sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Vendredi 29 novembre 2013 à 1:10

 

Je n'ai ni l'envie, ni la foi.
J'ai envie de tout arreter.
Retourner en France pres de ma famille, pres de gens qui m'aimeront.
Vie plate. J'en ai marre. Me barrer. Mourir.
Je sais pas pourquoi je continue.
Morte dans ton ignorement, dans ma solitude.
Malheureux cerveau, faut se barrer.


 

Vendredi 29 novembre 2013 à 0:26

 

Dear Terry, 
 

This is a farewell letter.
You don't love me anymore and I'm not sure I can handle it any longer.
I miss those proud eyes always pleasantly surprised, full of love which could show a way to become myself. I used to feel beautiful and attractive, and even sexy. I used to feel seducing and loved. Now I don't really know anymore. I'm a shadow. I miss this crazy sex which made us close, this mutual tenderness full of attention and care. I feel loved as much as a friend. I get asleep alone, your computer on your legs has taken over me long time ago. My body's cold, my hope as well. I don't want to be a window, a couple display which isn't true, something we pretend to be, a beautiful mask on a grim and sad face. And all the stress you create, I can't stand it anymore. Keeping control is destroying me. 
And you'll never be father again. What about OUR family? Is it too late or my life already wasted? Another I'll-have-a-kid-one-day crisis. Not with you.

I want the passion back, hand held, and heart beating strongly, breaking our chest. If it isn't possible, I'll just leave you alone, move out. That sounds like our end I'm afraid. I'm already upset about it. I need your help, I need you to save us. Maybe not, you've got enough money to leave alone now. Never thank me for that.




Mardi 5 novembre 2013 à 20:37



Boulot, difficile, tenir grâce au sourire. Un autre qui apparait, le mien. Essayer hardiment de le garder. Putain qu'est-ce que je ferais sans eux. Soudainement, il fait beau à l'intérieur, tout a un sens, brillant de clareté. J'en suis venu à me dire que peut-être, tout ceci avait une logique. Ou pas. Pression un peu trop forte. Je vais continuer dans ce développement et essayer de trouver dans le tai chi, cette petite étincelle qui change le quotidien. Cette petite chose qui rend la vie positive. J'avais besoin de ces psycho. J'avais besoin de redescendre sur Terre. Rationnels et maîtres de ses émotions, comment font-ils ? Essayer d'avaler leur positivite et me la coller à la face.

Et le prendre dans mes bras. Le rassurer. Parce qu'on est beaux. Quand ça arrive.
De jolis constats, je ralentis la clope. L'aprés et avec le speed reste difficile sans mais le reste est fiérement maitrisé. Je m'y complais. 


 

Samedi 2 novembre 2013 à 22:00

 
 

Se demander combien de temps ce cirque reste en ville, avec les meilleurs clowns au milieu de la piste. On s'amuse, on joue la comédie. On s'amuse et on prétend derrière une façade de maquillage que le sourire est rouge de vie. Une mascarade : il est rouge de viDe. Ensemble, y retourner. Puis observer le public désastreux en souriant à peine, avec difficulté qui plus est. Alors on se prend la main sans y croire, on appelle à la participation. Et les aiguilles des pendules continuent de tourner tranquillement. Une année de merde, décisive et changeante. 

L'affirmation qu'il n'y a aucun sens à la vie. Une certitude.
On nait, on meurt. Oui. Tout seul. Entre les deux, on essaie de mettre le plus de douceurs, de confort pour se convaincre que ce passage sur Terre valait le coup et sera inoubliable. T'inquiète petit, tout le monde est remplaçable. Tout change et évolue. On essaie juste de prétendre à un peu de plaisir socialement pour espérer ne pas crever tout seul. En attendant, on joue bien le jeu. On est tous des merdes. Plus ou moins du moins. Haha. Que de cynisme avant tant de socialisation. Que d'hypocrisie. Masque de sourire, cidre et fast dans les poches, que de contradictions, de complexes et de drôleries ! 


 
 

<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast