sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Lundi 30 novembre 2009 à 23:04



Retour en force. L'équilibre donc le déséquilibre. Un éternel recommencement, les doutes, les fantasmes, les troubles, le frigo pété. Le questionnement méthodique et mélancolique. Les délires abrutissant le monde, mais surtout soi-même. Quand vas-tu te calmer ? L'esprit en perdition, et la réaction bateau. Allez, rachetons un peu de quoi se fumer le cerveau, un bon plan en vue. Faire bonne figure. Et haïr le reflet au point de ne plus prendre son pied à la barre au sol. Pataude, lourde. Comme un pavé dans l'eau. Ca faisait longtemps. Sourire amer, paranoïa récurrente. Et ce n'est pas dommage, c'était prévisible.

Poppy G. à fond dans la pop music. Ca m'a fait rire. Je m'en vais aller draguer ma prof d'anglais, tiens donc. Avec son indescriptible sourire, et son âge insondable. Baby P. me manque. Me manque. Tout va de travers. Encore un non. De transverse. Et les lapsus de C, les ambrouilles de M, lassitude permanente subie par. Ils me lourdent. Distance. Sauf les cours, parce que le seul moyen de se raccrocher et Mickael-Michou-Michel B, qui me donne son adresse pour corriger mes travaux finalisés. On marche sur la tête avec ce traitement de favoritisme mais mes arguments pour la brochure concluants. Comme si j'avais fait mon boulot, comme si j'avais envie de lui envoyer ce que je n'ai donc pas fait ... Mais profiter de cette faveur, et de son implication. N'allons pas nous plaindre. De toute façon, je lui fais pour demain. Autoportrait typographique, ma sale face sortie d'une soirée, le trip du moment, RDV mensuels du mois. Encore de quoi nostalgier.
 
Et pour le nouvel an, le "on n'a qu'à louer un endroit et toutes inviter nos potes et faire la fête ensemble en se cotisant" Alors là, la barre jaune. Pas de potes ici. Tous ailleurs. Et encore, les deux seuls qui sont là ne seront pas là ce soir-là. En clair, fade constat. J'ai pas d'amis. Pas ici, l'immigrée.  Personne à câliner avec l'excès de vodka. Alone. J'en avais oublié ma rancoeur, ma rancune. J'avais oublié qu'on est toujours tout seul dans sa tête, toujours tout seul dans la vie, et comme une conne de grue dans un corps beaucoup trop gros. Je fais pourtant attention. Donc chercher sa guitare, seule femme fidèle amie qui restera encore et toujours. Si douce, si belle, criant sous mes mains. Je délire sec.

Oui, circonstances atténuantes : il me manque quelques cases. Pas de quoi en faire un drame, tout un programme. Je ne suis pas faite pour vivre en bande. Morue d'eau douce.



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