sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Mercredi 28 juillet 2010 à 0:46



Evaporée, évadée, éventrée, envolée, dévorée, dérobée. Les sens qui se perdent, se crèvent. Agir, réagir, réunir. Sans trop tomber, sans abuser. Ca va être tendu, vendu sans suspension. Il faut juste le vouloir, y croire. Et se laisser bercer, crever l'abcès. Renouer avec hier, louer ses pleurs et continuer sans leurre. Jauge de capacité au maximum, je recommence le jeu à son départ, assume ses conséquences, ses déviances, leurs regards. Risques encourus sans aveuglement, presque voulus par entêtement. Allons-y, petit bonhomme.



Mercredi 28 juillet 2010 à 0:36



Elle a des seins parfaits, une peau douce. En fait, ça a dérapé, prévisible. Quand je l'ai touchée, mal à l'aise : mon gros corps pataud et disgracieux. Se détester, et parvenir à se concentrer. Difficile. La suite, futur proche ou lointain, imprévisible. Pas de questions, se poser sur l'instant. J'avais oublié : les mots sont dans le désordre : les questions mal posées. Alors faire fît, profiter du moment. Teubla crew en folie, l'amitié comble bien plus que la baise tous les manques affectifs. Génitrice, amourettes d'un mois, à la casse. Mais en fait non, ouvre les yeux petit cafard, tu aimerais qu'il voit qu'il a tort. Pas raison : LUI, IL S'EN FOUT, dans ce sens et intensité là. 

Le voisin d'en face et sa télé plus grande que son appart, petit confort rassurant, la vie au travers d'un écran, semblant de vie illusoire. 2531,6 clopes taxées au cafard T. Week-end de fou, éthylique, idyllique, soleil réchauffant l'esprit déjà bien serein, un sens à l'existence : juste profiter d'instants-clef. Alors sortir encore, faire ce qu'on sait, grouiller, improviser, cliqueter. Rengaine chaleureuse de colocation prochaine. Il en faut bien peu. Les instestins détraqués. Faut que je ralentisse la cadence tabacologique.

J'ai bien peur de ne plus pouvoir me retrouver seule face à moi. Un néant. Jolie appréhension que d'avancer lentement. C'est encore plus simple que ça. La weed resserre les étaux d'angoisse, libère les ambiguités, simplifie tout, sauve la face tout de même, même si l'effet amenuisé, amusée. Trop à dire : la vie va vite, les afterdays se succèdent au rythme de l'apothéose, juste l'organisme qui ne suit plus. Et c'est un problème, car aussi encombrant, je le déteste. 



Lundi 19 juillet 2010 à 2:46



Tout rentre dans les cases. Le système rodé. Les mots rossés. Finalement. Tu attends quoi ? Se faire remarquer, de l'attention ? Juste de l'attention. Acide ? Amère ? Difficile à digérer, mais qu'est-ce que je peux en rire ! Tu te retournes dans ta tombe et je me gausser de te voir ainsi. M'étouffer a tomber encore dans un piège à loup. Tes petits yeux amoureux n'y changeront rien. On n'use pas un os jusqu'à la moelle pour faire pousser des amandiers. Repars d'où tu viens, sous ton soleil, tes îles paradisiaques, tes fantasmes inassouvis, tes rêves impossibles. Tu l'as senti, baiser sec d'émotion, le tien complètement offrant. Le jeu. Vu que tout ne rime plus à rien, insensibilité qui me brise moi-même. Je ne suis plus humaine, la Raison prend le pas sur la passion. Les ressentis sont internes et la connerie externisée. Célibat pleinement vécu. Peut-être qu'il me suffit juste ça. Etre seule, trouver le réconfort de l'amitié tellement profond que rien ne pourrait l'entraver. Disponibilité, ciné, bière et dessin party. F., va au diable, et arrête de croire que le destin nous réunit : c'est trop simple de croire à un premier amour. Tu es beaucoup trop crédule.

Je sais ce que je veux. La simplicité. Pas d'engagement. J'aime cette liberté, ne pas avoir à penser pour deux, ne pas chercher à ne pas blesser. Non, je ne veux blesser personne dans toutes ces histoires. Vous êtes libres, ou engagés, mais en attendez beaucoup trop. Je n'ai rien à offrir : les batteries se rechargent vraiment tout doucement et mon coeur est saigné, vide. Rien à donner, beaucoup trop à reprendre pour m'en remettre. Finalement, y'a eu de la casse. On verra avec le temps, avec le reste. Et ma libido ? Rien à fuotre, boge ta croûte. La liberté, ne pas être enchaînée. A rien, ni personne. La solitude est mère de paix pour l'esprit. A l'instant où tous se délectent de leurs amours belles et stables, j'apprécie mon choix de n'être rien de concrêt dans un système à deux inconnues. A peine croyable, mais ainsi pourtant. Pourtant, je ne veux pas te briser. Restons amis. Simplement, et attendons. Attends. Ou n'attends pas, c'est le meilleur moyen de ne pas être décu d'obtenir, ou pas, ce que tu désires.

Une semaine encore chargée. Comme toutes les précédentes. Montlouis, Monnaie, Chateau, ailleursland, retrouver les  anciens du lycée, des gens brillants, des lumières simples et ouvertes, capables d'échanger sans jugement, d'accepter sans appréhension, sans attentes pour vivre sur le moment. Pour tout ça, en ce moment, ma vie est un bonheur. Instant t qui vaut son pesant d'or. Le carpe diem sans précédent. Une exponentielle potentielle : respirer pleinement. Maintenant, j'ai compris. Je vous le crie.

Même si je suis désormais un gros dindon qui pèse 10 kilos de plus qu'avant. Une cancéreuse en phase terminale. Allons y gaiement, arrête de dire ce que je voulais dire, et installons-nous dans cet idéal. C'est trop feune, vraiment. Alors ton texto à 1h du mat, c'était parce que t'étais en rad' de shit ? Parce que t'étais bourré ? En manque de cul, d'attention ? Les deux ? Epater la galerie, m'exposant ?  Mal de tenir la chandelle ? C'était pas si terrible ? J'ai mal pour toi, pas de pitié, mais quand même mal. Et pour le coup, vraiment pas pour moi. Pense à ton égo, retiens-toi un peu, et surtout laisse-moi rire, Gamin.


 

Dimanche 4 juillet 2010 à 4:57



"C'est Paris". Les petits tertres cachés dans un coin de rue, cours éclairées à la lumières des néons, les devantures brillantes de gaspillage énergétique, la lumière du temps, le soleil couchant, quelques étoiles qui s'endorment dans la noirceur orange, space invaders des quatre coins du monde. A Paris, parfois, la pluie crépite sous tes pieds.  Le PimentCafé, et de jolis dessins doux et pipou aux traits légers.
Alors Paris, encore. Largage d'amarre, d'amour, d'humour, à mort. La fin des conneries illusoires, les pages tournées, le haricot poilu. M qui revient en force pour un espoir pas permis vu que vain : pour moi, c'est fini, et depuis plus d'une demi-douzaine d'années. Ca allume l'esprit, remet en cause, mais surtout rassure, entre les deux S, un 3ème. Balade et feeling simonesque. Monsieur Patunk orange teinté de roi, des crèpes au lieu de cette gaypride 2010. Dommage, mais nécessaire financièrement. Puis assurée d'avoir d'autres extras, à 10 euros de l'heure, on accepte de les faire et de voir la vie d'un autre oeil : ailleurs.

Soirée fières! Morte, encore par le manque de sommeil. Les L qui reviennent, WGO, Barbieturix, Foleffet, les D5, le régime Dukan, les regards. J'aime pouvoir improviser, mais aussi prévoir. Asphyxiée par ces blondes, je reviens rouler. Je réduis l'herbe bleue et assoiffée de vie. Envie, idée. Almaric. Ant. a les yeux étonnamment rouges dans ces cas-là, coloc improbable, intéressante musicalement et humainement. Tu sais, je n'ai pas tant de mal à m'attacher. Je suis trop fleur bleue et pleure devant un monstre vert. Le bar opportun, le coming-out pour DieuPapa, la soirée chaude, très chaude avec V. de T. A voir, a revoir aussi. Distance, ô connasse affollée tueuse d'espoir. Retrouvaille humaine, réflexe totalement naturel, L Mc C en force, electronique rythmant systèmes nerveux et sanguin avec bières fraîches en guise d'éléments nutritifs. Pâté, rillette, emmenthal, beurre, des sandwich qui n'ont plus la côte, les boulangeries se fermant au traditionnalisme pour adorer brands and trends.

Millenium, Tournée, Twilight (!!), L'illusioniste, DOg Pound, A trop vouloir vivre, je m'étouffe de fatigue. Mon piano me bouge, comme certains membres de la trousse. Seule Yam et le stylet enchanté s'en sortent bien. La tablette est séductrice, fidèle et encourageante. Je bois beaucoup, remet les pendules à l'heure. Ne me pose pas plus de questions, j'ai trop de certitudes. A 3000 km, le recul est certain : je suis sur la Lune. Mais ne t'inquiète pas, rien ne va : tout va. Des échanges humains, de la compréhensions, des nouvelles culottes. De la détermination et assumer. Assumer. Je t'assure que oui, je t'assure que oui. Demain sous le signe de Willy Ronis, un petit ciné pour la route, le fun, la culture.

Junebug, notre chanson. Au japonais, j'ai souri de l'avoir près de moi, l'ange a désormais des ailes. Demande à Tintin. "Rencontrer deux moitiés d'un joyau rongé par l'amertume de gens pas très honnêtes. Envie de les réunir." La poésie, comme les instants de bonheur, ça me fait pleurer. C'est une musique envoutante, chaude, et triste. Savourer ce mélange. Ta tête sur les écrans, les mouvements de foule, retrouvailles insensées, complicité intacte et points communs de fous furieux. Les cheveux courts te vont à merveille. Une planche de skate et un siège à peinturlurer, merci Garbage, et des fringues pour respecter le dress code. Des soirées, des sets, encore et encore. Le meilleur moyen de trouver : ne pas chercher. Un cadeau pour les filles. Les horaires de la séance de mercredi. Encore une semaine chargée. Dès le samedi jusqu'à celui d'après. Alors quand dormir ? Une tête chaude et remplie sur l'épaule. Au moins ça. Une Marsupi, l'amie des rues du marais.


 

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