sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Samedi 9 septembre 2006 à 14:05


Je L'ai vue en photo. Je L'envie. Vraiment belle. Beaux. Maigre, ça se voit à peu. Elle, Elle y parvient. Elle.

Concert d'hier, toujours ce pauvre mec, rué de coups par tout le monde. Accroche les vêtement, donne des coups de boule, renverse les binouzes de tout le monde... Pauvre mec, tu fais pitié et inspires la haine de chacun. Les griboux qui jouent du coude sur lui, punkette aussi. Puis après le Canadian Bar, le Gaz, "offre un coup aux amoureux ! " Un gens friqué ou bourré (attendri par notre complicité ou ma connasse de jupe, qui sait ? Putain, ca devrait pas exister de tels paradoxes de merde. Regarde ailleurs connard, on a vu assez d'horreurs pendant la guerre. Bref, ce mec...) qui nous paye une conso qu'on a du mal à boire. Merci quand même, Man.
Le bassiste de TNR et son batteur pas indifférent.

Mangeage norme hier. Tout gardé. Ce matin : part de gateau choco, un yahourt aux fruit. Raté. Ratée je suis, ratée je resterai. Tombée au fond du puit noir, désapprobation des certitudes. Quoi, qui, quand, comment, pourquoi ? Ou trop de questions. Trop d'analyses, de points de vue. Tu ne me saisis plus de toute façon. Je le sais. La folle maladroite mal à droite, maladroite, mal tout court. Désespérante, vraiemnt désespérante et amusante. Fatigante surtout. Se sentir comme à côté, dans un bulle, incomprise. Un monde à part où les paradoxes s'accumulent à foison, se contredisent. Hurle, hurle, hurle. Enfermée à double tour dans ma chambre. Coton hydrophile. Crachas. S'auto, auto, auto, auto. Autoautoautoautoautoautoautomonde.
Putain endiablée? Bizarrerie tuméfiée. Hémorragie interne. Court-circuitée. Crêve, chère connasse. Merci, oui. Mentale, et déifiée sur un mur sans connaître, religion de merde. Normale et directionnelle. Girouette décalée, mal placée, gesticulante. Insatisfaction notoire. LOBOTOMIE, hystérectomie nécessaire. Comme une oie à Jard. Gravée, gavée délavée.Un canari aux ailes trempées. Sueurs froides dans le do. Fuck Myself. Laisse moi être un garçon. Sudifiée. Caporal dénichée, en prend pour son grade. Guildy. Crois-moi, tue-moi. Crêve. C'est dû au prénom, c'est pour la vie, ratée. Les yeux vides ravagés. Vive les prémices d'une vie à vouloir recracher son poumon ventral et le réduire à néant.

"T'es bien, ni grosse, ni maigre. T'es normale quoi."
Putain, mais elles se passent le mot, ces grognasses ! Va te faire enculer.

Non envoyés :
En phase du plus profond dégoût de moi-même depuis plusieurs mois. Supporte plus les miroirs, vitrines, flasques d'eau et autres reflets. Plus envie de ma battre, reste plus que le jeûne total pour se rassurer. Et encore, dîners trop copieux. Tout gardé, beurk. 30/07
Rechercher la maigreur. Devenir un amas d'os inapétissant. Susciter rancoeur et admiration de la part des regards malades et lobotomisés : qu'est ce que je m'en tape ! Je préfère être transparente, n'ai pas envie d'exister par la bite obsédée des passants ou l'envie jalousive de femelles complexées. Avancer dans une foule aveugle de moi, beuglante et leur balancer du 320 Watt, l'air de rien, sourire aux lèvres. 14/08
Un désir morbide de se réduire à néant, aini tu pourras traîner ton squelette où tu veux. Auto-destructuion programmée, tu aimes ça, hein ? Non t'aimes pas, tu souffres au centuple, je sais. Cependant ma douleur est amoindrie par le soulagement recherché, elle en devient inexistante et seul l'échec compte avec "le maintenant". Conception presque impossible à imaginer, pourtant réelle. Ne pas s'en faire pour un cerveau ennivré de dégout et de volonté par intermittance. La loi des os est indéniable , inoxydable indéchirable et inconsciente. Elle est maître, saillante et bénéfique au fond de l'esprit qui l'aime. 20/08



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