Je suis d'accord avec toi. Mais n'est-ce pas se faire du mal ? No tomorrow. A kind of funny. Je ne sais pas ce que tout ça veut dire. Je sais même pas où ça pourra me mener. L. m'intéresse. Elle est tellement. Tellement folle. Tellement appréciable. Je sais pas. Et F. Je ne sais pas non plus. C'est vain d'avance de ce côté-ci, non ? Je ne sais pas si je dois y croire. Des opportunités. J'ai peut-être le droit. Peut-être. Alors que faire. Mad world. Je deviens folle.
sidvicious
Tout est question de sémiose, petit Arlequin.
Samedi 30 janvier 2010 à 1:37
Je suis d'accord avec toi. Mais n'est-ce pas se faire du mal ? No tomorrow. A kind of funny. Je ne sais pas ce que tout ça veut dire. Je sais même pas où ça pourra me mener. L. m'intéresse. Elle est tellement. Tellement folle. Tellement appréciable. Je sais pas. Et F. Je ne sais pas non plus. C'est vain d'avance de ce côté-ci, non ? Je ne sais pas si je dois y croire. Des opportunités. J'ai peut-être le droit. Peut-être. Alors que faire. Mad world. Je deviens folle.
Jeudi 28 janvier 2010 à 22:14
Je me souviens de cette fois. 15 euros, qui nous paraissaient une fortune. Un échange dans le parc du chateau. Ca, c'était le bon temps. Au moins, c'était plus simple. C'était tortueux, mais clair. Désormais, c'est éteint. Je sais, moi aussi, être silencieuse. La parade à deux balles. Là-bas, où il fait chaud. Faire un break, sortir de Paris. De toutes ces têtes qui me font chier. Partir à l'aventure avec les cailloux. Ne plus se soucier de demain et respirer. Juste s'entendre respirer en profitant du paysage.
Je n'existe plus vraiment. Je disparais, et c'est bon. Mes rêves sont loin derrière. J'ai l'impression d'être vieille. Plus rien n'a de sens. Et j'ai perdu du temps. Ce chemin vaseux. Vraiment vaseux. Alors tout modifier et partir. Plus rien ne m'accroche à ces terres. Un an et demi, le BTS, et ciao byebye. J'attends ça avec une impatience monstre. J'attends ça avec une impatience monstre. Et me mords les doigts.
Mardi 26 janvier 2010 à 22:04
Me fais pas espérer pour rien. Je pourrai retourner la question. Le comble du comble : une démarche créa sur le cirque. Ca m'a mise de mauvaise humeur parce qu'elle avait vraiment l'air vénère alors qu'elle est vraiment, mais vraiment canon. F. est vraiment canon aussi. J'aime la photo. Parce qu'on est beaux. J'aurais bien kiffé un plan ensemble. Le morceau de zic qu'on n'a pas écouté depuis longtemps et qui nous reste dans la tête. C'est un compliment ?
Dimanche 24 janvier 2010 à 19:13
Je suis un élément perturbateur. Mais j'ai adoré. Vendredi, les 40 km d'aller-retour entre la gare et Bel-air. T, le frère de F. et Blan. Un futur couple. Moi j'ai embrassé F. et son ex Fa. Elle, elle sort avec R. Et c'est le cousin de Ba. Alors forcément, ça fout la merde. Surtout que F. a une meuf. Donc forcément, c'est parti en live.
"Tu pues la liche" m'a dit Blan avant de se coucher. Ce matin, T. l'enlassait tendrement. Ils vont finir ensemble. C'est obligé. Ils vont réécrire l'histoire ces deux-là. On verra bien. L'acte manqué. Presque. Un regard sur le parking. Ils croyaient tous que j'étais avec L. C'est fou. Toute façon, ça finit toujours comme ça. Ca nous rajeunit pas. C'est juste chimique.
Mercredi 20 janvier 2010 à 18:12
Et franchement, y'en a sérieusement ras-le-bol.
Samedi 16 janvier 2010 à 20:17
Acheter des soutifs avec une autre meuf. Bouffer un pain au chocolat avec un choc viennois à Pomme de pain. Acheter du papier, et des feutres fins. Parler et parler. Puis avoir retrouvé des cailloux à MdM. Et racheter la friture. Voir mes soeurs le week-end prochain. Et les squatteurs. Ne pas avoir taffé du samedi.
C'est finalement pas mal, la vie. Demain, par contre, faudra s'y mettre sérieusement. Et ça ira. Comme une lettre à la poste.
Jeudi 14 janvier 2010 à 14:39
Boltansky au Grand Palais. Les battements des coeurs qui l'oppressent. Respire. Tetro par son maître Coppola. Se retrouver avec M. sans métro pour rentrer de Bercy jusqu'à Boulbi. Traverser Bercy, le pont de file de le BNF, et puis contempler la neige, en se gélant le nez. Alors trouver la gare d'Austerlitz vide, puis chercher un noctilien. "Vous êtes des provinciaux ?" Sans dèc', on a la gueule de provinciaux, avec nos cartons à dessin, à deux heures du matin ? Baptème de noctilien. Parlé de cul toute la soirée. Assez marrant. Après, pendant la pizza.
Invictus prochainement, Gainsbourg. In the Air peut-être. Bref, y'a de quoi se distraire dans les salles. Et de quoi bosser en cours. Le regain de motivation est cool pour l'esprit. Pour les rendus. Pour la gueule aussi. J'ai fait le tragus. Peut-être refaire celui au sein. Hinhin. Fille pleine de trou.
Mardi 12 janvier 2010 à 0:54
Vraiment bizarre, je dirais. Sans trop savoir pourquoi. Elle essaie d'oublier J. No comment. C'est fou. Vivre au jour le jour. Ne pas se faire d'illusions. Ne pas chercher à jouer. C'est vrai que l'école, c'est 80% de mon temps. Le reste : ciné, les trips sur les instrus, les sorties avec les filles.Ca soulage, ça soulage. T'imagines même pas. Alors trouver la place dans ma tête, dans mon temps pour quelqu'un. Faudrait que. Ce serait parfait. Mais je ne pense à rien. Parce que c'est s'auto-flageller. Elle est pourtant belle. Et L. ... Rha. Les filles...
Ce soir, c'était l'avant-première de Une petite zone de turbulence. Avec l'équipe du film forte en sympathie. On a croisé Michel Bougenat en prenant les invitations. Ca m'a fait rire. Un de plus à son compteur de "Mais c'est pas M. Bougenat, le mec, là ?" Bravo M. Ca nous a fait poilé. Le film est pas mal. Ca détend, parle de pleins de trucs qui nous concernent. L'amour, les relation parents-enfants, le couple sous toutes ses formes, tous les genres. Tromperies, déprime, gendre, mariage, famille, homosexualité, acceptation par les parents. Si avec ça, on est pas capable de s'identifier, je sais pas ce qu'on peut faire. Bref, c'est quand même une franche partie de rigolade.
Sinon, Mano Solo a déserté la guerre. Une recherche sur le VIH. Me reprendre, méprendre. Chercher de l'info. Faire un test bientôt. Ce que je dis tous les six mois. Mais ça fait tellement flipper. Bouh. Alors demain : tragus et le soir : Agora à l'UCG Bercy. Et mercredi, j'irai voir pour faire un test. Si je suis courageuse.
Mon frigo est vide. Je n'ai plus que du maïs, une boite de lichis, plein d'épices et de condiments et du chocolat en poudre, farine, sucre et mayo dans mes placards/frigo. Ah et de la soupe en cube. Ca, ça va me permettre de tenir un peu. Je sens les changements s'opérer. Ca me ferait presque du bien. Presque. J'ai dit "presque". Au moins pour la tête. Je suis malade. Oui. Mais vu ma condition, j'en avais besoin... La situation est bonne, j'en suis satisfaite. Embryon d'une génération détraquée.
Dimanche 10 janvier 2010 à 14:19
BabyPuppe, es-tu vivante ? Que deviens-tu ? Veux-tu toujours qu'on se marie toutes les deux ? En Espagne, ou en Belgique ? Canada ou Portugal ? Oui, bientôt sera votée la loi autorisant le mariage gay au Portugal, youhou. Ou à Amsterdam ? Puis on fumera de tout notre saoûl, poumons explosés. Dans un camping non loin de là. Afghane, marocaine, et qu'en sais-je ? Je vais bientôt faire le plein, je ferai tourner. We'll got high. E on sera très bien. Avec de la vodka black, parce qu'on jouera, encore, les ados rebelles. Mais grandes cette fois-ci. Comme en juin. Alors s'il te plait. On se voit quand, Chérie ?
Sinon, donne-moi juste des nouvelles, ça m'ira aussi très très bien.
Dimanche 10 janvier 2010 à 14:13
Toi, tu joues. Je ne joue plus depuis un bout de temps. Comme asexuée, amusée, dans une faille spacio-temporelle. Je ne recherche rien, contrairement à toi. Aussi, toujours contrairement à toi, je n'essaie pas de provoquer. Pas comme ça. Avec de jolis sous-entendus. Non, à vrai dire, ça ne m'intéresse pas. C'en est fini. Juste qu'il ne sert à rien de courir, il faut partir à point. Il est vrai que ce choix, c'est beaucoup plus pratique. Sans contrainte, juste du fun à fond. Pour un temps. Garde ta fraicheur, si un jour tu en as eu. Moi, je ris. Parce que c'est assez affolant. Alors en attendant, je mets en pratique les sauvegardes de l'esprit. On sait jamais. Puis si jamais, la possibilité de tisser des liens. Je n'assure rien, parce que je ne cherche rien.
Finalement, nous ne serons jamais ami, parce que nous ne l'avons jamais été. Il faut se faire une raison. Toutes ces cachoteries, ces cache-cache. Que veux-tu que j'en fasse ? Rien. Je ne demande rien.
Alors je vais certainement me remuer pour créer un carbonmade. Certainement me bouger pour montrer que c'est possible. Et je ris, actuellement de cette motivation qui m'enivre. De ces films qui me forgent. De ces sorties imprévues. De ces livres passionnants. Je n'ai jamais autant pu voir ailleurs. M'ouvrir. Et même si le corps aussi s'exprime, je sais comment le faire taire. Parce que finalement le bilan de 2010 ne pourra être que meilleur que celui de 2009. Cette année fut littéralement catastrophique. Hormis pour ces quelques week-end qui m'ont remise sur pied. Mais voilà. Je suis de retour. J'ai amorti, pris conscience de tout ça. Agi. Et que le pire, moralement, ne soit pas encore arrivé est une chose, je suis heureuse de voir l'avenir qui se profile, au moins scolairement. J'assume le passé, assumerai 2010. Pour une fois, je suis là. Au bon moment. Au bon endroit.
Puis L. qui vient. A. qui est formidable et Bbs qui ne changent pas. L'unité, la convivalité. C'est ce genre de moments qui changent tout. Euroshima et Pogomarto le 28 janvier. J'y serai. Et tant pis pour la clope, ce n'est pas une priorité. La Disparition, de Pérec, est formidable. Vais tenter de faire mon compte-rendu de lecture sans un seul e. Je m'entraine, tout aussi poilant que cela peut être. Et sache, C. que ce n'est pas fini. Dangereusement, tu as dit ? Tu as bien raison, ça ne fait que commencer. Mon corps deviendra ce que je veux qu'il devienne. Cela prendra le temps qu'il faut, mais a priori, la voie est bonne.
Cracks, La Route, Le Vilain. Lundi : Une petite zone de turbulence en avant-première. L'expo de Boltansky jeudi,après le modèle vivant. La galerie Anatome. La filmographie de Denzel Washington, Larry Clark, Coppola, Almodovar. Cogito ergo sum ou l'ébullition. Oui, j'existe.
Samedi 2 janvier 2010 à 12:34
P. Hantée. Te rends-tu compte de ce que tu as déclenché ? J'attends le bon moment. Pour quoi faire ? C'est bien suggéré. Alors ça calme les ardeurs de la douleur. Parce que ce n'est pas vraiment rose. Là-haut. Que tout s'oublie, que beaucoup reste. Mais quoi qu'il en soit. Alors se dire que c'est juste physique. Le 1er janvier. Une chose est sûre. Ca recommence. Elle. Encore. Alors l'affaire va être vendue, et tu peux aller au diable, parce que tu est tout sauf stable, et fiable. Affable personnage. Ca m'en fait presque rire. Comme quoi. OETTS. Ca donne envie de cloper. Ca ne fout même plus la rage. Tu n'aimes que ça. Jeunesse détraquée. Alors partir du côté le plus facile pour l'instant. Et se mettre au boulot. Le plus sérieusement du monde Quand on sera en enfer, on fera des bébés barbecues. Là, à cet instant, on se marrera comme des psychopathes. Mon plus gros problème, à part moi, c'est vous. C'était fortement envisageable. Rêvons.