sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Mercredi 28 juillet 2010 à 0:36



Elle a des seins parfaits, une peau douce. En fait, ça a dérapé, prévisible. Quand je l'ai touchée, mal à l'aise : mon gros corps pataud et disgracieux. Se détester, et parvenir à se concentrer. Difficile. La suite, futur proche ou lointain, imprévisible. Pas de questions, se poser sur l'instant. J'avais oublié : les mots sont dans le désordre : les questions mal posées. Alors faire fît, profiter du moment. Teubla crew en folie, l'amitié comble bien plus que la baise tous les manques affectifs. Génitrice, amourettes d'un mois, à la casse. Mais en fait non, ouvre les yeux petit cafard, tu aimerais qu'il voit qu'il a tort. Pas raison : LUI, IL S'EN FOUT, dans ce sens et intensité là. 

Le voisin d'en face et sa télé plus grande que son appart, petit confort rassurant, la vie au travers d'un écran, semblant de vie illusoire. 2531,6 clopes taxées au cafard T. Week-end de fou, éthylique, idyllique, soleil réchauffant l'esprit déjà bien serein, un sens à l'existence : juste profiter d'instants-clef. Alors sortir encore, faire ce qu'on sait, grouiller, improviser, cliqueter. Rengaine chaleureuse de colocation prochaine. Il en faut bien peu. Les instestins détraqués. Faut que je ralentisse la cadence tabacologique.

J'ai bien peur de ne plus pouvoir me retrouver seule face à moi. Un néant. Jolie appréhension que d'avancer lentement. C'est encore plus simple que ça. La weed resserre les étaux d'angoisse, libère les ambiguités, simplifie tout, sauve la face tout de même, même si l'effet amenuisé, amusée. Trop à dire : la vie va vite, les afterdays se succèdent au rythme de l'apothéose, juste l'organisme qui ne suit plus. Et c'est un problème, car aussi encombrant, je le déteste. 



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