sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Lundi 19 juillet 2010 à 2:46



Tout rentre dans les cases. Le système rodé. Les mots rossés. Finalement. Tu attends quoi ? Se faire remarquer, de l'attention ? Juste de l'attention. Acide ? Amère ? Difficile à digérer, mais qu'est-ce que je peux en rire ! Tu te retournes dans ta tombe et je me gausser de te voir ainsi. M'étouffer a tomber encore dans un piège à loup. Tes petits yeux amoureux n'y changeront rien. On n'use pas un os jusqu'à la moelle pour faire pousser des amandiers. Repars d'où tu viens, sous ton soleil, tes îles paradisiaques, tes fantasmes inassouvis, tes rêves impossibles. Tu l'as senti, baiser sec d'émotion, le tien complètement offrant. Le jeu. Vu que tout ne rime plus à rien, insensibilité qui me brise moi-même. Je ne suis plus humaine, la Raison prend le pas sur la passion. Les ressentis sont internes et la connerie externisée. Célibat pleinement vécu. Peut-être qu'il me suffit juste ça. Etre seule, trouver le réconfort de l'amitié tellement profond que rien ne pourrait l'entraver. Disponibilité, ciné, bière et dessin party. F., va au diable, et arrête de croire que le destin nous réunit : c'est trop simple de croire à un premier amour. Tu es beaucoup trop crédule.

Je sais ce que je veux. La simplicité. Pas d'engagement. J'aime cette liberté, ne pas avoir à penser pour deux, ne pas chercher à ne pas blesser. Non, je ne veux blesser personne dans toutes ces histoires. Vous êtes libres, ou engagés, mais en attendez beaucoup trop. Je n'ai rien à offrir : les batteries se rechargent vraiment tout doucement et mon coeur est saigné, vide. Rien à donner, beaucoup trop à reprendre pour m'en remettre. Finalement, y'a eu de la casse. On verra avec le temps, avec le reste. Et ma libido ? Rien à fuotre, boge ta croûte. La liberté, ne pas être enchaînée. A rien, ni personne. La solitude est mère de paix pour l'esprit. A l'instant où tous se délectent de leurs amours belles et stables, j'apprécie mon choix de n'être rien de concrêt dans un système à deux inconnues. A peine croyable, mais ainsi pourtant. Pourtant, je ne veux pas te briser. Restons amis. Simplement, et attendons. Attends. Ou n'attends pas, c'est le meilleur moyen de ne pas être décu d'obtenir, ou pas, ce que tu désires.

Une semaine encore chargée. Comme toutes les précédentes. Montlouis, Monnaie, Chateau, ailleursland, retrouver les  anciens du lycée, des gens brillants, des lumières simples et ouvertes, capables d'échanger sans jugement, d'accepter sans appréhension, sans attentes pour vivre sur le moment. Pour tout ça, en ce moment, ma vie est un bonheur. Instant t qui vaut son pesant d'or. Le carpe diem sans précédent. Une exponentielle potentielle : respirer pleinement. Maintenant, j'ai compris. Je vous le crie.

Même si je suis désormais un gros dindon qui pèse 10 kilos de plus qu'avant. Une cancéreuse en phase terminale. Allons y gaiement, arrête de dire ce que je voulais dire, et installons-nous dans cet idéal. C'est trop feune, vraiment. Alors ton texto à 1h du mat, c'était parce que t'étais en rad' de shit ? Parce que t'étais bourré ? En manque de cul, d'attention ? Les deux ? Epater la galerie, m'exposant ?  Mal de tenir la chandelle ? C'était pas si terrible ? J'ai mal pour toi, pas de pitié, mais quand même mal. Et pour le coup, vraiment pas pour moi. Pense à ton égo, retiens-toi un peu, et surtout laisse-moi rire, Gamin.


 
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