sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Lundi 8 avril 2013 à 17:17

 

Alors j'ai decide de m'en foutre. Que ceux qui sont vraiment la soient vraiment la. Condescendance de mon cul et sarcasmes, oui je vous emmerde. Tous autant que vous etes. Si trainer avec des gueux te rebute connasse, degage et arrete de te prendre pour ce que tu n'es pas. Tu as ce que tu merites. J'ai de moins en moins de mots et d'energie pour toi. Que tout le monde passe de paysan a seigneur est une chose fabuleuse. J'ai soudainement pitie de ma pauvrete. Et de mon manque de motivation pour le dessin. J'ai juste envie de me barrer et de leur montrer ce que c'est, le moteur en moins. Qui le remarquerait ? Je me rens compte que ma tendresse est brulee au second degre. Je redeviens acerbe, acide et nauseabonde. J'ai besoin de vacances. D'etre seule. Qu'ils se les foutent au cul, leurs faveurs. J'existe maintenant. Seule, je suis definituvement plus forte. A encaisser leurs humeurs de merde. Et se faire piller. Baffrez-vous bandes de connards. Vous n'aurez bientot que vous meme pour vous demener. 

Ca m'a flattee que chez les keupons du coin, on me mette dans la case Photographer des keupons du coin. Du coup, a coup de milliers de photos par gig, je recupere toujours quelques-unes pour mon portfolio et c'est rassurant. L'esprit reste creatif, et bien beurre par le cidre-blackcurrant. J'y suis allee en solo hier. Vitamin X qui jouait avec Grand Collapse, Cydernide, The Break Out et I like Bugs. L'autre groupe, j'en ai oublie le nom, tant pis. Alors P and G, les rois d'ici, les famousponks m'ont invitee chez eux. Juste moi. J'ai trouve ca cool. D'etre consideree malgre mes annees en moins. Les corner shops fermes, G m'a offert un joint, une biere. Je lui dois 40 pour le speed. Achete hier, il me rapporte 50 aujourd'hui. Ca me paiera mes pintes ce soir. Faut que j'en rachete un peu plus. Et un cactus pour la mesca. Encore la mesca. En attendant, faut que je trouve de l'acide. Test. 

La Dom, le Grib et  la Man' qui ramene leurs fesses Outre-Manche. La periode pre-ete risque d'etre intense en emotions. C'est ca l'football. Ouais mon p'tit. Je vais boire un coup avec ma futur ministre de la premiere defense de la culture, quand je serai elue reine d'Angleterre.
Je les emmerde tellement. Mais tellement que je suis devenue grise.


 

Jeudi 10 janvier 2013 à 11:15

 

Calcul rapide. Ca donnait £500 pour une lens 70-200 mm f/2.8 et £280 pour une 28-75 mm f2.8. Un budget de 800 balles ! Pas vraiment, mon p'tit. Madame a des goûts de luxe. Mais la photo addicte. Capturer la lumière, l'énergie. Bien-sûr, parce qu'il faut plus d'expérience, et du matériel convenable, pour prendre la lumière en quantité nécessaire pour des cliché sans trop de grain. On repassera pour ça, les prix sont mirobolants. Mais ça fait vivre, donne du pep's et un sens à la vie, tout comme ces partages d'instants avec les gens aimés, qui ont probablement ressourcé tous les esprits.

Les fêtes sont donc passées. Poudreuses. En anglais dans le texte. On avait constaté au"para"vant au front que les explosions de bombes dans l'estomac faisaient vomir. Rester au snorage et snorer. Des abus. Des mélanges. Retrouver la Crap-crap et se trouver belle et mince. Bien-sûr, après des journées journées de jeûne "forcé" en fête, ce plaisir de revenir au creux de la vague. Peser entre 40 et 43 kg. 40 avec excès de substances, 43 sans. Bien. Pas plus de 7st, ce n'est pas une cible, c'est plutôt un confort personnel. Bref, le chat nous a rendu beau. Commencé par le tchoupi rapide. Des grosses lignes bien épaisses, le nez plein, à renifler et renifler encore. Puis oui, cette C. Au passage, trouvées par M nettoyant les chiottes des mecs dans la lobby. 3 sachets, 3 lignes.  Descendu de la chambre, alcool acheté, les gens ont débarqué. La baraque est devenu un atelier à dessin de lignes. Ecrasés les cristaux sur des boitiers ou des Vice magazines dans toutes les pièces. Tout le monde. Pas moi, pas nous tous. On est sorti après minuit, avons marché pendant le décompte, la pire chose de l'année finalement. Alors au Trinity, on a continué au fast, parce qu'on en avait envie et besoin. Rentrés à 4h30, garagiste aidant, la soirée finie aux environs de 15h le lendemain. Les cerveaux siphonnés, mâchoires douloureuses de ne pas avoir contracté à mort. Il serait de rigueur que je me calme donc. La descente m'a pris sur 5 bons jours. Sans cafféine, je suis devenue folle. Le fast ne changeant rien, je me sentais comme une lionne dans une cage.

Cependant, mes moment d'auto satisfaction à tatouer. Que ce soit unetelle ou l'autre, le rendu est bon. Il reste sa coccinelle à faire, le hibou cover-up à finir. Et prendre des photos, faire mon book. Ceci dit, le problème reste entier pour y aller en courant, les Hells Angels veillent au grain a Bristol et se lancer dedans, c'est le risque de perdre ses doigts. Discrête. De toute façon, je suis trop petit pour avoir quoi que ce soit à faire avec eux pour l'instant.  La photo, le tattoo... Le carton. Tout qui avance très doucement. Il faudrait s'y mettre plus. Ou ne pas être partout, hein. Dispersion, que je t'aime. Ce soir, je débute la toile pour Tosz, il va se séparer d'Elle. Il va falloir s'y mettre sérieusement pour la finir bientôt. Et faire un site.


www.flickr.com/sidelph/ 



 

Jeudi 27 décembre 2012 à 22:57

 

J'aurai voulu être une femme, Guerilla Poubelle chantait. Personne ne veut être une femme. Laissée pour compte dans une société machiste où tu restes à la maison, tu prépares la bouffe, tu fais le ménage et tu fermes ta gueule. En souriant s'il te plait. Tu peux faire les efforts que tu veux, tu peux être rock N roll, débrouillarde, bricoleuse et touche-à-tout, tu n'auras jamais accès à ces cercles de MÂLES, les beaux, les vrais. Le sexe faible, le sexisme implicite, les regards qui en disent long. Sois belle et tais-toi. Un rôle pour aider les hommes à se faire-valoir aux yeux d'autres hommes.
Dans cette société bipartitionnée, j'ai envie de gerber. Pourtant il est sur qu'on sait se démerder sans leurs paires de couilles. 



Samedi 17 novembre 2012 à 11:06




Que tu aies une autre langue, maternelle, est secondaire. La frustration paralyse et monte des barricades sociales. L'etiquette est collee a ton front, comme la misere l'est a ton intellect. Different, tu es different. Tu es le francais, la polonaise, l'espagnole, le russe, la chinoise ou la pakistanaise. Tu es celui qui reagit trop tard aux amuseries generales - apres un check sur le net ou un remise a niveau par un altruiste compatissant. Tu es celui qui ne connait pas untel ou unetelle, l'actualite ou les patois familiers du coin. Tu es celui qui acquiece en souriant devant l'incertitude du vocabulaire, celui qui ne parle pas de peur de s'afficher, le reserve qui se met en retrait pour mieux observer et essayer d'apprendre toujours un peu plus. Mais il y a ces moments qui sont de trop, ces sensation qui font que tant d'efforts pour paraitre "normal" sans ne jamais pouvoir y arriver sont les derniers espoirs de lucidite. C'est etre en trop, absent, ailleurs et en retard. Et se sentir intimement bete et d'une debilite profonde, car dans l'incapacite de s'exprimer librement avec tact, sens et sensibilite. C'est etre a fleur de peau car prisonnier dans sa carcasse et handicape socialement. Et continuer de sourire en ayant l'air stupide, silencieux.
J'aime tellement.


 

Jeudi 25 octobre 2012 à 1:37



Je me suis toujours demande comment le corps tenait dans ces conditions. Le sevrage du speed. Le sevrage de la caffeine. Je peux avoir le pink fluff a 15/g. Le revendre a 40. J'ai dit a GH que je le tatouerai la prochaine fois que je passe en France. S'il me paye un coup et un peu de speed, ce sera pour un prix derisoire. Les deux pour 30€. Alors ouais. L'autre, la connasse de Cheval Blond faisait equipe avec Chemise Blanche. L'equipe qui decape : cheval blond-chemise blanche. J'ai ris des assonnances. J' en ai pleure sur ses pitoyables tentatives d'intimidations, en pensant que moi, contrairement a elle, je ne resterai pas le vulgaire pion de cet echiquier de l'echec. Quitte a y rester , autant le faire avec brio et professinalisme. Mieux paye. Le paroxysme de sa connerie est venu avec son «I'm not disabled». C'en etait presque de la discrimination. Si ta connerie evolue dans le meme sens que ton poids, tu vas en crever. Je ne savais si je devais rire ou pleurer de pitie. J'ai ignore les provocations a deux balles dans la bonne humeur. I believe I can fry. I believe I can cook and fry. Trouve le style. Trouves les sujets. Trouvee la motivation. J'attends mes aiguilles. TA TTOOoooo!


 

Lundi 15 octobre 2012 à 16:48




Ne t'embarrasse pas a repondre. Tu es trop occupe pour cela de toute facon. Que l'elastique ne craque pas et moi non plus. Du minimalisme verbal et du stress amaigrissant. De la poudre qui eveille le corps, la tete ou les sensations synesthesiques. De l'inconfort a s'endormir dans une chambre froide et des donnees chiffrees generales qui pointent vers le bas comme l'envie et les os. Le vide spirituel et l'abnegation. Ne pas savoir quoi faire hormis se rouler dans la farine, pink fluff et polar bear. Le tableau est blanc, desinspire. Comme la confiance que tu m'accordes et l'aide que tu necessites. Il est temps de vivre pour soi, dans l'auto-destruction creative et a coup de sang. Sur du papier mache au stylo bic noir. Etre destabilisee par tout ca sans trouver la sortie d'un labyrinthe circulaire. Je tourne en rond dans dans le souci de ne trouver le fil d'Ariane, trop maussade pour profiter de la carpe du jour. Noyee par le flot des pensees trop grises. Un banal quotidien ennuyeux de pauvre proletaire sans enfant, ni famille. A cote de tout et surtout de la plaque. Tu me comprends parfois ? Ou en francais dans le texte. En trop de perdition et trop peu de confiance. Oui je vais bien merci, le bois brille sur les murs. Plus que moi dans le four des meninges. Se vider l'intestin par l'abus de caffeine. C'est reparti pour un tour en blanc. Combien de temps, c'est la question.



Vendredi 12 octobre 2012 à 10:56




Du temps. Du contact. Du MD. De l'attention. De la complicite. Du sexe. Des sourires. Au moins tout ca si ce n'est plus. Se satisfaire et se taire comme une sotte. Encaisser. Regarder, conseiller, prendre son temps. Attendre la meme chose. Des disparites. Je me dissous dans une feuille Rizzla et traverse une paille de papier. Les mains moites et les muscles tendus. Je m'invente un bonheur provisoire sous les effets d'illusions chimiques.
 


Jeudi 4 octobre 2012 à 19:59




Ok. Par ou commencer. Dans un bain brulant. Le cerveau endommage et vide. Respirer. Respirer profondement. Fluide aqueux froid sur pied droit. S'effacer. S'effacer un peu plus. Disparaitre. Les muscles du dos ont grande peine. La communication restreinte. Se taire un peu plus. La brulure sur le bois. Un pied dans l'evasion. Je reste dans la realite. 57h et 45h. J'ai oublie la notion de 35h. Me noie d'ennui et de sommeil. Je divague dans la sourderie. Je contemple ceux qui agissent. Ceux qui vivent. Ceux qui sont. Je suis juste une eponge. Besoin de pleurer. De m'MDiser. Censure. Encore encore. Etat general deplorable. Cigarettes et idees. Je ne sais pas quoi faire. J'ai besoin de P80 pour pleurer de mes doigts des notes stridentes. J'ai besoin d'air et j'en ai deja trop. You right? Cette question n'a de reponse que dans la tonalite ou elle est posee. J'ai besoin de m'ennivrer. Dans les bras d'une femme.


 

Dimanche 23 septembre 2012 à 23:00

 

Ce soir, comme beaucoup d'autres, je me sens vide. Cynique, liquide, impatiente. Je ris de mon propre desarroi cherchant le pourquoi et le comment. Je stresse et stresse encore. Je ne sais plus ce qui me satisfait et si patauger dans cette aberration me remplit de quietude ou de rancoeur contre moi-meme. Je n'ai rien a donner, je me force. Je veux pouffer de beatitude sous les effets de drogues et me rouler par terre a sentir la vie qui bat dans mon coeur, amphetamines. J'ai envie de coke, de MD, de cidre. De ne rien retenir, naturelle, folle. Je me sens si enfermee, evanescente. M'evanouir d'ennui et de mortitude. Se controler, avoir l'air serieux et fort.


 

Dimanche 26 août 2012 à 21:29



Qu'est-ce qui les motivent encore ? Plus que pathetique, je m'enfonce dans l'intolerance a les observer comme des animaux en cage. L. m'a parle de sa psy. Que c'etait bon de parler a un psy, de s'en prendre plein la gueule mais d'etre rassuree. Je ne Peux pas, pas que je ne Veux pas mais la langue me petrifie. J'etais sous caffeine, j'ai avale la tablette entiere cherchant la joie dans les pilules, n'osant demander un ligne de quoi ou qu'est. Parano, negative. Ce n'est pas ma place. Je ne sais pas si les bras sont ouverts, si les mains sont gentilles. Ca m'a fait sentir a cote. Decouvrir un monde, une culture et ce, si lentement que je m'y sens stupide. Tout prend du temps. Trop de temps, mon impatience me tuera. Je me suis mise a les detester. Tous. On est toujours tout seul dans la vie et etre deux semble surrealiste, irrealiste, utopique, trop parfait. Rien ne l'explique. Accepter le bonheur, c'est douloureux car tout le reste perd son sens. Surement, rien n'avait de sens avant, mais on pretendait le contraire, a aimer le monde, l'excuser et lui trouver des qualites. Rien n'est plus beau que nous. Tous est, et de tres loin, plus defait, decousu, illogique et hideux que le monde qui nous entoure. Je ne sais pas si un peu d'altruisme et de compassion sont negociables et/ou charitables.

Mais pour une fois dans ce monde, je ne suis pas seule, mais au contraire comprise et c'est plus que flippant. Parce que les mots se suffisent a eux-memes, meme simples. Et que. Je ne sais pas, c'est juste comme un shoot de bonheur, pur. Il faut se souvenir que si tu es tout seul, comme tout ce monde autour qui est mort, tu es perdu. 7 Pierres.


 

 

Dimanche 8 juillet 2012 à 2:03

 

It doesn't help. Could you considerate the question? I feel alone but don't matter just give me a rope. NO BO DY. Silly piece of shit, stinking, idiot and stupid polluted by your own ADDICTION(s). Nothing to do here. YES YES YES. I fucking hate myself, SO MUCH, can't help. Help. Everything, fucking need some support.I'm seriously thinking about consulting a psychologist, then ask for antidepressant and smile to life like a zombie because I can't pretend to be able to do it anymore. I still have NOW fucking problems. Fucking problems. Revealed each time I feel insecure. Adolescents, teens. I wanna so much. just once. OVER and fly. Again.
Ta gueule D. ferme-la.



Samedi 23 juin 2012 à 19:25

 

Du speed, du MD, un truc qui booste. Un truc qui défonce la tête et  les neurones. Une grosse douille de beuh, ou un space-yahourt. Il est venu ce temps où j'en veux, là maintenant. 



Vendredi 22 juin 2012 à 13:46

 
 
La gravure est ridicule.
Commencer à se pencher sérieusement sur les possibilités et se frayer un chemin parmi les roturiers. NON NON NON. Ce n'est pas une évolution, on ira droit devant, des bouquets de fleurs à la dérobade et des appels au sentimentalisme dans des sauts de romantisme. Se donner les moyens, et la satisfaction. Puis retranscrire tous les textes les uns après les autres pour des mises en page typographiques, il faut s'y mettre, y croire et devancer la phase de projet. Je suis devenue à mes dépens ce que je voulais être. Maintenant, cela reste à être appliqué pour les choix professionnels. J'avais oublié que je peux y contribuer. Et m'y lancer à corps perdu.

Retrouver la morue et commencer à ranger ses affaires. Chez soi. Le symbolisme des actes et des mots n'a pas de prix. Alors plonger dans le bonheur, ne pas faire fît de tout ce qui bouille là-haut dans le cerveau et se noyer de ces émotions sacrées. Le corps prend cher parfois, puis est épargné. Je me soignerai un jour. Peut-être même que j'irai voir un psy, vois ici une sorte d'ironie désespérée. 

Je devrais continuer à lire en anglais, je me sens régresser. Tu m'apprends tant et beaucoup mais j'ai besoin de plus pour m'exprimer maintenant, pour te dire tout ce qu'il se passe à l'intérieur de mes fibres musculaires, de mon sang tiède depuis mes connections nerveuses et ma peau pâlissante à ton toucher.


 

Mardi 19 juin 2012 à 21:24

 

I q; in your shqdoz, Stop lying to yourself, You knoz itm I knoz it qs zell, I4; dying, You cqn4 see it, I cqn4t express it qnd you cqn4t understqnd it, I q; in your shqdoz, don4t lie to ;e, I knoz it, Stop trying to hide it,
I zqnnq feel the blqde, I zqnnq feel blood, I zqnnq feel it, Q nez one eqch ti;e, On eqch pqrt of ;y body, Becquse I feel lonely qnd lozm like q aueen zho is ;ocked by the zhole cour knozing the hqre;, But never;indm I4ll succeed to live zithm or zithout if you let ;e kill this pqin inside ;e, Love zon4t never destroy ;e becquse love i illusivem illusion, love is bollocks in box, so 3lovely3 ;etqphore

YOU DON'T NEED TO.
UNDER YOUR SKIN, THERE'S ONLY VOID.

MINE.
 I JUST NEED SOME HELP.


 

Mardi 19 juin 2012 à 20:01

 

Ce n'est pas de la paranoïa. La réalité mon enfant. Ouvre les yeux sur tes inaptitudes. Doucement, être une conne dans un zoo. Être le zoo à soi-seul. Ne plus exister. N'être qu'une miette de gâteau avec un arrière goût de passé amer. Tes désirs, tes envies de t'ouvrir les chairs. De voir le sang couler, de sentir que tu t'enfuis. Besoin de MD. Besoin de planer loin, de pleurer sur son épaule et que dire ? Ton incompréhension et tes cogitations. Perds, perdue, irrationnelle, peines perdues. EN VAIN. Tout n'est qu'hypocrisie dans un monde sans couleur. La tonalité est mono. Un enceinte, celle de ton corps, une prison réductrice, affreuse. Le mal de ressentir, à fleur de peau, comme une lame qui effleure sans couper, sans effet, blanche. Le rouge est de rigueur quand on broie du noir. Distinguer le brouillard alors qu'on est en plein dedans. Un petit-déjeûner en plein après-midi. Un plan à trois et des projets retardés. Du provisoire. Comme nous. Comme rien, comme tout. Tout est éphémère. Et te réserver une place dans le lit conjugal parce qu'il Te Le veut, ô déesse étourdissante éclairant les fantasmes d'hommes-esclaves insoumis. Tu gagnes, tu as déjà gagné. Inclinaison. Ovation dans l'hémicycle. Tu es un os. Et tes tétons en or. Vert et Rouge. Meurs de peur : à mort l'amour. De l'amour à la mort. C'est gnan-gnan à souhait et tu le sais. Seule encore. Car tu le mérites pour tes pêchés de folies. Et bipolarités, et insécurité.


 

Dimanche 27 mai 2012 à 18:13

 

Tours. Quand je suis arrivée, j'ai cru que les punks n'existaient plus. Finalement, si. Ils sont très jeunes, et dès que tu en rencontres un, tu dois annoncer la couleur politique : faf ou antifa. Ils sont une communauté de 150 faschos apparemment. Les antifa sont peu nombreux. Les jeunes et moins jeunes actent comme des ados. La peur de rencontrer le camp adverse parce que les bagarres sont inévitables, question de principe bien-sûr. J'ai eu droit à du "Être punk, c'est suivre le mouvement punk, c'est se mobiliser pour se faire entendre" Et quel est ton message ? "Qu'on est uni, qu'il faut changer la politique" Ils ne m'ont pas épargner toute l'histoire du punk, version wikipedia bien sûr (merci pour la leçon d'histoire, mais je l'ai déjà lue et je m'en fous donc je l'ai oubliée.) parce que finalement être punk pour eux, c'est suivre le troupeau. Et si être punk, c'était aussi ne pas suivre celui du mouvement ? Qu'est-ce que "le mouvement punk" ? "T'as décidé de me faire chier, toi ?" Un peu mon p'tit, un peu, ça a l'air facile en plus. Ils étaient pathétiques. Les jeunes, les vieux. Des punks à chiens pour la plupart (et les chiens qui s'appellent Cocaïne, AK-47 ou Gangrène), parce qu'en France et probablement partout ailleurs, le punk est mort. Il n'en reste que des résidus, des particules d'esprit libéré de la société qui s'accordent à penser par eux-même sans suivre la dictature d'un mouvement. De la grosse déception en bloc de 12 encore. Mais je riais à les déstabiliser avec mes questions, parce qu'un ou deux comprenaient le ridicule de leurs réponses. Seules les filles semblaient un peu plus capables de penser par elles-même, féministes au milieu des machos. Et ça, ça me faisait bander le cerveau.

Sur les quais, venait de les rejoindre S, ce petit connard de dealer castelrenaudais complètement stone et high, celui qui laissait la coke chez ma soeur -qui n'a au passage plus la garde de ses enfants. Il m'a vue, ne m'a pas reconnue puis "HA, mais tu es la grande soeur de B. ?" Ouais bloody asshole, je suis sa soeur, et la petite soeur de S. qui a juste évité la taule à cause de tes conneries. "Attends, on va parler de ça tous les deux, tu connais pas l'histoire" Il a insisté pour me rendre sa version des faits, sa version de petit connard qui fracturait les fenêtres de l'appart à 4h du mat'. Ouais, ma soeur n'a pas de couilles pour dire non, ce n'est pas pour autant qu'il faut abuser de la faiblesse des autres. Il essayait de refourguer sa merde coupée 666 fois avec du cirage aux keupons et de leur tirer leurs sacs. Après ses explications, il s'est barré, a stoppé son business avec eux. Il a compris que je ne croyais pas plus ses histoires de merde qu'au genre humain ou au père Noël et que je connaissais ces jeunes. Puis aussi qu'il y a des dealers plein les quais. Il était marrant. Non, la coke j'ai pas essayé, mais le trafic, c'est bon on a donné dans la famille. Bref, toi aussi tu peux pas savoir et tu sauras jamais que le hash de merde que tu vends depuis 8 ans, c'est mon père qui te le transporte jusque dans l'entrepôt. (Et il m'en n'a jamais filé gratuitement ce salaud)

Puis ce connard boulevard Heurteloup : "Je n'ai pas de voiture, c'est grave ?"  "Hé mec, tu m'as pris pour une pute ?" Après, on a eu droit "Vas-y, j'vais t'faire les fesses connasse" et autre joyeuses réjouissances de connards de mecs. Ca m'a fait rire 15 minutes mais jaune, ils nous suivaient. Puis j'ai eu envie de leur foutre des tartes, je me suis contenue. A ce moment-là, on a rencontré des potes, on est allées chez eux. Ca appelle à être féministe. Bref, je n'ai pas fait la gaypride, je ne verrai pas mes chers compagnons de cafèt', ni aucun des S. et le séjour est parfois catastrophique. Je suis proche de l'overdose. Overdose de France, de connards irrespectueux et impolis et manque d'Angleterre, pour faire dans le gros, parce que hein. Putain de Marivaux.




Vendredi 25 mai 2012 à 2:07

 

Paris ou aller chercher un felafel rue des Roziers et ne pas demander de sauce piquante. Vérifier que les magasins Fred Perry et Dr Martens sont toujours ouverts. Aller au 3ème Lieu et embrasser cette lesbienne paumée avec son regard plein de gratitude. Parler dans la rue avec ce mec qui sort du 3ème Lieu. Appeler E. et aller boire un coup avec N. dans un irish pub. Aller essayer de se faire payer un coup gratuit au Bateau Phare et échouer. Donc aller voir du côté punk, Bastille et rentrer aux Furieux. Rencontrer ces autralienne et japonaise qui après une ligne de coke ne sont plus collègues mais partenaires de sexe. Parler avec la gouine aux allures de mec mais juste l'allure, rien d'autre et aussi avec les 3 mecs sympas qui passaient du métal.

Paris, c'est aussi acheter des Murakami en attendant son train sur les conseils d'un mec qu'on ne connait pas, goûter de la charcuterie sur le marché en face de la gare et promettre au marchant d'en acheter en partant. C'est choper son TGV à temps et contempler la ville d'en haut, à travers les vitres. C'est aussi s'installer dans un train et lire un livre et dessiner dans un autre. C'est un moment précieux et souriant au coeur.

La Rochelle, petite ville bourgeoise accueillant bourgeois en vacances qui achète des choses de bourgeois créées par des bourgeois pour les bourgeois en vacances. Mais tu vois, passé ce dégoût de ces singes-humains coincé dans leur carcan de vie, ce n'est pas tout. Sur la plage, c'est s'éloigner de ces groupes de jeunes assis en troupes de "soldats de l'alcool" pour aller où la mer est plus loin, et l'espace plus calme. C'est rencontrer cet "esprit libre" après lui avoir demander s'il avait des bolas et entendu qu'il n'avait rien de circulaire pour jongler. Discuter avec un irish perdu sur le sable qui est arrivé seul samedi en France et part dimanche pour la Pologne. Voir ces deux nénettes nous faire la causette en ayant l'air de fanatiques adolescentes devant un groupe de rock à minettes. Apercevoir cette fille avec ces poï et les lui emprunter. Les mettre en feu à mon tour et entendre ce bruit chaud et orange comme celui d'une tempête pluvieuse. Voir des gens s'approcher et improviser un spectacle sans carte culture. Les masteurisants sont des cadavres ambulants passée une certaine heure. Rallumer des bâtons du diable et l'observer jongler. Kiffer le moment, le bruit des vagues lointaines à présent, le feu, la nuit lourde et noire avec sa lune blonde, et ma lutte contre mon envie d'une cigarette. Et respirer, se dire que la liberté a ce prix de solitude, mais que la vie est bien faite.

C'est rentrer et se rendre compte que  je ne connais pas plus le nom de "l'esprit libre" qu'il ne connait le mien. Il chausse du 50, mesure 2m. Qu'on ne se rencontrera probablement jamais plus, mais que c'est ce genre de moment qui donne le goût de la liberté. Que mourir est plus beau que de ne pas être libre ou d'être une télévision. Que je suis heureuse. Qu'il me manque, mais que j'en suis heureuse. Intouchable.
 

Mardi 24 avril 2012 à 10:29


 
Actually I've already been depressive, considering what it means. But so low? I'm not depressed, am I? No no no. Stop screaming and crying. You say that each time you're desperate bloody fucking bitch. And to be honest, you're not lost I'm worst. I don't even know how I can express all this shit inside. I'm gonna keep everything inside for a bit. At the end of the week, everything should be solved and sorted. Inch'Allah they said, inch'Allah. I'm fighting inside. Who's next?


Mardi 24 avril 2012 à 1:04

 

Demain, on va fêter les 5 ans qu'il me reste à vivre. Demain, je sais pas si je sors, me bourre la gueule à coup de tequila bien grossièrement ou si je vais me branler le cerveau à marcher toute seule dans un parc. Mes amis redoutent mon comportement imprévisible. Tout le monde a peur de mes ractions et chacun fuit. Personne ne me connait, ni même moi et je me fais peur. J'ai peur, tu sais. J'ai besoin de trouver une chambre car mon cerveau bouille et ça devient très dangereux et aujourd'hui j'ai bouffé pour 4. J'ai pleuré toute la journée en jurant de ne plus jamais toucher à du MD. Mais je sais que j'en reprendrai vendredi, et samedi aussi. J'ai mal au dos, je pèse entre 6,8 et 6,9 stones et ça me fait plaisir. J'ai du mal à gérer mes humeurs, et ça allait mieux avant. Je suis down, je suis done, je suis gone. J'ai juste envie de tuer toute votre capital sympathie à coup de pioche, de scie circulaire et de me pendre à un roseau. Toute la journée, ils ont dit: "Don't mess with her today" "She looks like having a lot in her mind". Et autre vérités de merde, monumentales conneries reflétant mon humeur et ma patience. J'ai besoin de sommeil, définitivement. Et d'une chambre. UNE CHAMBRE. ET PEINDRE. NOT TO PAINT. SHUT UP SHUT UP SHUT UP. 
Vos regards de connivence m'ont tuée. J'avais juste envie de vous étrangler aussi. Je suis putain de paranoïaque. Tout autour de toi me tue encore et toujours. Je pense redevenir indépendante. Et trouver comment développer l'idée de thème sur le sophisme et les meufs désespérées par ces hard english girls, mais après mes rock stars. Je suis en manque, EN MANQUE. Ca fait mal. Tu m'as eue, et puis plus rien. Alors, comme les autres ?


 

Dimanche 22 avril 2012 à 23:49

 

// François Hollande 28,93%  
// Nicolas Sarkozy 25,67%  
// Marine Le Pen 17,97%  
// Jean-Luc Mélenchon 10,96% 
// Abstention 20%  
// Votes blancs 1,5%

Je ne suis pas sur les listes électorales parce que voter pour des cons est un bas privilège que je ne m'offre pas.



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