sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Dimanche 10 janvier 2010 à 14:13




Toi, tu joues. Je ne joue plus depuis un bout de temps. Comme asexuée, amusée, dans une faille spacio-temporelle. Je ne recherche rien, contrairement à toi. Aussi, toujours contrairement à toi, je n'essaie pas de provoquer. Pas comme ça. Avec de jolis sous-entendus. Non, à vrai dire, ça ne m'intéresse pas. C'en est fini. Juste qu'il ne sert à rien de courir, il faut partir à point. Il est vrai que ce choix, c'est beaucoup plus pratique. Sans contrainte, juste du fun à fond. Pour un temps. Garde ta fraicheur, si un jour tu en as eu. Moi, je ris. Parce que c'est assez affolant. Alors en attendant, je mets en pratique les sauvegardes de l'esprit. On sait jamais. Puis si jamais, la possibilité de tisser des liens. Je n'assure rien, parce que je ne cherche rien.
Finalement, nous ne serons jamais ami, parce que nous ne l'avons jamais été. Il faut se faire une raison. Toutes ces cachoteries, ces cache-cache. Que veux-tu que j'en fasse ? Rien. Je ne demande rien.

Alors je vais certainement me remuer pour créer un carbonmade. Certainement me bouger pour montrer que c'est possible. Et je ris, actuellement de cette motivation qui m'enivre. De ces films qui me forgent. De ces sorties imprévues. De ces livres passionnants. Je n'ai jamais autant pu voir ailleurs. M'ouvrir. Et même si le corps aussi s'exprime, je sais comment le faire taire. Parce que finalement le bilan de 2010 ne pourra être que meilleur que celui de 2009. Cette année fut littéralement catastrophique. Hormis pour ces quelques week-end qui m'ont remise sur pied. Mais voilà. Je suis de retour. J'ai amorti, pris conscience de tout ça. Agi. Et que le pire, moralement, ne soit pas encore arrivé est une chose, je suis heureuse de voir l'avenir qui se profile, au moins scolairement. J'assume le passé, assumerai 2010. Pour une fois, je suis là. Au bon moment. Au bon endroit.

Puis L. qui vient. A. qui est formidable et Bbs qui ne changent pas. L'unité, la convivalité. C'est ce genre de moments qui changent tout. Euroshima et Pogomarto le 28 janvier. J'y serai. Et tant pis pour la clope, ce n'est pas une priorité. La Disparition, de Pérec, est formidable. Vais tenter de faire mon compte-rendu de lecture sans un seul e. Je m'entraine, tout aussi poilant que cela peut être. Et sache, C. que ce n'est pas fini. Dangereusement, tu as dit ? Tu as bien raison, ça ne fait que commencer. Mon corps deviendra ce que je veux qu'il devienne. Cela prendra le temps qu'il faut, mais a priori, la voie est bonne.

Cracks, La Route, Le Vilain. Lundi : Une petite zone de turbulence en avant-première. L'expo de Boltansky jeudi,après le modèle vivant. La galerie Anatome. La filmographie de Denzel Washington, Larry Clark, Coppola, Almodovar. Cogito ergo sum ou l'ébullition. Oui, j'existe. 

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