. Ou parler de ciné, de films, de gangs, de prisons, de calibrage de beuh, de drogues, pour finir par se fumer un joint tous les deux parce qu'on n'a rien d'autre à foutre à 1h du mat. Parce que j'ai beau le vouloir, je sais pas si je suis pacifiste. Quoi, tuer un mec pour sauver 5000 autres ? Je sais pas GG, peut-être que celui que tu tueras sauvera le monde ? Alors déblatérer. Quand je serai dictatrice, je te laisserai le Royaume-Uni, tu pourras éliminer toutes les équipes de foot que tu veux. Alors allons-y, fumons. De la pipe pure. Ton space milk t'a tué, bien -sûr, c'pour ça que j'en voulais pas. "Stoned". Nan merci, c'toi la glue. "You fucking evil! "
Parce qu'hier le carott cake était probablement un space, avec des croquages de dents dedans et que la pure de son frère, hein. Quelle crualité. Il est défoncé. En tout cas, c'était délirant tout ce relâchement de tensions. Tes exercices de grammaires, putain qu'ils font du bien. J'aimerai apprendre l'allemand après. Berlin ?

Tomboy, c'est cela. Et "je-ne-sais-quoi". Que tu es dur quand même ! Bref, y'a des soirées comme ça, où on se fait gravement chier, et ça se finit moins mal qu'on l'aurait cru. En tout cas, j'aurai gagné un second breakfast de la mort qui tue ce week-end ! Pauvre conne de blonde, pire que la chinoise. En tout cas, je. Tu sers trop à rien, ne pas l'avoir dans les pattes. 

Mouais, en fait, I don't care. I don't care, I don't care. Mais tellement. Ca t'arrive pas parfois de vouloir appuyer sur l'interrupteur et tout oublier ? Dis, ça t'arrive pas de vouloir tout bousiller ? Dis, dis, j'ai vraiment envie. Je le tagguerai : I DON'T CARE ANYMORE, SEE YOU NEXT! Alors, t'en dis quoi, toi ? En fait, ça m'énerve juste. Que tout vague. Une place, un zoo, un je-ne-sais-quoi. Attendre, sauter, où et comment puis réfléchis puis pas, et nihilisme et toutes ces fucking amazing conneries. Putain. Silence radio on/off, y'a des parasites, mais bordel. Des trucs qui m'échappent, où va le monde et le lapin blanc ? Mais vers où ? Vers quoi ? Un but ? Destroy. C'est ça qu'on dit ? C'est vraiment pas possible. Dans moins de 6h. FUCKING DAMN IT! 


 

Lundi 17 janvier 2011 à 14:22

 

Le comble, c'est d'avoir acheté une balance 20,00 €. It's isn't ? Rêver en anglais, penser en anglais. Et mine de rien. Des séries, avec les expressions bristoliennes. Ca c'est bon. Une connerie anglaise plus qu'US. LS maybe ?
Je suis un loup. Et il va falloir que je règle cette question. Dans ta tête. Tu sais, un verre de vin rouge le soir, peinard sur un canap. No smoking, le geste manque. Il ne faut pas marquer : "basic" mais "good". Epilateur. Jeudi, l'anniv' de Vieille Motte. Cinémoi. Le CubeCinema et son site pourri ou leur programme, they need volunteers. Bansky va au Plought. Le graf à côté n'est pas de lui, tout le monde s'y trompe, c'est un tatoueur du coin qui l'a fait. La magie du street art. Peut-être que je pourrai bosser pour un tatoueur ? 
C'était une putain d'insomnie. Ou comment envoyer un SM à ses parents, censuré, avec des annotations à 6h30. Et une réponse maternelle immédiate. C'est bon, ça. Tu sais, c'est pas parce que je mets un fucking distance que. TMTC. Il ne faut pas faire de fixette sur des putains de chiffres. 



Jeudi 25 novembre 2010 à 2:56

 

L'école arrêtée. Peut-être que trop saoulant de ne pas avoir l'impression d'avancer, que chaque feuille blanche devient une corvée et les efforts d'imagination dégoûtants. Ne plus avoir de temps pour soi si le perfectionnisme est là, et comme c'est le cas, préférer la lâche fuite à la ténacité vaine qui n'apportera qu'un bout de papier dans un dossier. Le gout du collage, bic noir et pinceaux reviennent petit à petit comme une drogue qu'on redécouvre. Ici d'ailleurs, on ne fume plus, ou presque. Je me demande si le fait d'avoir les réserves à sec n'est pas fort influençant. Je continue mon chemin. Mes idées. Un peu d'édition, livre de cocktails, molotov à Malakoff, photos. C'est dur.

Les plans sur la comète et la terre anglaise qui sourit d'un expatriment prochain. Il manque l'argent, la monnaie, les accents sur le clavier. Se pencher sur la question en croisant les doigts : ils ont peut-être perdu mon chèque. Je me ris d'un 2011 commençant sur une touche britannique, d'une installation provisoire, pendant 6-7 mois. Projet photographique : les punks, l'étude des styles, les fringues, les curiosités de genre et tenter de baigner dans des milieux inconnus en brandissant l'appareil, sans voyeurisme. C'est le mois de la photographie, comprenez moi. Ici, les SDF qui vont commencer à m'intéresser. Il est difficile d'aller de l'avant pour leur demander s'il est possible de les immortaliser dans une petite boîte, puce électronique et capteurs de lumière.J'ai peur d'être impuissante, j'aimerai pouvoir faire autre chose. Du bénévolat, ça les aiderait plus. Leur donner à manger aussi.

Après là-haut, le retour, postuler et postuler encore. Une licence. Suffisant web. Pour aller de l'avant. Et faire mon site sérieusement, mon book avant le départ. IL FAUT. J'ai du mal à m'y mettre, j'ai la tête qui s'envole et le manque qui trucide. Les projets qui permettent d'y croire, que rien n'est perdu, et que la technologie sait se faire attendre. Portable ressuscité par on-ne-sait quelle magie, alors qu'on allait fêter la carême en son honneur. Cellulaire post apocalyptique. Faites l'appoint technologique. Une actualisation. F5. 

Le pape toujours aussi risible, Sarko omniprésent et énervant, et Rue89 qui me fait baver de toutes les couleurs. Rage absurde et révolutions adolescentes, s'insurger chaque matin contre ce monde qu'on déteste en s'affirmant que jamais, ô grand jamais, on obligera une descendance à devoir en faire partie et observer sa décadence. Contribuer à rien pour l'améliorer et se dire qu'on n'a qu'à se balancer de la Tour Eiffel, Icare l'aurait fait. Nous sommes inutiles. Tellement inutiles. Mais encore, ce n'est pas notre faute : c'est celle de nos égo et hédonisme. Parfois ça me fait marrer, et parfois, j'ai honte. HONTE, oui. Alors jaune et hideuse, je souris à pleine dent : "sors une balle et tire ton flingue, ça ira mieux à trépas".


 

Samedi 9 octobre 2010 à 14:46



Les mots du jour, assemblés. Pas de maltraitance, l'esprit ailleurs, concentré. Ne pas suivre le troupeau. Bosser. Se demander où la retrouver, si tout est éphémère, à quoi bon. Rassembler le temps, les détails pour être tranquille. Une simplicité évidente diront certains, dont je ne fais pas partie. La distance qui ronge, les questions qui grondent. Cet instant confus de sociabilité, pourtant si important, il parait. Nager dans le flou, s'égarer dans la jalousie primaire, tu connais ça, toi. Pas évident de suivre intensément dans ces conditions, décalage percutant : je n'appartiens qu'à moi-même, un pied dans chaque monde, perdue dans la masse des interrogations. Décimées l'affirmation et les certitudes, voler vers le doute des lendemains. Pourquoi l'art ? Pour moi ? Pas les bonnes, alors se requinquer en solo, puisque la place n'est pas trouvée dans les folies grégaires. Cette vitre, je la hais. Electron libre prisonnier de lui-même. Tout se sent.
C'est du blasage de haut niveau, ne pas profiter de tels instants. Il faudrait un élément déclencheur, une barrière à briser, un pieu dans l'estomac et courir dans ses bras. Mais lui, il est là. C'est tout, et encore heureux : les oiseaux roucoulent gaiement, dans une atmosphère bon enfant. Retrouvée, éperdument.


 

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