sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Mardi 1er septembre 2009 à 11:29



Ce matin, quand j'ai passé la porte pour courir, il s'est mis à pleuvoir. Alors j'ai couru, j'ai couru. Le mental en compote, j'ai pensé au marathon de Paris édition 2011. Puis les larmes. Ca m'a fait les abdos. J'ai eu mal. Comment faire pour, sans ? Comment assumer le fait de briser deux coeurst ? J'ai sûrement un problème. Et peut-être que je devrais nous laisser une chance.  J'ai envie qu'il me parle, qu'il me convainque. Il me manque avant d'être parti. Il me manque déjà. Alors peut-être que c'est un mal pour un bien. Que ces prochains temps seront difficiles pour nous. Pour lui, pour moi. Mais qu'il prendra son envol. Je suis peut-être une fille destructrice. Peut-être que je lui ai cramé les ailes. Comme Icare. Oui, aussi ma vie se pête en mille morceaux. Je n'ai plus faim, plus l'appétit de la vie. J'ai envie de le rassurer et ne suis pas dans la bonne position pour le faire. Pas dans al bonne position tout court. J'ai envie qu'il ne souffre pas. Et préfèrerais qu'il me déteste plutôt que de souffrir. Je sais ses sacrifices, Paris, le travail, les trajets. Je sais ses qualités, ô combien nombreuses. Je ne me veux plus aimer. Je ne me vois pas aimer. Et je ne me mets pas avec quelqu'un sans amour.

Je voudrais le retenir, le prendre par le bras. Lui dire que l'enfer est fini. Partir loin avec lui. Tous les deux. Expressif. Alors s'il te plait, fais quelque chose de fou. S'il te plait mon chéri. Agis, bouge, sauve-nous. Sois inventif. Je sais pas, trouve.
Je suis trop exigeante avec tout le monde. Lunatique.

Bordel, vous n'imainez pas la détresse mentale du moment. Que j'ai envie de faire plein de conneries, d'en dire tout autant. Je suis en dessous de tout, sans dessus-dessous, les yeux gonflés, l'esprit torturé par des questions de merde, du boulot à faire et pas qu'un peu, l'envie de le prendre dans mes bras, de lui dire que je l'aime et que j'ai envie de lui. Que je voudrais qu'on reste proche. Qu'on soit de véritables amis toujours fourrés ensemble, sans souffrance, et qu'on s'aime simplement, que l'eau ait coulé. Comme le lacrymal. Des frères. Mais, toujours des mais.
Je me tue à petit feu.



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