sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Lundi 29 décembre 2008 à 11:26




Coin n'était pas pris à Sup'Info à cause de sa lettre de motivation. D'autres trucs aussi.
La peau celullitée comme jamais vu. Un corps de 40 ans. L'élasticité en volée. Le corps d'un autruche. Je sais pas comment faire. Mange bien. Bien comme il faut. Mais trop pour perdre le trop. C'est vraiment blasant. Se reprendre. Possible ? Allons voir notre amie la cuve. Mauvaise habitude mais exception. Le bedo n'accompagne plus systématiquement mes soirées. On verra avec la solitude. BREF.



Vendredi 26 décembre 2008 à 12:07



BECK. Le stylo Le Monde. Ma guitare et le Mike Jabag de Kothai. La fille qui se la joue petite parisienne bourge alors que pas de thune. Mais bon. C'était l'accessoire manquant. J'ai besoin de fut'. Ma pantalon sont élimés, vieux de plus d'une demi-decennie. Hormis les trois favoris. Ca craint un peu. Alors je vais me refaire une garde robe pantalonale. Progressivement. Qui est plus conforme à ce que j'attends. Ce n'est pas que je n'assume pas mon coté punk. C'est juste qu'il peut s'exprimer autrement que par des cheveux rouges. D'ailleurs, ils sont désormais bruns. Couleur naturelle, yeah. Bon. Du volume, de la longueur. J'ai perdu ma poitrine. La silhouette d'avant l'Intervention revient. L'Intercision. Les seins partis, la graisse progressive. Je redeviendrai normal très bientôt. Le 24 janvier, je dois être opérationnelle. Les troubles de l'estomac s'estompent beaucoup. Je réapprends à manger. Manger bien, manger selon un appétit normal et surtout sans gourmandise. Je me félicite d'avoir passé ces fêtes. Malgré lespistaches de Marie, cette mimi damoiselle, et le pain perdu divin de Tata. Les repas protugais demandant de la stratégie. Il faut manger de tout en petite quantité pour survivre au gavage. Sinon, tu évinces des plats. Au moins, tu goûtes à tout et tu manges sans trop mourir.
Mon travail n'avance pas. A part les recherches avec Marie sur le Double Je. Bref. plus rien. Mains en latex et j'assume. Je vous montrerai très bientot. Je vais me cherCher.






Mercredi 17 décembre 2008 à 23:17



Je vais m'en sortir un jour ?
Hein, dis moi ?
Et tous ces plans sur la comête ?
Suck.

Edit : finalement, nous sommes trois sur toute la promo à avoir eu les encouragements des différents conseils de classe. Le but est atteint. Reste à ne pas flancher. Avancer. Continuer une progression. Viser le 13. A suivre.



Lundi 15 décembre 2008 à 12:36




J'ai trouvé. Comment pomper sur. La connexion du voisin qui me la prête involontairement. Signal faible, mais efficace. Coin me donne goût à l'aviron. J'ai jamais osé aller sur l'eau par souci de confiance. Puis faire partie d'une équipe, c'est flippant. Ce que je veux, c'est juste retrouver l'énergie sportive qu'on avait avant. Quand je courrais, quand j'avais des résultats. Au fond, je sais que c'est les résultats que je cherche et que j'aurai du mal à trouver parce que l'aviron c'est technique. Et la technique, c'est pas mon truc. Bon, d'accord, faut pas partir sur ce principe-là. Moi je mets du temps à comprendre. Mais une fois que j'ai compris, c'est bon. Enfin pour les bolas, ça marche comme ça. Une fois que ma mtêt )a compris le mouvement, les bras le font sans trop avoir de mal. J'aimerai faire de l'aviron, pour qu'on ait un sujet de discussion en commun. Au moins un. Kaedrin  tant fini depuis belle lurette, les fils s'étiolent et je le sens. Je voudrai aussi me forger un beau corps et perdre tous ces klos accumulés. D'ailleurs. Point.
J'espère que je pourrai m'y inscrire en cours d'année. J'espère que je vais pouvoir partager ce truc et m'investir quelque part d'autre qu'en cours. Parce que les arts appliqués, ça peut monopoliser une vie. Mais ça peut aussi laisser un tantinet de place à autre chose. Et ne me dites pas le contraire. Je sais ce que j'avance, même si je passe ma vie là-dessus. Quoi que. Je glande pas mal aussi.
Bon, bonne nouvelle, je suis dans le top 2 de la classe. On est deux à avoir eux les encouragement du conseil de classe. Comme quoi, quandon veut, on peut. Et puis je ne sais pas encore, mais je suis pte major de classe. Ca serait cool. Enfin bon, mes efforts de soin et de perfectionnisme payent et j'en suis très heureuse. Bien que le bédos m'enlèvent des facultés. Je vais me calmer la dessus. Je ne controle plus. Le seul truc positif, c'est que ça me lance la gratte dans les mains et que ça ferme mon estomac.
Sinon, les Pépitos qu'ils achètent sont supr bon et j'ai 60 euros de tickets restau à épuiser avant le 31 janvier. Voilà. Mais la balance m'a tuée, je pèse la poids le plus lourd de toute mon histoire. Alors, marchons, en avant. Et reprenons nous. Ce n'est plus 5 kilos qu'il faut perdre. C'est 6 kilos minimum et 10 kilos maximum. Je ne peux peser plus de 44 kilos. C'est impossible. En marche. La machine est en.



Mercredi 3 décembre 2008 à 9:48




J'ai loupé Sonata Arctica, Epica, Finntroll. Alors que franchement, ce n'était pas des concerts à 40 euros la place... Les deux soirées de Metallica sont parties en 20 minutes et pas à moins de 60 euros...Je ne passerai pas à côté de Nightwish, avec ou sans Tarja, m'en fous. Puis Thuomas, c'est l'plus beau, alors le reste on s'en fout. HAHAA, je joue ma fan de bas quartiers, et j'aime le métal symphonique. Ma maman m'offre la place pour Noël. Elle devient fan.
J'ai découvert que finalement, les nanas de ma classe aiment ces filles aux voix d'or sur des mélodies saturées et des claviers qui s'envolent. Alors, un peu de pub pour Adrana, et toutes tombent sous ce charme. "Elle a quel âge, la fille ?" "Ah, Anne, elle a 20 ans" "Nan, tu déconnes" "Nan nan, c'est une amie" Et la fierté dans la voix. Adrana, Tristania et ces noms en A, ces groupes du Nord. La chaleur dans la voix.
Oui, ça change des Ramones :  y'a une partition. Mais c'est ça qu'est bon dans le punk. Tes trois accors et ta rage en dedans. Be riot ! Ca change de Supertramp. Et je ne me sens plus un extra-terrestre. LA camarade dans la classe. Le rôle de fille toujours là, celui qui te colle à la peau, le petit clown sérieux. Ui, j'écoute en classe, même si lé charme de la bôté dé l'Art rend la matière si sourpénante. Cette part d'artiste italien qui s'emparent de nous et nous montre sous ce voile de folles. Mais folles, certainement, folles des cours surtout. Folle de travail, quel kiffe. Et surtout folle de rigolades parce que ce n'est pas une raison. Pas de prise de tête entre nous... La simplicité nous fait vivre. Enfin quelqu'un comme moi. Version plus classe, mieux foutue. Alissa est ma pâte à modeler. Je ne pensais pas tomber sur des gens si sympas.
Le rôle de la punkette sur et révoltée s'estompe, oui, un peu sentimentale, un peu intouchable et insensible, un peu beaucoup dans son monde bizarre et un peu peace and love. La fille forte. Woodstock rules. Ou l'ouverture d'esprit. Non, je connais que dalle à la musique d'aujourd'hui, à part les petits groupes de punks et les groupes de métal. L'électro ? Connais po. Les années 60, 70, 80. De Clapton à Collins, Bob Dylan, Marley, Dire Straits, Santana, les Who, Joan Baez, les Pierres roulantes et autres bébêtes, oui, et tous leurs potes de l'époque. Et y'en a un paquet : les Birds, Animals, America et caetera et caetera. Juste que je ne suis pas seule. Musicienne, peut-être, pas beaucoup. Ce sont tous des artistes. Mais seuls gratteux, les mecs. Je suis un mec. Et des anciennes claviéristes. N'arrêtez jamais de tripoter vos instruments !! Même si c'ets pour jouer de la merde.
Vraiment. Alors avec Alissa, (puis qu'on est tripacsée avec Marthe qui déprime) on a décidé de se prendre encore plus en main. Squattage chez moi à volonté. En plus, Alissa, elle est si fine... Rha ! Ce n'est pas de la jalousie, c'est mon but. Ahaha, bien. Pouah pouah !



Mardi 2 décembre 2008 à 1:13



J'ai fini la couleur, fait la communication visuelle. La sensation d'avoir de l'avance, alors qu'on laissera des projets en retard.
J'ai honte. Honte de m'être laissée aller comme ça. De rechuter dans l'excès. D'avoir accumuler autant de gras en pensant que oui, manger pour deux, ça s'en ira aussi facilement que c'est venu. Alors ce corps détesté revient en masse t'occuper l'esprit. Et tu cherches à t'évader. Non, le pétard ne donne pas faim. J'ai mangé trop. Trop. Et puis, même pas mangé, grignoté. C'est bien pire, parce que les comptes sont impossibles à tenir. Pas de quantification possibles. Alors j'estime 500, puis 300, puis 200, puis 300 ou bien 400, 500. Et puis d'autres peut-être. Le total est supérieur à tout ce qu'on peut imaginer. Les calories s'amassent, m'engraissent. Elles m'amaigrisseront.

Alors, se reprendre. Mais toujours, allez, t'en fais pas, demain c'est reparti. EN VAIN, de la connerie pure. Honteux encore. Alors la volonté qui s'est enfuie. Même si, oui c'est pas dramatique, dans quelques temps, tout redeviendra bien comme il se doit. Et pour s'aider, tous les moyens sont bons. Sous ma masse capillaire se dévoilent le rouge. Celui d'avant, cette époque où tout se devait d'être soit punk, soit trash, soit riot. Où la révolte des esprits dégageait vers ce but ultime, à deux. A deux. Finalement, il faut être deux pour y arriver. La soeur s'en étant allé, pendant longtemps, cette quête de l'absolue s'est absoute. Laissant place à des va-et-vient bizarroïdes. Il faut s'y retrouver, se retrouver. Le vernis suit. Soit noir, soit rouge. Ta tête bicolore et tes ongles prêts à te faire comprendre que non, se laisser tenter n'est pas envisageable. J'y arriverai, on y arrivera. Demain sera l'avancée. Taf pendant la demi-heure de pause, avec le sandwish préparé et la pomme. Puis le soir, un début de déménagement pour te convaincre que tout va changer, puisque tout mute.

Le domicile, retour à l'enfance. Ces 16 ans de vacances paternelles, dans cet appart. Ce quartier, cette ville. Où rien ne change, commerce, gens, ambiance. Tout est gris, mais le thé de la concierge et son éternel sourire qui approuve cette pensée. Qu'il est bon de retrouver la chaleur d'antan. Ce n'est pas du rêve. Je sais que tout va changer. Internet ne me corrompra plus, puis qu'il sera banni. Alors, la concentration se portera sur le travail, forcément, sur le développement personnel et l'avancée de toutes ces offrandes à ces êtres qui habitent une partie de mon âme. Il y aura aussi le plan social, les amis venus taffer avec toi. Et là, crises impossible, toute retenue à ma convenue. Alors, je ne dénigrerai plus les sorties. J'aurai déjà mangé par contre. Les bouquins à deux pas et 15 minutes de trajet. Et tout ce temps de gagner, représentant 2h de transport quotidiennes. Alors ici, pas besoin de produit en croix et de calcul à deux balles. Juste 10h de gagner par semaine, 40 par mois. Et d'innombrables choses intéressantes, de contacts et de retour à la vie. A la ville.

Ce changement, il est là. Samedi, l'affaire est conclue, les bras soulèveront. Je disparaitrai dans la vraie vie, celle où j'irai perdre mon trop. Et les nouvelles seront plus rares, mais je vous promets d'en donner autant que faire se peut. Le wifi est fourni par l'école... Bilan mitigé. Entre un passé proche trop moche et un futur presque plus lointain qui va faire le bien en soi. Ne plus culpabiliser et redevenir responsable. C'est bien. Et bouger en tout sens : études, amis, lecture nous permet de ne pas penser. Pas penser à manger ou ne pas manger. Ne pas manger à la bibliothèque, chez les potes sauf invitation, dans le métro. Se poser pour cela, à l'heure des repas, comme une horloge à gousset. Celle qu reprendra sa place dans son environnement.

Je suis avec vous, Anne, Athena_, Eugénie... Il faut qu'on tienne, qu'on vive, qu'on e sente bien en nous. Le chemin est difficile, la pente est raide. Mais finalement, la beauté de la vie ne tient qu'à peu de choses. Même si c'est hard à croire parfois. Enfin, je vous assure, et m'assure que oui. Allons gaiement.


RESPONSABLE.



Lundi 1er décembre 2008 à 0:58




" Aujourd’hui, mes orgasmes ne sont plus vraiment un plaisir en soi, mais plus une sorte de soulagement. Le contact physique à proprement parler, la chaleur du corps d’un autre être humain, la conscience de son sang qui coule à quelques millimètres du mien, le bruit de sa respiration, l’odeur de sa peau, le goût de ses sécrétions, tout ça m’apporte infiniment plus de bien-être que l’orgasme en soi. Je saurais peut-être vivre sans qu’on touche jamais mon pénis, mais pas sans jamais toucher quelqu’un. "

Anonyme, 19 ans.



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