sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Vendredi 31 juillet 2009 à 0:02



Tout était prévisible. Tout. Un malentendu, un hasard. Une crise.
Une amitié, un respect, des découvertes. Chacun ses connaissances, partage.
La sueur, les unités de mesure, les limites, les envies, discipline de fer.


Comment je fais moi ?



Jeudi 30 juillet 2009 à 0:13



Muscu : séance de cardio, encore mais en 25' - 25' - 25'. 400 calories, des tonnes de sueur. Tee-shirt totalement mouillé, des perles sur les bras, le visage, cheveux imbibés, mains glissantes et tout. J'avale : chocolat chaud - 5 biscuits au sésame - salade de crudités (+ pain) - pomme - 5 biscuits au sésame - pomme. Et free-style le soir. Avec beaucoup d'eau. 
Les retrouvailles ratées. Venir me chercher à la muscu, ça a été oublié, mais ça, je m'en foutais, ça m'a arrangée. Puis me presser pour la douche et le restau. Chinois. Puis me faire engueuler parce que j'aurai maigri. Gnagnagna, faut manger. J'ai bouffé comme quatre et demi ce soir. Hallucinant. Prises de tête pour que dalle, c'était pas comme ça avant. Alors : faut manger, faut manger. Tu vas perdre un os. Genre. Je sais qu'elle dit ça parce qu'elle a grossi et que ça la fait chier de ne plus pouvoir perdre comme quand elle était plus jeune. Mais moi j'y suis pour rien. Alors fuck. Elle voudrait presque que j'arrête le sport. Alors que sans ça, actuellement, c'est la mort de l'art. Bref, qu'est-ce qu'elle peut y comprendre, elle ? 
Puis l'argent lui monte à la tête. Deceiving.

Alors s'accrocher à cete putain d'amitié qui se tisse de plus en plus fort. Et y croire. Points communs et échanges, communication. Réaction, analysé et réflexion. Je pense que c'est sincère. On forme un beau binome. Et les autres, qu'ils pensent ce qu'ils veulent. Nous, on est clean.


Mercredi 29 juillet 2009 à 1:01



Aucune victoire de l'esprit sur le corps. Ou l'inverse. Alors se faire des séances de cardio. Etre rougeoyante, plus d'une heure durant, sur des machines infernales, après 11h de travail sur d'autres machines infernales. La salle de muscu permet de faire le vide, de respirer, de gouter, de transpirer, de muter et de se sentir fatiguée. Quelle chance. 20 minutes de vélo, 20 minutes d'elliptique, 20 minutes de stepper. Cardio, dorsaux. Forgeons, forgeons.
Demain, elles reviennent. Les crises BV et insomnie finiront enfin. I need to sleep. To be fit.



Dimanche 26 juillet 2009 à 23:32



Tu me pardonneras de tomber aussi bas. De manger autant. De jeûner autant. De faire la conne. J'ai tenu presqu'un an sans retomber dans cette merde. A voir ça, ce n'est pas possible de guérir sur le long terme. Je me dégoute, regarde ce reflet, crache mentalement sur ce corps à supporter. Et ces regards. Un bout de viande, je vous dis. Matez, matez. Lorsque Sque sera de retour, vous vomirez à votre tour. Bref, je deviens pathétique. Marche toujours autant, voire plus. 10 km par jour au moins. Porte des charges, me fais les pectoraux. Puis la muscu et mon programme. Le roller du jeudi peut-être évincé. A voir, selon les disponibilités de Mom. Je voudrais être capable de gérer toutes ces pulsions. Pouvoir perdre 8 kilos comme ça. Simplement en fermant les yeux.

Vous savez, je suis vraiment lâche. J'arrête de fumer. Oui, comme la fois dernière, et celles d'avant. Mais j'espère tenir. Les vitamines C, les pils pour la peau. Les crèmes, les massages.

E-one de E-Swin. Nous battons des ailes. J'espère que ça ne vient pas de moi. Je me sens vraiment bizarre en ce moment. Vide, creuse, blanche. Un peu comme une tortue qui a le mal de mer. Alors le milk-shake, les pensées dérivent, les fantasmes crisent. Les doigts s'effondrent. P80 me manque et ma gratte aussi. Mais je les retrouverai ce week-end. Et aussi, j'ai l'impression de le perdre. J'en suis amoureuse. Rien que d'y penser, j'en pleure. Alors je m'accroche. Difficilement. Je ne suis pas faite pour vivre seule. Je ne suis pas faite pour le regarder vivre dans une cage. Je ne suis pas faite pour vivre dans ce corps. Et j'ai des pensées sacrifiantes. Scarifiantes. J'aime ces coupures de cartons. On en rigole avec le sfilles. HAHA.
Si vous saviez tout ce que ça me rapelle les cocottes... Et je ris. Je fais semblant. Je l'écoute, m'exauce. J'observe tout ce cirque. Je ne me sens pas à ma place. Il faut que je vois des gens. Que je change de regard. Que j'aime la vie. Que j'arrête de faire semblant. Et que je fasse ces putains de 150 croquis. Et ce mémoire. Et cette brochure. Ils m'ont proposé de l'encarter, de la massicoter. Je dois bien dire qu'en conaissant les machines, j'ai acquis la place de star. La ptite nana dynamique qui apprend vite, qui s'investit, qui fait des heures, qui rigole, qui a de la répartie. J'adore cette vieille image. Genre, je suis courageuse... Je ne fais tout ça que par ennui, par dépit, par obligation. Parce qu'il faudra bien payer l'école et que je préfère ça à la prostitution. Vous comprendrez.
Puis j'ai pas envie de voir les filles me raocntant leurs grasses matinées, leurs trainages quotidiens, leurs vacances paisibles. En fait, je suis aigrie. C'est passager. Mais je suis AIGRIE. J'ai l'impression d'être seule. Et je veux la revoir. "Revivre ces trois jours de bonheur, à l'infini". Exactement ça. La vodka pourra nous sauver. L'union du saucisson sec.


Lundi : circuit de muscu + stepper.
Mardi : circuit muscu d'aviron + tapis de course.
Mercredi : circuit de muscu d'aviron + stepper.
Jeudi : circuit muscu d'aviron + roller.
Vendredi : circuit de muscu + tapis de course.
Dimanche : rando-roller.


Samedi 25 juillet 2009 à 2:48



Je suis un bout de gras de lapin qui court dans la forêt. Le temps passe et la routine l'emporte.
Alors, cultiver le regard.


Vendredi 24 juillet 2009 à 0:41



J'en conclus donc que je suis irrécupérable. La fatigue harassante, les muscles solllicités, la muscu bientôt en oeuvre. Forger, façonner, décimer, masser, avaler les gélules et les comprimés. Ne pas chercher à savoir. Le poid, la masse, la graisse. Contracter, féminiser, décontracter, acheminer, boire de l'eau. Un monaco, un chocolat. A bannir, pain et chocolat. Les concombres, encore les concombres. Fructivore. Tu crois que ça m'amuse ? Je tombe bien bas. Mais que veux-tu, vieux brigand, je ne suis qu'une petite conne. Tu comprendras le jour où tu sauras. D'ici là, je crée un atelier. Le plastique, c'est fantastique, ça cartonne. Crise, crise. Pas de contrôle, sauf la fin. Les réflexes vieillissants, les automatismes fous. Ce comportement n'est pas vraiment normal, ça cloche. La question est de savoir comment, pourquoi. Sortie roller demain. Travail. Physique, modelisme. J'erre quelque part et ça ne mène nul part. Le même état d'esprit qu'Avant. Il suffit de peu pour y retourner. Et hop, les chiffres, les comptes, les métabolismes, les exercices. La sueur, l'investissement, la marche et la connerie. Y parvenir. Force et courage. Ne pas disparaître.
Ne pas oublier d'arroser les plantes et d'envoyer un texto de malheur. Ma mère revient mercredi et cautionne ses envies. Sa fête aujourd'hui. Je commence à comprendre. Malade que je suis.

Babypuppe, sauve-moi. Il faut tenir le coup. Je reviens sur JA au moins d'août. Orgie All. Désespérant.


Mercredi 22 juillet 2009 à 23:22



Je n'aimerai pas être de ces bestioles qu'on force à visiter nos tuyaux de canalisation. Elle n'est pas de mon goût quoiqu'elle pourrait être une grande amie. Mais j'aime la fermeté. Et son doigté. Doucexcitée. Alors sûrement que. Mais une chose est sûre. La guerre contre la sinusite. Des crèmes, de gelules. Puis la réconciliation des doigts, et le fructivorage. Alors je continue à bosser comme une dingue. 7h-19h tous les jours sauf le samedi qui est matin et le dimanche qui est chômé. Voilà. Mais la paye. La fierté du travail bien fait, de l'investissement et de la réponse aux esponsabilités qu'on me laisse. Malgré la fatigue, les 2h de sommeil. Le corps qui s'épuise, qui sue au moindre détail. Et le roller. L'appréhension. J'ai hâte. Il faudrait se faire les jambes pour qu'elles soient musclées. Cuisse hard.


Vendredi 17 juillet 2009 à 22:04



Alors d'abord, je dors peu. Trop peu. Aussi, ce n'est pas une raison pour me réveiller encore plus tôt. Et puis, criser bêtement. Parler cul cul cul bite chatte poil toute la journée avec les filles, avec les vieux et mon gros cul. "C'est dangeureux ce que tu fais" Bande de connards. J'irai leur donner raison. Un jour, promis. Et puis on enchainera. Vieille vérité avec le roller. Et finalement ma mère qui se barre chez mn père avec ma p'tite soeur alors que je ne l'ai vue qu'une soirée. Toxico. Je fume de trop. Et je me sens vraiment énorme. Help me Babe. Aujourd'hui tout allait mal. Je suis vraiment dans un autre monde, trop conne. Et pas assez. Si tu avais une solution. Hein ? Play me hard BabyP. J'ai envie qu'on danse avec des roues.
Hinhin. Je suis sonnée. Des chez.

Mercredi 15 juillet 2009 à 23:53



J'ai beau dire ce que je veux. Dès que j'entends "viol" ou "attouchement", je frémis, pâlis et deviens une huître. Il ne compte en rien. La tête perd au change, les souvenirs remontent à la surface et les plaies e ré-ouvrent, saignent paisiblement. Alors encore. Encore simuler. Faire comme si. Et le plus grand détachement possible voilant le pétage de câble interne. Je suis une putain de pute. Grosse et lâche.
Je ne saurai pas prendre cette décision. Je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas quoi faire. Ni comment m'y prendre. Comment m'y prendre ? Je ne sais pas quoi faire. Que faire ?
Il faut se remettre dans l'ambiance, année-3. Jeûne et viser le 41. Juste 41. Je peux. JE PEUX LE FAIRE. Let's go. Demain roller, vendredi soirée hamburger et samedi LR. Ca va promettre. Je suis une DIPLODOCUS FEMELLE. HELP.


Mardi 14 juillet 2009 à 23:47



A côté. De tout, de toi, de la plaque. A côté. Trottoir. Putain. Le reflet me hait autant que je le déteste. Un combat entre moi et moi. Mais voyez-vous, je connais son pouvoir. Je me dis que quelques kilos. Juste quelques kilos. Je m'empiffre, bombonne. Pas une bonne bonnasse. Le short de pute. Celui qui joue au zèbre. Pour Voin, tomorrow. Je ne me demande pas où j'en suis. Je ne suis nulle part. Coincée entre deux entartreuses, encartage et décartage. Une machine pour moi. Alone. Bras droit, à défaut de la main. Ebranlée, branlante. Pouf par terre. Tu veux jouer ? Nous allons jouer. Je connais déjà le perdant, mais je connais la motivation. Le pouvoir et la volonté d'amener à. Fierté et ambivalence. Ambigüité. Tu ne comprends pas parce que tu as tout faux. Ok, tu as saisi le principe. A moitié DTC. Alors, renforcer ses défenses, renforcer l'image et vouloir être à la hauteur. Je suis seule dans la cour des grands. Elles font pâles figures. Sous mon commandement.

Pas de nouvelle, bonne nouvelle. J'aimerai savoir. Et je m'excuse pour le JA. Pas le temps, pas de vrais repas, grignotages, mangeage entre deux taf, entre deux dessins. Je sais qu'il faudra maîtriser le repas. Deux semaines que je remets à demain. Se remplir de vide, se remplir de sport, d'énergie euphorique et courir. S'inscrire à l'aviron, rouler avec Alexis aux pieds. Assurer. Il va falloir assurer. L'image est en jeu. De toute façon, j'ai grossi.
Je fume de plus en plus. Pitoyable habitude que je (re)prends. La fumée de l'entourage incitant. Mais se reprendre encore et ne pas se laisser dépasser. C'est vraiment inquiétant. Vacances chelous. Sociabilité mesurée. Incompréhension.  TLWS05E01. A bout de nerf. Epuisement, fatigue.
Je suis à coté. A côté de tout, de toi. A côté de la plaque. A côté.


Mardi 7 juillet 2009 à 23:19



D'abord, je suis grosse. Chez ma mère. Au boulot de 7h à 19h tous les jours de la semaine sauf samedi de 7h à 12h. Le mercredi soir, vouinvouinesque. Je ne supporte plus le reflet du miroir et ces pensées étriquantes. J'ai des responsabilités, la confiance de F. et du travail à distribuer quand je suis sur les machines. De la bonne humeur, des chocolats au lait, avec 2 points de sucre. Des clopes à rembourser, un paquet à acheter. Des devoirs à faire et des carnets de croquis à remplir. Puis une idée de génie à façonner.

Pas l'envie de retourner à Tours. Envie de ramer, de s'inscrire, de ranger l'appart, marquer les lieux, mettre en ordre le lieu pour mieux s'y sentir. Se poser chez soi et inviter les potesses. Aller à Rennes en septembre. Une semaine. Se poser des questions et comprendre pourquoi tout a si bien fonctionné entre nous. Le trio. Et revoir les Grib'. Parce que. Les scientifists. Aors vouloir se reprendre en main. Ils ont donné beaucoup trop de taf pour les vacances. Travaille de trop sûrement aussi, mais, se faire 500 euros par semaine n'est pas donné à tout le monde. J'espère pouvoir payer Condé entièrement. Manquera normalement entre 0 et 1500 euros. Plus vers le zéro. Mais bon. Maternelle qui veut jouer sa carte du ayudate. Alors ? 

J'ai surtout du mal avec Corps. Elle me manque. Et puis. Je n'aime pas la savoir comme ça. Mon cerveau fond et je me Louloutise. Les élastiques, le rêve du vendredi soir. Les Ben Simons bavardes et l'écriture légère. J'aimerais que tu comprennes. Alors je ne me pose plus de questions et j'attends. Membres des extrémités asséchés, usés, moustiques voraces et coupures avant-brassesques. Comme au bout vieux temps, sauf que cette fois, c'est les cartons ondulés, le papier et l'acier des machines qui s'en chargent. Alors observer, écouter, acquiéser. Et se taire. Se taire toujours. C'est ce changement qui fait tout. Le silence est la réponse aux abrutis. J'en use et abuse dans cet atelier de fous. Niveau pitoyable, solitude à partager. Mais où suis-je, reclue dans l'Essonne ? Ailleurs. Pas de vacances idylliques, le son de l'air comprimé, le bruits des mécaniques, le claquement des lames, le grincement des machines, le tressaillement des massicots. L'ouie en pleine agonie. Et se faire plaisir sur NanoPote. Alors souffleret imaginer. Rêver longuement.

Bref, tout va bien dans le meilleur des mondes. Croquis, carnet de bord, idées, réflexion. Travail et thunes. C'est tout. Mais à bientôt, promis. Pour elle.
Se reprendre. Tu as compris ?
TLW S4E10. N20PR18.



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