sidvicious
Tout est question de sémiose, petit Arlequin.
Samedi 30 août 2014 à 10:56
Je t'ai écris une lettre de menace amoureuse. Mon coeur couché sur papier. Mes mots sensibles et violents. Accusatrice et révoltée mais aimante et dédouanée de mes efforts. Tu ne la liras jamais.
Samedi 23 août 2014 à 1:14
Possibilités de bosser sur mes propres projets
Reconnaissance sociale et satisfaction personnelle.
MAIS
Statut de self-employed donc pas de congés payés
Pas de suivi sérieux donc formation encore plus longue
Charge de travail faible, ennui
Equipement à renouveler
ET
MAIS
Difficulté à changer les shifts
Service client par téléphone et emails
Organisation personnelle difficile car pas de temps pour moi
Found a bit of Lozzy Bacon. Who's offering the package "B&B" with the pancakes option. Gonna live just next door and that sounds lush. So many big changes in my close future. It feels exciting and assumed. Liberating and freeing. A bit like I give myself all chances to get where I want to. A bit like I don't give a damned fly because everything is under control, or at least meeting my expectations. I want to live this way. Safe and secure. For myself and eventually my bank account. I'm on the correct way mate.
So rad dude.
Lundi 11 août 2014 à 22:32
Je cherche. Où ? Je demande autour, vite. Que la perte des marques du quotidien remette les choses à leur place. Organisation parfaite. Un pas après l'autre. Un pied, puis le second. Je me demande où ma vie va bien pouvoir me mener. Dans un trou ? Dans un four crématoire, comme tout le monde, et pas besoin d'en faire un foin. Je ris. Parce que les décisions complexes à prendre seront déglingos et sont prises. Tours ? Qu'il est difficile d'être le roi de la France. Il n'y a pas grand-chose à réserver par ici. J'attends des réponses et me questionne sur des points de détails. Enfin, pas vraiment. J'évite les questions, j'ai les réponses. Je me tais et souris : tout va bien. Aller de l'avant demande du courage parfois. Aller de l'avant ... Demander. Courage. As-tu du courage ?
Ne plus se terrer dans son trou et sortir du terrier. Mon cerveau se morfond un peu, mais au moins, j'ai l'avantage de ne comprendre que le nécessaire, sans superflu. Les traits dans le carnets me servent de repères. Je suis, je suis. Tenir le focus, le papier comme carte, la pointe du stypo montrant le Nord. La montre pointant le temps. Pour aller au cinéma. Pour boire un chocolat, toute seule à la table d'un café. Rester encore et toujours soi-même. S'esseuler plus que jamais dans la solitude : dans ces cas-là, c'est si salvateur. Parce que ça soulage de se perdre dans son soi. C'est si sûr. Protection infaillible, mec, je suis indestructible.
Jeudi 7 août 2014 à 13:07
Certaines questions ne se posent plus. Certaines choses ne changeront jamais. L'herbe est toujours plus verte dans le jardin des voisins. Cette fille. Ne plus la revoir. Assez joué.
Marcher un peu en ville. Mêmes rengaines musicales, à changer - ô feignantise, ne fénéante plus devant ma maison. Un week-end en solo, ce serait du luxe. Ne rien faire, s'ennuyer, ranger, aller au cinéma, puis dessiner au comptoir d'un pub, regarder les gens, écrire, jouer du piano, faire des trucs. Il est possible que ça se passe aujourd'hui. Juste respirer à l'ennui, jouir du néant et se satisfaire de soi-même. Excellentes diacritiques de merde dans le français, lourd clavier macintosh. Bref, une après-midi calme. De la crême et le dépôt, pour remettre les compteurs à bloc. Se sentir bien dans sa peau a un prix incalculable.
Remarquer le changement, le repos mental, le calme intérieur. Confiance travaillée et appréciées, comme un don. Simplifier les soucis sans importance. Je dis oui.
Dimanche 3 août 2014 à 11:20