Saez, ça se conjugue pas avec l'hiver parce que c'est un temps mort de froid, noir de nuit à quatre heure de l'aprèm, quand tu veux juste t'endormir encore. Une trêve de quelques mois. Ca recommence. Des gros handicapés et maintenant j'en veux à la Terre entière. Comme envie de tuer au moins six péquins innocents roulant sous les courroux de mon regard. HAHA.
Je me suis isolée dans ma chambre comme un ours qui hiberne. Cherchant encore et encore des infos sur les gangs et prenant des notes en regardant La Vida Loca, dont l'espagnol me paraissait bien chinois. Alors je me suis dit que je ferais bien de partir, me tirer d'ici parce que c'est morne et ennuyeux, que rien n'est fun sans alcool, sans bédo et que ça fait un bail que j'ai fumé. Au moins 3 semaines. Alors, si la vie est si monotone et que mon cable d'alim' pour ma tatoo machine est pourri, à moins que ce soit le fiche de la machine, bah bordel. Je sais même pas ce qui m'excite et je parlais aux frites, à M. pour essayer de savoir quand je pourrai obtenir ces foutus étoiles, ces foutus qualifications, un Mc Passeport et se barrer au bout de la tête.
La fuite mon petit, la fuite. J'ai envie d'enseigner mais tu veux que j'enseigne quoi ? La connerie ? Ca m'a fait marrer deux minutes et trois centièmes de secondes. Encore. J'avais juste une pression dans le dos qui astiquait ma cervelle : "Putain, mais ta gueule, merde." Voilà. Ma perspective se situe loin d'ici. Je vais aller quelque part, il est temps que je fasse quelque chose, que je me bouge le squelette. Styri roky studia tak budem môct ucit' môj materinsky jazyk, ça pourrait valoir le coup, non ? Encore des projets qui seront noyés dans 6 mois. La danger, je me ris du danger. Mener un truc jusqu'au bout. Tu veux faire quoi de ta vie, connasse ? Des sandwichs pour Ronalds jusqu'à ta mort quand tu sentiras encore la frites dans ta cage de sapin, au boulevard des allongés ? C'est l'ironie du sort. Bingo.
Je me suis isolée dans ma chambre comme un ours qui hiberne. Cherchant encore et encore des infos sur les gangs et prenant des notes en regardant La Vida Loca, dont l'espagnol me paraissait bien chinois. Alors je me suis dit que je ferais bien de partir, me tirer d'ici parce que c'est morne et ennuyeux, que rien n'est fun sans alcool, sans bédo et que ça fait un bail que j'ai fumé. Au moins 3 semaines. Alors, si la vie est si monotone et que mon cable d'alim' pour ma tatoo machine est pourri, à moins que ce soit le fiche de la machine, bah bordel. Je sais même pas ce qui m'excite et je parlais aux frites, à M. pour essayer de savoir quand je pourrai obtenir ces foutus étoiles, ces foutus qualifications, un Mc Passeport et se barrer au bout de la tête.
La fuite mon petit, la fuite. J'ai envie d'enseigner mais tu veux que j'enseigne quoi ? La connerie ? Ca m'a fait marrer deux minutes et trois centièmes de secondes. Encore. J'avais juste une pression dans le dos qui astiquait ma cervelle : "Putain, mais ta gueule, merde." Voilà. Ma perspective se situe loin d'ici. Je vais aller quelque part, il est temps que je fasse quelque chose, que je me bouge le squelette. Styri roky studia tak budem môct ucit' môj materinsky jazyk, ça pourrait valoir le coup, non ? Encore des projets qui seront noyés dans 6 mois. La danger, je me ris du danger. Mener un truc jusqu'au bout. Tu veux faire quoi de ta vie, connasse ? Des sandwichs pour Ronalds jusqu'à ta mort quand tu sentiras encore la frites dans ta cage de sapin, au boulevard des allongés ? C'est l'ironie du sort. Bingo.