C'est simple. Je me suis réveillée sur la banquette. Un mot sauvagement écrit, la gueule en miette, les yeux dans le vague et la tête lourde. L'effet retardataire du bédo, en clair. J'avais joué de la guitare, le regard perdu, les yeux introspectifs. Sa larme qui coule. "Une déesse". Il leur en faut peu.Les sushis et makis de Bc. Un ange. Sa soeur, aussi morte que nous. Les clopes de Ba derrière le meuble. Et la fin de soirée enrte nous. Entre "ceux qui savent".
Ca doit être bien chiant de se cacher ainsi. Tout le temps. La petite communauté gay de la soirée. Ca m'a fait rire de le constater comme ça. Dieu qeje déteste ce mot. Les bonnes résolutions à garder, faire de sorte que. La musique qui ennivre, la vodka qui te noie. L'esprit loin, léger. La bouteille a fait la soirée. Sentir toute cette différence. Ce qui te fait regarder. Mater. Et tisser quelque chose avec N. et L..
Puis les cartons de C. catastrophée. Larmes, rage. On ne maitrise pas toujours tout dans la vie. L'après-midi avec Mummy, FNAC et bouquins. Du graphisme, de l'illus, maquette, art contemporain, conceptuel. Se faire une bibliothèque. De l'idée, de la culture. Curiosité.
Sigur Ros. Uh uh her. La tête enfumée et la musique. La musique. La faim qui revient. Le contrôle. Peut-être que ce qu'il fallait dans ma vie, c'était ça. Juste ce truc qui fait que. L'équilibre. Le but. Et la volonté. Les starting-blocks ont intérêts à être bien fixés.