sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Vendredi 25 avril 2014 à 19:18

 

J'aime pas quand quelqu'un remet en cause l'amitié que j'ai pour elle. Surtout celle-là. 
J'aime pas quand la première personne à me souhaiter mon anniversaire par téléphone est mon benêt de beau-père, qu'il prend un accent marocain de merde et prétend être outré et frustré quand je ne reconnais pas sa voix. 
J'aime pas que ma mère soit avec ce mec, même s'il la rend (un minimum) heureuse. 
J'aime pas ne pas aimer que ma mère soit avec son mari. 
J'aime pas devoir le voir samedi. 
J'aime pas tatouer quelqu'un sans le dire à D. 
J'aime pas quand L. d'Angels se pointe. 
J'aime pas le fait qu'elle me stresse et me fasse perdre ma confiance en moi. 
J'aime pas piercer des clients nerveux. 
J'aime pas gagner seulement £20 par semaine. 

J'aime passer une soirée en amoureux avec W. 
J'aime jouer sur les mots en anglais. Et en français.
J'aime voir ma famille dans une soirée beaufs. 
J'aime recevoir un texto de MAD. 
J'aime quand le bonheur semble constant et fort. 
J'aime mes amis plus que tout. 
J'aime les avoir et les savoir autour. 
J'aime ma famille. 
J'aime le fait qu'ils me manquent,
J'aime écrire, dessiner, tatouer et boire du jus de pommes au Plough.  
J'aime que mes "j'aime pas" soient futiles et mes "j'aime" tellement cruciaux.

OUI. J'AIME.


 

Vendredi 25 avril 2014 à 3:13

 


Cette condition n'est pas dans les termes du contrat. On s'était interrogés tous les deux, et ça représentait le plus gros d'un éventuel non. Mais quand il est venu chez nous, on s'est rassuré mutuellement, se convincant que toutes les personnes impliquées respecteraient cette règle tacite, évidente et intelligente. Ainsi personne ne placerait d'épée de Damoclès sur quiconque, que personne n'aurait jamais le cul entre deux chaises. Personne ne mettrait de pression sur quelqu'un d'autre.  Que ce soit, il, elle, lui, lui junior, ou moi.  Sur il, elle, lui, lui junior ou moi. Parce qu'on pourrait tous le faire d'une manière ou d'une autre, pour n'importe quel sujet proposé, majeur ou mineur. Juste pour rigoler et nous causer des problèmes, des doutes et des questionnements inutiles. Ceci dit pour tout problème, il y a une réponse. Si une réponse il y a, plus de problème, il y a résultat. 

Donc vint la question, problème posé du devoir de répondre, et de l'ingérence. Ignorance est souvent la réponse à la question mal-à-propos.
Puis tu as ces questions sans réponse, ces équations invalides aux solutions impossibles et/ou indisponibles. Comme les divisions par 0, comme Q3. Équation sans solution. L' inconnue restera inconnue. Car les règles mathématiques de cette maison ont été faites pour que les questions internes soient réglées en interne. Que les questions externes soient réglé à l'externe. Et que les questions publiques soient réglée en plublic. Mettre quelqu'un dans une situation maladroite a été proscrit. Cette question, autant que la réponse, maladroite. Et sans résultat, quelle que soit l'inconnue.

Personne ne parlera JAMAIS en mon nom, en ma voix. Et je ne parlerai pas au nom de quelqu'un d'autre. Ou installer un registre des visiteurs, avec dates, durée du séjour avec date, motif et événement. Avec les événements, on fera des statistiques. Avec les inconnus, on fera des événements.



 

 

Mardi 15 avril 2014 à 2:43

 

Ohh, can't anybody see we've got a war to fight? Never found our way regardless of what they say. How can it feel this wrong from this moment? How can it feel this wrong? Storm.. in the morning light I feel no more can I say. Frozen to myself. I got nobody on my side. And surely that ain't right. From this time, unchained, we're all looking at a different picture. Through this new frame of mind, a thousand flowers could bloom, move over and give us some room.

J'ai des projets. De l'ambition. Chaque pas apres l'autre, Finir ce qui a ete commence pour en faire un serieux debut. Je peux le faire. Hein, je peux le faire ? La methode Coue m'aidera peut-etre, il faut que je reste focus et conscience de toutes ces faiblesses tout en sachant que la concentration sera maitresse de la reussite. J'ai mis la machine en route, il me faut galoper tendrement dans cette roue et en tirer le plus de connaissances possibles. Il faut apprendre sur soi. Devenir bon, encore plus bon. Pour les autres. Et pour moi.
Que je souffle et j'arrete de souffler car ca m'essoufle et m'etouffe. Pantoufle aux pommes.



Vendredi 4 avril 2014 à 3:14

 

Il faut que je promote ce business. Il faut que le tatouage se fasse vite. Que j'apprenne vite et bien, sans sauter de marche, ni d'étape, mais sans refaire les mêmes erreurs. Faire attention aux details techniques. Aiguilles et concentration. Il faut se convaincre et continuer à y croire. Y CROIRE. On y croit, on est proche du but. Oui. 
Il faut ?


 

Mercredi 2 avril 2014 à 1:06

 

Sa tristesse qui roule sur ses joues comme des larmes impuissantes. Flegmatiques à première vue, les mots sont des lames lentes et sanguinolentes. Les paroles lancées dans l'heure et l'humeur nonchalante tuent les fiertés et questionnent les amours. Puis elles deviennent habitude indolente et peur, et tuent la confiance alanguie. J'ai eu peur qu'il n'explose : atone et lymphatique, il pleuvait salé sur l'oreiller. Et mes douceur oisive, tendresse calme et flatterie sincères, inertes face à ce mur de souffrances intérieures. Mon impotence à résoudre cette équation dans laquelle je n'appartiens pas. Du coup, tout prend sens. Médiateur posé et détaché. Ca faisait longtemps. Et ca me pleuvra sur le nez placide. 

Je lui parlerai. A son retour de vacances. Tu devras le faire aussi, à un moment. Prendre ta bite et ton couteau. Poser tes couilles sur la table et lui dire. Lui dire quoi ? Je sais pas, que tu l'aimes, que son regard est précieux et estimé, mais rejecteur et dégouté. C'est trop niais ? Alors que les tonalités vocales ont leur importance dans les relations entre individus et qu'il serait bon d'user de plus de respect et de détruire cette sale habitude défensive.


J'ai fait le calcul. L'argent dépensé sur 4 années dans la fourniture de matériel de tatouages et piercing, formation et certains extras inclus. Il serait temps de faire payer les gens. Ca fait 30 tatouages et  70 piercing. Investissement, voyons si le terme est court, moyen ou long. PG et J. bookés pour la semaine prochaine. Essayer d'aller plus vite si bonnes idées. Hum. On va voir comment tout se tient. Faire le fly, le poster, les cartes et distribuer. Oui.



Jeudi 20 mars 2014 à 1:36

 

Confiance gagnée avec humour et initiatives.
Voyage au pays de la stérilisation, cross-contamination.
Des décalcages de pistons, de caméos en folie.
Des responsabilités acceptées sans même SE yet.
Les prix un peu hauts à voir.
Prendre des notes, des sous-notes et des surnotes.
Faire des listes. Des thunes.
Et respirer.



Mercredi 19 mars 2014 à 2:23

 

Premier jour d'école, préparer ses vêtements la veille, son cartable, et son réveil. Son sandwich le matin, et marcher en trainant des pieds et de joie. Jusqu'à être entourée de supers camarades quelque soit leur fonction dans la classe. Bon, mon école-à-faire-des-trous-dans-les-gens, géniale. Parce que je suis "normale".
"Elle va runner le shop" a dit Georgia. Non, juste un admin. Exclamation de surprise. Network et organisation. Frotter ses paumes l'une contre l'autre.

Voilà, si heureuse. Même si aujourd'hui mon compte en banque a été vidé contre 300 petits bouts de titanium, des aiguilles, un anesthésiant pour micher et des bouts de PQ pour table de massage. Oui, je me ruine. Mais ça vaudra le cout. Coup bas. Bientôt. J'ai déjà des gens bookés pour la semaine pro. Et je vais pouvoir en faire plus que prévu. HAHA. Touchons du doigt et croisons les bois. 



 

Mardi 18 mars 2014 à 1:26


Samedi. A l'heure. L'impression de puer l'alcool. Le paranoiamètre indiquant l'overdose. Tout commence bien. Puis soudain, panic attack.

Il faut une première fois à tout, mais évitons cependant d'en faire une habitude. Du coup, crampes, sueurs froides. Ridicule, se cacher sous les bouh d'un public déçu et intransigeant. Ehontée, se faire offrir du paracétamol. Ramper jusque dans un parc. Réclamer une voiture pour finalement rentrer chez soi précipitamment. Très précipitamment. Et soudainement aller mieux. Très mieux. 

Je développe une sorte d'agoraphobie depuis peu. C'est plutôt chelou. 
Et commande un Micky Sharpz MicroDial liner. Bientôt ! O joie.


 

Lundi 17 mars 2014 à 1:26

 

Transitionnel. FTM. Hormones. Plus tard. 
Lire et relire. A travers les lettres, les lignes, les pleins et les déliés. On s'aligne. Il faut faire ce pas. Ferme et sur, pour s'assurer du futur. Un cahier de brouillon, un carnet d'oreilles, un catalogue à trous. De la laque pour fixer le tout, y compris les objectifs. 50+ par. Des projets. La confiance. Une sorte de promenade dans l'Himalaya, les yeux fermés, le guide poussé dans une crevasse. Le plan dans la poche. Le chemin dessiné en vert, les couloir dangereux en jaune fluo. Ici et demain. L'invitation au voyage, peut-etre.
L'oiseau ouvre les yeux. Dans un nid d'osier se réveiller avant les autres. Gazouiller, gazouiller. On se sussure des mots, en hurlant à l'amour, que l'on s'aime à la mort.

Il est venu mordre dans le chalet de poussières. Ca va creer des questions à certains et en arranger d'autres. Moi je me cure le nez en attendant, et observe le spectacle en souriant de blanquette. Tu es bête, toi. Oui, toi. 
 
Ce n'est pas l'heure des hiatus ou des haikus à 3 francs. 5-7-5. Juste de 5 à 7 et de 7 à 5. Tu vois bien par toi-même parfois, non?
Mardi, 9h45. 42 xam.




Samedi 15 mars 2014 à 22:18

 

La petite mélodie, triste et sournoise, qui s'immisce entre tes deux oreilles, et qui s'incruste avec passion pour te pousser un commettre un crime. Tuer les mots. Mélo. Méli. Médolie, mélodie, méli, mélo, mes mots. Tout s'embrouille et devient flou à cet instant précis du récit. Le doute amer et coupable, la mère-appréhension dansante, les genoux hauts. Et un tabac. L'excellence, mon enfant. Se réveiller perdue entre les sirènes pleurantes, les chansons chargées de souvenirs se baladant dans ta mémoire.

Aujourd'hui, il pleut. Un de ces soirs ou les nuages nous arrosent de la beauté du ciel azur Barbie. J'ai froid de toi. J'ai peur de m'immobiliser, de tomber dans un trou, de ne plus jamais en sortir. Etre muette serait la solution. Ne jamais plus pouvoir décoller tes baskets collées dans la gadoue avec de la SuperGlue. Un interprétation illusoire et du thé à la menthe religieuse. On m'a perdue sous la banquette et c'étaut tant mieux pour moi. Trop d'excès t'auraient achevée. Mais l'ami-clavier, celui qui réconforte, celui qui écoute le toucher. La frustation balancée comme de la poudre d'or sur ta poitrine. J'ai mal dans ton coeur, la morale dans ses chaussons, balèze. Le poids de tes responsabilités d'enfant envolé, l'abjection universelle. Et Saint-Ex dans tout ça?

Et puis il y a ton sourire que tu épèles merveilleusement bien. Un bouquet de vies entre tes mains. Une tache d'encre dans un pot-de-vin. Des rassurantes harassées. C'est te dire à quel point le silence est d'or ou de safran, à crocus. Ne me pousse pas dans la mer, j'ai pied et pas seulement. Rengaine agaçante et macabre, il serait temps de soulever mes paupières, quand tu auras un moment. 


 

Vendredi 3 janvier 2014 à 0:54

 


Et aussi à cette 2013 pas facile mais pleine de continuité.  

D'abord la mort d'Henriette. Au tout début. Tout sonne si facile après ce drame précoce. Le bonheur si fragile. Parce qu'en fait là-bas, ce n'est pas sur que l'année n'ait été une seconde drôle ou amusante. Je les aime. Les chérie. Qu'on est une famille qui sait s'aimer.
 
Découverte que tous ces punkoloulous m'ont toujours considérées comme moi-même et non pas comme une étrangère folle ou la copine de GGlue, qu'on m'appréciait pour ce que je suis et que j'étais la bienvenue. Chaud dans le coeur. Rencontré ceux qui sont des amis maintenant.
Des soirées mémorables, inédites et expérimenté les effets de mescaline, LSD, C2B et kétamine. Réduit ma consommation de speed aux week-end. Cessé la MD, la weed, puis maintenant alcool et tabac. Rassuré des amis,  secouer des puces, remises en question.
 
Changé de job alors que Manager Trainee à Mc Do. Ambiance qui manque though. Et de nouveaux projets professionels qui incluent un bundle tatouage avec apprentissage avec French Dan. Ca commence tout bientôt. Et c'est très excitant. Se sentir revivre et pleine de challenges parce qu'accéder à ce rêve de tatouer, c'est inestimable. Nan mais allo, on m'a PROPOSÉ un apprentissage. Nan mais  allo quoi? Alors que t'as pas de portofolio ? AHah, quelle chance de veinarde. Enfin, Paris ne s'est pas construite en un jour, du boulot sur la planche à pain. Des challenges à la pelle. 
 
Cette année aussi, je me suis rapprochée de H. et j'ai pris confiance en moi. Je ne broie plus de noir et appréciable serait un euphémisme. Heureuse, confiante. Des achievements. Des retrouvailles, IRL ou virtuelles. Dublin, le succès du Punx Festival qui reste sur les bouche de chacun avec 100 Raisons. Et Blanblan, Manon, Marion, Morue, Pipou, ma mère, Gabi, mon père qui ont traversé la Manche pour venir ici. Puis Isa, les portuguaises, les voisins, les soirées, ces rencontres inoubliables. Gribou, Ju et Ul sur Facebook.

Mon Dieu. Frénétique année, mais à part Rock N Ring, aucune oeuvre avancée. Heureusement, des résolutions. Des projets, beaucoup moins, mais plus précis. Mon book sera prêt dans deux semaines, et convraincre Dan avec mon portofolio et mes tattoo guns.

Sur une note extrêmement positive : 2014 le Griboux,et ma famille.
Après des années, I'm back for a bit of what you could call HOLIDAYS.
Yeah Babe! ♥ 



 

Vendredi 3 janvier 2014 à 0:37

 

Disons que l'alcool, j'en prenais beaucoup. La clope, juste mais trop en soirée. Sans aucun plaisir. Et puis rentrer et puer la cigarette le matin, même après la douche. Nan, trop chiant. Et aussi, non merci, la MD, honnêtement, non. Du coup tant mieux. Mais ne me demandez plus. Mandy est une salope. Même la descende de coke est plus gentille qu'avec cette pute sur les bras. Bref, rien de perdu. Trop de misère pour revenir. Trop de temps perdu.

Bon, j'ai fait une exception pour le réveillon : paquet de Pall Mall menthol et quelques pintes de cidre-cassis. Charly à flots, les pailles dans les toilettes, les clés entre les voitures, le punk dans les baffles, les punks. Tous les copains, toute la ville. Ce soir-là, tout le monde a troqué son speed pour la C, c'était la fête après tout. Sauf les plus jeunes qui galéraient un peu, bourrés, affalé, à la recherche d'un peu de stimulants. Du coup, on est allé chez L vers 5h. A £35 le gramme, j'ai offert une grosse trace aux hôtes. Average qualité, on s'en serait douté.

Mon mal de crane me latait tellement que mes clics et mes clacs sous les bras, je suis rentrée vers 8h, avant que le jour ne se lève. J'ai apprécié ma descente durant mes cauchemars et insomnies. Et un jeudi qui se ressentait comme un dimanche. Lazy et doux, soyeux, sans pression... 

Ces week-end tranquillou, sans rien prendre, si agréable aussi. Je m'en félicite un peu, même si c'était si facile que je ne sais pas pourquoi je l'évoque.
Le chat en est content. Des caresses et la boites à ronrons.
Il en reste. L'utiliser à bon escient. C, oui, à bon escient.




Vendredi 29 novembre 2013 à 1:10

 

Je n'ai ni l'envie, ni la foi.
J'ai envie de tout arreter.
Retourner en France pres de ma famille, pres de gens qui m'aimeront.
Vie plate. J'en ai marre. Me barrer. Mourir.
Je sais pas pourquoi je continue.
Morte dans ton ignorement, dans ma solitude.
Malheureux cerveau, faut se barrer.


 

Vendredi 29 novembre 2013 à 0:26

 

Dear Terry, 
 

This is a farewell letter.
You don't love me anymore and I'm not sure I can handle it any longer.
I miss those proud eyes always pleasantly surprised, full of love which could show a way to become myself. I used to feel beautiful and attractive, and even sexy. I used to feel seducing and loved. Now I don't really know anymore. I'm a shadow. I miss this crazy sex which made us close, this mutual tenderness full of attention and care. I feel loved as much as a friend. I get asleep alone, your computer on your legs has taken over me long time ago. My body's cold, my hope as well. I don't want to be a window, a couple display which isn't true, something we pretend to be, a beautiful mask on a grim and sad face. And all the stress you create, I can't stand it anymore. Keeping control is destroying me. 
And you'll never be father again. What about OUR family? Is it too late or my life already wasted? Another I'll-have-a-kid-one-day crisis. Not with you.

I want the passion back, hand held, and heart beating strongly, breaking our chest. If it isn't possible, I'll just leave you alone, move out. That sounds like our end I'm afraid. I'm already upset about it. I need your help, I need you to save us. Maybe not, you've got enough money to leave alone now. Never thank me for that.




Mardi 5 novembre 2013 à 20:37



Boulot, difficile, tenir grâce au sourire. Un autre qui apparait, le mien. Essayer hardiment de le garder. Putain qu'est-ce que je ferais sans eux. Soudainement, il fait beau à l'intérieur, tout a un sens, brillant de clareté. J'en suis venu à me dire que peut-être, tout ceci avait une logique. Ou pas. Pression un peu trop forte. Je vais continuer dans ce développement et essayer de trouver dans le tai chi, cette petite étincelle qui change le quotidien. Cette petite chose qui rend la vie positive. J'avais besoin de ces psycho. J'avais besoin de redescendre sur Terre. Rationnels et maîtres de ses émotions, comment font-ils ? Essayer d'avaler leur positivite et me la coller à la face.

Et le prendre dans mes bras. Le rassurer. Parce qu'on est beaux. Quand ça arrive.
De jolis constats, je ralentis la clope. L'aprés et avec le speed reste difficile sans mais le reste est fiérement maitrisé. Je m'y complais. 


 

Samedi 2 novembre 2013 à 22:00

 
 

Se demander combien de temps ce cirque reste en ville, avec les meilleurs clowns au milieu de la piste. On s'amuse, on joue la comédie. On s'amuse et on prétend derrière une façade de maquillage que le sourire est rouge de vie. Une mascarade : il est rouge de viDe. Ensemble, y retourner. Puis observer le public désastreux en souriant à peine, avec difficulté qui plus est. Alors on se prend la main sans y croire, on appelle à la participation. Et les aiguilles des pendules continuent de tourner tranquillement. Une année de merde, décisive et changeante. 

L'affirmation qu'il n'y a aucun sens à la vie. Une certitude.
On nait, on meurt. Oui. Tout seul. Entre les deux, on essaie de mettre le plus de douceurs, de confort pour se convaincre que ce passage sur Terre valait le coup et sera inoubliable. T'inquiète petit, tout le monde est remplaçable. Tout change et évolue. On essaie juste de prétendre à un peu de plaisir socialement pour espérer ne pas crever tout seul. En attendant, on joue bien le jeu. On est tous des merdes. Plus ou moins du moins. Haha. Que de cynisme avant tant de socialisation. Que d'hypocrisie. Masque de sourire, cidre et fast dans les poches, que de contradictions, de complexes et de drôleries ! 


 
 

Jeudi 31 octobre 2013 à 21:03

 

Tu me regardais, m'observais. Un oiseau de tendresse. L'ambiance autour semblait métallique, un festival de science fiction. Nous, on était purs et doux. On sentait nous. On se lançait des regards à faire palir Venus et Aphrodite. On était d'une beauté sans nom. 
Tu manques. Du coup, j'ai réécouté Joe Dassin. J'ai pleuré.

 

Lundi 23 septembre 2013 à 19:49




 Il n'y a pas de joie ici. Et j'explose. Les mots ne sortent plus. 




Lundi 19 août 2013 à 23:22

 

Comme un trop plein de j'ai à faire. Administrer la maison, les finances incluant les leurs, les siennes, Tu le prends trop personnellement. J'avais déjà remarqué ca. Indiquer les accents sur ce clavier qwerty,c'est méga chiant. J'ai une liste énorme de choses à faire. Les photos de ses palettes, les photos de mes bagues. mon logo, mes cartes de visite, ses cartes de visite. Une ligne sans aucun accent. Et continuer avec la mise en ligne de son site internet, Créer le mien. Fabriquer le trolley qui servira à présenter les bagues. Donner une preuve d'adresse à HSBC. Modifier les photos sur Photoshop en incluent le logo et pourquoi pas un contour facon polaroid, Les uploader sur les sites de ventes. Créer une bannière. Prendre une douche.  

Je ne connais ni le code ALT+number pour le c cédille, ni pour le i tréma. Faire preuve de démotivation.

Mon tatouage sur les doigts n'est pas homogène, je vas devoir en repasser une troisième couche. Pas maintenant, Certaines parties sont pourtant bien noire, Rassurer les alentours use beaucoup trop de mon énergie, de ma bonne humeur. Je suis entourée de gens qui me sapent le moral, et plus trop d'énergie à offrer. Un week-end bien calme. S. va passer le week-end prochain. 

J'ai un projet d'illustration. Un style à développer. Moins de 5 clopes ce week-end. Record. Associabilisation. Les punks me manquent. Les mots aussi. Je me sens bien assez nulle part, Je suis un peu paumée. Paumée dans ma mauvaise humeur. J'en ai marre de dépenser tout ce que je gagne pour des trous que je n'ai pas fait. Sauver le navire, Je ne sais pas si j'en ai la force. Des sacrifices. Je stresse, mange saucissions secs et fromages francais, Un délice. Ils détestent l'odeur, tous. Je suis la seule à m'en baffrer. Et j'aime ca, J'ai un projet d'illustration à développer et j'en ai besoin de plus de 60 pour l'élaboration de ce livret, Je ressens ce besoin d'écrire. Je n'ai pourtant rien à dire. Le moral dans les chaussettes. Des chaussettes probablement puantes. Alors fumer une clope à 10h, dehors, dans le frais et la nuit noire. Loin de la vie chaleureuse et chaude au coeur, Je ne sais pas si c'est bon. Le pain vient d'être sorti du four, il sent extrèmement bon. J'ai un projet d'illustration.

Je n'ai pas envie de regarder de film ce soir. J'ai juste envie de lire un livre de Murakami. Un autre. J'ai besoin de vacances. De sortir. De me remuer les fesses pour un peu plus de positivité car mon sourire devient fade. Penser à ces illustrations. ILLUSTRATIONS. Ca va être fantastiaue si je m'y mets bien. Et ca, c'est vraiment motivant. Je vais me chercher une feuille blanche dès ce soir. Needed. Continuer le carnet. Ce serait une bonne idée. En fait, je suis pleine d'espoir et beaucoup plus motivée que je ne le pensais.

 

Il fallait juste l'écrire. C'est parti, je peux le faire. AH et ne pas oublier d'aller au yoga cette semaine, ca fait tellement de bien...
J'ai un projet d'illustration.

Samedi 10 août 2013 à 16:15

 

 

On a cru que c'était de la coke. De la mauvaise bien-sur. On s'en est fait une trace chacune, dessinées à la carte £10 iTune. Paille. Le nez arraché, la tête comme au dessus de son corps, properly knocked out, les paroles qui sortent comme en retard, comme si on venait de vivre 2 secondes avant ce qu'il se passait au présent. Tout confus, tout bizarre, léger et lourd, clair et normal. Flippant mais bon. Très vite, je me suis retrouvée avec des visuels de malades. J'ai dégueulé trois fois. L'évaluation de l'espace distordu, les booties qui dansent, et la rengaine de chacun : "What was that? What is it? " On aurait dit de ce nouveau trip populaire ici, les synthetic mushrooms. Je sais pas. Ce truc avait un effet d'acide, de coke, de MD. J'ai pris une dab de ce speed super fort pour arrêter le voyage, trop pour ma tête. Du coup, j'ai été sonnée pour toute la soirée. Boire de l'eau, se réhydrater. C'est bizarre de voir comme personne ne me croit quand je dis que je ne bois pas beaucoup. HAHA, nan, j'aime pas me prendre des nurges, croyez-le ou pas. Je navigue sur d'autres vagues. 

Comme W. ne bosse pas pendant les vacances, les finances sont tendus. J'ai crée son site internet, sa page facebook. Je m'occupe des bagues, prendre des photos, les vendre en ligne. J'ai laché l'affaire des meubles en carton. J'ai des idées à revendre et faut que je vende avant de reinvestir pour faire de nouvelles choses. Pas de souci, dans un peu je foncerai.

Je me suis tatoué les doigts. J'ai douillé. La première fois, j'avais pas piqué assez profond. Cette fois-ci, si c'est pas assez, c'est que je ne comprends pas. J'hésite même à refaire l'annulaire en rouge. Sa mère la douleur. Et si je le faisais aujourd'hui ? Je dois raser mon côté de tête et couper le trop plein de cheveux derrière aussi. HUM, je vais demander assistance à W.

 

Je suis redescendue à 41 kilos. Je mange bien. Assez, pas mal. Je me sens bien dans ce corps. Je me suis pesée un peu par hazard. Ca faisait des mois. Mais en matant dans la glace après un week-end sans dormir, j'ai vu pas mal de ces os des épaules. T'imagines, après une soirée pleine de poudre, émerger avec le soleil, papotant toujours a 6h du mat et se découvrir dans un corps qu'on croyait plus "normal". Bref. Le yoga y est pour un peu c'est sûr, les nuits sans dormir aussi. Enfin, tout ça pour dire que je me sens balancée, équilibrée. Le taf va bien, les loisirs vont bien, tattoo ou jewellery. Je vais me remettre au dessin bientôt, j'en ai besoin. Et je me suis calmée sur la came. Enfin, ça se limite aux parties et festivités de fin de semaine. 

Bref, un jour demain, je suis devenue une adulte. Je suis devenue quelqu'un que j'aime être. Peut-être. Y travailler. Corriger mes impulsivités, mes humeurs changeantes, mais efforts et ça paye de plus en plus. Catalyseur pour d'autres, quoi de mieux. Je suis fatiguée aujourd'hui mais je vais ré-écouter le nouvel album de Moderat en prenant des photos. Que j'aime ces trop rares week-ends calmes, sans plein de gens autour, et être dans ma bulle, en ressortant avec quelquechose de productif en fin d'aprèm. 

 

SE DONNER LES MOYENS. SE DONNER LES MOYENS. Je retourne en France en 2014 pour une semaine de vacances je pense.Puis ma Maman qui vient le week-end prochain, puis S. celui d'après et G. en septembre et Moderat en octobre et mon Papa en octobre et ma soeur en décembre... 

Je me sens aimée, it's priceless.




 

 

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