sidvicious
Tout est question de sémiose, petit Arlequin.
Mardi 22 décembre 2015 à 1:04
La question à réflexions. Revoir les mêmes têtes et se poser. Encore, comme au départ. Ne pas se voir sur les photos qu'on a fait, et ne plus faire partie de ces vies qu'on a pensé avoir vécues. Non et payer sa solitude amère au prix du pétrole en 2001. Évacuer les souvenirs et les contempler. Oui, un spot pour observer la beauté d'un coucher de soleil. Manquer. A l'appel, à l'honneur, à l’amour. Morue, ToZi, Cailloux. Que reste-t'il de nous ? Haha, l'art de prendre soin et de chérir. A apprendre. Donner, réduire l'égoïsme.
To be or not to be. Not too much of self blaming again, please.
Dimanche 29 novembre 2015 à 20:51
Du blue, c'est juste un coup de bleu qui pointe son nez. Le froid revient dans les coeurs. Les regrets de chair et d'os qui datent, et des fouilles approfondies qui trouvent ton palpitant arrêté. Tu sais, j'étais en colère. Ca me faisait mal de te voir sourire pendant qu'à l'intérieur, j'épuisais mes larmes.
Alors j'ai fait ce que je fais de mieux un jour de peine. Au lieu de la partager et libérer la douleur, de te permettre de m'écouter, de me rassurer éventuellement et de me prendre dans tes bras, au lieu de trouver du réconfort, de m'ouvrir à toi. Nous détruire, ce que je fais le mieux, je t'ai poussé vers la porte de notre maison. Et j'ai pleuré encore plus. J'en pleure parfois encore. J'ai donné S. à un gamin un jour, un peu après ça. Il était triste avec moi, comme moi, sans toi, lourd et paisible, il attendait un adieu et m'a arraché des larmes et le reste de notre nous.
Puis des années après, c'est la même musique, c'est celle de la goutte qui tombe lentement sur ton tee-shirt.
Les regrets de l'handicap sentimental. Tu sais, je m'ennuyais de toi, si seule, si loin. Je pensais te perdre mais c'est moi, la cause perdue. Maintenant qu'on en parle au passé tu as toujours un place dans mon coeur, large et enviable, grande comme un amour jamais fini.
Sache-le : je t'attends.
Si tu te sens seul et que tu veux de moi, je serai là. Fais moi juste un signe de la main, je comprendrai.
Mardi 2 décembre 2014 à 18:02
Avenir professionnel radieux. Épanouissement à son paroxysme. Parfois, je m'éloigne vraiment de ce que je suis devenue, construction à abattre. Ne pas penser. Continuer à se créer des objectifs futiles pour passer le temps, ranger la procrastination creative dans le fond d'un puit. Challenges stupides. Au moins, ça évite la réflexion mal à propos. Craquages nerveux, se sentir loin et rien. Renoncer à ses rêves pour ce genre d'apprentissage sans grandes convictions. A quelles fins ? La connaissance ?
C'est ainsi. Il faut juste ne pas réfléchir sur soi. Et accepter de prostituer son cerveau, ses capacités. Sacrifier ses fiertés. S'auto-convaincre et se baigner de lectures. Essayer d'avancer à pas lents, musique entêtante et se satisfaire de riens, sinon ce serait la fin et tout ce boulot sur soi donné aux loups. Bientôt, j'arrêterai complètement de dessiner. Complètement. Ça ne sert strictement à rien de s'attacher à des fantasmes ridicules, ces passions débiles dont tu n'acquiers principalement que frustration. Out of my life. En converser au passé, c'est peut-être douloureux, mais plus réaliste. Je brulerai tout. Auto-flagellation off.
Putain, ces jobs hypocrites, ça tue mes terminaisons nerveuses. Court circuit dans la carte électrique. On fera avec. Maintenant, je vis sous le signe souriant de la comptabilité. Rions vraiment. De toute façon, mon moi gamin, il se fout vraiment de ma tête. Quelle marrade quelles ambitions embitumées. Je me trompe encore ? Je ne sais plus rien.
Lundi 17 novembre 2014 à 8:59
Les cauchemars à répétition, et les ganglions gonflés. Autant dire que je dors peu. J'ai meme songé, un instant, à me poser sur une banquette et lire un peu. Le coin de l'oeil qui démange, réaction allergique. Je dois être allergique à moi-meme. Qu'est-ce que je peux detester ce moi pleurnichard dépourvu d'humour ! Mais connasse, arrête de faire ta mijorée. Man up ! Surtout pour ceux.
Vendredi 5 septembre 2014 à 3:10
Le ventre vide, l'espace à l'interrogative, le sommeil perdu. Cerveau, arrête ce jeu destructeur, c'est dangereux. Juste dormir et ne plus penser à rien, ni à personne. Hm. Des ongles un peu noircis. Tant de nuits.
Lundi 1er septembre 2014 à 15:34
Listen, you're your own puppet. It's too surrealistic for me. You're a sketch of yourself, lost in your own foggy mess. This puzzle of your life is unfinished. Balance missing: eternally inchoate. Coarse words uncouthly thrown to my ears. Crude overreactions launched by your low self esteem, cease those reproaches, cruelty isn't needed in your speeches. No need for passive aggression. Find another victim to care about your issues, maybe a therapist. You rape my joy, you raped my hopes. Us is a continuous joke and brevity is source of wit. Get it!
Don't you play the emotional manipulator! Don't you try to make me feel guilty about everything? Don't even try again, because I'm not that stupid, and the match isn't going in your favor. I can see through you being so limpid. I can even see it in the dark. This role is pathetic and doesn't suit you though. You're not definitely the one I used to know: your brain has been killed, assassinated by your insane depression. That swoons us and drain my emotions: too much drugs, too fool.I refuse to be a puppet or part of the game any more. I'm too rational for your thrills.
I used to run on my sufferings, they now disappeared: you took over. Inertia breaks, stopped on the roads of pretended liberty. Our presumed freedom fucked our security up, it teared us apart. Your blinding insecurities became mine destroying my own at the same time. That wasn't my choice and in a way, thanks for that: I do feel better about myself. Unfortunately, you're losing a game, and that takes me down as well. But I was used to myself so I'm used to worse. It doesn't mean I haven't had enough you saying I don't get them. Just try to loosen your strangling struggles. I understand.
You're severely navigating on the wrong seas, against the tide. I'm not you're mermaid not your maid, your man or your mother. Certainly not. Hire a new butler, get a strong one. You're allergic to folding my cloth but not to offering me premenstrual period pills. What is the actual fuck, you don't even know when I'm on my periods! Crossing the lines of respect brings chaos, don't you know? Collapse isn't that far. I might misfire. Don't let me go on the board, miscarried. Aborting, muddling our mornings won't wind up our night. I don't want to fail, foundering so I'm still grounding. On the top of your mind abuses, your dazzled selfishness, on top of us. Reason will triumph.
There isn't prude happiness but faded and rough love, strengthening but true. Let's color it again. I believe I was right about you as much as I believe in us. You are amazing. Your eyes, your spirituality, your ease are shining. You smell love, sparkles in the night, illuminates rainy days. Can't you see how beautiful we are? Can you? Please do. If not for you, then for the relics of this love we still share. For those projects we'll never do that make our futur brighter. You'll always live in the deepest cells of my body. I'll find you in hell where we, us, have fun, where we drove our togetherness. Fighting others. Us against the rest of the world. I still love you and I'll always will. Don't break me.
And please, don't push me away. Protect me from you to preserve us. We do deserve better than tempers and waste. I loved our sky, this soft, fragile and reinsuring haven. Hold me tight please. Disperse those gray clouds from our shelter, we'll learn to smile again, safe, if you want to. Please don't let my feelings crumble, we're too high to crash down. Fabricate us some wings, we'd fly again. You're the only one that can rescue this world. You may find an exit in this devilish cave where we're both prisoner of but I'm not asking for a fairy tale castle: they're too ugly for us. Just sort you out. We're almost there if you chose to. Otherwise, we'll overwhelm, shrink and sink.Samedi 30 août 2014 à 10:56
Je t'ai écris une lettre de menace amoureuse. Mon coeur couché sur papier. Mes mots sensibles et violents. Accusatrice et révoltée mais aimante et dédouanée de mes efforts. Tu ne la liras jamais.
Samedi 23 août 2014 à 1:14
Possibilités de bosser sur mes propres projets
Reconnaissance sociale et satisfaction personnelle.
MAIS
Statut de self-employed donc pas de congés payés
Pas de suivi sérieux donc formation encore plus longue
Charge de travail faible, ennui
Equipement à renouveler
ET
MAIS
Difficulté à changer les shifts
Service client par téléphone et emails
Organisation personnelle difficile car pas de temps pour moi
Found a bit of Lozzy Bacon. Who's offering the package "B&B" with the pancakes option. Gonna live just next door and that sounds lush. So many big changes in my close future. It feels exciting and assumed. Liberating and freeing. A bit like I give myself all chances to get where I want to. A bit like I don't give a damned fly because everything is under control, or at least meeting my expectations. I want to live this way. Safe and secure. For myself and eventually my bank account. I'm on the correct way mate.
So rad dude.
Lundi 11 août 2014 à 22:32
Je cherche. Où ? Je demande autour, vite. Que la perte des marques du quotidien remette les choses à leur place. Organisation parfaite. Un pas après l'autre. Un pied, puis le second. Je me demande où ma vie va bien pouvoir me mener. Dans un trou ? Dans un four crématoire, comme tout le monde, et pas besoin d'en faire un foin. Je ris. Parce que les décisions complexes à prendre seront déglingos et sont prises. Tours ? Qu'il est difficile d'être le roi de la France. Il n'y a pas grand-chose à réserver par ici. J'attends des réponses et me questionne sur des points de détails. Enfin, pas vraiment. J'évite les questions, j'ai les réponses. Je me tais et souris : tout va bien. Aller de l'avant demande du courage parfois. Aller de l'avant ... Demander. Courage. As-tu du courage ?
Ne plus se terrer dans son trou et sortir du terrier. Mon cerveau se morfond un peu, mais au moins, j'ai l'avantage de ne comprendre que le nécessaire, sans superflu. Les traits dans le carnets me servent de repères. Je suis, je suis. Tenir le focus, le papier comme carte, la pointe du stypo montrant le Nord. La montre pointant le temps. Pour aller au cinéma. Pour boire un chocolat, toute seule à la table d'un café. Rester encore et toujours soi-même. S'esseuler plus que jamais dans la solitude : dans ces cas-là, c'est si salvateur. Parce que ça soulage de se perdre dans son soi. C'est si sûr. Protection infaillible, mec, je suis indestructible.
Jeudi 7 août 2014 à 13:07
Certaines questions ne se posent plus. Certaines choses ne changeront jamais. L'herbe est toujours plus verte dans le jardin des voisins. Cette fille. Ne plus la revoir. Assez joué.
Marcher un peu en ville. Mêmes rengaines musicales, à changer - ô feignantise, ne fénéante plus devant ma maison. Un week-end en solo, ce serait du luxe. Ne rien faire, s'ennuyer, ranger, aller au cinéma, puis dessiner au comptoir d'un pub, regarder les gens, écrire, jouer du piano, faire des trucs. Il est possible que ça se passe aujourd'hui. Juste respirer à l'ennui, jouir du néant et se satisfaire de soi-même. Excellentes diacritiques de merde dans le français, lourd clavier macintosh. Bref, une après-midi calme. De la crême et le dépôt, pour remettre les compteurs à bloc. Se sentir bien dans sa peau a un prix incalculable.
Remarquer le changement, le repos mental, le calme intérieur. Confiance travaillée et appréciées, comme un don. Simplifier les soucis sans importance. Je dis oui.
Dimanche 3 août 2014 à 11:20
Mardi 29 juillet 2014 à 19:13
Voilà, la question fatidique est revenue. Je consulte les offres d'emploi et réécris mon CV. En francais dans le texte. A Tours sur une carte. Ou ailleurs. Mais plus là, plus avec eux. Ma famille. Ma langue. Recommencer à zéro avec les anciens, avec les nouveaux. Laisser tous ces efforts pour des retrouvailles sur Bristol, des concerts avec les punks.
Et je flippe ma race de me retrouver dans cette position. De refaire mes cartons. De revoir ces souvenirs. D'affronter ce que je suis devenue et de l'emporter avec moi. Alors j'attends. Peut-être que pour l'instant, ça va aller, je vais me contenir. Les livres, en attendant, sont mes amis. En français dans le texte. J'ai peur. Peur. Ils ont dit que je pourrais prendre la chambre d'amis. Vivre avec eux, elle est tellement positive. Me trouver une femme que j'aime et qui m'aime, et faire ma vie avec elle. J'ai peur, tu sais, tellement peur.
J'aime me soeur tellement fort. "Tu as pu le faire dans un sens, tu sauras le faire dans l'autre" Et je sais qu'elle a raison.
Lundi 23 juin 2014 à 17:50
« Aujourd’hui le monde est mort. Ou peut-être hier, je ne sais pas ».
Peut-être Lyon. Ou ailleurs loin. Europe. Maghreb.
Lundi 23 juin 2014 à 17:46
Se poiler un peu. Je n'aime plus. Parce que les dimanches sans ces illusions barbares, c'est beaucoup plus appréciables. Puis j'ai ri, j'ai ri de les voir si dépendants. Que ça les prend tous. TOUS. QU'ils ne conçoivent pas la sociabilité sans. Que leurs barrières sociales sont assez précaires. Qu'ils sont tasteless. Ils ne faisaient pas grand-chose. Ils le font sans se rendre compte qu'ils ont un problème et disent de même du voisin. Voila. Retenez-vous les enfants. Éthanol. BOIRE BOIRE BOIRE BOIRE ! Ils sont marrants les gens.
Se gausser un peu de cette mode qui est de se faire griller la peau au soleil. Et voir leur cancer de la peau se développer par leurs propres inconsciences. Les diktats de la moche. Tout ça, ça les emmène dans des chambres d'hôpital. Dans un sens, en rire intérieurement. Follement en fait. Se séparer, prendre de la distance sur la connerie. Je lisais tranquillement. Puis comme les gamins de 4 ans, exigeant une attention permanente avec leur niaiseries, du coup l'ego. Et l'ignorance, à croire que le cerveau est débranché. Rire. Je ris jaune, mais je ris.
Discuté, parlé. Crié, parlé. Spectacle.
Se comprendre. Mettre les choses au clair. Faire des efforts pour faire avancer la machine et arrèter de renier les responsabilités. Je me suis redit que l'intelligence, c'est d'être heureux. De s'intéresser, de ne pas critiquer ou être insultant. De faire de l'humour sans préjudice. De l'humour drôle. Que la méchanceté gratuite est plus ennuyante et préjudiciable qu'amusante, plus déceptrice et génante qu'un trait d'intelligence. Que mes exigences évoluent, et ma tolérance aussi. En matière de tout.
Je suis heureuse. Certes, ça va doucement au niveau pro.
Mais je me laisse un peu de temps pour voir si ma place n'est pas en France. Et respirer.
Retourner dans un espace connu et sans danger. Avec la famille, et les copains. Recommencer tout. Comme avant.
Mardi 17 juin 2014 à 18:37
Passer du temps avec le Dab. Se poser des questions sur les choix personnels sociaux. Sensibilité à fleur de peau.
V. vient pour une semaine très bientot, à confirmer. Ca risque dêtre marrant. Pas envie de. Et plus envie de. Du coup, concentration et amusements. Focus et football. Bon, je rigole vite fait en me demandant ce qui va suivre. Les encourager, le convaincre. Ca va aller crème. Laisser le reste crever sur le coté et se préoccuper du positif en face. Le Donjon de Naheulbeuk en audio. Penser plus haut, revoir les statistiques, etat d'esprit. Respirer et distancer le reste. Redescendre les chiffres, remonter d'autres. Ca fait du bien. Mais j'ai faim, là.
Vendredi 30 mai 2014 à 1:07
.
S'ennivrer d'encre. Noircir. Noircir. Auto-satisfaction personnelle et égoiste. Plonger dans un verre coloré. Lignes, lignes. Magnum. M05, RL1005. RL1007. Commander plus de tubes, plus de grips, plus de tips. Il a dit de se mettre aux petites lettres maintenant. Il a vu que les lignes sont faisables. Que l'ombrage est acceptable et rempli son rôle. Il a dit de se mettre aux petites lettres maintenant.
Y croire. Relancer les gens et la machine. Deux lancers. (Qu'est-ce qu'on poile les copains !) Ca sent la liberté, ça sent la monnaie. Ca sent bon le Dettol. J'espere ne pas me tromper. Mais ça sonne comme un bon début. Avoir plus de clients. Sortir et tisser son réseau. Tisser son réseau. Penser au truc de Punky pour avoir le marché.
J: mardi Deus ex machina.
I. and his bf: rainbow on bottoms
I. on his own: little geometric bird.
Ca va passer crême. Oui, crême.
Lundi 26 mai 2014 à 13:49
Comment ? A la recherche, à la poursuite. Le focus, l'encre. L'encre. Se dissoudre. Le reste est balivernes et tergiversations. Se noyer dans l'incertitude, inspirer le doute et expirer la douleur. Peux-tu sentir ce vent de révolution ? Ce relent nauséabond de points d'interrogation en tout sens. Je me demande si l'aventure est déjà finit, si la conclusion de l'histoire approche à grand pas ? Il est possible qu'un mouvement se fasse ailleurs. De l'autre coté. Prendre ses ailes à son cou, ses pistolets et courir. Courir loin. Là-bas. Ou l'herbe est bleue, comme les moutons. Ou la Terre est promise, comme la résidence. Cette distance à banir. Après un peu de pratique. Quand les chiffres seront souriants. Je me suis perdue, sans me reconnaitre dans cette brume. Je dois retrouver l'amour des chiffres. L'amour du trait. L'amour du creux. Aussi sainement que possible, au plus tôt. Extrème. 40.
Mardi 20 mai 2014 à 0:04
Marteau, clous, entailles, fissure. Ennuyeux, triste, ennuyant. Routine blême et coriace. Et le lundi... Ce lundi. L'appel, le manque. Se retrouver derrière ce masque de déceptions. Les murs craquèlent. Infection du nez. Le vernis pète. Tout rouille et c'est presque le branle-bas de combat,. L'écroulement, dévasté. Il n'y a rien, ni passion. Paillasson sombre et sali. Flou et insure. Du mal aux mots. Tordu et faible. Je te déteste autant qu'eux. Tous. Et rien ne sera jamais assez clair.
Et c'est tout ce que j'aime le plus au monde entier. Mon égoiste de chat.
Ma mère, ma soeur, mon père, mes soeurs.
Jeudi 15 mai 2014 à 11:25
Puis le Brésil. Qu'on s'en rende compte que les événements internationaux de la FIFA causent des troubles écologiques, humains et tout le tintouin. C'est pas nouveau, ça fait plus de trente ans que c'est comme ça. Merci Internet, on nous prévient maintenant que les gens sont méchants partout. Il était temps de le réaliser. Que le capitalisme détruit. Oh what a scoop.
Et oui ma p'tite dame, il faut penser bien. Il faut penser comme le veut la norme. Etre gentil avec tout le monde. Inclure tout le monde. Nuance please ? Le peuple ne sait plus quoi exiger, quémander et polémiquer. Je parle des bien-pensant, vegan, gay-friendly, non raciste, de gauche putain de fermé et incapable de discussion. Et tous les autre et tout ce que je suis aussi. Comprendre et accepter que des gens ne soient pas d'accord avec soi. Etre OUVERT aux discussions, faire évoluer ceux qui sont dans la catégorie des cons, en les éduquant gentiment pour ne pas les radicaliser plus.
On me taclera de fasciste pour tolérer des gens de droite dans mon entourage, on me taclera d'homophobe (huhu) quand je m'insurge contre les potes lesbos sifflant une russe de 17 ans lors d'un concours international à la noix de mes deux. Les réseaux sociaux, bras droit de cette société de merde.
Enfin bon, la tolérance, mes couilles de mes ovaires. L'autoritariste bien-pensant, leur credo qui DOIT être accepter par tous, ça me saoule. On est différents, pas égaux. On ne sera jamais égaux, est-ce que c'est ce qu'on vise en tant que société ? Visons juste, visons ensemble s'il nous plait.
A trop écouter, avoir l'impression que les gens se font chier, qu'ils cherchent les poux dans les chevelures des autres et ça me fait gerber. Qu'on arrête, un peu de répit s'il vous plait ! Occupez-vous de vos mains, lachez vos écrans, allez rencontrer vos copains et vos copaines et vous verrez qu'ils peuvent être sympas parfois, même si vos opinions divergent. Ptêt que vous apprendrez des choses les unes des autres, tiens. Attendez, faut que je me justifie ?
Bah non. La moitié des E.Cowboys ne parlent pas aux Somaliens, ne leur sourient pas. C'est quoi cette tolérance ? Et on se dit anti-fasciste, anti-raciste et on reste entre blancos. RHA LA FRANCHE RIGOLADE. Elle est belle l'anarchie !
Mais non, les blancs ne vont pas décider à la place de tous les autres ce qu'ils doivent faire pour les défendre non plus, putain d'antifa. Les blacks Panthers n'ont jamais voulu des blancs dans leur armée. On comprend pourquoi.
Chacun sa propre voix, si quelqu'un veut parler, qu'il le fasse pour lui, pas pour les autres. Juste aidons nous siyouplaut. Qu'on arrête de vouloir contrôler tout le monde, et qu'on arrête de vouloir changer les sociétés, habitudes, cultures. RHA, BORDEL. La diversité, c'est notre RICHESSE. Cultivons et encensons les différences, elles nous enrichissent. Elles nous enrichissent, bordel. (Question pour plus tard : jusqu'où accepter les opinions qui font proactivement du mal ?)
Pff, je suis révolté. Bien-pensante aussi, mais putain, révoltée par la fermeture d'esprit.
Du coup, je mate les meufs en silence. Je hais les gentils, les méchants, et moi aussi. Je simplifie, c'est moins complexe.
Monde de merde.
Vendredi 9 mai 2014 à 22:11
Ca coule, je me vide. Et j'en mets partout.
Ils ont fait la révolution industrielle, puis les révolutions des travailleurs, de peuples soumis. Ils y a eu la révolution sexuelle, puis les révolutions sociales et technologiques. A nous celle de l'écologie. A moins que les précédentes aient tout cassé sur leur passage. Je me demande ce que deviendra cette génération de gosses à écrans. Désinformés, trop connectés sur les vagues des réseaux mais déconnectés les uns des autres, dépressifs, esseulés, solitaires et envieux. Suis-je pessimiste ?
A côté, peut-être plus d'ouverture d'esprit, d'acceptation de la différence. On se met aux pisse-debout, aux coupes menstruelles ECOLOGIE. EGOLOGIE. On tente les égalités, des petites évolutions voluptes, illusives. Mais on s'en sortira p'tit frère, aie la foi. Faut pas baisser les bras. Parole de ton ange gardien, celui qui veille sur toi.
Un gig résonnable, ça existe ? On essaie ? Hm, j'y vais du coup.