sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Lundi 30 novembre 2009 à 23:04



Retour en force. L'équilibre donc le déséquilibre. Un éternel recommencement, les doutes, les fantasmes, les troubles, le frigo pété. Le questionnement méthodique et mélancolique. Les délires abrutissant le monde, mais surtout soi-même. Quand vas-tu te calmer ? L'esprit en perdition, et la réaction bateau. Allez, rachetons un peu de quoi se fumer le cerveau, un bon plan en vue. Faire bonne figure. Et haïr le reflet au point de ne plus prendre son pied à la barre au sol. Pataude, lourde. Comme un pavé dans l'eau. Ca faisait longtemps. Sourire amer, paranoïa récurrente. Et ce n'est pas dommage, c'était prévisible.

Poppy G. à fond dans la pop music. Ca m'a fait rire. Je m'en vais aller draguer ma prof d'anglais, tiens donc. Avec son indescriptible sourire, et son âge insondable. Baby P. me manque. Me manque. Tout va de travers. Encore un non. De transverse. Et les lapsus de C, les ambrouilles de M, lassitude permanente subie par. Ils me lourdent. Distance. Sauf les cours, parce que le seul moyen de se raccrocher et Mickael-Michou-Michel B, qui me donne son adresse pour corriger mes travaux finalisés. On marche sur la tête avec ce traitement de favoritisme mais mes arguments pour la brochure concluants. Comme si j'avais fait mon boulot, comme si j'avais envie de lui envoyer ce que je n'ai donc pas fait ... Mais profiter de cette faveur, et de son implication. N'allons pas nous plaindre. De toute façon, je lui fais pour demain. Autoportrait typographique, ma sale face sortie d'une soirée, le trip du moment, RDV mensuels du mois. Encore de quoi nostalgier.
 
Et pour le nouvel an, le "on n'a qu'à louer un endroit et toutes inviter nos potes et faire la fête ensemble en se cotisant" Alors là, la barre jaune. Pas de potes ici. Tous ailleurs. Et encore, les deux seuls qui sont là ne seront pas là ce soir-là. En clair, fade constat. J'ai pas d'amis. Pas ici, l'immigrée.  Personne à câliner avec l'excès de vodka. Alone. J'en avais oublié ma rancoeur, ma rancune. J'avais oublié qu'on est toujours tout seul dans sa tête, toujours tout seul dans la vie, et comme une conne de grue dans un corps beaucoup trop gros. Je fais pourtant attention. Donc chercher sa guitare, seule femme fidèle amie qui restera encore et toujours. Si douce, si belle, criant sous mes mains. Je délire sec.

Oui, circonstances atténuantes : il me manque quelques cases. Pas de quoi en faire un drame, tout un programme. Je ne suis pas faite pour vivre en bande. Morue d'eau douce.



Dimanche 29 novembre 2009 à 11:58



 
= Recherches sur le vocabulaire de l'humour, ironie, humour noir, gnagna, en français.
= Recherches sur le dépliant de l'expo Starck à Beaubourg en édition.
= Rendu des recherches sur le pliage et un pliage à blanc en tech de réa.
= Rendu du packaging, de son carnet de recherches et recherches sur l'autoportrait typographique en graphisme.
 
= Recherches sur la Nu-tation en EP.
= Rendus du carnet de recherche et du final sur la façade, et carnet de recherches sur Michoko. 
 



Samedi 28 novembre 2009 à 21:26



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C'est simple. Je me suis réveillée sur la banquette. Un mot sauvagement écrit, la gueule en miette, les yeux dans le vague et la tête lourde. L'effet retardataire du bédo, en clair. J'avais joué de la guitare, le regard perdu, les yeux introspectifs. Sa larme qui coule. "Une déesse". Il leur en faut peu.Les sushis et makis de Bc. Un ange. Sa soeur, aussi morte que nous. Les clopes de Ba derrière le meuble. Et la fin de soirée enrte nous. Entre "ceux qui savent".

Ca doit être bien chiant de se cacher ainsi. Tout le temps. La petite communauté gay de la soirée. Ca m'a fait rire de le constater comme ça.  Dieu qeje déteste ce mot. Les bonnes résolutions à garder, faire de sorte que. La musique qui ennivre, la vodka qui te noie. L'esprit loin, léger. La bouteille a fait la soirée. Sentir toute cette différence. Ce qui te fait regarder. Mater. Et tisser quelque chose avec N. et L..

Puis les cartons de C. catastrophée. Larmes, rage. On ne maitrise pas toujours tout dans la vie. L'après-midi avec Mummy, FNAC et bouquins. Du graphisme, de l'illus, maquette, art contemporain, conceptuel. Se faire une bibliothèque. De l'idée, de la culture. Curiosité.

Sigur Ros. Uh uh her. La tête enfumée et la musique. La musique. La faim qui revient. Le contrôle. Peut-être que ce qu'il fallait dans ma vie, c'était ça. Juste ce truc qui fait que. L'équilibre. Le but. Et la volonté. Les starting-blocks ont intérêts à être bien fixés.

Jeudi 26 novembre 2009 à 16:47



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J'ai deux semaines pour leur prouver. Deux semaines pour être au top. Les projets actuels sont à la hauteur du boulot fourni, et la confiance revient. L'échec du premier trimestre est quand même modéré, il est certain qu'il y aura pire. Mais je tiens. Cette sensation. Continuer la voie, tout droit. Tenir cadence et rythme. Soulager le sommeil. Respirer. Ce soir, et ça sera bon.

Elles oublient toujours de justifier. 5h d'EP perdues, pas du tout productives. Juste deux recherches dont l'une à droite. Nutation. Trop illustratif, je sais. Mais c'est ce dont j'avais envie. Direction carnet de bord. Se poursuivant en haut à gauche après la tête de sanglier.
N'aie pas peur, c'est inutile.
 
La pizza-kebab. Les gateaux. Bizzareries internes et horlogerie en émoi. Kuzco nous sauvera peut-être de cette étrangeté. Ou le sommeil qu t'effondre.

Mercredi 25 novembre 2009 à 12:11




http://sidvicious.cowblog.fr/images/arcparis02.jpgMon chez-moi est un calvaire. La raison de cette négligence, encore le taf. Mais ne nous leurrons plus. Nous sommes au point 0. Celui qui fait que le négatif est derrière, que tu n'as plus à patauger dans la boue vaseuse du doute. Faire front, avancer et continuer. Parce qu'au fond, je sais ce que ça aurait été. Donc la barre est en main, on navigue et roule dans la neige étincelante. Le rangement remet les pendules à l'heure.

Retrouver Ba au grès de conversation téléphonique. Cette verve qui nous menait l'année dernière. Non, c'est sûr. Parce qu'avec B, on s'est marrées quand la prof de graphisme a déclaré en souriant : "L'année dernière, on n'était pas ce qu'on est cette année". Et les deux connes idiotes qui pouffent. C'est clair Chérie, qu'assumer un gène homo, ça change un homme. D'un homme, même. Ca change une femme. Alors, l'incompréhension de la prof, mais le truc qui faisait que. En attendant, S. est vraiment super jolie, très rigolote. Et quelle classe avec ses docs montantes ! Rha !

Donc dans les starting-block. Pour certains, aucun doute, c'était la mise en route. Pour d'autres, les matières générales, tout va. Reste que ça va pas être brillant pour le reste. Elle a dit qu'elle monterait un peu la note, qu'elle avait été dure par rapport au contenu qu'on peut trouver sur Jacno. Donc on souffle. Et c'est reparti. Enfin, ça continue... Ce qu'il faut, ne pas se prendre la tête. Parce que le master qui s'en suivra. Et bien-sûr, une bonne place à la clé. Ce n'est pas espérer, c'est se créer un futur. Et construire pas à pas, jour après jour, quelque chose qui tienne de mieux en mieux la route. Here I am. Le changement est ressentie, je le tiens dans mes veines.

Et au fond, ce sujet d'introspection en graphisme, ça va roxer sa grand-mère en paquet de 13, parce que je vous l'assure, y'a de la ressource et de l'inspiration graphique qui se trament au niveau du ciboulot. C'est mieux en positif, la vie. Puis avec Mel, on va se faire des soirées coaching : soirée à taffer, brainstorming en fond. Et aide à l'inspiration. Alors, fonçons. Et vous remarquerez qu'il ne s'agit plus de "tous les niquer". Mais bien d'émerger soi-même. Ca change tout. Et c'est encore plus positif.


 

Lundi 23 novembre 2009 à 10:22


 

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Si, voilà. Je sais pas où sont les yeux. Ravie de vous rencontrer. Le sujet sur l'autoportrait en graphisme. Faudrait juste que je m'y mette. Forcément. Fromanger, Monory, Apeloig. Piou. Je pensais à lui, à ce petit monde tranquille qui roule tout doucement. De ces postes stratégiques qui foutent le jetons.  De ces toiles qui s'élargissent, qui se densifient. Puis plus tard, quand tout se clarifie, que le vide se fait. Les vrais, les vraies. Alors pour une fois,wesh.

Profite Chérie, c'est de la couleur. Goulag et soirée d'inté. Vous savez, ce genre de moments que vous kiffez, qui ne servent à rien d 'autres que de se créer des souvenirs, et surtout, de quoi rire. Parce que cette soirée-là encore, c'était vraiment fatal. Cocktails et fatalités, aventures spontanées. Les retrouvailles. Parce qu'il ne faut pas abuser, tous les gens ne sont pas absurdes. Rebellitudes à deux balles, s'auto-rejeter de multitudes de cercles de personnes qui pourraient être très utiles pour élargir ses connaissances. Et pour rigoler un peu. Y'a des gens vraiment marrant à l'école.

Bon, on sait pas encore, avec Bbs, partir au Canada, Toronto ou Québec, Ou les US. Le choix est de quand. Deux ans après le BTS. Ca, c'est une perspective. Avoir hâte. Vieille peau et se faire une place. Vous connaissez la galerie Autonome ? Boulotte. Le retrouver, et surtout LA retrouver. Reste à savoir quand. Bateau sur l'eau. La rivière. Ca bat à tout rompre et tangue. Langue. Alimente les idées. Si, je t'assure. Si on devait y aller à la rame, tu verrais comment ça se passe. Te montrer juste ce qu'il y a derrière l'écran. Image. Oui, Je est ouverte aussi. Les mots en suspension. Nervures nerveuses, et détachement. En attendant, tu assures.
 
 
Accroche l'ancre. Lente encre, et tu deviendras un crocodile avide.

 
 

Dimanche 22 novembre 2009 à 14:37





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N. qui fait sa pute au crack, maquillage arrangé pour, image de salope rock and roll. Confinée dans son rôle de rebel à deux balles. En plus, ce n'est pas pour cracher sur elle, mais faut qu'elle fasse gaffe au contraste. Quand on se dit photographe, c'est mieux.

Sinon, A. et C. se sont faites repérées et Au. était complètement bourrée. Attendre son père le long des quais, plus d'une demi-heure sous la pluie et me les cailler en lui filant mon manteau, la prenant dans mes bras et lui priant d'arrêter de me remercier. On aurait dit deux déchets. Puis il est arrivé, il était 6h, devant l'Assemblée Nationale. Il a été cool, il m'a ramenée chez moi, faire la conversation pendant qu'elle cuvait sur le siège passager. J'ai pas  du attendre le premier métro.
La péniche n'a pas tant tangué. c'était une première. Puis l'alcool aidant, on s'est sociabilisées. Enfin, je. aussi. Gros trip chez C. Son anniv vendredi risque d'être sensationnel. Surtout que sa soeur est vraiment une K. Il y a de ces week-end qui marquent le coup et qui vous rapprochent. Puis vous savez, même si c'est pas facile pour la mémoire, c'était bien cool. Du genre Maxime, Carole, Vincent, Truc, Bidule et Machin, MANAA 2 et 6. C'est Vincent qu'il faut que j'attrape. Que je le chope à la fin d'un cours. Que je gagne ce foutu pari à la con. Lundi, ce sera bien drôle.
"Mais au fait, c'est quoi ton nom ?" 

Note à tous les amoureux transis. Aujourd'hui, je déserte mon rôle de rassurante des coeurs perdus. Les mecs, c'est des vraies filles. Ils me désespèrent. Après tout, à quoi ça sert de courser une nana qui ne sera jamais à toi ? Faudrait qu'un jour, je lui dise aussi.

J'ai le coeur léger cette semaine.
Je repars sur de nouvelles bases. Encore meilleures.



Mardi 17 novembre 2009 à 12:37




Au fond, je suis dans une belle merde. Un vrai naufrage. Et la goutte d'eau, c'est les amoureux transis. Inconsciemment mielleux, ça m'énerve. Comme V. ou M. Ca commence sérieusement à me donner envie d'être injustement méchante. Alors j'y retourne quand même, parce que sinon je n'aurai jamais fini à temps. De toute façon, je n'aurai jamais fini à temps.



Lundi 16 novembre 2009 à 6:42



Encore une nuit de taf et je pourrai peut-être dormir. 55h debout à bosser dont 10h de cours demain, 2 exposés, une présentation orale et une interro dont je viens d'apprendre l'existence. Je ne sais plus comment je m'appelle et mon paquet de clopes n'aura pas tenu 48h. Si je ne meurs pas cette année sous la tonne de devoirs, c'est que je suis une warrior. Deux projets différents par matiière, oui, c'est suicicdaire. Quand on aime, on ne compte pas. Il parait.
Sinon, si vous voulez savoir : le multivitaminé, ça aide pasà tenir. Demain j'essaye caféine et guarana. Je vous dirais si ça marche. Je suis un cafard ambulant.



Jeudi 12 novembre 2009 à 15:51



Et nous aussi. Donc c'est un peu comme si on avait joué avec Shane. C'était l'aventure du Sid Fest. Le lendemain de quand nous, on avait joué, ils étaient là : le soir de Phoenix A. Le  gratteux avec sa bonne gueule, ses docs et sa tenue toute noirâtre. Sexy boy bien sympa. Tu devrais te recouper les cheveux.  Y'avait les Adranouilles aussi. Le festoche en retard, le micro so dark de DC et aussi, les bières en attendant l'ouverture des portes. HAHA. En fait, c'était pas en 2008, c'était en 2007. Bah oui, forcément. N'empêche qu'on s'est bien marré.



Mercredi 11 novembre 2009 à 1:14




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Le Monde, articles datés du 10 novembre 2009. (Cliquer sur les titres)
10h03 "La justice autorise l'adoption d'un enfant par une homosexuelle"
17h26 "Le gouvernement reste opposé à l'adoption par des homosexuels"



Mardi 10 novembre 2009 à 17:11




J'ai une migraine à défriser un ours. Migraine - again. Je te survivrai. C'est que ça commence à être relou. Cette semaine, le calvaire sera fini. Everything is right. Moving on. Mais Chéri, ne pense pas que je vais cultiver des ambigüités avec toi.



Mardi 10 novembre 2009 à 13:18




http://sidvicious.cowblog.fr/images/martens3.jpg79. Il est assez amusant de voir que l'on peut foutre la merde dans une cervelle simplement en faisant acte de présence. Mais Chéri, de mon côté, il n'y a aucune ambigüité. Je veux dire, remuer les histoires de quand on avait 16-17 ans, ça ne sert absolument à rien. Une chose est sûre, en me détachant du squat et de tous les potos qui y siégeaient, j'ai pu me sociabiliser.
Rencontrer des gens comme L., S et d'autres fous du genre. Avoir les cheveux bleus aurait été impossible au squat. Simplement parce que ce n'est pas là-bas que j'aurai pu bouger mes fesses jusque dans la très chaleureuse communauté des keupons et des skins de T. Et puis découvrir la culture qui les entourent. De Betty Page aux Cadavres en passant par Oï Polloï. Puis comprendre enfin la différence entre fafs, red, SHARP et hooligans.

Puis juste après, s'ouvrir au métal. Trash, speed, sympho et autres conneries du genre. Faut dire que dans une si petite ville, les hardcoreux, flirtent avec les keupons et les métalleux. Il n'y a qu'un pas, ou qu'une date, qui séparent les différents styles zic. Vu le peu de salles qui permettent encore les live des petits groupes. Puis m'engager dans un groupe de zic, m'intéresser au matos, bouger mon cul pour aller à masse de concerts, faire des flys pour des assos, faire le roady et se faire une petite place dans la chaleureuse communauté métal de T. Et finalement voir qu'ils sont pareils que ces punks au coeur d'or. Bien que plus sexistes, moins ouverts. Mais quand même à l'humour déjanté, à partager une bière et des conversations à la con jusqu'au bout de la nuit, sans aucun souci.

http://sidvicious.cowblog.fr/images/docs.jpgOui. Rester au squat, ça ne m'aurait pas permit d'admirer les paires de rangeos. Et rien que pour ça, l'émancipation... Puis quand on voit leurs occupations, leur ennui culturel dans cette petite ville. Je ne peux que rien regretter. Au moins, à Paris, y'a pas toute la ville qui est au courant quand je me cuite ou que je dis une connerie.  Alors tout ça M., je ne te le dis pas. Juste parce que ta réaction me fait bien rire. Mais ce n'est pas à CR non plus, que tu trouveras du taf. Parce que tout est bouché. Alors ressortir les souvenirs, c'est agréable. Mais au lieu de cultiver une ambiguité avec toi, je préfère la cultiver avec tout ce petit peuple des chouilleurs. Oui, la parisienne tarée qui fait de l'art. Bien que parisien taré soit un pléonasme. Bien que l'art, c'est bien vaste. Ma qué, j'vous jure. En tout cas, si revenir donne toujours un peu de nostalgie, qu'est ce que je suis fière d'être partie !

Puis, même s'il est à Toulouse, j'ai retrouvé S. L à Paris. Lys à Rennes. K à Alençon. Et tout ce petit peuple tout maqué. On est quand même beaux finalement. Alors que ce soit les squats people, griboux, caféterriens ou cailloux, une chose est sûre. Il y a des ces liens qui ne se détruisent pas au cours du temps. Et je peux d'ores et déjà, voir s'effiler les portraits des arteux qui resteront soudés ensemble encore longtemps. C'est ça la vie. Parfois, c'est beau.

Je vous jure que j'avais pas l'intention de débiter ce genre de connerie au départ de l'article. Mais quand on y pense, les cours, on s'en balance. La seule chose qui compte, c'est nous. De rester calme, fou et curieux et furieux.


 

Mercredi 4 novembre 2009 à 10:36



Mammifère bipède au telé-encéphale hautement développé et au pouce préhenseur. "Ceux-ci n'ont pas de propriétaire et pire encore, ils sont pauvres." Rions les amis, jaune, de cette tristesse macabracadabrante. Surtout, je ne veux pas que. Oui, ça c'est positif et utile, ma grande.



Mercredi 4 novembre 2009 à 0:17




http://salvatoremarescaserra.files.wordpress.com/2009/08/g-pane-az-sentimentale-1973.jpgMon meuble en carton avance. Mais tu sais, un japonais, c'est hyper diététique. J'aurai pas assez de carton pour ce soir. Tant pis : la quête de demain. il est pourtant bien avancé. Et puis l'EP. Bien-sûr, que ferait-on sans EP ? D'ailleurs, j'aimerai bine faire des performances à la Gina Pane ou Chris Burden plus tard. Faudra voir. Le jour où on est connues, ne pas oublier de citer, accentuée : "Avant d'être humaine, je suis un monstre. Mais avant d'être un monstre, et avant toute chose, je suis artiste"

Pour la molesse. Carnet avec fibres musculaires, noeuds et trames, taches sous lumières et effets grossissants, tensions fluide. Tout ça dans l'encre de chine, bic, feutre et acétone. ALORS. La partie 3D en chiffons tissus fichus, viandes desséchées et jambons tissés, éponges sculptées, plastiques brulés et moulés et chewing-gum étirés, colorés, chlorés, liquéfiés. ALORS. Flip book embarqué, dos collé, ou à la japonaise, à la française et à l'italienne. Et Nu-tation en méga flip book détaillé et pages recylclées. En plus de mon carnet de bord, le carnet perso. Lui, tu le verras jamais Padawann ! Le journal virtuel. Je n'exprime rien ailleurs, à part de la merde mais sure, c'est bon. Je me ris de les écouter.




http://collection.fraclorraine.org/img/collection/3S00230.jpgMa recherche est un peu stupide, destructrice. Encore ce fantasme de la peau brulée pour les rayures d'avant-bras. C'est con d'être pathologiquement malade comme ça et de pouvoir se balader dans la rue en toute liberté. Les gens comme moi, on devrait les enfermer. J'ai donc la voix bousillée. Normal. J'avais oublié le "j'adorej'adhère". Les 'il est vrai'. On s'échange nos tics de langage. Te souviens-tu de "c'est sur qu'avec des principes comme ça..." ? Bref, nous sommes des psychopathes. Et derrière cette triste banalité, je gerbe mes mots, et mon mal-être. Tu sais le truc où tu te trouve toujours nul même si c'est pas toujours justifié. Ouais, parce qu'on est con d'être humain, d'avoir un cerveau à la con, d'être hyper compliqué et mal à l'aise dans des sociétés complètement carambolées et que c'est une pure connerie de se laisser exister dans cette putain de chaine alimentaire. Les amis, je suis un cas social, j'écoute Cat Stevens et j'assume. La honte. D'ailleurs, si vous connaissez un boutique où ils font de la scarif, je suis preneuse d'adresse. Au risque de passer pour une tarée. T'façon, y'a tellement de tarés sur Terre...




Et aussi, mais ça c'est pas pour vous. C'est pour toi Papa Noël.
Pour ta fête annuelle, comme d'hab, je t'offrirai rien. Soyons clair, je vais pas te mentir, jai pas de thunes pour moi, alors pour toi, même pas en rêve. Mais en échange, je veux bien quand même un casque Wesc pour être à la mode et parce que j'arrête pas de casser les fils des petits écouteurs intra et parce que les fils sont des nazebrokenable. Et que le casque en jaune et noir, ça fait abeille et ces couleurs me font mouche. Comme Euroshima. Alors m'oublie pas. Parce que le son qu'il y a dedans, c'est ouf, tu le sais Père Noël, j'suis sûre que t'as le même pour quand tu conduis ton fucking traineau.
Aussi, si tu veux bien, je veux bien un tragus en plus.
Puis aussi, je veux bien avoir des fringues nouvelles même d'occas'. Genre des trucs des puces. Plein de trucs rebelles et féminins en même temps. Pour faire la pute. En tout noir parce que ça amincit et que ça fait artiste tourmenté. Voilà. Si c'est trop pour toi... Bah, j'veux bien te sucer.
Merde, j'dis d'la merde. Si c'est trop pour toi, en échange, j'veux bien te filer mes p'tites soeurs pour les faire bosser dans ton usine à cadeaux. B. pourra faire les paquets. Et les p'tites pourront les charger dans ton traineau.
Allez, fais pas le con Vieux Schnock, sinon j'te bute ton rène préféré. Ouais, c'est une menace. On se voit en décembre CONNARD. Et puis le jour où t'oublieras plus de passer dans le Tiers-monde, promis, j'arrête de t'insulter. Espèce de salaud.


 

Lundi 2 novembre 2009 à 1:35



"Liberté est un mot que le rêve alimente, il n'existe personne qui ne l'explique et personne qui ne le comprenne."
Ce soir, sur le conseil d'A, j'ai regardé "L'Île aux fleurs" de Jorge Furtado. Réalisé en 1989 si vous voulez tout savoir, et en libre matage sur Dailymotion. Pour ne pas faire de pub. Voilà. ca vaut le détour. Cynisme et aspérités humaines.
Je tiens le coup. Le réfrigérateur est aussi vide que mon porte-monnaie. C'est dire. Le hasard veut que ça se passe comme ça chez Mc Donald. Bref, je crève pas la dalle. Parce qu'une verre de lait, c'est frais, c'est bon et ça nourrit. Reste plus qu'un litre d'ailleurs...



http://sidvicious.cowblog.fr/images/photos/234450.jpgMon rapport de stage sera vraiment des plus complets. Et Ch, cette connasse de première se retrouvera dans une situation un peu inenviable lorsque les profs compareront mon rapport avec le sien. Ou l'inverse. "Et bien oui, Madame, je lui dirai, va te faire foutre avec tes échanges à deux balles. Parce que dans la casse argumentée, j'ai de quoi te briser les nibards." Nos joutes verbales étaient des plus guerrières et affolantes. A ne pas manquer. Dixit Cé.  A vrai dire, c'est tout ce qu'elle mérite. D'ailleurs, si j'ai sauvé Cé de ses problèmes de corazon, je sais qu'elle m'a beaucoup aidée pour le stage, avec toutes ces informations. Je sais pas comment elle s'en sortira, l'autre grognasse, et je m'en tape les ovaires. Mais ils verront tous ma renaissance. A partir de jeudi, tu peux m'appeler "le phoenix".



Ah, et puis après avoir trainassé un peu à Beaubourg chez Elles, j'ai pu découvrir de véritables bijoux artistiques. Voyez l'oeuvre de Delphine Reist qui s'appelle "Averse", et qui est particlièrement énorme. Et à l'occas', vous pourrez méditer sur cette phrase de Valérie Solanas. Un peu de sexisme gratuit, ça défoule. Dans ta gueule MachoMan. Ca, c'est envoyé. Parfois, elles sont quand même un peu tarées.

La dite citation :
"Le mâle est un accident biologique : le gène Y (mâle) n'est qu'un gène X (femelle) incomplet, une série incomplète de chromosomes. En d'autres termes, l'homme est une femme manquée, une fausse couche ambulante, un avorton congénital. Être homme, c'est avoir quelquechose en moins, c'est avoir une sensibilité limitée. La virilité est une déficience organique, et les hommes sont des êtres affectivement infirmes"




Dimanche 1er novembre 2009 à 13:13



Avec tous les mecs qu'elle s'est tapée, rien qu'en effleurant sa peau, tu risques de choper une MST. Robert fait encore des siennes.
Et comme toujours, le placement de produits. Tropicana, dans une des dernières scènes de Incassable, le petit se sert dans un plan d'ensemble. Impossible de ne pas y être sensible. On les a compté les 35 dans The Island. Et parfois, sept vies qui ne tiennent qu'à. Il y a des films qu'il ne faut pas regarder toute seule le dimanche matin. A part si tu te mets un album des Stones juste après. Live, bien-sûr. Là, c'est faisable. A la rigueur.
La première fois que j'ai vu une méduse, j'étais terrassée. Oui, c'est beau. L'épilation du pinceau, le rapport de stage, le pass Beaubourg. Elles, Soulages et la subevserion des images. Tu sais. B. et C. mignons. Pas très discrets. Mais bon. Que jeunesse se fasse. Et j'ai appris que A. me draguait l'année dernière. C'était donc ça. Pauvre Bi. De toute façon, elles sont si mignonnes toutes les deux. C'est reparti pour un tour. Double vie, existence mégère.

Je compte. Ne dépasserai pas.

Chérie, donne moi de tes nouvelles. J'aime tellement ta bouche, ton corps et ton sourire. Ces moments-là. Si on pouvait se marier. Viens ici. A Paris, nous ne serons pas vues comme là-bas. Même si j'aime être avec toi à Rennes. Alors, je te jure que je viendrai. Un jour, on aura notre maison, notre chat et notre salon. Et on sera sexuellement compatibles. Parce que les tests de Biba et compagnie ont toujours raison. Haha. Et puis, on ne posera plus la question des mecs. On en invitera parfois. Juste pour rire un peu. Ou on fera ménage à trois. En attendant, puisque le doute est toujours là, n'hésite pas.



http://i00.rnhh.de/eu/shared-images/rhaps/b/e/1/9/bee6149d08bfb8d1f416e3a30fd77e59_580x454.jpg


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