HAHA. Depuis je me perds. Je fume. Je fume, allume. Amertume ! A moitié concluant, polluant, gluant. Fuck you, fuck you very very very much. J'ai envie d'dire, abasourdir, l'enlaidir. Les vieux tubes qui ressortent en perles, rengaine lassante, incessante, abrutissante. Ouais, ras le bol, carambole, hyperbole. Et encore, même pas. C'est un clip de 113, ça date pas d'hier. Des vogues au menthol, éthanol, babydoll.
Faut que je me trouve un mec ou une nana. Faut que je trouve l'amour. La quoi ? HAHA, qu'est qu'on s'poile. Et il fera la gueule. Et putain de merde. A cause de cette putain de feignasse, je serais même pas redescendue en Touraine. Mon imprimante m'a lachée et en plus, je sais pas comment je descends à C. pour les 50 ans de JLB. Alors, j'ai envie de tout envoyer balader. Parce qu'aussi, j'ai pas fait la moitié du quart de mes devoirs pour la rentrée. Et Dieu sait que j'en ai pour une bonne semaine à plein temps. HAHA. Quelles vacances de merde. Mais l'appât du gain. Puis surtout, faut que je me rachète une imprimante. Alors j'attends. Et tant pis si j'avance tout doucement pour les cours.
JE NE PASSERAI JAMAIS. Le pire, c'est que je le sais. Et que c'est normal et justifié. Dans ce cas, j'ai plus qu'à contracter un putain de contrat. Et aussi. Ressortir la tête hors de l'eau. Si vous me permettez. En fait ouais, j'avoue : en ce moment je coule. Parce que c'est plus difficile d'être heureux que d'être malheureux. Qu'une putain de vague me submerge, que je comprends que dalle à ce qu'il se passe et qu'il 'y a que le dessin qui me calme. Ou des projets. Un mur, les gars, un mur ! Qu'on aille bomber tout ça. Bref, j'arrive plus à respirer, je sais plus pourquoi, mais je sais trop bien pourquoi. Alors tu sais. Si si. Allons, continuons à sourire, c'est ce qui se fait de mieux, c'est moins égoïste.
Ma mère se marie dans le plus grand secret. "Tu es la seule au courant : ta soeur le saura plus tard. Et la famille encore après". Avec son copain rencontré sur Internet y'a 2 mois. HAHA. C'est B. qui va kiffer. Ma mère est une putain d'ado qui va acheter un appart avec "l'homme de sa vie". "L'homme de sa vie", toute une notion. Ca m'a foutu la gerbe. Je taxerai du shit à A. pour ce week-end. Qu'on se la mette entre soeurs et cousines. Je crois que j'en ai besoin. J'aimerai juste pouvoir pleurer un peu. Si seulement. Je deviens vraiment un gros bloc. Roc, silex.
Ayez pitié, pauvres pêcheurs.
"Vous serez une graphiste très talentueuse : une grande graphiste." Laisse-moi rire, Chérie.
J'ai besoin d'eux. De toi, de vous. Bordel. C'est le bordel dans ma tête, un putain de chaos. Et ça faisait tellement longtemps que je sais plus comment en sortir. Hier, j'étais bien, les autres jours aussi. Aujourd'hui, me tête me lâche, et ma joie hypocrite s'est barrée. Salope, va. Y'a des jours, mais y'a vraiment des jours où faut rester coucher.