Qu'est-ce qui les motivent encore ? Plus que pathetique, je m'enfonce dans l'intolerance a les observer comme des animaux en cage. L. m'a parle de sa psy. Que c'etait bon de parler a un psy, de s'en prendre plein la gueule mais d'etre rassuree. Je ne Peux pas, pas que je ne Veux pas mais la langue me petrifie. J'etais sous caffeine, j'ai avale la tablette entiere cherchant la joie dans les pilules, n'osant demander un ligne de quoi ou qu'est. Parano, negative. Ce n'est pas ma place. Je ne sais pas si les bras sont ouverts, si les mains sont gentilles. Ca m'a fait sentir a cote. Decouvrir un monde, une culture et ce, si lentement que je m'y sens stupide. Tout prend du temps. Trop de temps, mon impatience me tuera. Je me suis mise a les detester. Tous. On est toujours tout seul dans la vie et etre deux semble surrealiste, irrealiste, utopique, trop parfait. Rien ne l'explique. Accepter le bonheur, c'est douloureux car tout le reste perd son sens. Surement, rien n'avait de sens avant, mais on pretendait le contraire, a aimer le monde, l'excuser et lui trouver des qualites. Rien n'est plus beau que nous. Tous est, et de tres loin, plus defait, decousu, illogique et hideux que le monde qui nous entoure. Je ne sais pas si un peu d'altruisme et de compassion sont negociables et/ou charitables.
Mais pour une fois dans ce monde, je ne suis pas seule, mais au contraire comprise et c'est plus que flippant. Parce que les mots se suffisent a eux-memes, meme simples. Et que. Je ne sais pas, c'est juste comme un shoot de bonheur, pur. Il faut se souvenir que si tu es tout seul, comme tout ce monde autour qui est mort, tu es perdu. 7 Pierres.