sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Vendredi 30 mai 2014 à 1:07


.

S'ennivrer d'encre. Noircir. Noircir. Auto-satisfaction personnelle et égoiste. Plonger dans un verre coloré. Lignes, lignes. Magnum. M05, RL1005. RL1007. Commander plus de tubes, plus de grips, plus de tips. Il a dit de se mettre aux petites lettres maintenant. Il a vu que les lignes sont faisables. Que l'ombrage est acceptable et rempli son rôle. Il a dit de se mettre aux petites lettres maintenant.

Y croire. Relancer les gens et la machine. Deux lancers. (Qu'est-ce qu'on poile les copains !) Ca sent la liberté, ça sent la monnaie. Ca sent bon le Dettol. J'espere ne pas me tromper. Mais ça sonne comme un bon début. Avoir plus de clients. Sortir et tisser son réseau. Tisser son réseau. Penser au truc de Punky pour avoir le marché.

J: mardi Deus ex machina. 
I. and his bf: rainbow on bottoms
I. on his own: little geometric bird. 

Ca va passer crême. Oui, crême.



Lundi 26 mai 2014 à 13:49

 

Triste folie. Ils me manquent. Elles me manquent. Désespérément. Le vide, la place. Comme un poisson d'eau douce dans l'Atlantique. Ces vagues me sont étrangères. Je suis l'étrangère. Somatiser jusqu'à en être vraiment malade, l'estomac dans les talons, la bile dans le cerveau, paralysée de peur et d'ennui. Ne plus se reconnaitre. Ne plus participer au jeu, cette grande mascarade illusive. Laisser pour compte et ètre dans la danse de l'ignorance, de l'hypocrisie. Songer à bouger, packeter. Etre seule. Partir. La fuite, cette grande amie. 

Comment ? A la recherche, à la poursuite. Le focus, l'encre. L'encre. Se dissoudre. Le reste est balivernes et tergiversations. Se noyer dans l'incertitude, inspirer le doute et expirer la douleur. Peux-tu sentir ce vent de révolution ? Ce relent nauséabond de points d'interrogation en tout sens. Je me demande si l'aventure est déjà finit, si la conclusion de l'histoire approche à grand pas ? Il est possible qu'un mouvement se fasse ailleurs. De l'autre coté. Prendre ses ailes à son cou, ses pistolets et courir. Courir loin. Là-bas. Ou l'herbe est bleue, comme les moutons. Ou la Terre est promise, comme la résidence. Cette distance à banir. Après un peu de pratique. Quand les chiffres seront souriants. Je me suis perdue, sans me reconnaitre dans cette brume. Je dois retrouver l'amour des chiffres. L'amour du trait. L'amour du creux. Aussi sainement que possible, au plus tôt. Extrème. 40.



Mardi 20 mai 2014 à 0:04

 

Marteau, clous, entailles, fissure. Ennuyeux, triste, ennuyant. Routine blême et coriace. Et le lundi... Ce lundi. L'appel, le manque. Se retrouver derrière ce masque de déceptions. Les murs craquèlent. Infection du nez. Le vernis pète. Tout rouille et c'est presque le branle-bas de combat,. L'écroulement, dévasté. Il n'y a rien, ni passion. Paillasson sombre et sali. Flou et insure. Du mal aux mots. Tordu et faible. Je te déteste autant qu'eux. Tous. Et rien ne sera jamais assez clair. 

Et c'est tout ce que j'aime le plus au monde entier. Mon égoiste de chat.
Ma mère, ma soeur, mon père, mes soeurs. 

 

Jeudi 15 mai 2014 à 11:25

 


Puis le Brésil. Qu'on s'en rende compte que les événements internationaux de la FIFA causent des troubles écologiques, humains et tout le tintouin. C'est pas nouveau, ça fait plus de trente ans que c'est comme ça. Merci Internet, on nous prévient maintenant que les gens sont méchants partout. Il était temps de le réaliser. Que le capitalisme détruit. Oh what a scoop. 

Et oui ma p'tite dame, il faut penser bien. Il faut penser comme le veut la norme. Etre gentil avec tout le monde. Inclure tout le monde. Nuance please ? Le peuple ne sait plus quoi exiger, quémander et polémiquer. Je parle des bien-pensant, vegan, gay-friendly, non raciste, de gauche. Et tous les autres. Ce que je suis. Oui mais comprendre et accepter que des gens ne soient pas d'accord avec soi. Etre OUVERT aux discussions, faire évoluer ceux qui sont dans la catégorie des cons, en les éduquant gentiment pour ne pas les radicaliser plus.

On me taclera de fasciste pour tolérer des gens de droite dans mon entourage, on me taclera d'homophobe (huhu) quand je m'insurge contre les potes lesbos sifflant une russe de 17 ans lors d'un concours international à la noix de mes deux. Les réseaux sociaux, bras droit de cette société de merde.

Enfin bon, la tolérance, mes couilles de mes ovaires. Le fascisme des bien-pensant, leur credo qui DOIT être accepter par tous, ça me saoule. On est différents, pas égaux. On ne sera jamais égaux. Les gens se font chier, ils cherchent les poux dans les chevelures des autres et ça me fait gerber. Qu'on arrête, un peu de répit s'il vous plait ! Occupez-vous de vos mains, lachez vos écrans, allez rencontrer vos pairs et vous verrez qu'ils peuvent être sympas parfois, même si vos opinions divergent. Ptêt que vous apprendrez des choses les unes des autres, tiens. Attendez, faut que je me justifie ?
Bah non. La moitié des E.Cowboys ne parlent pas aux Somaliens, ne leur sourient pas. C'est quoi cette tolérance ? Et on se dit anti-fasciste, anti-raciste. Mais non, les blancs ne vont pas décider à la place des noirs ce qu'ils doivent faire pour les défendre non plus, putain d'antifa. Les blacks Panthers n'ont jamais les blancs pour être leur armée. Alors qu'au contraire, mettre des Noirs en pâté pour servir de chair à canon(ialisme).

Chacun sa propre voix, si quelqu'un veut parler, qu'il le fasse pour lui, pas pour les autres. Qu'on arrête de vouloir contrôler tout le monde, tous les peuples, et qu'on arrête de vouloir changer les sociétés, habitudes, cultures de chaque peuplade. Putain. CULTIVONS NOS PUTAINS DE DIFFERENCE, BORDEL. C'est notre RICHESSE. Cultivons et encensons les différences, elles nous enrichissent. Elles nous enrichissent, bordel.


Pff, je suis révolté. Bien-pensante aussi, mais putain, révoltée par la fermeture d'esprit.
Du coup, je mate les meufs en silence. Je hais les gentils, les méchants, et moi aussi. Je simplifie, c'est moins complexe.
Monde de merde.

 
 

Vendredi 9 mai 2014 à 22:11

 


Ca coule, je me vide. Et j'en mets partout. 

Ils ont fait la révolution industrielle, puis les révolutions des travailleurs, de peuples soumis. Ils y a eu la révolution sexuelle, puis les révolutions sociales et technologiques. A nous celle de l'écologie. A moins que les précédentes aient tout cassé sur leur passage. Je me demande ce que deviendra cette génération de gosses à écrans. Désinformés, trop connectés sur les vagues des réseaux mais déconnectés les uns des autres, dépressifs, esseulés, solitaires et envieux. Suis-je pessimiste ?
A côté, peut-être plus d'ouverture d'esprit, d'acceptation de la différence. On se met aux pisse-debout, aux coupes menstruelles ECOLOGIE. EGOLOGIE. On tente les égalités, des petites évolutions voluptes, illusives. Mais on s'en sortira p'tit frère, aie la foi. Faut pas baisser les bras. Parole de ton ange gardien, celui qui veille sur toi.

Un gig résonnable, ça existe ? On essaie ? Hm, j'y vais du coup. 


 

<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast