sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Dimanche 4 juillet 2010 à 4:57



"C'est Paris". Les petits tertres cachés dans un coin de rue, cours éclairées à la lumières des néons, les devantures brillantes de gaspillage énergétique, la lumière du temps, le soleil couchant, quelques étoiles qui s'endorment dans la noirceur orange, space invaders des quatre coins du monde. A Paris, parfois, la pluie crépite sous tes pieds.  Le PimentCafé, et de jolis dessins doux et pipou aux traits légers.
Alors Paris, encore. Largage d'amarre, d'amour, d'humour, à mort. La fin des conneries illusoires, les pages tournées, le haricot poilu. M qui revient en force pour un espoir pas permis vu que vain : pour moi, c'est fini, et depuis plus d'une demi-douzaine d'années. Ca allume l'esprit, remet en cause, mais surtout rassure, entre les deux S, un 3ème. Balade et feeling simonesque. Monsieur Patunk orange teinté de roi, des crèpes au lieu de cette gaypride 2010. Dommage, mais nécessaire financièrement. Puis assurée d'avoir d'autres extras, à 10 euros de l'heure, on accepte de les faire et de voir la vie d'un autre oeil : ailleurs.

Soirée fières! Morte, encore par le manque de sommeil. Les L qui reviennent, WGO, Barbieturix, Foleffet, les D5, le régime Dukan, les regards. J'aime pouvoir improviser, mais aussi prévoir. Asphyxiée par ces blondes, je reviens rouler. Je réduis l'herbe bleue et assoiffée de vie. Envie, idée. Almaric. Ant. a les yeux étonnamment rouges dans ces cas-là, coloc improbable, intéressante musicalement et humainement. Tu sais, je n'ai pas tant de mal à m'attacher. Je suis trop fleur bleue et pleure devant un monstre vert. Le bar opportun, le coming-out pour DieuPapa, la soirée chaude, très chaude avec V. de T. A voir, a revoir aussi. Distance, ô connasse affollée tueuse d'espoir. Retrouvaille humaine, réflexe totalement naturel, L Mc C en force, electronique rythmant systèmes nerveux et sanguin avec bières fraîches en guise d'éléments nutritifs. Pâté, rillette, emmenthal, beurre, des sandwich qui n'ont plus la côte, les boulangeries se fermant au traditionnalisme pour adorer brands and trends.

Millenium, Tournée, Twilight (!!), L'illusioniste, DOg Pound, A trop vouloir vivre, je m'étouffe de fatigue. Mon piano me bouge, comme certains membres de la trousse. Seule Yam et le stylet enchanté s'en sortent bien. La tablette est séductrice, fidèle et encourageante. Je bois beaucoup, remet les pendules à l'heure. Ne me pose pas plus de questions, j'ai trop de certitudes. A 3000 km, le recul est certain : je suis sur la Lune. Mais ne t'inquiète pas, rien ne va : tout va. Des échanges humains, de la compréhensions, des nouvelles culottes. De la détermination et assumer. Assumer. Je t'assure que oui, je t'assure que oui. Demain sous le signe de Willy Ronis, un petit ciné pour la route, le fun, la culture.

Junebug, notre chanson. Au japonais, j'ai souri de l'avoir près de moi, l'ange a désormais des ailes. Demande à Tintin. "Rencontrer deux moitiés d'un joyau rongé par l'amertume de gens pas très honnêtes. Envie de les réunir." La poésie, comme les instants de bonheur, ça me fait pleurer. C'est une musique envoutante, chaude, et triste. Savourer ce mélange. Ta tête sur les écrans, les mouvements de foule, retrouvailles insensées, complicité intacte et points communs de fous furieux. Les cheveux courts te vont à merveille. Une planche de skate et un siège à peinturlurer, merci Garbage, et des fringues pour respecter le dress code. Des soirées, des sets, encore et encore. Le meilleur moyen de trouver : ne pas chercher. Un cadeau pour les filles. Les horaires de la séance de mercredi. Encore une semaine chargée. Dès le samedi jusqu'à celui d'après. Alors quand dormir ? Une tête chaude et remplie sur l'épaule. Au moins ça. Une Marsupi, l'amie des rues du marais.


 
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