sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Mardi 18 octobre 2022 à 0:53



La peur n'est pas de mise dans mon quotidien écrit la personne qui dissocie.  HA HA HA. Rions. Quand on pourra rire, tu veux dire.

Non mais sans déconner. Et c'est une colère putain de chaude qui m'envahit, me paralyse. Et je t'en veux. Je t'en veux plus que tout au monde. Parce que c'était putain de tranquille, putain de beau, putain d'idyllique, sans charge mentale, tellement putain de simple. Et que maintenant je galère ma mère, je dissocie ma gueule, je suis dans le mal putain de presque tout le temps. Et je suis complètement paumé.e entre lire les ressources, ne pas les lire pour éviter d'intellectualiser et cogiter parce que ça me met pas bien, prendre du temps à rien foutre, faire des trucs, appeler des gens en étant putain de dépressif.ve, et comment me faire du bien. Alors que je ne suis pas en capacité de savoir si je peux bouger du canapé, que j'ai du mal à bouger mon corps pour boire de l'eau. Que ça tourne pas rond et que je ne suis plus capable de penser comme j'ai pu le faire. Que tout est flou et vertigineux. Que je spectate, que j'observe, que je suis impotente, immobile, spectateurice, loin de tout, déconnectée. Que je ne ressens rien dans mon corps, que tout me dégoûte et que je n'ai ni goût, ni envie. 

(Alors me demande pas mes envies ! Je sais pas.)


Je t'en veux de pas me respecter, je t'en veux de m'objectiser, je t'en veux parce qu'à certains moment, je t'aime plus que j'aimerais t'aimer et ça me fait me haïr. Que le putain de trigger, c'est juste toi et que j'ai l'impression d'avoir besoin de toi maintenant pour que cette situation avance sainement. Alors que non bordel. J'ai besoin de quoi, j'en sais foutrement rien maintenant, mais j'ai pas besoin de toi. Pas besoin de toi, de ton doux. Alors je fais quoi ? Je te déteste, c'est fini et je vais me faire foutre chez des psy ? Que je vais courir loin, suer un peu et faire semblant que tout va bien ? J'ai besoin de moi, de mon propre doux bien inaccessible et je suis perdu.e malgré tout ce que je sais. Et je sais que je sais, et je sais que je sais rien.

J'ai putain de peur. Je suis en colère, j'ai la rage. Et je sais pas comment le dire, comment le sortir. Et ça me rend triste, ça me plonge dans des abimes tellement noires, que je boucle. Je boucle sur cette putain de noirceur que j'ai grave pas envie de retrouver. Et je sais pas comment retrouver de la joie dans ce monde de merde, dans ce monde que je ne veux plus voir, ni observer, et dans lequel je ne veux pas participer. Je crois bien que j'ai su et ptêt que je sais encore apprécier les merveilles du quotidien. Mais là c'est pas possible. Y'a un voile de distance tout autour de moi. Je perds les trucs pour lesquels j'ai taffé tellement dur. Ca me fait tellement mal de me sentir si basse. Je suis down, off, lost, nowhere. It's frightening and exhausting. White everywere, opacity.

And I can't fucking take care of myself. So desappointing. And I don't want to hate myself for this fucking mess you've triggered. 
Et on pourrait dire que c'est juste les putains de ravivement mais non, c'est plutôt ce putain de viol. Le putain de regard sombre internalisé sur ce bordel. Le regard de cette société de merde qui nous victimise dans une putain de case. Et je me vois comment là-dedans ? Je me sens comment ? Je ressens quoi à l'intérieur ? Bah putain de rien dans mon corps. Et ailleurs, déni à mort, éviter de penser et se foutre les boules tout seul. Ca me fout les boules encore une fois. C'est quoi mon putain de problème ? Bah faut en parler, bah ouais. Ou comment éviter les sujets relous. Pas envie pas le courage, ras le bol de devoir travailler sur soi. 


Et puis y'a personne pour comprendre. Y'a personne ici. Alors la solitude est pesante. C'est lourd, c'est dingue et lourdingue, les trois à la fois. J'en ai marre. Y'a pas quelqu'un.e qui pourrait m'anesthésier ? AHah le chou qui pleuraille.
Bon, l'auto-flagellation qui arrive parce que je fais de l'écriture intuitive, ça dépasse l'absurde caricature du ridicule, je vais pas la laisser s'exprimer. C'est déjà ça ? Ouais, mais ça me saoûle grave.

Relou tout ça, crois-moi. Franchement, ras-le-bol du moment.

 

 

Mardi 18 mai 2021 à 22:11




Pas besoin de rappeler. Répondeur, répondeur, répondeur. Ailleurs, ailleurs.
Pas besoin de faire semblant de s'intéresser, de partager. Interrogations internes : si je ne peux plus me réjouir pour toi, ça veut dire quoi sur ce que je ressens de nous ? Est-ce une illusion de mon esprit, reminiscent darkness coming back to the surface, deadly contagious. Où sont les petits émerveillements de la vie ? J'oublie qui je suis, ma force, ma joie, je compromise trop. Trop d'emprise, laisser ce calme nous envahir et faire ce que l'on aime. Seule, sans avoir à rapporter ou à comparer. Ne pas oublier qui je suis. 

Tu me manques, mais peut-être qu'être seule est la seule solution. Alors comment l'appliquer à la vie de tous les jours ? Un habitat par personne ? De l'espace, identifier ses besoins et se les clarifier.


 

Samedi 8 septembre 2018 à 11:42

 

Salut blog,

Ca va comment toi ?
Tout va bien dans mon corps et dans mon esprit. C'est un euphémisme gigantesque, tu l'auras compris. Je viens quand même vider un truc ici : éviter qu'il ne soit stocké dans ma tête. La pollution mentale, tout ça tout ça. 

"Un souvenir qui m'a sauté au visage."
L'état psychologique dans lequel on se noyait il y a 15 ans ? Bien-sûr que les mots n'étaient pas justes, alors non Grib', ça ne change rien à rien. Tu le sais. On ne peut pas vivre dans le passé. Plus jamais. Le présent, le maintenant, rien ne compte plus que maintenant. Que cette seconde, là. Et celle-là aussi. Et celle-là.

Relire nos conversations depuis le début et tomber sur des souvenirs hilarants. 


Tant qu'on y est, blog. Le challenge du moment :
Ne pas retomber dans les complexes verbaux des mots, la vie est un exercice artistique. Constante progression. Tu m'entends, le complexe ? Il ne faudrait pas qu'un mini-blocage empêche cette synergie. Assumer jusqu'au bout son soi, sa folie, ses lacunes et tout l'intérieur qui brille. Il ne faut rien retenir, et se libérer. Ces dernières années, le corps comme une barrière, opaque, la lumière un peu éteinte. Je n'avais rien vu du compromis. La discussion d'hier avec le Bloblob m'a ouvert une claque et foutu les yeux. Tu aurais pu le dire avant, tête de buse, ça m'aurait donné du courage.

Et puis non. Le timing ! Ce timing, il est délicieux.
Il valait le coup d'attendre un an ou deux, ou dix ou même quatorze. 

Voilà, je vais te re-délaisser et déguster mon bonheur à pleine dents. Je reviendrais peut-être vers toi, au besoin. Mais peut-être, peut-être qui sait, que ce sera pour mettre de la clarté, de l'amour et de la poésie sur tes pages blanches. A bientôt, de ton utilité.


Mardi 22 août 2017 à 22:53

 

1/ Passer son permis et vendre ou donner ses affaires. (1200€)
2/ Acheter un van et continuer à vendre ses affaires. (10 000€)
3/ Aménager son van. (2000€)
4/ Faire ses bagages et vivre dans son petit palace.



Mardi 22 août 2017 à 16:41

 

TEXTILE, LITERIE ET TEXTILE DE MAISON
Matelas 
Oreiller 
Duvet 
2 taies d'oreiller
Coussins 
2 housses de couette
2 housses de drap
5 torchons
3 chiffonnettes en microfibre
2 serviettes de toilette
Cotons démaquillant lavables
Serviettes hygièniqes lavable
Capsule wardrobe
5 paires de chaussures (DM, petites baskets, baskets, chaussures de ville, chaussures de course)
Sac à linge sale

HYGIENE et HYGIENE PERSONNELLE
Vinaigre de cidre 
Vinaigre d'alcool
Bicarbonate de soude 
Lessive liquide 
Soude caustique
Savon de Marseilles (huile d'olive, huile de coco, soude caustique) 
Rouleaux de PQ 
Brosse à dent 
Dentifrice (argile, charbon actif, bicarbonate de soude) 
Trousse à maquillage 
Huile de bourrache - spiruline - chlorella
Mooncup 
Huiles essentielles et accesoires
Gel pour les cheveux
Désinfectant pour les mains 
Ecran total
Essui-tout
Lingettes pour bébé

CUISINE
4 sets de couverts 
Couteau qui coupe
Couverts à salade
Econome 
Limonadier
Assiettes 
Verres 
Rape 
Planche à découper 
Saladier
Batteur plongeant
Eau potable
Sel + poivre, épices, herbes, condiments
Thé 
Fruits et légumes 
Biscuits
Biscottes
Bouilloire
Chocolat en poudre
Laits végétaux

PIECE A VIVRE :
PC + son chargeur
Téléphone + son chargeur 
Guitare
Quelques livres
Plante
Carnet de croquis
Peinture
Rollers 
Protection roller

ACCESOIRES UTILES
Lampe torche
Etendoir + pinces à linge
Kit de couture (fil noir et aiguilles)
Cartes routières
Fil solide
Briquet
Bougies
Outils
GPS
Chaises longues × 2
Couteau suisse
Seaux de 5L et 12L
Sac à dos
Sac à main
Tote Bag 

EQUIPEMENT
Lit
Table
Assise
Lumière 
Combo toilette-douche ou toilettes sèches
Micro évier
2 feux/1 mini-four
panneaux solaires ou batterie
Prises de courant
Rangements
Volets/rideau


Dimanche 30 avril 2017 à 13:17



Tu sais, ta perception de ce moment m'a beaucoup surprise. Pleine d'échanges, de secrets et de jeux ; non seulement l'invitation au voyage, à la transgression, et à l'espoir y paraissaient sain, mais aussi excitant. Quoi de mieux que de se retrouver une dernière fois avant la fin, après une nuit peu avant, à se chercher, marcher les rues sans pouvoir s'étreindre, alors que, ne te mens pas, tu en avais autant envie que moi. L'interdit, ensemble. Ce n'était pas la première fois. La fin de la soirée était certes plus douloureuse, mais jouer ainsi comporte des conséquences, et il faut savoir les accepter, comme toutes les règles de ce jeu. Et pour tout dire, il en valait la chandelle. Il en vaut la chandelle si les joueurs sont honnêtes dans leurs échanges. Honnêtes avec leurs sentiments, et ce qu'ils expriment et échangent. J'ose, oui j'ose, croire que ces jeux étaient sans triche, et que nos échanges étaient vrais. J'espère ici avoir raison, mais toi seul le sait vraiment au fond. Mais c'est aussi un des risques dans cette folie. A toi de me dire.  

Tu vois, la vie tient à peu. Elle tient à ces moments riches en émotions, qui sont rassurant et beaux à la fois. Du moins, de mon point de vue. Certaines histoires d'amour sont belles et rassurantes, parqu'elles ne finissent jamais, et perdurent dans le temps, évoluent, fraiche comme un matin de rosée. Toi, comme peu d'autres, ont la très certaine chance d'être aimé. Il s'avère que c'est toujours authentique et inchangé. L'amour ne meurt jamais, il se reforme, se renouvèle. Il fluctue au grès des saisons. Je t'aimerai toujours tout au long de nos vies respectives, qu'elle que soit la forme de notre amour sur l'instant présent. Leurs et ton respects et amour, mutuels mais tous différents - et réciproques - sont des forces et des espoirs, chauds et rassurants, éternels. Iels, toi, êtes omniscient dans mon coeur. Rien n'a jamais changé. Cela n'atténuera jamais bonheur et amour actuels. Simples et riches, beaux et sains et qui nous donnent une force certaine dans l'avenir. Et dans tout ça, je suis probablement la plus comblée, de pouvoir savoir que toi, comme tous ceux que j'aime, seront là pour moi, comme je serai là pour eux. Ou pas d'ailleurs. 

Voilà. Rien de compliqué pour les romantiques.

Lundi 17 novembre 2014 à 8:59




Les cauchemars à répétition, et les ganglions gonflés. Autant dire que je dors peu. J'ai meme songé, un instant, à me poser sur une banquette et lire un peu. Le coin de l'oeil qui démange, réaction allergique. Je dois être allergique à moi-meme. Qu'est-ce que je peux detester ce moi pleurnichard dépourvu d'humour ! Mais connasse, arrête de faire ta mijorée. Man up ! Surtout pour ceux. 
 
L'impression que tout à coup, le travail interne de ces dernières années est plus fragile que ce que j'avais imaginé. Voilà, cet amour que tu donnes sans compter, il me rend vulnérable, ça me déstabilise. C'est positif, mais je n'ai plus l'habitude. Il faut ne plus avoir peur de son ombre. Je ne sais pas si j'ai raison.

 

Vendredi 5 septembre 2014 à 3:10

 

Le ventre vide, l'espace à l'interrogative, le sommeil perdu. Cerveau, arrête ce jeu destructeur, c'est dangereux. Juste dormir et ne plus penser à rien, ni à personne. Hm. Des ongles un peu noircis. Tant de nuits. 



Lundi 11 août 2014 à 22:32

 

Je cherche. Où ? Je demande autour, vite. Que la perte des marques du quotidien remette les choses à leur place. Organisation parfaite. Un pas après l'autre. Un pied, puis le second. Je me demande où ma vie va bien pouvoir me mener. Dans un trou ? Dans un four crématoire, comme tout le monde, et pas besoin d'en faire un foin. Je ris. Parce que les décisions complexes à prendre seront déglingos et sont prises. Tours ? Qu'il est difficile d'être le roi de la France. Il n'y a pas grand-chose à réserver par ici. J'attends des réponses et me questionne sur des points de détails. Enfin, pas vraiment. J'évite les questions, j'ai les réponses. Je me tais et souris : tout va bien. Aller de l'avant demande du courage parfois. Aller de l'avant ... Demander. Courage. As-tu du courage ?

Ne plus se terrer dans son trou et sortir du terrier. Mon cerveau se morfond un peu, mais au moins, j'ai l'avantage de ne comprendre que le nécessaire, sans superflu. Les traits dans le carnets me servent de repères. Je suis, je suis. Tenir le focus, le papier comme carte, la pointe du stypo montrant le Nord. La montre pointant le temps. Pour aller au cinéma. Pour boire un chocolat, toute seule à la table d'un café. Rester encore et toujours soi-même. S'esseuler plus que jamais dans la solitude : dans ces cas-là, c'est si salvateur. Parce que ça soulage de se perdre dans son soi. C'est si sûr. Protection infaillible, mec, je suis indestructible.


 

Jeudi 7 août 2014 à 13:07



Certaines questions ne se posent plus. Certaines choses ne changeront jamais. L'herbe est toujours plus verte dans le jardin des voisins. Cette fille. Ne plus la revoir. Assez joué. 


Marcher un peu en ville. Mêmes rengaines musicales, à changer - ô feignantise, ne fénéante plus devant ma maison. Un week-end en solo, ce serait du luxe. Ne rien faire, s'ennuyer, ranger, aller au cinéma, puis dessiner au comptoir d'un pub, regarder les gens, écrire, jouer du piano, faire des trucs. Il est possible que ça se passe aujourd'hui. Juste respirer à l'ennui, jouir du néant et se satisfaire de soi-même. Excellentes diacritiques de merde dans le français, lourd clavier macintosh.  Bref, une après-midi calme. De la crême et le dépôt, pour remettre les compteurs à bloc. Se sentir bien dans sa peau a un prix incalculable. 

Remarquer le changement, le repos mental, le calme intérieur. Confiance travaillée et appréciées, comme un don. Simplifier les soucis sans importance. Je dis oui.


 

Mardi 17 juin 2014 à 18:37

 

Passer du temps avec le Dab. Se poser des questions sur les choix personnels sociaux. Sensibilité à fleur de peau.

V. vient pour une semaine très bientot, à confirmer. Ca risque dêtre marrant. Pas envie de. Et plus envie de. Du coup, concentration et amusements. Focus et football. Bon, je rigole vite fait en me demandant ce qui va suivre. Les encourager, le convaincre. Ca va aller crème. Laisser le reste crever sur le coté et se préoccuper du positif en face. Le Donjon de Naheulbeuk en audio. Penser plus haut, revoir les statistiques, etat d'esprit. Respirer et distancer le reste. Redescendre les chiffres, remonter d'autres. Ca fait du bien. Mais j'ai faim, là. 


 

Vendredi 30 mai 2014 à 1:07


.

S'ennivrer d'encre. Noircir. Noircir. Auto-satisfaction personnelle et égoiste. Plonger dans un verre coloré. Lignes, lignes. Magnum. M05, RL1005. RL1007. Commander plus de tubes, plus de grips, plus de tips. Il a dit de se mettre aux petites lettres maintenant. Il a vu que les lignes sont faisables. Que l'ombrage est acceptable et rempli son rôle. Il a dit de se mettre aux petites lettres maintenant.

Y croire. Relancer les gens et la machine. Deux lancers. (Qu'est-ce qu'on poile les copains !) Ca sent la liberté, ça sent la monnaie. Ca sent bon le Dettol. J'espere ne pas me tromper. Mais ça sonne comme un bon début. Avoir plus de clients. Sortir et tisser son réseau. Tisser son réseau. Penser au truc de Punky pour avoir le marché.

J: mardi Deus ex machina. 
I. and his bf: rainbow on bottoms
I. on his own: little geometric bird. 

Ca va passer crême. Oui, crême.



Lundi 26 mai 2014 à 13:49

 

Triste folie. Ils me manquent. Elles me manquent. Désespérément. Le vide, la place. Comme un poisson d'eau douce dans l'Atlantique. Ces vagues me sont étrangères. Je suis l'étrangère. Somatiser jusqu'à en être vraiment malade, l'estomac dans les talons, la bile dans le cerveau, paralysée de peur et d'ennui. Ne plus se reconnaitre. Ne plus participer au jeu, cette grande mascarade illusive. Laisser pour compte et ètre dans la danse de l'ignorance, de l'hypocrisie. Songer à bouger, packeter. Etre seule. Partir. La fuite, cette grande amie. 

Comment ? A la recherche, à la poursuite. Le focus, l'encre. L'encre. Se dissoudre. Le reste est balivernes et tergiversations. Se noyer dans l'incertitude, inspirer le doute et expirer la douleur. Peux-tu sentir ce vent de révolution ? Ce relent nauséabond de points d'interrogation en tout sens. Je me demande si l'aventure est déjà finit, si la conclusion de l'histoire approche à grand pas ? Il est possible qu'un mouvement se fasse ailleurs. De l'autre coté. Prendre ses ailes à son cou, ses pistolets et courir. Courir loin. Là-bas. Ou l'herbe est bleue, comme les moutons. Ou la Terre est promise, comme la résidence. Cette distance à banir. Après un peu de pratique. Quand les chiffres seront souriants. Je me suis perdue, sans me reconnaitre dans cette brume. Je dois retrouver l'amour des chiffres. L'amour du trait. L'amour du creux. Aussi sainement que possible, au plus tôt. Extrème. 40.



Vendredi 25 avril 2014 à 19:18

 

J'aime pas quand quelqu'un remet en cause l'amitié que j'ai pour elle. Surtout celle-là. 
J'aime pas quand la première personne à me souhaiter mon anniversaire par téléphone est mon benêt de beau-père, qu'il prend un accent marocain de merde et prétend être outré et frustré quand je ne reconnais pas sa voix. 
J'aime pas que ma mère soit avec ce mec, même s'il la rend (un minimum) heureuse. 
J'aime pas ne pas aimer que ma mère soit avec son mari. 
J'aime pas devoir le voir samedi. 
J'aime pas tatouer quelqu'un sans le dire à D. 
J'aime pas quand L. d'Angels se pointe. 
J'aime pas le fait qu'elle me stresse et me fasse perdre ma confiance en moi. 
J'aime pas piercer des clients nerveux. 
J'aime pas gagner seulement £20 par semaine. 

J'aime passer une soirée en amoureux avec W. 
J'aime jouer sur les mots en anglais. Et en français.
J'aime voir ma famille dans une soirée beaufs. 
J'aime recevoir un texto de MAD. 
J'aime quand le bonheur semble constant et fort. 
J'aime mes amis plus que tout. 
J'aime les avoir et les savoir autour. 
J'aime ma famille. 
J'aime le fait qu'ils me manquent,
J'aime écrire, dessiner, tatouer et boire du jus de pommes au Plough.  
J'aime que mes "j'aime pas" soient futiles et mes "j'aime" tellement cruciaux.

OUI. J'AIME.


 

Vendredi 4 avril 2014 à 3:14

 

Il faut que je promote ce business. Il faut que le tatouage se fasse vite. Que j'apprenne vite et bien, sans sauter de marche, ni d'étape, mais sans refaire les mêmes erreurs. Faire attention aux details techniques. Aiguilles et concentration. Il faut se convaincre et continuer à y croire. Y CROIRE. On y croit, on est proche du but. Oui. 
Il faut ?


 

Mercredi 2 avril 2014 à 1:06

 

Sa tristesse qui roule sur ses joues comme des larmes impuissantes. Flegmatiques à première vue, les mots sont des lames lentes et sanguinolentes. Les paroles lancées dans l'heure et l'humeur nonchalante tuent les fiertés et questionnent les amours. Puis elles deviennent habitude indolente et peur, et tuent la confiance alanguie. J'ai eu peur qu'il n'explose : atone et lymphatique, il pleuvait salé sur l'oreiller. Et mes douceur oisive, tendresse calme et flatterie sincères, inertes face à ce mur de souffrances intérieures. Mon impotence à résoudre cette équation dans laquelle je n'appartiens pas. Du coup, tout prend sens. Médiateur posé et détaché. Ca faisait longtemps. Et ca me pleuvra sur le nez placide. 

Je lui parlerai. A son retour de vacances. Tu devras le faire aussi, à un moment. Prendre ta bite et ton couteau. Poser tes couilles sur la table et lui dire. Lui dire quoi ? Je sais pas, que tu l'aimes, que son regard est précieux et estimé, mais rejecteur et dégouté. C'est trop niais ? Alors que les tonalités vocales ont leur importance dans les relations entre individus et qu'il serait bon d'user de plus de respect et de détruire cette sale habitude défensive.


J'ai fait le calcul. L'argent dépensé sur 4 années dans la fourniture de matériel de tatouages et piercing, formation et certains extras inclus. Il serait temps de faire payer les gens. Ca fait 30 tatouages et  70 piercing. Investissement, voyons si le terme est court, moyen ou long. PG et J. bookés pour la semaine prochaine. Essayer d'aller plus vite si bonnes idées. Hum. On va voir comment tout se tient. Faire le fly, le poster, les cartes et distribuer. Oui.



Jeudi 20 mars 2014 à 1:36

 

Confiance gagnée avec humour et initiatives.
Voyage au pays de la stérilisation, cross-contamination.
Des décalcages de pistons, de caméos en folie.
Des responsabilités acceptées sans même SE yet.
Les prix un peu hauts à voir.
Prendre des notes, des sous-notes et des surnotes.
Faire des listes. Des thunes.
Et respirer.



Vendredi 3 janvier 2014 à 0:54

 


Et aussi à cette 2013 pas facile mais pleine de continuité.  

D'abord la mort d'Henriette. Au tout début. Tout sonne si facile après ce drame précoce. Le bonheur si fragile. Parce qu'en fait là-bas, ce n'est pas sur que l'année n'ait été une seconde drôle ou amusante. Je les aime. Les chérie. Qu'on est une famille qui sait s'aimer.
 
Découverte que tous ces punkoloulous m'ont toujours considérées comme moi-même et non pas comme une étrangère folle ou la copine de GGlue, qu'on m'appréciait pour ce que je suis et que j'étais la bienvenue. Chaud dans le coeur. Rencontré ceux qui sont des amis maintenant.
Des soirées mémorables, inédites et expérimenté les effets de mescaline, LSD, C2B et kétamine. Réduit ma consommation de speed aux week-end. Cessé la MD, la weed, puis maintenant alcool et tabac. Rassuré des amis,  secouer des puces, remises en question.
 
Changé de job alors que Manager Trainee à Mc Do. Ambiance qui manque though. Et de nouveaux projets professionels qui incluent un bundle tatouage avec apprentissage avec French Dan. Ca commence tout bientôt. Et c'est très excitant. Se sentir revivre et pleine de challenges parce qu'accéder à ce rêve de tatouer, c'est inestimable. Nan mais allo, on m'a PROPOSÉ un apprentissage. Nan mais  allo quoi? Alors que t'as pas de portofolio ? AHah, quelle chance de veinarde. Enfin, Paris ne s'est pas construite en un jour, du boulot sur la planche à pain. Des challenges à la pelle. 
 
Cette année aussi, je me suis rapprochée de H. et j'ai pris confiance en moi. Je ne broie plus de noir et appréciable serait un euphémisme. Heureuse, confiante. Des achievements. Des retrouvailles, IRL ou virtuelles. Dublin, le succès du Punx Festival qui reste sur les bouche de chacun avec 100 Raisons. Et Blanblan, Manon, Marion, Morue, Pipou, ma mère, Gabi, mon père qui ont traversé la Manche pour venir ici. Puis Isa, les portuguaises, les voisins, les soirées, ces rencontres inoubliables. Gribou, Ju et Ul sur Facebook.

Mon Dieu. Frénétique année, mais à part Rock N Ring, aucune oeuvre avancée. Heureusement, des résolutions. Des projets, beaucoup moins, mais plus précis. Mon book sera prêt dans deux semaines, et convraincre Dan avec mon portofolio et mes tattoo guns.

Sur une note extrêmement positive : 2014 le Griboux,et ma famille.
Après des années, I'm back for a bit of what you could call HOLIDAYS.
Yeah Babe! ♥ 



 

Mardi 5 novembre 2013 à 20:37



Boulot, difficile, tenir grâce au sourire. Un autre qui apparait, le mien. Essayer hardiment de le garder. Putain qu'est-ce que je ferais sans eux. Soudainement, il fait beau à l'intérieur, tout a un sens, brillant de clareté. J'en suis venu à me dire que peut-être, tout ceci avait une logique. Ou pas. Pression un peu trop forte. Je vais continuer dans ce développement et essayer de trouver dans le tai chi, cette petite étincelle qui change le quotidien. Cette petite chose qui rend la vie positive. J'avais besoin de ces psycho. J'avais besoin de redescendre sur Terre. Rationnels et maîtres de ses émotions, comment font-ils ? Essayer d'avaler leur positivite et me la coller à la face.

Et le prendre dans mes bras. Le rassurer. Parce qu'on est beaux. Quand ça arrive.
De jolis constats, je ralentis la clope. L'aprés et avec le speed reste difficile sans mais le reste est fiérement maitrisé. Je m'y complais. 


 

Samedi 2 novembre 2013 à 22:00

 
 

Se demander combien de temps ce cirque reste en ville, avec les meilleurs clowns au milieu de la piste. On s'amuse, on joue la comédie. On s'amuse et on prétend derrière une façade de maquillage que le sourire est rouge de vie. Une mascarade : il est rouge de viDe. Ensemble, y retourner. Puis observer le public désastreux en souriant à peine, avec difficulté qui plus est. Alors on se prend la main sans y croire, on appelle à la participation. Et les aiguilles des pendules continuent de tourner tranquillement. Une année de merde, décisive et changeante. 

L'affirmation qu'il n'y a aucun sens à la vie. Une certitude.
On nait, on meurt. Oui. Tout seul. Entre les deux, on essaie de mettre le plus de douceurs, de confort pour se convaincre que ce passage sur Terre valait le coup et sera inoubliable. T'inquiète petit, tout le monde est remplaçable. Tout change et évolue. On essaie juste de prétendre à un peu de plaisir socialement pour espérer ne pas crever tout seul. En attendant, on joue bien le jeu. On est tous des merdes. Plus ou moins du moins. Haha. Que de cynisme avant tant de socialisation. Que d'hypocrisie. Masque de sourire, cidre et fast dans les poches, que de contradictions, de complexes et de drôleries ! 


 
 

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