sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Dimanche 24 août 2008 à 21:43



34 à 33% : 309,06
34 à 50% : 348,84
11 à 100% : 150,48
Normale : 766,08

The last one. Derrière semaine. Dernière ligne droite. Objectif 2000. On a marché sur la lune. De beaux mots, de beaux mots, enveloppés bien-sûr de superbes rubans multicolors. Un peu féérique, un peu utopique. On y croirait presque. MAIS. Evidemment, se coince ici un "mais". Un ravin qui sépare les points de vue. Ou une rivière. La peur de la noyade, se jeter de si haut. Si élevé. Finalement, remettre en question les bases. C'est le temps qui fait ça. Le temps, oui petit. Mal retranscrit. On se cogne aux murs. On fonce, pourtant tête levée et sens en éveil. On se cherche, on se suit, se colle, s'accroche. Comme si c'était les derniers instants à partager. Ne pas se lâcher. Et finalement, je redoute cette année. Non, j'ai besoin de le dire. Je sais bien que ça va rende les retrouvailles plus épicées, plus condensée. Appréciables moments à vivre. Et puis se sentir loin. Avec Untel et UneTelle ici et X et Y là-bas. Pas de visage sur tous ces prénoms. Pas de voix. Rien que des mots. Des mondes à part. Je sais que rien ne changera. Mais que sais-je ? QUE SAIS-JE ?
Je me sens seule. Bien con ici. Monde stressé, des bulles savonneuses. L'odeur ambiante du métro, les pas précipités, ses bousculades, ses contacts épidermiques insupportables. Ces sourires d'inconnus, ces regards perdus ou concentrés au fond d'un journal. Soyons tous observés avec curiosité, pitié et envie.
J'ai perdu la tête, le nom de cette figure de style et mon petit harmonica. Un zeugme ?
Je sais ce que je redoute. Je me sens mieux en moi. S'assumer,  grandissante. Egarée dans la faune urbaine et ses cataclysmes. Se raccrocher à ces rêves inexistants. Que veux-je ? Vers quoi ? Devenir ? Pas le moment. Penser à la guitare. Voin qui a craqué pour l'une. Pas pu résister à lui offrir. Je suis bel et bien une conne. Last Night Thoughts. Last tears. Salées comme l'Atlantique. C'est le moral qui ne tient plus. Le corps qui fatigue. La crise hebdomadaire qui te rappelle que finalement, non, tu n'es pas capable de tenir. Incapable de s'en sortir. Incapable tout court. Bien que non. NON. Appréhension extrême de ces prochaines semaines. J'ai besoin d'un guide.De voir mes amis. Voir leurs sourires et entendre leurs voix. J'en peux plus. Oui, c'est de la fatigue. Ca va tout le temps. Qu'est ce que ça fait maintenant ? C'est pour ça que je ne prends pas le temps de penser. Eviter la malade imaginaire qui me snobe intérieurement et l'hypocondriaque de la vie qui se cache plus loin. Musique salvatrice. Une princesse.



Par pomme le Dimanche 24 août 2008 à 21:58
Je lis tes mots et je me dis simplement "c'est impossible que ce soit un gamin qui écrit comme ca" alors je vais sur ton profil et je vois que tu aime Maupassant, les Pistols (en même temps vu le nom de ton blog je m'en serai douter...), Scorpions, Requiem for a dream, Amélie Poulain, La cité de la peur et plusieurs autre film qui font partie de mes cultes! Tu as l'air pessimiste et cynique... J'adore ca! C'est avec plaisir que je vais continuer a parcourir ton blog.
Par le Roi des blogs le Jeudi 28 août 2008 à 23:33
merde c'est bien écris, le Roi des blogs voudrait être le seul maitre de la plume
 

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