sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Mardi 20 octobre 2009 à 8:47





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Après une semaine d'endormissement, un mois de tournage en rond. Je suis là. Reste à ce que tout reste en place. J'ai compris. En conséquence, ce premier trimestre sera déplorable. Amorce d'une progression, j'espère. Penser à ne jamais lâcher l'affaire. La proscratination est un vilain défaut. Il faut y croire. Parce que c'est regrettable d'espérer que tout va arriver sur un plateau d'argent. Le monde est impitoyable, ce n'est pas nouveau. S'imposer. Pour le coup, c'est le coup de grâce.  Au moins, j'assume, je vais en cours. Je ne joue plus à l'éternelle absente. Je suis là, et montre que non, je ne suis pas sérieuse. Je n'ai jamais dit que je l'étais. Ni que j'avais du talent. Mais je reviendrai.

Après la pluie, le beau temps. J'aime. Peut-être pas tant que le beau. Mais enfin, le froid, les nuits à rallonge, les regards désespérés des passants vers le ciel, les reverbères. Lumière artificielle, pas éco mais les rayons dans les armes, c'est joli. Les jeux de reflets, la lumière de Paris, accoudée à ma fenêtre. L'air frais qui gèle et brule les extrémités. Et puis, retrouver la chaleur d'un lieu commun. Propre, petit espace de vie et convivial. Alors oui, j'aime l'hiver.

En fait, la phrase qui m'a fait réagir, c'est "Ca fait bizarre sur toi les lunettes, ça fait intello". Question d'orgueil. J'ai compris qu'à leurs yeux, j'étais une cancre. Incapable et décréative. Mais tu verras M., que ce n'est pas parce que je n'en ai pas l'air, que je ne le suis pas. Rien à te prouver parce que je sais. Mais tu verras quand même. Esprit de contradiction à la con. J'ai sûrement un problème. Cette phrase-là a sonné comme un défi. Se défaire de cette idée. Ne pas leur donner raison. HAHA. Le réveil. Et je ne suis pas Pierrick Sorin. Curieuse manière de procéder, mais finalement, tout rentre dans l'ordre. Dans ces putains de petites cases à la con. Restons ordinaire, soyons fous. C'est juste que ça m'a vexée. Et même s'ils ne verront rien, l'heure de la retraite va sonner. En même temps. Ils s'imaginent que je suis fun, pleine surprises. Lunatique. Ce qu'ils ignorent, c'est ma triste banalité. Moi, je m'en délecte. You don't know me. Donc je joue. A nos actes manqués.


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