sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Mercredi 17 juin 2009 à 20:27

 

Where am I ? Rage contenue. Le futur. Incertitudes frontales. Ne pas s'avancer, se projeter trop loin. Se dire qu'il arrivera ce qu'il arrivera. Ne plus y retourner, se retourner. On est toujours tout seul dans sa tête. Mais se rendre compte des réelles amitiés. Vous savez, je n'ai jamais eu de meilleures copines comme Elle. Je ne sais ce qu'il en est. Je me contiens. Contiens beaucoup, parfois même mon silence. Besoin de les revoir, de saigner, de jouer avec les lames. Y'a des périodes comme ça. Vides, translucides, trop claires, trop limpides. Vraiment très laid.
C'est pour ça que ce week-end me remettra sûrement sur pieds. Alors Babylove, permets-moi d'être on-ne-peut plus bourrée à ton anniversaire. Même si c'est un petit cadeau de merde. A ma hauteur.

Les kentos qui souffrent, petites coupures dûes aux frottements contre le bois. La dame de nage rassurante, au beau milieu d'un lac, où la pensée s'effondre, où aucun mot n'est utile, où la sérénité t'enveloppe d'un coton réchauffant. Englobée dans une bulle d'eau, portée par le vent et le courant. Un jour, tu sais, j'aurai un radeau et je le laisserai aller au grè des marées. J'ai du mal à vivre avec le vide. Je grossis. De plus en plus. Suis proche de l'explosion. Et retiens ces pulsions. La destruction a toujours été salvatrice, tu sais... Je crois que j'ai besoin d'un bon joint au coin d'un feu avec la chaleur d'une épaule. Puis juste déverser la pression. Aucune attente, aucun dessein. J'ai l'impression de ne pas être à ma place, ni au bon endroit au bon moment. Je voudrais m'échapper, leur montrer, avancer le temps. Ridicules songes d'une gamine immature, je sais.

En plus, ne sais plus écrire. Toutes ces idées de nouvelles. Rien qui ne semble prendre forme. L'entrainement de la main disparu, dessin au chômage. C'est terrifiant de se dire qu'en 2 ans, je n'ai pu écrire une ligne.

Vous savez, j'ai besoin d'un coming out. Que les gens comprenne ce que je désire, mes réelles envies, même si ce ne sont que des lubies passagères. Mais, ce dont je suis sûre, c'est que sur le sujet, je n'ai plus aucun doute. Il m'est plus facile de. Que. Il faut juste ouvrir les yeux parce que ça les crêve. Parce que moins d'efforts, juste se laisser aller. Et puis. Faire ce que la société veut. L'apparence. Normalité. Tout ce que j'aime. Pf. C'est vraiment de la connerie. Pourquoi tenter de tout retenir ?
Mais les mots manquent, le vocabulaire s'assèche, tari. Comme l'eau tarie. Haha. Dieu que je suis comique. Oui, tu peux m'appeler Déesse. C'est le bordel dans ma tête. Tu peux pas sortir de là Connasse. J'ai besoin de toi, de TOI. Mais. Ouais, allez, cherche pas, tu te gourres. Arrête, tu peux te mettre un doigt dans l'oeil pour une explication plus fournie. Toute façon, pas de réponse, ni douce, ni acerbe.

Mais c'est bon. Comme toujours, le sourire. Tout va bien. Dans ce monde, on n'a pas le choix. Alors taisons ces voix, dissimulons, simulons. Le sourire. Le sourire. Il se peut que je ne parvienne à faire semblant. But try again. I follow you into the dark.




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