sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Lundi 31 août 2009 à 0:43



Samedi, j'ai bu. J'ai couru aussi. Vendredi, j'ai dit ce que j'avais à dire, gonflée de courage, prête à souffrir pour qu'on puisse mieux rebondir tous les deux. A priori, message d'erreur, mal passé. Alors laisser la situation telle qu'elle. Attendre un peu pour voir, un tout petit peu. Mais il faut bien ouvrir les yeux un jour. Être conscient. Même si je sais parfaitement l'état dans lequel je serai après ça. Parce que je sais que je ne pourrai plus jamais aimer. Je suis sûre que dans quelques années, nous serons faits l'un pour l'autre. Quand, dans sa liberté, ses ailes lui auront fait découvrir la jungle qui co-existe autour de nous. Notre bulle DOIT être percée. S'ouvrir, partager. Je ne suis pas faite pour aimer. Tout devient amer avec moi. Tout fond. Je gâche tout, je détruis, d'un geste, d'un point, d'une parole. Et je sais que je mettrais du temps à pouvoir réutiliser ce vocabulaire, trouver un Jules ou une Juliette, et lui offrir ma dévotion. Il n'y a pas d'amour. Parce que l'amour rend aeue, tu es aveugle. Il ne FAUT pas être la vie de l'autre. Je suis fière de toi, de tes talents, ta réussite. Ta beauté, ta sportivité, ton intelligence, ta culture, ton état d'esprit, ton humour. J'aime ce que tu es. J'aurai peut-petre aimé être toi en femme. Mais. Je suis trop. Ce n'est pas possible. Je n'en peux plus. Je ne sais plus. Je suis perdue. Si nous sommes réellement faits l'un pour l'autre, alors nous nous retrouverons. Certitude. Nous devons prendre du recul. En attendant.
Mardi, c'est parti pour l'entrainement. Running on the road.



Mardi 25 août 2009 à 22:43



Once again. Face à un mur. Farce ridicule où le jeu ne fait rire plus personne. La distance tue. L'absence aussi. Intolérance, lassitude, silences. Point d'interrogation parti à la poubelle : flic d'un jour, flic jamais. Plus jamais. On joue à cache-cache, on se perd, et on devent fou. Aussi, Beigbeder avait tort. Encore. Reste à trouver les mots les plus justes possibles. Honnête, sincère et arrangeante. Ne pas tuer. Mais il faut ouvrir les yeux. Emasculinisation, étouffemement et renfermement, alors ne me remercie pas. Remercie moi juste pour les parties. Parce que l'avenir fait quand même peur, rien de rassurant. Et puis les ptits. Les riens. Rien, rien, rien. Envie, pas envie. Différents, trop différents. Il ne sert à rien d'y croire. Il ne sert à rien d'espérer. Usé. Je ne sais pas comment te dire. Je ne trouve plus les mots.



Dimanche 23 août 2009 à 22:54



Je me suis réconciliée avec la bouffe. Enfin, avec modération surtout. Puis les 450-500 calories des 1h30 de cardio, ça aide à supporter. Alors non, en un moins, pas d'amaigrissement. Pas de perte de poids non plus. Du raffermissement, de la cellulite en moins. Et tant mieux parce que dixit la mère : "Ah ouais, t'en as plus que moi !" Bref. Je prends soin de mon corps. De mon coeur, de mes poumons. Et retrouve les sensation de la course à pied et les ambitions d'il y a 8 ans.
Alors noter les entrainements : parcours, temps, kilométrage, séance, observations. Je rêve à reprendre une licence pour m'entrainer pour le marathon de Paris 2011 et la Parisienne 2010. Et voir pour d'autres courses cette année. Je veux être au top. Alors se renseigner sur les clubs ACVV, ACBB, et autres du coin.
Sur l'île Saint Germain, le week-end vers 11h, plein de coureurs. Plein de lièvres. Pleins de corps à mater. Ces femmes pleines de volonté, qui s'accrochent, toute en sueur. Et en faire partie. Avec fierté, arriver et tenir. Donc courbatures, mais avec joie.
Alors je m'y tiendrai. L'aviron fera le gainage, l'athlé les entrainements, les défis, les progressions. Et le roller fera la vitesse pour gagner du temps pour aller en cours. Et les fesses et les cuisses n'auront qu'à bien se tenir. Les courbatures marquent le fait qu'un travail est fait. 
Pesée du jour, première depuis des mois et des moins. Ce dont je me doutais, so habituel. Bref, je me muscle et le poids est raisonnable. Cest le poids maximum toléré, mais toléré. En plus, plus de muscle donc positif. Ne nous plaignons pas. Mais ne montons pas au dessus. Il faut sécher, courir, cardio, courir, cardio.

A Montreuil, on est comme en vacances, alors y squatter. Pleins de soirées prévues en septembre. Pas de nouvelles de, bonnes nouvelles de. Je suis ce que je suis et j'assume. Malgré les doutes. Alors dans 8 ans, oui. Ou avant. Et on verra. Moi, je me demande ce que tu en penses, puisque ça semble te tarauder un peu. Tu sais, je joue bien la comédie. Et je connais un peu tes limites. Et ton jeu. Je ne rentre qu'à moitié. Me trahis moi-même. Mais en tout bien, tout honneur, je me respecte. Et les autres aussi. Alors, je n'espère rien, j'en ai la certitude moi aussi. Juste que de le dire, ce serait de trahir. Stupide bête. Sale gosse, sale môme, rebelle de canapé. Couarde, veule, pleutre, poltronne, chiffe, demi-sel, embusquée, froussarde, lavette, lopette. Et je n'ose assumer. On verra.

Il ou elle, elle ou il. Who am I ? Suis-je ou pas ? De quel côté de la force ? Même si je me doute. Laissons les barrières ouvertes, le meilleur moyen de ne pas se perdre, c'est de laisser toutes les portes de sorties à disposition, au cas où. Allons mon enfant.



Lundi 17 août 2009 à 0:11



Je pense à ces conversations avec Bibou. A ces mises au clair. M'apprendre comment. Alors on traine dans Chatelet, le Marais. Encore et encore. C'en est devenu une habitude cette année. Nos pauses clopes, nos felafel, la rue des Rosiers, notre cantine, nos Ginettes, le Marais Café. Il en découle une curiosité certaine, de ces discussions.

Et puis Chou que Bib m'a présentée. Je te connais maintenant. Même si on ne s'est vues que ces quelques fois-là. Je connais ton speech, ta détermination fébrile, tes énormes failles, tes impulsions. Je te cuisine. Parle peu. Pas de moi. Te fais parler, économise ma salive, relance les conversations. Te regarde dans les yeux alors que tu n'oses pas croiser mon regard. Savoure sadiquement ces instants où nos corps devront se frôler et où je sentirai tes envies. Suivies de remerciements pour t'avoir raccompagnée à une station de métro, de tes textos où tu me confiera avoir envie de moi, que je suis belle et que pourtant, tu serais difficile question nana. Non Chérie, tu sais que je ne suis pas belle. Tu passes du bon temps. Mais cette amitié à sens unique, elle me fait rire. Tu me fais rire. Que toi, chère lesbos adorée, tu tombes sous le charme de ton meilleur ami gay, tous ces problème que tu te crées toute seule. Et je suis loin de tout ça, m'en protège. Et que la confusion te joue des tours. Tu es perdue. Et tu voudrais qu'avec moi, on puisse te trouver un chemin où nous serions épanouies ensemble. Mais Poupée, c'est impossible. Je ne peux t'offrir que mon amitié. Mais je n'attends rien en retour. Même pas cette complicité ambigüe qui trône et sème le mal. Parce qu'avec toi, je ne me sens pas bien. Mélange de culpabilité, d'incompréhension, d'appréhension, de confiance, de compréhension, de simplicité et de complicité. Moi, je ne te trouve pas belle. Tu es jolie parce que je t'ai cernée. Mais ton mètre quatre-vingt, il ne colle pas avec mon mètre cinquante-trois. Ta silhouette, oui. Ton corps nu, non. Je m'en délecte. Je suis une salope. Mais tu as tellement de plan cul que je ne veux pas. Je sais que ton égo en a pris un coup. Mais peut-être que ça t'a fait du bien après coup. Alors ici nous sommes. Et inch'Allah.

Je sais néanmoins une chose, c'est que la seule avec laquelle je pourrais ken-ken avec amour, c'est *Babypuppe*. Ca, c'est une certitude. Ce n'est, encore cette fois, pas l'envie qui manque. Mais je ne saurais gâcher notre merveilleuse histoire même pour tout au monde, alors tenons nos corps tranquilles ...
En fait Chou, c'est juste que je n'ai pas envie de toi. Même si tu es une fille super. Car ce n'est pas toi que j'aime, c'est *Elle*. I'm not that you think I am.



Dimanche 16 août 2009 à 14:15



Stratégies d’évitement. Préoccupation obsédante. Recherche idéale. Comportements compensatoires inappropriés et récurrents. Estime de soi influencée par la forme corporelle. Grignotage. Peur de grossir.
It sucks. It isn't ? Disons que c'est passager. A la recherche du bonheur.



Lundi 10 août 2009 à 22:31



Entre le pincement fatal. Et le biscuit. Ma mère. Elle est mesquine, en use et abuse. Jalouse. Remarques provocatrices. Raison et déraison. Abus. Crise. C'est franchement lourd et pesant. Le gros cul d'une grosse mémère. Je ne sais plus et doute. Mais leurs confrontations... Car demain, tout s'arrête. Ma mère regarde Joséphine, ange gardien. Impossible d'assumer. Le ras le bol. Insuffisant. J'irai faire l'extrémiste dans les bougies. Et jouer la tigresse dans son lit à baldaquin. Alors, je reste stoïque, ne comprends pas et va faire le zouave avec ma culotte à deux sous. Stop grignoting. Le façonnage, c'est la vie. C'est la fin des haricots.



Dimanche 9 août 2009 à 23:13



C'est la déchéance biscuitale. Il faut que ce soit ma priorité. Me retenir et comprendre qu'on ne mange qu'aux heures de repas. Je suis déboussolée et il faut que je me reprenne en main. Mes petites chaussures à talon me font une jolie cheville et il faut que j'arrête de m'empiffrer. Sinon j'aimerai être en vacances parce que j'aime beaucoup nos week-end. Même si je préfère le samedi au dimanche. En fait, j'aime pas trop glandouiller, ça me fait culpabiliser. La salle de sport est fermée cette semaine, je vais mourir. Alors j'irai au taf à vélo, ça me fera toujours un peu de cardio. Un petit peu. Mais bon, c'est déjà ça. Et puis je peux toujours vadrouiller et rouler à 8 roues.
Il existe un bon moyen.
Finalement, la petite conne ne m'a pas rendu mon portable. Tant pis. Ca s'appelle décroitre dans mon estime. Mais je vais faire l'hypocrite avec celle qui reste. Pour une semaine. Tant pis pour elle. Jeudi et vendredi, les tensions étaient palpables et pas à moi. HAHAH. Sinon, je suis aggressive et il va falloir que ça change. Que je me fasse au manque de dynamisme. Et que j'apprenne à être patiente et ne pas me prendre la tête. Je suis définitivement une GROSSE CONNE. Mais je l'aime, soyez-en sûrs.
Allez, on reprend tout à zéro. On est déjà demain.



Jeudi 6 août 2009 à 0:47



Ma mère est partie. Heureusement, la charcuterie avec. Et puis recommencer. On m'a volé mon portable au taf. Je les hais ces petites salopes. Et sinon, sinon. Une séance de 3x20' et 350 calories. Plus les 800. Bref, sûrement. Avec les histoires de ce soir. Je suis toujours aussi pitoyable.
Aujourd'hui, j'ai fait des trous. Parait que j'avance pas mal. Et puis Dédé-chef a dit que ça allait. Il ne me sert plus la main. Il ne m'ignore plus. Il se marre avec ses 67 ans. Et ça me fait rire que les deux grognasses nombrilistes se retrouvent à ce rang de feignasses finies. Ca me donne l'air courageux, alors que, que nenni. Laissons-les penser. Alors on a parlé ce matin. Et puis, je me rends compte de ce statut. Des échanges. Une sieste de 20' pour combler chaque midi. Demain, je n'aurai plus que les pommes et les salades. Il ne faut pas craquer. De toute façon, pas de monnaie pour se boire un choc'. Ce que j'aime entre nous, c'est cette complicité, cette franchise et cette certitude que toutes nos conneries ne sont que des mots, des amusements. Piètres pitreries pour passer le temps, mais cette amitié, ça vaut bien un travail de merde.

Le week-end du 10-12 septembre, c'est la fête de l'Huma. Mais c'est aussi une putain d'invitation à Rennes. Je crois que Manu Chao et Deep Purple se dévoileront sans moi. Et le week-end du 5, c'est la pendaison de crémaillère chez les filles. Humhum.  Un mois de septembre bien rempli. Va falloir trouver du temps pour bosser sinon ça va être perdu définitivement. Tchu.

Et puis aussi, des projets pour plus tard. Un visa Vacances-Travail. Australie, Argentine, Corée du Sud, Canada, Nouvelle-Zélande. Qui est tenté pour partir avec moi ? Ou sinon PSE, mission humanitaire au Cambodge pendant un an. Hinhin. Se tâter. Où et quand ? Et toutes les questions subsidiaires trop importantes.


Mardi 4 août 2009 à 23:58



Demain, je me couche tôt. Promis, juré, craché.

Aujourd'hui, je suis allée faire une séance de cardio à la salle. Après 25' de semi-allongé et 168 calories consommées, j'ai voulu tester le tapis de course avant 25 autres minutes de stepper. Programmé pour 25' à 7 kmh. Au bout de 10 minutes de course, j'ai aperçu mon reflet dans un miroir, en face. Alors j'ai eu peur, grosse vache flasque, et machine aussitôt éteinte, j'ai pris mes affaires, et je suis rentrée en vélo. Dégoutée. Invisibles. Sueur. Déception. Regard dans le vent, peut-être faussé. Alors j'ai crisé. Encore. Et paf. Le chien. BV.
Je suis une GROSSE MERDE.

Les dissertations sur la beauté de mon cul, j'commence sérieusement à me torcher avec. Genre, fantasme. Un cul, c'est un cul. Surtout quand il est plein de graisse et de cellulite. Qu'ils aillent se faire foutre. J'en ai marre, de ces putains de connards. Il vous manque des boobs les mectons. Et un peu de matière grise. Ouais parce que c'ets définitivement la loose là-bas. Heureusement, les thunes. Alors bosser dans son coin et passer pour quelqu'un qui réfléchit. 2687 euros pour 5 semaines de boulot et 60h hebdo. Ca paye pas une année, ça... Alors se reconcentrer sur soi.
Sur soi.

La dernière saison de L Word est définitivement pourrite. Je n'ai suivi qu'une seule série de toute ma vie, la lesbos party. Et je suis déçue. Bouah. Pas grave. C'était une bonne troupe de bonnasses quand même.



Mardi 4 août 2009 à 0:23



Tout ce foutu cirque ne sert à rien. Sauf à occuper mon temps. Merde.


Mardi 4 août 2009 à 0:19



J'avais réussi.
Puis.
Saucisson, tartelette, ravioles, banane, 4 petits suisses, 3 tranches de pain. Fuck me. I am so evil.
Alors recommencer demain, en mieux. Plus efficace.



Dimanche 2 août 2009 à 23:54



C'est la fin des haricots. Week-end d'empiffrage. Ce genre de compulsion impossible à maitriser. Mais il faut tenir. Demain ne meurt jamais. Il s'agira de tenir : 1C, 1S, 2P, 4G. Acheter un pack d'eau pour les séances de cardio. En rajouter une pour le midi. Donc mes vacances du lundi au vendredi :

6h : réveil.
6h05 : toilette.
6h10 : habillage.
6h13 : vérification des affaires, trucs et bidules.
6h30 : départ en vélo.
6h45 : arrivée à la boîte.
7h : début du taf.

12h : coupure.
12h03 : départ de la boîte en vélo.
12h10 : arrivée à la salle.
12h15 : début de la séance : 10' semi-allongé.
12h25 : 10' elliptique.
12h35 : douche.
12h42 : départ de la salle en vélo.
12h50 : arrivée à la boîte et mangeage.
13h : reprise du taf.

19h : fin du taf.
19h03 : départ de la boîte en vélo.
19h10 : arrivée à la salle.
19h15 : début de la séance : 30' semi-allongé.
19h47 : 30' elliptique.
20h19 : 30' stepper.
20h50 : dorsaux - triceps.
21h : change.
21h05 : départ de la salle en vélo.

21h20 : arrivée à la maison.
21h35 : douche.
21h55 : mangeage.
22h15 : glandouillage.
22h30 : dodo.

Soit : 45' vélo, 11h de taf, 40' semi-allongé, 40' elliptique, 30' stepper, 7h30 de sommeil.
Soit : un traitement du mal par le mal. Je pête un plomb entourée de tous ces abrutis, et le sport est une drogue. Je crois que ça fait deux semaines que j'ai fumé et 3 jours pour la 32ème. Je dois y arriver. Quand on VEUT, on PEUT.



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