sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Lundi 26 mai 2014 à 13:49

 

Triste folie. Ils me manquent. Elles me manquent. Désespérément. Le vide, la place. Comme un poisson d'eau douce dans l'Atlantique. Ces vagues me sont étrangères. Je suis l'étrangère. Somatiser jusqu'à en être vraiment malade, l'estomac dans les talons, la bile dans le cerveau, paralysée de peur et d'ennui. Ne plus se reconnaitre. Ne plus participer au jeu, cette grande mascarade illusive. Laisser pour compte et ètre dans la danse de l'ignorance, de l'hypocrisie. Songer à bouger, packeter. Etre seule. Partir. La fuite, cette grande amie. 

Comment ? A la recherche, à la poursuite. Le focus, l'encre. L'encre. Se dissoudre. Le reste est balivernes et tergiversations. Se noyer dans l'incertitude, inspirer le doute et expirer la douleur. Peux-tu sentir ce vent de révolution ? Ce relent nauséabond de points d'interrogation en tout sens. Je me demande si l'aventure est déjà finit, si la conclusion de l'histoire approche à grand pas ? Il est possible qu'un mouvement se fasse ailleurs. De l'autre coté. Prendre ses ailes à son cou, ses pistolets et courir. Courir loin. Là-bas. Ou l'herbe est bleue, comme les moutons. Ou la Terre est promise, comme la résidence. Cette distance à banir. Après un peu de pratique. Quand les chiffres seront souriants. Je me suis perdue, sans me reconnaitre dans cette brume. Je dois retrouver l'amour des chiffres. L'amour du trait. L'amour du creux. Aussi sainement que possible, au plus tôt. Extrème. 40.



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