Parce que c'est des conneries. Parce que j'assume. Ou pas. Parce que tu ne veux pas comprendre, toi, là bas. Parce que je parle toute seule. Parce que les figures de style, c'est vraiment la merde et que les chocolats et les pains au chocolat aussi. A ne rien y croire, on finit par arriver quelque part où tout est à découvrir. Qu'on arrête tout cela avant même que cela commence à prendre l'ampleur que cela a déjà. Et merde…
Loute qui devine, qui sait, qui comprend, qui en veut, qui se donne contenance, qui s'auto convainc. Que je ne sais pas comment on conjugue ce verbe même si on l'a vu en cours. Qui ne m'en veut même pas, qui l'aurait su sans que je lui dise. Qu'il me « connaît comme personne ne me connaîtra jamais même si je lui racontais ma vie à longueur de temps ». C'est juste ici l'erreur, peut-être que non. Que je suis transparente et prévisible. Malgré l'affiche. Mais non, tu ne sais pas tout, petit.
L'histoire qui se finit comme dans un film avec la plus belle preuve d'amour qu'il n'est jamais été permis d'inventer. Une étreinte sans ambiguïté, sans sexe, sans violence, sans trop de douceur. Juste une tendresse trop souvent oubliée et laissée de coté, lésée.
Juste se dire quelques mots, parce que les adieux les plus longs sont les plus douloureux, que belle vie à toi, que tu resteras un Gribou et une P'tite Puce à jamais, que les amis les plus forts sont ceux qui souffrent ensemble, que nous ne serons jamais trop loin, que si ça ne va pas, à propos de n'importe quel sujet qu'il soit, je suis là, tu es là, nous sommes là. Parce que l'entité que nous étions a changé, parce cette entité est devenue plus forte que tout et que l'amitié est parfois nécessaire pour guérir d'anciennes blessures.
Que je suis sûre que la destruction t'est inconnue, car esprit trop rationnel et prise de recul, que je suis sûre que ça a joué, que je n'ai pas toujours su entendre ni écouter. Que mon propre mal-être a contaminé une partie du bonheur partagé. Que je ne sais pas écouter, que tu le sais, que le pardon n'a pas de nom, n'a pas de non, non plus. Que nous est détruit, qu'on est en vie. Que ce qui a été loupé le méritait. Que tu me dis de foncer, que la vie est devant moi, paternaliste, les larmes montent trop vite. Que le présent est à vivre et que le passé doit être bon et souvenir. Puis, juste un regard de celui qui sait, qui devine, qui est plus proche qu'un ami parce que le passé l'a fait ainsi. Mais qui a foi en toi, qui y croit et qui veut ton bonheur. Toi qui a été capable de trancher tes propres sentiments en petits lambeaux pour me laisser bâtir un bonheur ailleurs. Carpe Diem.
J'y crois, je ne tatonnerai pas, chaque jour est une victoire, parce qu'un morceau de vie disparaît pour nous laisser nous approcher de la mort. Parce que la vie avec Lui c'est autre chose. Que la routine ne nous tuera pas parce qu'elle mourra avant ou je nous suiciderai. Qu'il ne soit pas permis qu'il soit malheureux avec moi ou sinon sa liberté. Ne veux pas enfermer les esprits. Voudrais qu'il me voie comme je suis. Ne voit pas.
Que j'ai toujours ces pulsions, que j'aimerai guérir si je suis malade, que c'est infernal. Que j'aimerai en dialoguer un bout. Ne plus parler, marre de combler les vides en disant des conneries, le silence est si souvent tellement beau. Mais non, toujours tout gâcher. Inintéressante.
Seule fierté, qui sauve tout, pour ne plus être autant qu'avant, les cours. Seule réussite avec ce couplage. Deux raisons de vivre. COIN COIN COIN COIN COIN COIN. Fait le Canard. On accentue où on veut, y'a d'la poésie. Les cours, pour se prouver à soi-même qu'on a toujours un peu de chance dans la vie. Qu'au moins les profs ne sont pas déçus, que même si il y a sûrement du favoritisme partout, dans les matières, je suis là. Que la participation n'est pas vaine et que j'existe. Que j'aime Coin. Que je pourrais le crier que ça n'y changerait rien mais que je le crierai. Logique implacable. Que Simon existe toujours, qu'il ne m'oublie pas, que les conversations MSN ont toujours été utiles à rassembler les bouts d'amitié, que les mots sortent plus facilement et qu'on se comprend peut-être mieux ainsi. Que l'impulsivité reste de l'autre coté du nerf optique, qu'heureusement.
Voilà. Pour résumer, juste un Ange nommé Coin, comme un tramway nommé Désir. Juste monter dans le bon wagon, prendre les commandes de l'engin et partir au pays des rêves ensemble. Nous y sommes. Voilà, rien d'autre à demander, finalement, se satisfaire de sa vie à défaut de son existence, c'est déjà un bon progrès. S'accepter viendra un jour. Inch'Allah, moi je m'en contrebranle. Juste pour Coin. Efforts à faire. Beau. Bel ange.
Pense, pense. Gneuh.
« Sache, Petit, que seul le romantisme est absolu »
« Un seul être vous manque et toute la Terre est dépeuplé »
Mouais, il manque des mots, l'essentiel est. Putain de Marivaux ! Il n'a jamais tort ce P'tiot… Sauf moi.
Oui…
Aimerais te peser, angoisse du chiffre… Saloperie de connasse.
Bluffée. Il m'a bluffée. Comme quoi.