sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Jeudi 20 mars 2014 à 1:36

 

Confiance gagnée avec humour et initiatives.
Voyage au pays de la stérilisation, cross-contamination.
Des décalcages de pistons, de caméos en folie.
Des responsabilités acceptées sans même SE yet.
Les prix un peu hauts à voir.
Prendre des notes, des sous-notes et des surnotes.
Faire des listes. Des thunes.
Et respirer.



Mercredi 19 mars 2014 à 2:23

 

Premier jour d'école, préparer ses vêtements la veille, son cartable, et son réveil. Son sandwich le matin, et marcher en trainant des pieds et de joie. Jusqu'à être entourée de supers camarades quelque soit leur fonction dans la classe. Bon, mon école-à-faire-des-trous-dans-les-gens, géniale. Parce que je suis "normale".
"Elle va runner le shop" a dit Georgia. Non, juste un admin. Exclamation de surprise. Network et organisation. Frotter ses paumes l'une contre l'autre.

Voilà, si heureuse. Même si aujourd'hui mon compte en banque a été vidé contre 300 petits bouts de titanium, des aiguilles, un anesthésiant pour micher et des bouts de PQ pour table de massage. Oui, je me ruine. Mais ça vaudra le cout. Coup bas. Bientôt. J'ai déjà des gens bookés pour la semaine pro. Et je vais pouvoir en faire plus que prévu. HAHA. Touchons du doigt et croisons les bois. 



 

Mardi 18 mars 2014 à 1:26


Samedi. A l'heure. L'impression de puer l'alcool. Le paranoiamètre indiquant l'overdose. Tout commence bien. Puis soudain, panic attack.

Il faut une première fois à tout, mais évitons cependant d'en faire une habitude. Du coup, crampes, sueurs froides. Ridicule, se cacher sous les bouh d'un public déçu et intransigeant. Ehontée, se faire offrir du paracétamol. Ramper jusque dans un parc. Réclamer une voiture pour finalement rentrer chez soi précipitamment. Très précipitamment. Et soudainement aller mieux. Très mieux. 

Je développe une sorte d'agoraphobie depuis peu. C'est plutôt chelou. 
Et commande un Micky Sharpz MicroDial liner. Bientôt ! O joie.


 

Lundi 17 mars 2014 à 1:26

 

Transitionnel. FTM. Hormones. Plus tard. 
Lire et relire. A travers les lettres, les lignes, les pleins et les déliés. On s'aligne. Il faut faire ce pas. Ferme et sur, pour s'assurer du futur. Un cahier de brouillon, un carnet d'oreilles, un catalogue à trous. De la laque pour fixer le tout, y compris les objectifs. 50+ par. Des projets. La confiance. Une sorte de promenade dans l'Himalaya, les yeux fermés, le guide poussé dans une crevasse. Le plan dans la poche. Le chemin dessiné en vert, les couloir dangereux en jaune fluo. Ici et demain. L'invitation au voyage, peut-etre.
L'oiseau ouvre les yeux. Dans un nid d'osier se réveiller avant les autres. Gazouiller, gazouiller. On se sussure des mots, en hurlant à l'amour, que l'on s'aime à la mort.

Il est venu mordre dans le chalet de poussières. Ca va creer des questions à certains et en arranger d'autres. Moi je me cure le nez en attendant, et observe le spectacle en souriant de blanquette. Tu es bête, toi. Oui, toi. 
 
Ce n'est pas l'heure des hiatus ou des haikus à 3 francs. 5-7-5. Juste de 5 à 7 et de 7 à 5. Tu vois bien par toi-même parfois, non?
Mardi, 9h45. 42 xam.




Samedi 15 mars 2014 à 22:18

 

La petite mélodie, triste et sournoise, qui s'immisce entre tes deux oreilles, et qui s'incruste avec passion pour te pousser un commettre un crime. Tuer les mots. Mélo. Méli. Médolie, mélodie, méli, mélo, mes mots. Tout s'embrouille et devient flou à cet instant précis du récit. Le doute amer et coupable, la mère-appréhension dansante, les genoux hauts. Et un tabac. L'excellence, mon enfant. Se réveiller perdue entre les sirènes pleurantes, les chansons chargées de souvenirs se baladant dans ta mémoire.

Aujourd'hui, il pleut. Un de ces soirs ou les nuages nous arrosent de la beauté du ciel azur Barbie. J'ai froid de toi. J'ai peur de m'immobiliser, de tomber dans un trou, de ne plus jamais en sortir. Etre muette serait la solution. Ne jamais plus pouvoir décoller tes baskets collées dans la gadoue avec de la SuperGlue. Un interprétation illusoire et du thé à la menthe religieuse. On m'a perdue sous la banquette et c'étaut tant mieux pour moi. Trop d'excès t'auraient achevée. Mais l'ami-clavier, celui qui réconforte, celui qui écoute le toucher. La frustation balancée comme de la poudre d'or sur ta poitrine. J'ai mal dans ton coeur, la morale dans ses chaussons, balèze. Le poids de tes responsabilités d'enfant envolé, l'abjection universelle. Et Saint-Ex dans tout ça?

Et puis il y a ton sourire que tu épèles merveilleusement bien. Un bouquet de vies entre tes mains. Une tache d'encre dans un pot-de-vin. Des rassurantes harassées. C'est te dire à quel point le silence est d'or ou de safran, à crocus. Ne me pousse pas dans la mer, j'ai pied et pas seulement. Rengaine agaçante et macabre, il serait temps de soulever mes paupières, quand tu auras un moment. 


 

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