Salut blog,

Ca va, toi ?
Je t'ai délaissé parce que tout va bien dans mon corps et dans mon esprit. C'est un euphémisme gigantesque, tu l'auras compris. Je viens quand même vider un truc ici : éviter qu'il ne soit stocké dans ma tête. La pollution mentale, tout ça tout ça. 

"Un souvenir qui m'a sauté au visage."
L'état psychologique dans lequel on se noyait il y a 15 ans ? Bien-sûr que les mots n'étaient pas justes, alors non Grib', ça ne change rien à rien. Tu le sais. On ne peut pas vivre dans le passé. Plus jamais. Le présent, le maintenant, rien ne compte plus que maintenant. Que cette seconde, là. Et celle-là aussi. Et celle-là.

Relire nos conversations depuis le début et tomber sur des souvenirs hilarants. 


Tant qu'on y est, blog. 

Le challenge du moment :
Ne pas retomber dans les complexes verbaux des mots, la vie est un exercice artistique. Constante progression. Tu m'entends, le complexe ? Il ne faudrait pas qu'un mini-blocage empêche cette synergie. Assumer jusqu'au bout son soi, sa folie, ses lacunes et tout l'intérieur qui brille. Il ne faut rien retenir, et se libérer. Ces dernières années, le corps comme une barrière, opaque, la lumière un peu éteinte. Je n'avais rien vu du compromis. La discussion d'hier avec le Bloblob m'a ouvert une claque et foutu les yeux. Tu aurais pu le dire avant, tête de buse, ça m'aurait donné du courage.

Et puis non. Le timing ! Ce timing, il est délicieux.
Il valait le coup d'attendre un an ou deux, ou dix ou même quatorze. 

Voilà, je vais te re-délaisser et déguster mon bonheur à pleine dents. Parce que je ne sais faire que ça maintenant. Si je reviens vers toi, ce sera pour mettre de la clarté, de l'amour et de la poésie sur tes pages blanches. A bientôt, je ne t'oublie pas.