sidvicious
Tout est question de sémiose, petit Arlequin.
Dimanche 30 mars 2008 à 23:16
16 heures de garde à vue. 2 bitures. Clope sur clope. En quête d'évasion de l'esprit. Se complaire dans l'inconscience. Psychédélie salvatrice. La bouffe fraudeuse. Tant mieux. Sentir le vide remplir le corps. La fonde des glaces dégraisse. Dégoûtée des Kinder Bueno White. Le lapinou au chocolat noir dans la garrigue. Chouille cafètérienne vincienne. Se souvenir des belles choses. L'époque où chaque jour était un nouveau, où l'avenir ne nous préoccupait pas.
J'aime l'avoir tout près de moi. J'ai besoin. Besoin de souffler, d'en finir de tout ça. De redevenir celle qu'on était avant. Il faut se battre et se remotiver. Voir du monde, s'occuper les mains et l'esprit. Dessiner. C'est pas si compliqué. Il suffit de ne pas flipper. J'ai désespéremment peur de l'avenir. Reprendre confiance et vivre au jour le jour. Meurs un autre jour, demain en sera un autre.
Et j'écoute Renaud.
It's hard to believe. Hard to live. J'assume. Mal certes. Je prends mes responsabilités. J'ai l'impression d'avoir pris 10 ans en une nuit. J'ai 30 ans. J'aurais espérer mieux de ça. Le mur est bétonneux. Le regard méprisant, l'esprit cloisonné. Toute cette histoire enjolivée et l'image à jamais dégradée, salie, noire. Vraie mais si erronnée. Si vous saviez cher collègue... Mais je m'en fiche. Je m'assume. Faudra juste ne pas. Je suis une autre. Trop. Perdue. Vraiment à l'Ouest, à l'Est. Et cette déception si visible. Achève-moi Baby. C'est pas ma semaine. Révélatrice mais le cap est difficile à passer. Seul point positif pour l'esprit : l'estomac qui fait le rebelle. Pas pour l'organisme. J'aime cette destruction. Retourner 4 ans en arrière, état d'esprit si mort. J'commençais à m'en sortir. Ouais, comme ils disent : "J'suis dég' ! ... "
Faut avoir de 'imagination pour trouver une chute rigolote. J'en rirai dans quelques temps. Dans 6 mois. Et encore. Être forts. FORTE ! Pfiouuuuu.
Mercredi 19 mars 2008 à 12:15
Effluves salées. Par cette violence, coeur à coeur peu à peu essouflés. Peau à peau dans ce corps à corps. La respirante qui régule la chaleur interne. Exploitation de ces parcelles de membres, lambeaux de soi. A feu et fous, loin où l'union Est. L'esprit ailleurs. Epiderme séducteur, toucher en folie. En s'adonner comme on offre. Odorat sublimé. Toi sur moi, moi sur toi, le mélange de nos parfums naturels, savoureux. Gouter, admirer en silence. Savourer l'instant comme le corps, égoïstes de puissance par ce désir de jeu, tellement généreux. Et en profiter, frissonnant, ensauvagés, jusqu'au final. Paroxysme. Libérateur. L'après. J'aime sa voix, ce partage.
Autre réalité. La vie, la arg, putain d'lycée ! Se reprendre. Il ne faut pas se laisser aller à l'échec. Calvaire bientôt fini.
Et l'autre, qui attend. Qui va souffrir. Ou pas. Les choses sont claires, il ne comprends juste rien. Attends-moi. Longtemps ! Faut pas rêver. Ni même être blasé Connard. T'auras rien, nada, nothing. Et c'est bien parce que je suis pas multilingue. HAHA. Je joue avec lui. Pas très sympa. Mais voilà. Il est en couple merde ! On n'a pas le droit de faire souffrir quelqu'un comme ça. Le jour où il se rendra compte de l'absurdité de son comportement avec celle qui l'aime, alors oui. Seulement là, il comprendra. En attendant, qu'il se fasse des films à cause mes phrases à double sens. Tes textos, ça me fout la gerbe. Il est maintenant à ma place. Echange des rôles. C'est ça quand on y croit, on interprête tout à son avantage et on y croit, on espère. Du feu ! Y'a rien à croire, pas pour toi. Je suis certaine de ce que je ressens. Pas un seul doute sur ce point. Et le futur le diras. Et j'préfère, de très très loin, les canards aux connards.
Rien à rajouter.
Mardi 11 mars 2008 à 0:26
Elle gaspille tout pour ça. Du temps, de l'argent, de la patience. Au lieu de profiter de sa présence qui lui manquera tant, elle passe son temps à organiser son futur sans profiter du présent. Le carpe diem jeté au BI. Elle use de cynisme. Ecoute de la musique triste. Retrouve ses doigts fidèles pour jouer. Ecoute un morceau en boucle par soirée. Un ange dans le ciel. Veut faire sa révolution. Indus. Lycée qui crame. Les rêves qui se mêlent. Gros cousin, la soeur, les Griboux, le Ion. Alchimie de liens qui provoquent l'heureuse survie de l'âme. La survie qui fait du bien, la surprise qui déclenche le sursaut de vague au coeur. S. et L., les premiers visages avec Soeur A. Les battements qui se rapprochent.
Et puis un truc con. Elle venait juste de se rendre con qu'elle n'était pas grosse. Certes, pas maigre. Mais rassurée, elle avançait en se disant que pour son mec, ok, elle mettrait des pantalons moulant son gros cul. Et puis que merde, elle n'avait qu'une seule vie. Et qu'enfin, elle pouvait avoir une vie intestinale normale. Aller aux toilettes, ça semble normal pour tout le monde. Pas pour les boulimiques. Parfois il en faut peu pour être heureux. Et toujours cette hésitation pour l'année prochaine. Toujours ce "quelle école voudra de moi". Ne pas décevoir Maman. C'est bête de jouer la mère parfois dans cette relation.
En ce moment, je n'ai pas les mots. Plus les mots. Aphone, essoufflée. Coupée. Auchan. Résumons.
Lundi : dessin. Mercredi : Auchan. Jeudi : dessin. Vendredi : Auchan. Samedi : Auchan. Le reste, c'est pour C. et c'est trop peu. Situation pathétique. Passer son temps à.
Et puis hein. 84 heures de cours à tenir. Les compter et les recompter, c'est la seule chose qui me fait tenir. Qui me fait taire. Y'en a qui ouvrent leur gueule et qui viennent. Moi je me la ferme et je ne viens pas. Ou pas. Passons. Je veux juste un "Avis très favorable" pour ce putain d'exam que j'ai même pas envie de passer tellement je m'en fous si j'ai d'autres alternatives réelles. Rhaaaaaaaaaaaaaaaaa.
Ces putains de griboux. Comme je les kiffe. Ca m'a fait plaisir. Touchée en plein coeur. Soeur A. plus belle que jamais. Rha. J'en deviens mièvre. Je suis mièvre. parfois, j'me dis que hein. J'me mettrai bien une murge d'ailleurs. COmme une envie de me défoncer le crâne. Ne plus penser qu'il faut bosser et que si ça continue, ça fera comme ç a a toujours fait. Ca me fait chier de ne pas avoir cette assurance de savoir que ça ira parce que je sais. C'est vraiment con. Je me fais pitié. Trop souvent. Et j'ai envie de perdre 3 kilos. Juste 3, c'est raisonnable. Ou 7. Non c'ets n'importe quoi. Je vais bien alors merde. Putain. LA FERME CONNASSE ! Zou ! Couché la chienne. Au pied. Ta gueule. Ouais. C'est mieux comme ça.
J'crois qu' j'ai un problème dans la tête. Et je suis accro. Grou.
Lundi 3 mars 2008 à 22:53
Je me déconnecte peu à peu. Je meurs et tue le protagoniste. Sid was here. Revirement de situation pour viser plus haut. Penser à ne plus se méfier et jouer la prune qui compte pour une brune. Un brin. Animé. J'aurais aimé. Je me demande. J'hésite, zig-zag et cherche, errant quelque part. Satured mind. Grind, destruction. Tu veux pas t'exprimer un peu plus ? Tu veux pas m'expliquer un peu plus ? J'aimerai savoir si c'est moi qui ait tout [.]. Recommencer à zéro. Assumer, partir. S'en foutre. Egoïste, ta gueule. J'en peux plus. Les larmes me réchauffent. Le vide me remplit. L'acide me consume. L'égoïste solitude me réconforte. Je ne trouve plus [.]. Mes mots. Qui que quoi dont où ? N'essaie même pas. N'essaie même pas. N'ESSAIE MÊME PAS !! Mais putain de merde ! Je fais quoi dans tout ça ? Poisson poisseux. Ca fait mal. Le désir de [.] qui s'enfuit. Plus rien à foutre. Même plus la peine. Même plus la peine...
Dimanche 2 mars 2008 à 23:44
Les effets. Innocent. In o sans T. Cette voix. Elles me séduisent. Fascination mélée à l'incompréhension. Noircies à la rage. Crie ta haine, crie ton amour. Crie ton amour. Encore. Exprime -toi... Que j'aime. En boucle !