sidvicious
Tout est question de sémiose, petit Arlequin.
Lundi 31 mai 2010 à 3:20
Ce monde est décidément bien fou. Montrées ? Exhibées ?
Sinon, je passe en 2nde année et j'ai le BTS blanc. Halléluja !
Il va sans dire que je n'ai jamais été aussi motivée.
Je n'aime pas qu'on puisse aimer mes post sur Facebook.
Lundi 31 mai 2010 à 1:29
Pour le haut et pas le bas, tiens ? Fumer, ça te rend vraiment très niais. Un gamin, un gamin. On est loin de l'idéal. La simplicité. Pour l'instant, la simplicité. Pas énormément de bases, mais d'autres qualités. La simplicité. La question était bête, mais loin d'être sotte. What bad romance. En fait, ça me fait beaucoup rire. L'histoire d'un été. L'histoire d'une fleur. Faire du rap oulipien, ça serait vraiment, mais vraiment mortel.
Ouvroir de Littérature potentielle. Tautogramme, monovocalisme, musique sérielle (forme droite, rétrograde, miroir, miroir du rétrograde) dodécaphonie, hétérogramme, lipogramme, pangramme, antonymie. "Je suis sûr que la gaîté ambigüe du drôle de garçon qui a bu du whisky et fait le zèbre sur un vieux caïman à Noël dans le cañon, a été bénéfique à l'âme du poète blême, ainsi qu'à son cœur & cætera ! " A chercher. Et usiter pour l'exemple du carnet de typo. Le faire !!
1) tablette graphique =
2) carnet de typo
3) concours
4) affiche M.
5) Jeu de cartes typo : 7 familles, jeu traditionnel ? Pour carnet de typo ?
Vendredi 21 mai 2010 à 22:24
C'est un peu difficile. Plus ça va, plus j'ai l'impression que ce n'est pas lui, ou lui, que j'apprécie dans sa globalité, mais juste sa tendresse, ou sa tendresse. Une complicité d'un soir, verbale, ou cette fois-ci, pas seulement. Mais le petit déjeuner avalé, la porte refermée sur nos journées respectives, une amnésie soudaine. Je fais preuve d'un détachement inhumain une fois l'instant T passé. Je ne sais pas où aller, parce que simplement, j'ai peur de m'engager. J'ai une touche, un ticket, une invitation, et un PCF pas régulier. L'heure est au choix : P va à la poubelle à papier, P2 probablement à la poubelle à verre et P² dans la poubelle carrée. Version bêta à tester, le risque. Et la populasse chaumonesque à rencontrer. Difficile de se poser dans un coin paumé comme celui-là.
Je suis un peu perdue, j'ai du mal à m'y retrouver, j'ai du mal à créer quelquechose, à m'engager directement, m'investir. J'ai peur. Peur de dire non, peur de blesser, de me tromper, de me blesser, peur de l'avenir, peur de la hauteur, peur du regard, peur des autres, peur du regard des autres. Peur d'énormément de choses. Pourtant, il y a de ces choses qui se passent naturellement, et celles, plus organisées, qui seraient plus protectrices. Ou pas. Les incertitudes qui encombrent. Il me faudrait l'inconnu. L'inconnue, celle qui n'engage rien. Rien du tout. Etre à l'aise, pas surveillée. Ne pas devoir tenir de rapport journalier, ne pas satisfaire leur curiosité, tel un feuilleton merdique sur TF1 ou un vieux roman photo jauni par le temps. Trop de critères déchirés, éternelle insatisfaite.
Du coup, je respire par mes créa, par mes idées et par l'envie. Même si la fatigue est saisissable, que j'aimerais tout envoyer balader et rester seule avec ma trilogie adobe, juste pour hiberner un peu, et revenir plus forte. Trop de retards, il va falloir se réveiller. Des germes de trips. De l'excès.
Et puis merde, qu'on arrête de me dire qu'être bi, c'est le truc le plus cool du monde parce que t'as le choix. Les choix, ce n'est pas forcément une qualité. Quand tu es à un tel croisement, sans panneau directionnel, tu fais quoi ? Je en reconnais plus mes désirs, j'ai des peurs qui hantent mes pensées et seul le boulot parvient à les chasser. Le truc positif, c'est que je pense passer. Quand même. Alors, je compte sur elle, elles. Sur Elles.
Fais juste le premier pas, et fais dégager ce qui te paralyse. Tu ne peux qu'y arriver, non ? N'empêche, je suis dans la galère, je veux avancer, mais la case départ me fout grave les jetons. J'ai les boules de devoir faire un demi-tour. "Qui tente rien n'a rien", je l'entends déjà d'ici.
Ouais, mais j'aime pas les échecs...
Je suis un peu perdue, j'ai du mal à m'y retrouver, j'ai du mal à créer quelquechose, à m'engager directement, m'investir. J'ai peur. Peur de dire non, peur de blesser, de me tromper, de me blesser, peur de l'avenir, peur de la hauteur, peur du regard, peur des autres, peur du regard des autres. Peur d'énormément de choses. Pourtant, il y a de ces choses qui se passent naturellement, et celles, plus organisées, qui seraient plus protectrices. Ou pas. Les incertitudes qui encombrent. Il me faudrait l'inconnu. L'inconnue, celle qui n'engage rien. Rien du tout. Etre à l'aise, pas surveillée. Ne pas devoir tenir de rapport journalier, ne pas satisfaire leur curiosité, tel un feuilleton merdique sur TF1 ou un vieux roman photo jauni par le temps. Trop de critères déchirés, éternelle insatisfaite.
Du coup, je respire par mes créa, par mes idées et par l'envie. Même si la fatigue est saisissable, que j'aimerais tout envoyer balader et rester seule avec ma trilogie adobe, juste pour hiberner un peu, et revenir plus forte. Trop de retards, il va falloir se réveiller. Des germes de trips. De l'excès.
Et puis merde, qu'on arrête de me dire qu'être bi, c'est le truc le plus cool du monde parce que t'as le choix. Les choix, ce n'est pas forcément une qualité. Quand tu es à un tel croisement, sans panneau directionnel, tu fais quoi ? Je en reconnais plus mes désirs, j'ai des peurs qui hantent mes pensées et seul le boulot parvient à les chasser. Le truc positif, c'est que je pense passer. Quand même. Alors, je compte sur elle, elles. Sur Elles.
Fais juste le premier pas, et fais dégager ce qui te paralyse. Tu ne peux qu'y arriver, non ? N'empêche, je suis dans la galère, je veux avancer, mais la case départ me fout grave les jetons. J'ai les boules de devoir faire un demi-tour. "Qui tente rien n'a rien", je l'entends déjà d'ici.
Ouais, mais j'aime pas les échecs...
Mardi 18 mai 2010 à 0:28
Le festoche de Chaumont. Retrouver le lampadaire et rire de nos conneries avec de la bière et des meufs. Opération séduction Mesdames ! Puis le Parc Astérix, les soirées improvisées, les café/bedos, les clopes de dette et les amis Battle et retrouvailles. Jouer sur les projets, l'investissement et se voir progresser, pure fierté personnelle, parce que productive et résultats du perfectionnement. Alors, devant des niaiseries enfin comprises, et des barrières psychologiques franchies, je me sens carrément mieux. Volontaire. La ligne 12 est-elle vraiment aussi lente que la 8 ? J'aurai le temps de voir les Kayu, c'est un espoir. Descendre à Tours après Chaumont, et tant pis pour l'argent. HUHU.
Vendredi 14 mai 2010 à 2:01
Un truc que j'avais oublié, tiens. Tu es à leur place now. C'est toujours flatteur. 10h passées pour se faire un livret avec tous les raccourcis de CS3. Que ça à foutre, la meuf. Ca m'a renvoyé à ma condition d'humain. Un cactus, rien de plus tendancieux. A artir d'une certaine heure, c'est n'imp. Plus de temps sur ID qu'autre part. Je suis une geekette. J'ai laissé le son, et c'était pitoyable. Un sous-titrage pour malentendant en plus. On aurait pu les épargner, pour une fois. Tout ça, écrit en arial.
Puis à Chaumont, leur délire simiesque. Aucune affiche retenue. Toutes affichées, parce qu'aucune qui ne répondait au sujet. On peut se poser la question de "Qu'est ce que le graphisme ? " Et qu'aucun apprenti graphiste ne leur trouve une réponse appropriée, ça m'a fait rire jaune. Ca veut dire : 1200 mails pour dire qu'on s'est tous planté, qu'aucun n'a répondu comme ils le désiraient. Alors j'irai à leur festival d'affiche, histoire de saisir ce qu'ils veulent. Puisque ce n'est pas"donner son point de vue", mais leur offrir LA réponse qu'il attendent. Mais quelle réponse ? Si seulement... Pauvre de nous. Pas assez lobotimisés ou trop scolaire ? Le gros cliché.
Allons à l'économie. On s'y met. On évolue sous les effet du saxophone.
Tu viens danser ? "Je n'espère pas Anna, j'attends". Genre des artistes.
Puis à Chaumont, leur délire simiesque. Aucune affiche retenue. Toutes affichées, parce qu'aucune qui ne répondait au sujet. On peut se poser la question de "Qu'est ce que le graphisme ? " Et qu'aucun apprenti graphiste ne leur trouve une réponse appropriée, ça m'a fait rire jaune. Ca veut dire : 1200 mails pour dire qu'on s'est tous planté, qu'aucun n'a répondu comme ils le désiraient. Alors j'irai à leur festival d'affiche, histoire de saisir ce qu'ils veulent. Puisque ce n'est pas"donner son point de vue", mais leur offrir LA réponse qu'il attendent. Mais quelle réponse ? Si seulement... Pauvre de nous. Pas assez lobotimisés ou trop scolaire ? Le gros cliché.
Allons à l'économie. On s'y met. On évolue sous les effet du saxophone.
Tu viens danser ? "Je n'espère pas Anna, j'attends". Genre des artistes.
Mercredi 12 mai 2010 à 17:19
C'est juste que tu m'en demandes un peu trop. Te rends tu compte que c'est maintenant que j'ai besoin de toi, pas quand tout sera fini. Non, aucun rapport. Les doigts se resserrent, l'étau se contracte. Date final. Dernier délai. Mais mec, regarde tes mails et réponds un peu. Autrefois, j'étais un homme. Le chat et la souris. Je suis en stage le 31, pour 2 ou 3 mois.
Les rêves en sérigraphie peuvent s'envoler plus loin dans le temps, ma mère vient de m'annoncer qu'elle ne paierait pas l'école puisqu'achat d'une maison avec l'homme de son coeur. A juste titre. Peut-être juste qu'elle aurait pu me prévenir avant. Donc je m'en vais de ce pas trouver du travail pour le mois d'août et laisser de côté mes projets de farniente, pour voir comment je pourrai trouver la modique et maudite somme de 3000 euros d'ici septembre/octobre. Ou 3 mois de stage qui me feraient 1200 euros et plus que 1800 euros à "trouver" encore. Ce n'est pas si simple, la vie d'artiste. La question, ce n'est pas comment. Non mais, faut pas non plus rêver. Il me manquera forcément des thunes. Il est clair que je vais devoir emprunter 2000 euros à mon oncle. Game over, try again.
Les rêves en sérigraphie peuvent s'envoler plus loin dans le temps, ma mère vient de m'annoncer qu'elle ne paierait pas l'école puisqu'achat d'une maison avec l'homme de son coeur. A juste titre. Peut-être juste qu'elle aurait pu me prévenir avant. Donc je m'en vais de ce pas trouver du travail pour le mois d'août et laisser de côté mes projets de farniente, pour voir comment je pourrai trouver la modique et maudite somme de 3000 euros d'ici septembre/octobre. Ou 3 mois de stage qui me feraient 1200 euros et plus que 1800 euros à "trouver" encore. Ce n'est pas si simple, la vie d'artiste. La question, ce n'est pas comment. Non mais, faut pas non plus rêver. Il me manquera forcément des thunes. Il est clair que je vais devoir emprunter 2000 euros à mon oncle. Game over, try again.
Lundi 10 mai 2010 à 21:54
Sid passe ses soirées à siroter des Windfield rouge en mangeant de l'aquarelle, et faisant l'amour à InDesign, refile à ses camarades en dèche, les stages qui la sollicitent. A part ça, elle a quatre carnets de recherches à faire pour demain 14h et une démarche créa de 4h à caser d'ici là. Mais, connaissant l'oiseau, elle s'en sortira forcément un peu, même si c'est pas haut la main, peau d'lapin, la maîtresse en maillot de bain. Parce qu'elle essaye de faire preuve d'un peu de bonne foi et qu'elle prend goût au travail. Et peut-être que c'est parce qu'elle est dans l'urgence, dos au mur, et les bras écartelés.
A part ça, tout roule, toussant comme un cancéreux, mangeant des nouilles au lieu de semoule. Et bientôt dépensés ces 300 euros dans du matos pour faire de la sérigraphie et un nettoyeur haute pression pour pouvoir nettoyer un futur châssis de soie, ou deux, si on fait des tee-shirt. Avis aux amateurs, si vous voulez tenter un atelier sérigraphie chez oim, y'aura pas grand chose à payer si vous rapportez vos étoffes. Mais bien-sûr, on expérimentera un peu avant, rien que pour toi Baby. Si ça, c'est pas feune, je veux bien être une baignoire marchant nue sur le soleil. Tiens, comme envie de m'allonger sur le sol comme un yahourt, et dormir un peu plus que d'ordinaire.
Sinon, rassurez-vous, je mange bien, je ne dors pas beaucoup, je marche assez, je bosse pas mal, me brosse les dents régulièrement, avale de la sauce burger comme on gobe de l'insecticide et je me bouge aussi. J'ai des envies, j'avance et malgré tout, je trouve le temps pour des pensées à la con. Sachez que finalement, ne rien faire, ça, bah, je sais pas, j'ai oublié. Mais la vie va, et le reste aussi. Je suis là et mon crayon aussi. On investira le Dune déguisé en zombie, et on ira aux battles graphiques comme des grands enfants que nous sommes. Parce qu'on sent bon, qu'on est fort, et qu'on est délicieux. Et puis surtout, surtout les amis, Yoda est notre ami. Alors ça vaut le coût, rien que pour ça, de lever son coussin sur ton crépis d'argent, et d'affirmer haut et fort au premier chat gris qui passe, que les pierres ont tondu un mammouth. Fallait le dire, aussi, ça.
(Oui, je vais bien, juste un peu vannée.)
Samedi 1er mai 2010 à 14:35
Il suffit juste de laisser faire, ne pas intervenir, voir comment tout se goupille. Se taire et se terrer. S'enterrer. Attendre rien du tout. JE N'ATTENDS RIEN. Je n'attends rien, je n'attends rien. Pour une prochaine fois, laisser planer le mystère sur tout ça. Tu as peur et tu as raison : c'est encore pire que tout. Tu n'imagines pas. En attendant, des discussions qui réconfortent. Des baffes à distribuer aussi. Mais les textos salvateurs.