sidvicious
Tout est question de sémiose, petit Arlequin.
Mardi 26 février 2008 à 1:14
Je ne comprends pas ma réaction. Elle m'apparait sympathique. Le portrait qu'il m'en a très rapidement fait est plutôt cool. Hormis leur histoire d'amur. Mais bon, ça me regarde en rien. Y'a des trucs qu'on peut pas contrôler. Et puis, souvent, on ne se rend pas compte. Non mais... Elle m'apparait chouette. Je sais pas comment dire. Parfois j'me sens coupable. Coupable d'être celle d'après. Coupable d'être celle d'avant avec Marie. Parfois, j'me sens coupable de laisser des commentaires. Ca fait très... Manipulatrice. Genre la fille elle laisse des message à l'ancienne copine de coupain. Sans lui en parler, ni dire à la dite personne qui elle est. En fait, j'avoue. Parfois j'ai l'impression qu'on pourrait bien tripper. Qu'on se marrerait bien. Puis ça me saoule de voir que l'image que je me suis faite de cette Poche n'est pas véridique. J'voyais une pile sur patte, genre moi, mais en mieux, en plus belle et en créative et toute rigolotte. Et puis, paf, toute tristoune. Ou bien son blog est un crachoir de haine comme cet endroit sinistre ? J'ai p'têt pas faux sur ce dernier point. J'dis pas mal de merde ce soir. Et puis. Si je te connais ? Non. Je ne te connais pas. Pas plus que tu me connais. Genre tu dois savoir que je suis une naine, une gamine, une fille jalouse. Tous les trucs que Oin-Oin pourrait dire sur mon compte. Ou pas, je sais même pas ce que vous pouvez bien vous dire. J'comprends rien. Des fois, j'aimerai bien comprendre. Tu dois savoir que j'aime les gribouillages. Tu dois savoir que je suis une grosse baleine à pois. Tu dois savoir que. Putain, j'parle à qui là ? J'paaAAAaaarla à qui hein ? J'deviens vraiment tarée en ce moment.
N'empêche, faire du dessin avec les doigts, c'est jubilant. Jouissif. [Ca fait plus IN] Bleu et rose, ca va être rigolo j'pense. HAHA. J'ai bien fait de dépenser toute cette tune dans ce truc. J'kiffe comme y disent. Et demain footing de sa race pour de venir une marathonneuse de ouf. Ouais puis pour perdre ces 6 putains de kilos de merde. Que je deviens un SEX XYMBOL xD Enfin bref. Faut que je trouve une putain d'idée pour la toile du Canard-Ion. Il me reste moins d'un mois, ça va être chaud bouillant.
Nan mais ca me fait chier.J'imagine la scène : Salut, j'suis la copine de ton ex. Tu m'parais sympathoche alors j'me permets de te parler. J'aime bien tes dessins mais bon, faut pas que je fasse trop la fan, on va croire que je suis bi. Même si c'est tendance, même si j'peux pas dire que j'y suis pas puisque j'ai jamais essayé. Je fais quoi ? Je dis quoi ? Putain mais je suis con. Bon j'continue la scène. Oui, je sais, tu me détestes. Forcément, je suis ta remplaçante et tu es une ancienne copine. Par définition, nous sommes jalouse parce que des filles. C'est vrai. Donc tu dois me détester. Donc je suis sensée te détester. Parce que par principe, toutes les filles détestent les ex de leur copain. Putain comme c'est moche "EX". Je déteste. J'voudrais pas qu'elle croit que c'est de la pitié. Ce serait débile. Trop stupide. En fait, j'me demande si c'est pas parce que cette fille est toute mimi, toute craquante, douée de ses menottes et tout ? Si c'est mon comportement, c'était pour contre-balancer cette concupiscence. Analyse psychologique : ouais j'aimerai être comme elle, un peu comme avec C. Son calme, sa discrétion et son intelligence. J'aimerai être comme C. Bref, c'est comme de l'admiration en moins exagéré. Ou presque. Rhalala. Mais pourquoi je me prends la tête ?
En fait, j'aimerai bien la connaître. C'est tout. J'aimerai pouvoir tripper avec elle. Et puis merde. J'arrête pas de faire n'importe quoi en ce moment. J'peête un câble abvec la rentrée. Pas envie de revoir toutes leurs têtes de cons. Toutes ces bourgeoiseries qui me regarderont encore avec leurs yeux de biche affamée. L'extra-terrestre. Merde. Et ces putains de CPE. Et ces putains de profs. P'tain. Heureusement qu'il ne reste que 39 jours de Sainte-Margueritage, sinon j'me suiciderai comme une banane thaïlandaise. Faut que je me mette à bosser. Que je réussisse. Qu'on me prenne plus jamais la place de major de promo. Pour une fois que je peux être grande quelque part, merde ! Donc, footing tous les matins, sauf week-end trop arrosés. Puis travaillage intense pendant 2 mois. Révisage avant les contrôles pour avoir des bonnes notes et les enculer tous à sec. Et puis pour avoir un joli BTS sans mention, parce qu'il n'y a pas de mention dans les BTS. Ni de rattrapage. Alors faut que ça meule.
Bouuuh, j'pête un câble. Demain, ricain. C'est juste ça le bonheur. J'aime être con. J'aime écouter de la zic en gerbant sur ce blogounet. J'aime être bien. Même si je suis une grosse vache et que, juste ça, j'en peux plus. Mais on peut pas être parfait. Je suis bien loin d'être parfaite. J'me fuck, tiens ! HAHA. Connerie quand tu nous tiens. Fautq ue je rachète une ampoule pour ma lampe. Et que je paye les impots. Et que j'appelle l'ophtalmo, parce que ne vois pus riiiiieeeennn ! Bref, ta gueule le schtroumpf, va t'coucher !
Moi j'suis con moi. Moi j'suis comme ça.
Lundi 25 février 2008 à 2:53
J'ai peur de me retrouver seule. J'ai peur d'abandonner. J'ai peur de le perdre. J'ai peur de les perdre. J'ai peur de la solitude. J'ai peur de vomir, j'ai peur de grossir. J'ai peur. J'ai peur de ne plus m'entendre avec ma mère. J'ai peur de perdre mon père sans lui avoir dit. J'ai peur de ne pas être à la hauteur. J'ai peur de ne pas avoir mon BTS. J'ai peur de grossir. J'ai peur qu'il aime quelqu'un d'autre. J'ai peur de le saouler. J'ai peur de penser. J'ai peur d'être trop accro. J'ai peur d'écrire sur ce petit bout de toile. J'ai peur de ne plus jamais pouvoir dire avec ces mots ce qu'il se passe. J'ai peur de pêter un câbler. J'ai peur de les décevoir. J'ai peur de les laisser choir. J'ai peur. J'ai peur de ses silences. J'ai peur de mes projets. J'ai peur de m'engager. J'ai peur de grossir. GROSSIR. J'ai peur d'avoir faim. J'ai peur de ne plus avoir envie d'avoir faim. J'ai peur de tomber. J'ai peur d'avancer. J'ai peur de moi.
A marcher dans un couloir sombre, j'en oubliais les couleurs. A ma droite, à ma gauche, d'insaisissables portraits. Lugubres, sournois, tantôt mystérieux, tristes ou insondables. J'oscillais d'un regard à un autre sans parvenir à éclaircir tout cette trame si dense. Où l'incompréhension laissait parfois place à un soupir, je me détachais dans ma solitude sans raison particulière. En vérité, j'essayais juste sans y arriver, de me faire une place dans ce monde merveilleux que me construisait cet imaginaire sans limite. La ligne droite est beaucoup trop longue. Le pas est régulier. Il ne me semble pas que j'avance. Et pourtant. Ils me regardent. Insensiblement. Ils s'en foutent. Que voient-ils ? Les questions s'amoncellent, toutes aussi absurdes les unes que les autres. L'image en enjeu. On attend ce fatidique moment, où, dans un court instant, l'espoir renaîtra, ambitieux et fort. Pour quelques heures. J'ai peur. Parfois, les larmes coulent sans raison. La pression est là. Trop lourde. L'exigence est amère. La déception encore plus. Le remords semble t'avaler. Que faire ? La comparaison te tue. Rien à justifier. On voudrait y croire, on voudrait pouvoir fît de. Passer outre. Juste être ce personnage qui nous colle à la peau. Ce personnage qu'on déteste tant. Qu'on aime tant. Chasser le naturel et assurer le ravalement de façade. Leçon numéro un : être soi-même. Un jour, on a beaucoup ri.
Je m'en veux. Je lutte. Je lutte, je le jure. Je le blesse. A moins qu'il s'en foute. Les nerfs à vifs, le coeur en zeste. Les mots et la haine. Pousser à la fin. Je me demande pourquoi.
Parfois, j'ai envie d'abdiquer. De tout lâcher, et partir. Comme ça, à l'aventure. Tout recommencer à zéro. Tout ré-inventer. Être autre. Autrement. Comme un matin de printemps, où le soleil bourgeonne après un hiver glaciable. Parfois j'ai mal d'être. Souvent, j'ai mal d'être. Je voudrais être. Tu comprends que je l'aimes ? Fallait que ça sorte, quel qu'en soit le degrés de connerie.
Lundi 18 février 2008 à 1:38
Sleeping Sun. C'est difficile de se remotiver. Quand on sait. Envie de footing quotidiens, de travail sur soi et d'art. Avancer. Ne pas lo[c]quer. 08 High hopes. Number One. Purging or not. Le désastre. D'autres solutions ? Que sais-je ? L'inspiration n'est pas de mise. Elle doit. Mes pensées confuses, les mots en désordre. Sans en démordre. La routine. Changer ces sales habitudes. I need. Retrouver. Cristal. La forme. Les habitudes. Les bonnes. Ne pas se dissoudre dans l'absolu. Fade. Univers. To black. Encadrer les oeuvres. China ink. Inlassablement. Courir après le temps perdu. A sa recherche. Le moi. En vrac. 6 kilos. Maitriser. Body building. Self-coach. Courir. I need. Forger. Forget. Ne pas se perdre. Les petits riens. Les grandes. Nainisme. Le vernis à ongle rouge. Noirâtre. La paix. Interne et intérieur. Egayer l'environnement. Sauver les cachalots et courir on the playa. Rouler la clope. Se demander. Compter les sous et les dessous. Compter. Les torts. Les travers. Porc. La porsch rit. L'amas. Désillionable. Nightwish et Mass Hysteria. Rockstar, Zizi, Oinbis. Mélange. Où serai-je ? Là-bas ? Ici. Stepper ? Crayons aquarellables. Solutions aqueuses salées. La nouvelle vie. Et l'ancienne. Se refaire. Le caractère. Trop. La monde. A portée. De doigts. Trop. Populasse. A découvrir. Images mentales. Débiles. Evanescent dans la nuit. La flamme vascille. Je ne comprends pas tout. L'avenir est vaste. Sans questionnement. Peu de certitude, avancer parce que. Je sais ce que je v/e/a/ux. Accent. Espagnol. Les briques en vrac. A brac. La rubrique des chiens écrasés. Doux enchainements.
Mais où va le monde ? Il ne faut pas pousser le bouchon. Remettre. Demain. Immédiatement. Réaction. Agir devant la passivité ré-incarnée. Se faire violence. Laisser entrer le soleil du vide. Se laisser tenter par. La folie m'habite ? Je ne cherche plus. Je sais. Alors j'avance. Les petits pas sont inutiles. Bouger. Bouge toi le cul connasse. Putain de merde. Allez. Allez ! Allez... Empieza. Si.
Qu'est ce que la confiance ? Par où commencer ? Ever dream. End of Era.
Mardi 5 février 2008 à 14:44
Do you know my name if I saw you in heaven ? Would you be the same if I saw you in heaven.
Il succombe, perdu dans une nostalgie tortionnaire. Frêle vengeance, pitié sans nom, le temps a raison de nos erreurs. En déduire des leçons. Chemins parallèles qui s'unissent, rien n'est écrit. Le mal d'avoir espéré autant quelque chose qui ne survient que quand on ne l'atten
dait plus. Et peut-être, un peu, se poser ces questions destructrices, emplie de culpabilité. Et si ? Fatal Error. En vain. L'avenir parlera pour nous, ne jamais jurer de rien. Qui vivra verra, carpe diem. Soyons sophiste ou épicurien, un poil d'ours blanc, pas plus. Je profite
La même situation qu'avec le rebel post-adolescent. Que s'imaginent t-ils ?
Et son paradis blanc, à elle, qui la détruit autant qu'il la fait vivre. Sans ça, respirer la poussière, s'asphyxier avec l'oxygène brulant ses poumons, le coeur en manque de baume. Cet onguent poudreux qui la saigne, lui vole ce qu'elle avait de plus précieux : l'âme vendue au Diable pour une bouchée de pain. Et tant de conséquences. Cette absence, manque si palpable. Le corps qui se mue. Elle qui ne croit plus en rien. Rien ne la touche, plus les lendemains, plus d'espoirs. Le futur écrasé en paillettes et sniffé à la paille. Sa faim de pouvoir. Recommencer. La vie à zhéro. Sa fin, fatalisme et désillusion. Et si le phoenix pouvait renaître des cendres blanches ? Brulée vive, certes. Mais l'oiseau a toujours maitrisé la peur. Guerre déclarée, le corps et l'esprit unis contre la vie. Sournois combat au sein des veines. Endorphines trompeuses, hypocrites. Rien n'est perdu. La donne peut changer après signature du pacte, implicite suicide. Il faut remettre les choses en ordre, le monde réel. Gagner en nerfs et en volonté. Faire fît du poison qui alimentait le corps. La paix. Se reconcilier avec une autre perception. AVANT.