sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Mardi 30 septembre 2008 à 21:50



 


Comme dirait-Il.
Lundi 10h00-13h00 : Design de Mode : dessinons. Plus c'est maigre, longiligne, jambes, plus ça fait envie. Le seul mot d'ordre : éclatez-vous, soyez fous. Sinon ça sert à rien. Tout est beau, waow tes dessins, waow tes visages, waow tes voilures, waow tes textures, waow tout. Quoi. Stylisation. 16h-19h  : Design d'espace. Prof qui laisse faire tout et n'importe quoi. Bosse ou pas, s'en fout. Moui, si on veut, supérieur et tous ces arguments à deux boules de pétanque. Pèse lourd quand même. N'aime pas le kitch, ni la surcharge (pondérale, moi). Aime le VOLUME, sans dessus-dessous de sens.

Mardi 8h30-11h30 : Communication Visuelle. Points, lignes, dégradés, propreté, originalité, style. Du sens, de la technique mes amis. Dessinons avec les petits pois. Et mange tes lentilles, p'tit Gluck. Hihi. 12h-15h : Design de Produit : cool au possible. Perspective, cube, recherche, oufitude. Prof très CV, ouvert, sympa. Cours de théorie sympa. Difficile, cool, à main levée. 15h-17h : Maths. Plaindre ceux qui n'ont jamais fait ça. Vecteurs simples. Explications compliquées et embrouillées et mémoires pas deleted finalement dans ma caboche. Me souviens de todo. Valeurabsoluenormedirectionsensvecteurdroitesegmentsfactorisation démonstration... Dur dur à 60 dans ce cours. Note : les MAN 3 n'ont pas l'air aussi soudés que nous.

Mercredi 13h-15h : français : quoi, tic de langage. La prof de français bute sur tous les mots, n'a pas de vocabulaire, pas de charisme et ne sait pas ce qu'est un essai sans la définition de son bouquin de cours. Pas convaincante, même quand elle parle du discours argumentatif. Je reste sceptique quant au contenu de ses futurs cours. Verrons demain. 15h-17h: ATC ou Histoire de l'Art pour les gens normaux. Pourquoi toujours inventer des sigLNes comme ERAC, EPS ou ATC sérieux ? Jeune, dynamique mais pas trop, capable de faire un monologiue 2h sans s'arrêter. Arf. Une passionnée.

Jeudi : 8h30-10h30 : couleur. Précision, rigueur pour commencer. Puis éclate totale, mais dans quelques mois. Alors caramélisons pour l'instant. Cercle chromatique à gogo. Comme No'm.  13h-17h : Dessin académique. Une tasse, un truc, un bidule et 10 croquis pour chaque semaine. 17h-19h : Anglais tout en anglais, jeune prof à l'accent français, mais bonne prof quand même je pense.

Vendredi : 8h30-11h30 : Expression Plastique : originalité, éclate totale, liberté, points, lignes, matières, perforation, empreintes et tout et tout. L'éclate sur papier. Toute technique, mixte, et allons-y gaiement. 13h-16h : croquis de modèle vivant : pas encore, alors posons. Dessins main droite, main gauche, sans regarder le papier, portraits. 10 pour chaque semaine. Again.

A lot of taf. Pain sur la planche, indigestion fatale. Donc du sommeil en moins. Mais trop trop bon. Alors voilà. Moi l'éclate et la créativité. Je me découvre. Ils ne sont pas encore divorcés qu'ils s'engueulent. Font chier tous les deux. Et puis la bouffe me bouffe. J'comprends que dalle et y'a des filiformes partout. J'mesens rétrécir à Condé et grossir tout autant. Pourtant ptet pas. Alors bon. Un tour de ma cervelle fatiguée, à coup sur. Mais je tiens le coup. Et même que la classe est cool. Et les porfs cools. Sauf truc qui hésite. Je me sens bien.
Et puis à vrai dire, c'est pas vrai. Je bosse parce que que ça à faire. Puis y'a trop de taf pour pas le faire. Il faudra exceller malgrè la sévérité de la notation. Réputation Condéale à tenir, l'excellence doit être associée à Condé. Mais j'aime. J'espère tenir. Parce que sans le Voin. Sans les cailloux. Sans Tours, ça m'fout les j'tons. Ouais, c'est différent, agréable. Mais que veux-tu vieux, j'suis une inststisfaite de la vie. Et même pas vrai. J'suis contente. VoinVoin loin est la seule ombre au tableau dans le quotidien. Les cailloux sont gravés dans la roche de mon corazon. Et que j'suis pouet hein ? J'me sens retombée et j'vais bosser ma matière. Alors na. Une clope et puis au taf. Première clope depuis samedi.
Le dessin, c'est un des 20 modèles que j'vais refiler lundi en DME. Encre de chine et feuille de croquis. Variations des techniques, des supports et des couleurs, des postures et tout quoi. Je progresse et j'impose. Y'a des gens très "en mode", très "died", très verlan, très rebelles, mais ça s'dit pas ici "rebelle". Ni "Carrouf" d'ailleurs. Mais les provinciaux, c'est des gens géniaux non ? Allez, trop vannée, j'dis d'la merde, mais fallait, sinon j'prenais le train pour Tours. Agrou le 'ion. Miss him. Et Agruik et tout. Rho... <3    So romantic mon DandyVoin. Haut les mains, haut de forme, audacieux.



Samedi 20 septembre 2008 à 1:20







Another croûte. Pour VoinVoin <3 Et puis j'ai des projets. Participer à ce court métrage en pate à modeler. Les décors pour moi. Puis les dessins. Alors oui, j'ai hâte. Mais aurais-je le temps ? Et puis je me pose dans mon lit. Carte du monde sur les yeux, au plafond. La lumière est agressive, la lavande entêtante. Est-ce elle qui me fait dormir ? Les migraines sont aiguisées, plus moyen de peindre en musique, et le cou, les trapèzes endoloris. Bizarre bizarre auraitdit Roald Dahl. Va falloir que j'apprenne à utiliser l'acrylique un jour. Mais c'était ce que je voulais après tout. Dessin de style. Puis retoucher la nouvelle. Je me demande...



Vendredi 19 septembre 2008 à 12:46




Le mot que je cherchais, Papa, c'est "autochtone". Finalement, oui, ça revient quelques jours après. Brico dépot rules xD et j'rigole grave avec ma guitare. Ca m'semblait important.



Jeudi 18 septembre 2008 à 23:17




Seule dans mon sling. Craque. Câble. Vide, vidée, bidet, bide et lavabo laid. Tout ça. Il fait nuit ici, tout est noir. Le courant est coupé. L'eau courante est coupée.  Se sont taillée en gambadant joyeusement. Se sont taillé les veines à la guillotine. Le bouton pour rallumer la lumière ? DTC, Turlututu. Triste. A Tours est l'interrupteur. Celui qui fait cesser le dark ennui. Concentrique pensée, vision occultée. Partout, je vois en Coin. Pouvoir partager. Jolies choses. Deux murs séparent les diférents espaces : le temps et l'argent. Le temps est l'argent, le temps hait l'argent, l'autant est l'argent, l'OTAN est l'argent. Protégé de surcroît par des mitraillettes. Silencieuses les mitraillettes, parce que sinon ça serait pas drôle. Talk to me. Prayer. Ne pas s'éloigner du but premier de Paris. Réussir avec brio, brillance, et classe cette année scolaire. S'égarer, s'éparpiller. Virtuellement, illusoirement. Dans mes rêves, dans ses yeux, dans ses bras, dans son lit. Trop loin. Foutue distance. Amoindrie. Moins, loin, Coin, point. L'êtat d'esprit qui rit pas, comme en première année de BTS. M'oublie pas le 'Ion... Communicatifs.

Journée de marche dans Paris. Un restau et l'autre feignasse fidèle à lui-même. Alors parler manga, informatique. Ca doit être le truc du siècle l'informatique. Je les écoute en parler avec la même attention qu'à un gosse lorsque le père Noël vient leur toucher quelques mots sur leurs prochain cadeaux. Et je reste toute conne, toute chose, toute truc. Non, c'est pas mon truc, j'ai pas la cervelle pour, même si je faisais quelquechose pour apprendre. Quoique. Ca me plairait de savoir. Mais se lancer là-dedans en autodidacte... Mouais. On peut pas tout faire. Alors oui, j'vous écoute tous, apprenez-moi pleins de choses, c'est le seul moyen que je puisse en savoir de nouvelles. Enfin bon. Se repérer grâce aux tours. Tourologue et guide du Tourard, tout pour ne pas se perdre. Les grues de Jussieu, jaune et rouge et blanche. Meilleur moyen de ne pas se perdre, encore. Avec un Atrium pour Non-épileptiques-conseillé. HAHA, la fac !
Puis marcher encore et encore, craquer pour un bouquin à deux euros et voilà. Makis et sashimis, tout est dans la cuisson du riz, l'adresse est bonne. Cuisinellement vôtre et découverte des bonnes places. Tester another one. Le Manga Café, si si ! Tu verras. tu seras testeur de restau. Résultat du match de la semaine, Nutella : O, Delph : 1. Bam, dans le cul et les cuisses. T'as pas honte petit hobbit jouflu ? Dans une semaine, je revis. Dans une semaine, je serai présentable. Dans une semaine, je serai plus martienne. Je serai à VoinVoin. Miam, ne veux du 'Ioooooooooon !! Mais filez-lui son 'Ion bordel de merde de cul de chiotte de bites, sinon elle va tout casser. Putain, j'suis triste figurez-vous. Genre elle gère, mais elle pête grave son câble la naine. Ouais. J'vais arrêter là les doléances. Il suffit. Hâte dereprendre les cours et d'avoir l'esprit occupé. Que les effectifs soient divisés par deux, que je trouve un taf pour le week-end, que je vois VoinVoin, que j'aie les bourses, que je sois en BTS, que je sois dans le public, que je sois en coloc avec les cailloux, que j'aie les APL, que je puisse voir VoinVoin,que j'aie mon passe Navigo, que mes chèques soient encaissé, que mes pensées soient occupées, que j'ai pas de temps de libre pour flâner, que je l'aime que je l'aime. Bordel, je l'aime ce petit. Et j'sais pas comment l'dire autrement. Tu m'pardonnes Chéri ? Et voilà que j'me remets à parler toute seule. J'suis mal barrée les gars, j'suis mal barrée. D'une croix. Amen.



Lundi 15 septembre 2008 à 20:49




C'est ça, décolle. Déploie-les. Pédale, remue. Rame, tiens donc. J'ai parfois envie de tout balancer à coups de lance-pierres. Je pense combler le manque par : un taf, une coloc, du chichon. Ca sera déjà pas mal. Non, aucune réaction. Ou squatter chez Mamy. Génial. T'façon, hein, va bien falloir que je me casse. Jean-Truc bien mimi, ou l'inverse, mais bien relou aussi. C'est pas de la possession, c'est du déni. C'est du ça-coule-de-source-mais-t'es-con-ou-quoi-?, voilà ce que c'est. Ouais, moi ch'suis con. J'irai pas en coloc paske que j'peux pas. Un taf, ce serait cool et j'verrai.
Romper Stomper. Gratter pour ne pas penser. Je lis. En fait. Et puis je pourrai pas descendre le week-end du 12. Faudra que je vois ma tite soeur. Selon mes sous, tourangelle pendant les vacances octogonale et un week-end avant. Sinon juste les vacances. Ca pue le haricot confit. Alors j'écoute Supertramp en fumant une clope. Pour me souvenir de cette fête surhumaine. Je redeviens la chose quand je suis comme ça.

Le week-end était ressourçant entre cailloux, musique, sub, bouffe, rencontres. Alors ce lundi, même sans cours, bien tuée par son pessimisme. Fuck. WTF ? Ouais dsl Chéri, j'dois être destinée à être conne toute ma vie. Comprends vite, faut juste expliquer longtemps. Du nutella ? Tiens Connasse, ça te rappelle pas de bons souvenirs avec tes chiottes ? Mère absente car joueuse. Dis, tu résistes ou pas ? Mouaahahahhah, comme je suis pathétique ce soir. N'empêche le SpeedDialOpéra, c'est bien pratique. Ta gueule et écoute le solo ! Ouais ? Ouais. Je vous emmerde bien cordialement. Tous. Tous autant que vous êtes. Tous ceux qui ont la bassesse de venir ici. Aggressive ? Pas du tout. J'avais envie. LET'S KILL HER !! J'me l'fous au cul mon anglais pitoyable ? Ouais !



Mardi 9 septembre 2008 à 11:10




Le train est vide. L'esprit non, embarrassé. Plein de fils. Filaments de pensées qui s'agglutinent le long des chemins nerveux. Firmament de pessimsme qui pèse, qui pèse. Le regard est noir, l'adversité répugnante. Perdue entre deux gares, perdues entre deux vies. Egarée entre les rêves et la réalité, au milieu de l'Avant et de l'Après. L'impulsion manque. Les ressorts du tremplin sont rouillés par l'appréhension. La rupture s'exécute avec fatalisme, discontinuité du parcours. Nous sommes affolées, confondues dans la peur et la hâte, les certitude et l'inconnu et surtout doublées par cette faiblesse de la motivation. Les sourires contagieux n'y peuvent rien, la joie communicative s'est tue pour laisser place à l'attente. Nous, c'est mes différentes personnalités, mes humeurs. Notre enfance est si loin et l'avenir se joue à chaque seconde. Alors soudain, les question s'effacent. Le train arrive et le crayon se mue dans un silence salvateur. Les sombres idées prennent une correspondance pour l'aéroport et s'envolent. Le moment présent se vit, la note finale. Dans une détermination -pas si abjecte- vers un but précis : errer dans les trépas de l'illusion en vivant dans une tranquillité hypocrite mais ennivrante. Mais aimer tout de même.

Comme s'il était un animal farouche. Le lion est sauvage, de toute façon. L'envie de prendre son visage entre mes mains et du fond des yeux, lui souffler en silence : "Mais parle, parle, n'aie pas peur". Ecris-moi des poèmes, que je rougisse. Compose-moi des chansons, compose de tes notes et joue tes accords. N'allège pas le poids des mots qui nous unissent. Point de banalisation ! Les palabres s'usent avec le temps, lmeur valeur en est amoindrie, évitons cette dérive lente mais fatalement suicidaire du Nous. Notre forteresse n'est pas un chateau de cartes. Ou englué seulement. Alors jouons, jouons de cette distance. N'aie pas peur du romantisme, ses maladresses n'en sont que plus charmantes, les fautes si touchantes, les ratures invisibles, les bavures permissibles. Exprime-toi ! Pas de place pour l'ennui dans l'épistolaire. Viens ici ! Love-toi dans mes bras et sois-y confortablement installée, soignons ensemble tes courbatures futures. Le plus au monde, mon énergie inépuisable, ma fierté et ma détermination. La vie est parfois difficile, mais "nous serons au détours de la vie, libérés".

Les premiers pas de Claire sus mes yeux ébahis. MAD so grou malgré son fichu caractère. De la ressource entre ces deux paires d'oreilles. Bonheur familial si plaisant à regarder, et doublement en y participant. Comprends pourquoi ça me manquait.
Se délecter de Les Liaisons Dangeureuses, des balades en vélo le long des Côtes, vélo dont les vitesses se changent sur le cadre. Promenades à pied et miamer un glace maison d'Olivier : abricot-banane. Le summum est abricot pour le coup. Regarder le premier vrai live de The Jimi Hendrix Experience à Monterey. Celui où il crâme sa guitare parce qu'il voulait jouer avant les Who. Et puis looker le Rollong StonesRock and Roll Circus, tout coloré, avec les Who, les Dirty Mac, groupe créé pour la soirée par John Lennon avec Keith Richards, la basse des Stones, Mitch Michell, les baguettes de Jimi Hendrix, Eric Clapton à l'époque dans les Cream, et un violoniste dont le nom m'échappe. On se serait passé de l'intervention de Yoko Ono, c'est vrai. Oh John ! Tout le gratin -ou toute la crème- colorée, illicitement substantisés, LSDéisés, avec leurs tuniques et leur humour efficace. Pas de prise de tête, de melon, et de chevilles enflées. Dieu que j'aurai aimé avoir 20 ans dans les années 70 !

Vendredi, Tours-Paris, dîner en trio, puis fête de l'Huma jusqu'au dimanche. Puis essayer de voir Le Jongleur Fou, et le DupDup. Puis Maitre Zen et Marion à La Grande Dame de Fer. GNOUGNOU. Le temps se gâte !


Samedi 6 septembre 2008 à 10:33




Foutues barrières, limites craignos. Timidité du support, des outils. Thèmes abordés et styles.
Faudrait sérieusement que je me décoince du crayon, c'est pourtant pas les idées qui manquent...
En joue.



Vendredi 5 septembre 2008 à 11:22



Il ne faut pas rentrer dans leur jeu; Direct, ils veulent prendre contact avec leur avocat-et même que pour eux c'est gratuit parce qu'ils sont membres du bureau de UFC QueChoisir. Cependant, ça ne leur donne pas la liberté d'outrepasser leurs droit. Mais bon, mon appel se voyait bienveillant, il s'est transformé en catastrophe. "Mais madame G., ne vous sentez pas agressé, je vous appelais seulement pour avoir le détails de vos "courses personnelles" et un conseil sur la peinture" Un quart d'heure de défi à parler dans le vent, si ils se sentent tant violentés, c'est peut-être que le mot "conseiller jurydique" fait peur. "Non, madame G. je ne veux pas qu'on se dispute, ça ne sert à rien de se mettre à dos." La PEUR. Encore, cette peur qui les mitraille de l'intérieur. Les gens ne se sentent plus libres, ils se sentent aggressés, violentés. Et là, si M'dame G. en veut, elle en aura pour son compte. Tu vas payer ma conne, tu vas saigner, tu vas t'en prendre plein le cul et j'en n'ai rien à foutre de ton Union de Consommateur et de tes avocats gratuits.  La CGL, Confédération Générale du Logement sera derrière moi pour le coup, si c'est comme ça que tu le prends. Elle s'emballe vite quand même la vieille ! Alors je me gausse de leurs abus et de leurs arguments pourraves comme quoi ç'aurait été sale. N'importe quoi. Le frigo moisi, les placards pas lavés, les chiottes innommables ! Et puis quoi encore, du foutre plein le plafond ? Genre les chiottes. Oui j'ai gerbé plus d'une fois dedans. Mais lavés à la javel à chaque fois : je gerbe pas dans des chiottes dégueulasses non plus ! Le paradoxe de la boulimie xD

Ca m'a travaillé cette nuit. la place m'a manquée. Dormir à deux dans un lit une place est vraiment désagréable. Trop chaud, trop froid, trop serré. Alors après avoir fait le nem pendant plus de deux heures, j'ai pris un duvet et j'ai dormi par terre. J'ai révé que Vouin m'appelait Gribou, comme Loute. J'ai fait des rêves bizarres, mais pas cauchemardesques. Puis je suis remontée, Vouin m'appelait et j'ai dormi par intermittence à ses cotés, dans le profond du lit et ça m'a tuée. Mais j'ai pû profité de deux heures entières de sommeil de 7h30 à 9h30.
Ma MANAA est septième, ma pré-rentrée est le 17 à 10h. J'ai tout le matériel qu'il faut, et les 5150 euros nécessaires. 300 euros de moins que ce que j'avais prévu. Vais pouvoir me racheter des vétements. J'ai même des certificats scolaires. Emerveillement enfantins devant de la paperasse administrative, on ne se refait pas. On, c'est moi. Cette appréhension liée à cette impatience me noue le bide. Cette histoire de caution aussi. Et le passe Navigo aussi. (?)

Samedi, La Rochelle, mes si jolies soeurs, mon Papa chéri et la mer. L'océan.  Des balades  aux embruns salés et les lèvres gercées par l'humidité du vent, les cheveux qui s'emmèlent, le regard qui fuit loin, loin vers le point et l'infinité de l'Atlantique. Le port, j'adore. Surtout. Evasion éphémère. Se détacher de tout, tout, TOUT.
J'ai vu Gwen hier, qui m'a coupé les barres verticales. Je ne tricote plus. On a parlé. On à valeur de Nous. J'ai les pronoms indéfinis et je déteste les piaffements, déglutis et autres bruits de mastication. Je suis servie, jamais vue ça. Un concert de bouffe qui dégueule de sa bouche. C'est inhumain de manger comme ça, on dirait un singe et encore... Cet aprèm, Sainte Marg-la-vie-la-arg' après Le Ricain, et Tours again avec NTD. Tiens, au passage, passer chez BeatyCoiff pour la couleur enble péroxydée. Mouarf, je me ris de tout ce cirque. J'aime Paris et toute la noirceur qu'elle dégage. Au moins, j'ai du boulot pour la colorer, du pain sur la planche à dessiner, et de quoi m'occuper la tête. Je rêve encore et j'aime intensément. Je pense sincèrement racheter de l'herbe d'ici peu de temps. Pour survivre à tout ça. Bien à moi ? Petite veinarde que je suis. Bloups ?


Nota Bene !
Confédération Syndicale des Familles, Léo Lagrange Consommateur et CGL.
Voir pour les démarches judiciaires.
Appeler pour l'épargne salariale.
Billet de train retour pour Massy TGV mercredi ou jeudi.



Mardi 2 septembre 2008 à 18:12



Mes idéaux s'amaigrissent. Mes pensées s'assombrissent. Le lion sort de la savane. Il plane. Passe par-dessus tout obstacle et foonce vers son but. Avironesque. Les week-end sont donc occupés. Les semaines aussi. Le ouistiti doit voler. Le ouistiti est un animal voyageur. Fatigant aussi. Un animal en mal de patience. En mal de mer. Une léthargie. Des cervicales qui souffrent, des sinus qui ont du mal. Et des bruits de tracteurs.
Et je replonge. Tu ne comprends pas que sans toi, c'est fini ? Et notre groupe sans nom ? Et nos textos idiots ? Et nos tranhisons chatouillesques ? Et nos caninous roudoudoux à poils doux ? Ouistiti contre 'ion, pelage contre robe, truffe contre museau ? Le ouistitruffe se sent partir loin. Loin. Aa l'autre bout du monde. Et mes rêves de fuite ? Nothing Else Matters  ? Forever trust where we are. Nos grattes, ma voix posée sur tes mélodies. Gruik and grou power ! Comme si tout allait s'envoler avec ton silence pesant. Tes intérêts trop pointilleux, et mon intelligence qui ne suit pas. Je me sens autre, jalouse et possessive. Tout ça à cause de. C'est la peur. Je vous hais. Tous autant que vous êtes. Et c'est le chien de Marie-France qui s'était suicidé. Le fils de Fred est à l'internat. MOUHAHHA. Ouais, je débloque grave. En hypersynesthésie. Samedi était enfumé, endormie par le gros son de Fattydicks, ma cervelle embrouillée, mes pensées confuses.
Je mange comme quatre. Je connais l'issue de cette situation. Je connais les débordements. Je mange gras gras. Et dégueux. Coin ne viendra pas sur Paris. Je me sens  seule parfois. Egoïste. Ce n'est pas se sous-estimer, c'est réaliser. Je sais ce que je vaux. LA PEUR ! J'ai peur de moi. Je sais qu'à Paris, je retomberai bas. Parce que plus ça va, moins ça va. Moins ça va, moins j'aime mon corps. Moins j'aime mon corps, plus je le maltraite. Plus je le maltraite, plus ça va. Et puis après, ça va plus. Non, tout va bien pour l'instant. La balance m'a tuée. 44 kilos. Quoi ? C'est stupide d'écrire qu'on est gros à 44 kilos ? Oui, encore plus que de le penser. Non je le pense pas. J'avais envie. Si j'le pense. J'me sens pas bien. J'ai juste peur. Peur peur peur  ? Mais bordel ! TU VAS PARLER UN PEU ? C'est pas possible à la fin ? Non, je ne m'énerve pas, j'ai pas d'argumentation. Je grandis et j'en ai marre. J'en ai marre d'avoir cet air si déterminé. Déterminé à me casser la gueule, je sais. Je vous emmerde putain.
J'suis sacrément en manque de cailloux. Faut que je vois Manon, No'm, Soeur Anne la courageuse, Gwen, Clémence, Zouzous, Simon bien sur, s'il est là. Respire Del. J'vais m'arranger poru faire de la coloc cette année. Rien que d'en parler, le métro me file des boutons. Bouh. Je ne suis pas fatiguée. Le travail évite de penser. Et c'est sûrement mieux. Pétage de câble. Me calme. Pfiouuuuuuuuuuuuu.
J'veux jouer du piano et fumer. J'veux fumer. Encore. Partir. En fait, j'm'en fous de la distance. On y arrivera. Et puis, on est pas si con. Je suis juste une idiote qui réfléchit mal parfois. Pouik ?

Pour les master : Lyon, Toulouse II, Paris Sorbonne, Ecole Francaise de la Presse, IUP Toulouse, Toulon, Condé ou Rennes...
J'aime Mandriva. Définitivement. Je crois que pour 850 euros, j' aurai un très bon PC apte au travail de graphiste. Avec Mandriva quand le disque sera partitionné. Je veux. J'attendrai un an. Juste un an si mon portable me lâche pas avant. Les logiciels libres vainqueront ! Linux vainquera ! Le liberté, mes petits !!



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