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Ces chiffres dans les annales, même pas fait exprès. C'est comme ça, relié. Un coup l'un, un coup l'autre, tu comprends pas forcément pourquoi. Après, est-ce que le hasard… Sais plus vraiment où l'être est. Ou lettré. Sais plus. Juste proche.
Rêve bizarre, prémonition, lit en mon esprit. Déstabilisée. Salope.
Là où il faut, quand il faut. Trop. Sais pas si mes phrases sont correctes. C'est une ambiguïté. Mais ce qu'il faut. Beaucoup peut-être mais très illisible. Comparaison infaisable, des différences à la pelle. Le vrai et l'intérieur, le vrai est l'intérieur ? Le vrai hait l'intérieur ? Le jeu est-il réel ou c'est une feinte ? « You don't know me. » Peut-être aussi, sûrement. Obligé même. Pas assez de mots, pas d'utilisation verbale. Vouloir combler un vide qui n'en serait pas un sans tous ces mots inutiles. Du blabla en vérité. Meubler, mais pourquoi ? Une belle voix pourtant. Certainement jalouse de sa réussite. Comme celle de chacun. Ne pas se satisfaire de la merde produite de façon merdique. Avoir honte. Honte honte honte honte honte. Ne se rende pas compte. Richesse de la rime, pas fait exprès pas envie de jouer avec les mots. Pas envie. Veux juste le sentir.
Le cerveau en purée. Se décevoir même soi-même. Jamais tu ne seras musicienne. Jamais. Pas douée de tes mains. Pas douée tout court, virtuose du rien et même pas. Parce que ne pas savoir jeûner et bouffer comme 4 éléphantes enceintes. Grossir, se sentir de plus en plus laide, de plus en plus imméritable tant détestable. Il mérite beaucoup mieux, ce lion. Être accro. The end of this chapter, Gravenimage, Torn, Liberty, Hourglass. In ear. Tous les jours, la musique, substitut meilleur que le néant mais irremplaçable. En manque de sa présence.
Loute ami, juste comme il faut. Pas de débordement. Pas son envie qui manque et ses yeux vides de désir. Avide plutôt. Turmescence indolore. Savoir lire en lui encore. Voir qu'il ne souffre pas, pas tout le temps. S'est fait une raison. Certainement mieux ainsi. Ou pas, égoïstement. Savoir que le contre-coup est là. Laisser du temps. Garder un peu de possessivité. Juste de quoi voir qu'on existe et que notre amitié est la meilleure de toute. Nous ne sommes plus « nous », nous sommes amis, « on ». Non, pas si simple, les « on » et « nous » , c'est plus que ça et ce n'est une question de sentiment, non mais oh. Seule une chose est sûre. Aime The Frosties Lion. Avec l'accent s'il vous plait. Avouable, et même plutôt hurlable. Vouloir faire des jolies phrases, avoir parfois les mots. Face à un tel ange, décontenance souvent difficilement maîtrisable. Et pourtant ne pas se retenir, rester conne et immature, à sauter comme une gamine. Se détester au possible dans ces moments là
Vouloir parler à le dessinateur. En manque de conversations qui ne servent à rien. Vouloir avoir quelqu'un comme soi proche de soi. Quelqu'un d'insupportable mais tellement. Même pas un reflet, bien trop sage, pas assez de recul.
J'aime les canards, canarder avec Lui. Cancannons, cancannons…
« We are waiting, we have not forgotten… »
Encore cramée. Deux reprises. Vouloir en parler à Coin, ne pas pouvoir, perdre les pédales, perdre pieds, désirer l'annoncer à Sophie. Trop difficile. Que des échecs. Se dégoûter soi-même. P'tite conne. Même les parents qui s'en aperçoivent. Merci la distance. Tout de suite repérable. Tu le verrais. Envie de redevenir comme avant. Sans déprimatisation chronique aiguë, sans tant de complexes. Vouloir pouvoir me voir comme ils sont aveugles. Voudrais être bien. Se foutent de ma gueule en disant des conneries ces cons. Ca m'énerve, comment juger ainsi. Ils ont pourtant des yeux. J'en ai marre de mon non sérieux et de cette tare. Pourquoi, Cherry, devons-nous subir nos propres dépendances ? … J'aimerai être normale dans ma tête. J'aimerai ne pas avoir envie de gerber à chaque vision d'un miroir. J'aimerai, quitte à ne pas être belle, ne pas être moche et pouvoir me voir en tant que normale, ni moche, ni belle. Si j'étais belle, avec Coin, ça serait mieux. Se rend pas compte du décalage. Veux pas qu'il s'ennuie. Je sais pas comment faire. Tu fais comment ? Marre aussi de passer pour une folle. Veux juste qu'il soit bien, confiant, heureux, qu'il se sente à l'aise. J'aimerai pouvoir lui donner tout ça, trop loin de tout. Egoïste que je suis.
J'ai beau être matinal, j'ai mal. Un jour, on sera plus dépravée de l'esprit mais vraiment derrière un son. Une vraie fréquence et pas de la merde comme au piano. Merde je suis. Banalisation du vocabulaire argotique, j'emmerde les gens, la vulgarisation de termes est à la mode. Même pas permis dans une seule de vos normes, bandes de cons ?
Je dois vraiment dérailler… Voudrais être à la hauteur.