sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Vendredi 28 juillet 2006 à 1:08

Soi-même. [1er juillet]

Se griffer soi-même, fortuitement, connement et précipitamment avec ses propres ongles de sorcières. Paniquée, rongée à l'idée de claustrophobie. Renferme-moi dans ton trou à rats. Crevons étouffés, entassés l'un sur l'autre, qu'on nous retrouve en train de baiser sur un clic clac même pas déplié. Nos instruments à nos pieds, empilés comme des vieux cartons, sales, comme nous. Cage à lapin, piège à souris, comprimés, asphyxie primaire. Couds moi les lèvres, obstrue mon utérus et clous mes paupières. Coupes mes mains et bouffe-les. Désolation sur son visage, ne pas lui en vouloir, effaré, minuscule bébête apeurée. Lui en vouloir, ne pas m'avoir crue, encore une fois, condamnés maintenant à se coller pendant 3 ans minimum. Pas confiance en moi. Te laisser ton coup de cœur en le regrettant déjà, appréhension certaine. Le détester avant d'y être. Te haïr pour m'emprisonner aussi facilement de mon plein gré. Esprit libre et fidèle, ne pas t'en vouloir et se suffire à nous deux, seulement nous deux. S'autosuffire, sortir. Découvrir le monde quotidien grouillant,  partout. Goûter à la chaleur particulière de chacun des bons. Le grattement doucereux des cordes et l'effleurement amoureux des peaux de frappe. Sors-moi de ta prison de pacotille. Mettre de coté. Connaître l'orgasme musical, complicité instrumentale et délires cons de potes. Décoince-moi la tête de la porte de la machine à laver. Lavage de cerveau, essoré. Lyrique. Transfert de ligne immédiat, reste à trouver la bonne. Imaginot. 

Cadeau d'anniversaire [3 juillet]

Exhibition des rangers, fier de les porter. Contexte. Envie de botter le cul aux regards ahuris. Se sentir fort, invincibilité imaginaire. Démarche imposée par le cuir, démarche de la norme anormée. Une sorte de mouvance dans le corps, un soubresaut maîtrisé avec grâce et légèreté qui dévoilait discrètement ses os. Un fléau, c'est un fléau. Rabrouer encore. Fait chier la bite. Reteindre, faire revivre des bons moments magiques, passés Installés dans le cocon, manque le net, profite de la proximité. Cœur de ville, ville qui vit chaque soir. Nouvelle liberté d'aller partout, revenir, indépendante de la voiture. Grosse vache. Plus grosse que Schleich. Mettre des jupes. Ne plus craquer sur l'emmental empané. 600 cal max. Nouvelle vie, nouveau mode de vie, nouveau corps, nouvel esprit. Prendre les 5 à perdre. Comme avant. Sans lui, profiter de ses absences Ecrire comme avant. Nouvelles merdes à pondre.

 

Consonne, voir elle. [4 juillet]

Ecris à Mimi-Gribou-Pelouse, posté. Déclaration. Aime. Comprends l'incomprenable incompréhensible, double. Elle s'appellera Louison, P'tite Louise. Pleins de péripéties à la con. Dormir dans le four, trop chaud. Mal sous la chaleur torride. Corps arides, sueurs rouges, gouttes de cheveux qui tachent un visage déjà enlaidi. Grains de mocheté, pâleur mortelle naturelle. Manque. Marre. Paperasse bientôt enfin terminée. Assez, trop, répétitif, conne dynamique, trop, derrière sa caisse, cherchant le compliment d'une troupe de connards en assurant le maximum. Où sommes-nous ? Dans quel monde vivons-nous ? Juste le fric, juste ça et le cul. Le reste, on s'en fout. Contrebranle. Nain de jardin en mal d'utopie et de perfection. Automatisme grandiose, vouloir être un canon Un regard, en un regard. Les emmerde tous, tous autant qu'il sont. « Ce qu'on s'en fout, du regard des autres » Nique sa mère. Nouvelles sous extasy, Bye-bye Blondie. Réveiller un volcan, furie. Marre de ces connards, jouer la salope, sourire con. Putain, peux plus supporte ces conneries. Fais putain de chie. Résister, résister, résister, putain, putain, putain, putain, putain mais PUTAIN ! J'EN AI MARRE, vous le faîtes exprès de ne pas le voir ? Putain ! Y'a quelqu'un ? Vous répondez ou merde ? Faîtes chier, putain. A remarqué, malgré attitudes différentes avec mais situation embarrassante. Peux plus, peux plus. Craque, supporte plus rien. Réveillez-moi, assommez ma tête, libérez cet esprit de merde ! Transpercez mon gros bide gras de par mes omoplates ! Ecrasez-moi sous un rouleau compresseur.  Peux plus, peux rien, plus rien à foutre. Putain de bordel de merde, plus rien à faire. Blasée, lassée. Galère. Se défoncer la gueule au couteau suisse, ou tout court. Imaginer, inexistant ennivrant. Dans un autre monde, je vous emmerde aussi. Vous emmerde tous. Connasse, je sais, je sais…

 

Elle aime ça, tirer sur un pet … Après s'être démaquillée, regard étonné, qu'est-ce qu'on peut avoir comme merde sur la gueule le soir ! Puis se souvenir que l'on vient de gerber, inauguration des chiottes, c'est l'explication donnée à la couleur orange et douteuse du coton rempli à présent de crasse, les cannellonis du dîner. Se rhabiller décemment car ne plus supporter ce corps gras, elle remet le strict nécessaire : pantalon et débardeur. Jean banal. Libérée sans cette prison qu'est le sous-vêtement féminin. L'esprit libre, se laver les dents au son de Blackmore et ses potes sur Smoke On The Water . Elle se dit que finalement trois minutes, c'est parfois très long. Mais elle tient le coup, trois minutes de brossage. Elle pense au joint qu'elle va se rouler. Ca la rassure. Lire défoncée, c'est le pied songe t-elle. Elle en profitera pour écrire des conneries sur son journal intime. Enfin, ce qui lui sert de dévidoir à part les chiottes. Moments brefs, juste de quoi s'assommer un peu plus, en écoutant de la bonne musique. Vivre l'instant où le cerveau est broyé par le psychotrope.

Foot version 1 [5 juillet]

Remise pour le 9. Soirée foot, prétexte pour boire un bon coup, manger de la pizza et becter des becs. Filmés, au fais, bonbons pour la prochaine, qualif' en finale. Il y a mes blagues, y pense en même temps que moi mais les sort avant moi, le premier à oser les dire. Je suis con, rassurée. Soirée sympa, manque d'une présence, ça se sent comme de la merde dans un champ de pâquerettes. Sympa quand même, s'en contenter, joyeux et simple, avant goût d'une année, en profiter un maximum. Axiome intégré. Finissage aux chiottes. Mal partie, s'y remettre. L'avoir touchée, pas fais exprès et tant mieux. Juste mettre des mots sur des ressentis. Et encore, mots faibles. Heureuse de l'avoir. Où s'arête l'étonnement cesse la vie Valeur perso. Pas net, bosse5h10 demain, couchage imminent, yeux qui se ferment.

 

Poiuytreza [6 juillet]

Régression Se tenir à ce que l'on crie, désir. Folie cervicale ? Cervelet gelé. Recommencer alors se retenir, en souffrir. Voir que l'on y croit, que les autres y croient. Anaëlle a eu son bac, mention AB. « Dans une librairie » Merci, merci, plus que moi.  Blabla hypocrite ou nada, je ne sais pas, pareil au même. Les mots. Pas complexe, connexions mal soudées. En mal de communication. 383 dossiers, fais partie des 27. Se sont trompés de personnes. Enlisée…

Foot [9 juillet]

Soirée mangas foot. Etais en peignoir, réveillé Gribouponque. Coup de tête. 17 cm dans le cul, a-t-on dit. Une tête ne suffit pas à asperger la pelouse de rouge. Rouge et vert se complètent. Prémonition ? Non pelouse toujours verte, tomato ketchup. Et puis quoi encore ? L'aime. Fatigue croissante, comme l'envie d'expression. Apprendre, lire, encore et encore. Rêver à la basse. Tout reprendre dès demain. 41,5. Je n'y croyais plus. Intervenant demain pour le net donc ok pour dans 5 jours, mardi. Si connexion faite. Sinon re-attendre 5 jours et aller au service après-vente.

On the ground. [14 juillet]

Fucks herself. Grind, head grind. Headache. Couper, cut cut cut. No. Great question. Couper short sauf pattes, frange, arrière. Ou laisser le tout pousser et friser comme un caniche et attacher le tout dans des élastoches. Baume à lèvre vert, mystique. Auteurs de violences conjugales non graciés par Chirac cette année … Enfin ! Manquait plus que relaxer les violeurs et tueurs de bébé. Quelles bandes de cons aussi.  Jambes épilées, souffrir pour même pas être belle, désillusions. Un pain le matin, un le midi et un pour ce soir. Sans mie, pour moins se sentir pleine et grosse. Juste le goût du bon emmental. Fuck me.

 

Artifices [15 juillet]

Soirée improvisée. No'm bourrée, moi de même, tout le monde entier. Décuver. Bad-trip interne habituel. No'm qui parle, qui parle. Faire des découvertes. Mal-être. Rassurer le caillou. Simon qui lui explique, qui dit connerie sur connerie pour provoquer. Moi qui me marre : blagues monstrueuses, l'horreur, et elle comprend que dalle. Un mec, c'est pas juste une bite, et jouer les puritaines associables, ça attire pas. A mourir de rire cette discussion. Somptueux feu. Voulais plus de bleu. Sauter dans un tas de feuilles, un rêve de gamines réalisé. Devrais être torchée plus souvent. Se rendre compte qu'on est bien à Tours. L'avouer. Tripper, complicité avec le punk. Savoir ce qu'il pense et ce nouveau mal-être dévoilé. Œillères sur les yeux,  ne pense qu'à elle qui ne croit plus aux mots. Rien à faire. Violence dans sa tête. Début de matinée difficile au taf, décuver, chose difficile en essayant d'assurer un minimum. Tout très lent autour. Puis l'inverse, le temps qui s'arrête et moi qui ne peut plus suivre. Faire des efforts pour les chiffres. On verra mardi No'm contente de la soirée, moi aussi. Ce soir, rien de prévu, re-soirée avec Gribou-punk. Carte officielle d'emmerdeuse en ma possession, j'ai tous les droits à présent. Touchée en plein cœur. Hahahahahahahaha !

 

Spermicide [17 juillet]

Ne plus craquer. Patienter avant de pouvoir communiquer. Accuser quelques heures de basse tous les jours. Retrouver une rage perdue, sur-motivation. Perdre de la masse. Regards sur mon cul, jupe customisée provocation réussie, regards de pauvres connes, regards de pauvres cons. Affirmer sa personnalité d'Astigribou. Aimer écrire Ne pas aimer la critique injustifiée, première lecture surprenante Putain de cybercafé. Refrain incessant, trouver des concerts. Elle décollait le sperme agglutiné sur sa chatte. Amas de vomi durci, le foutre séché, ça lui tirait les poils. Attendre lettre, communiquer. Vouloir fondre sans soleil, glaces au chocolat.

 

Figure de style [19 juillet]

Question rhétorique et récurrente. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Nuit du 17 juillet, à 6h du main le 18 :

Tino qui exhibe un ampli d'un mètre quatre-vingt (envie d'écrire les nombres en lettres) de haut, orange translucide, sourire aux lèvres. Scène suivante : une forêt en second plan. Sur une grande place, Fatihou installé à une batterie composée d'un seul fut, sans grosse caisse. Il tape sur des fûts invisibles. Batterie orange et noire. Loïc qui danse, Tino aussi, au micro. L'ampli orange derrière lui. Puis la batterie se transforme en basse. Tous les trois déchaînés, en transe. Regards incrédules du public à une dizaine de mètre. Moi dans la fosse. Une rangée d'arbre me sépare du public debout et immobile. Le soleil est là, sueurs  chaudes. Puis Il arrive. Me met à terre. Retrousse ma jupe, vire mes sous-vêtements. Viol goulu devant le public qui ne réagit pas. Je voudrais hurler. Me lèche ouvertement avec déliquescence, mes jambes bloquées, à sa merci. Inerte, incapable de bouger. Envie de crever. En train de crever. Humiliation totale, tout le monde a vu sans intervenir. Sans oser. Autorité oblige peut-être. Salie. Morte. Soudain je disparais, le cadavre que je suis disparaît, si pure, libérée. Morte-morte-morte-morte-morte. Agonie visible, vision d'un délabrement, moisissure. Bleue, schtroumpf. Mal-être. Son regard vicieux et satisfait devant la destruction massive. Aucune réaction des personnes présentes. Cris, cris dans le vent. Hurle sur une musique si merdique. Haine envers le monde entier. Tout le monde obnubilé par une musique soi-disant enivrante, le symbole d'un quotidien que l'on s'impose. Et moi dans la meurtrissure devant leurs yeux, ne cogitent pas, ne voient pas, aveuglés par leurs petites vies plus ou moins tranquilles. Ma mort lente et prématurée. Façade invisible, comme d'habitude. Peur et jeu de rôle. Personne ne se rend compte de rien. Bien joué connard. Comme d'habitude j'ai froid, seule. Comme d'habitude, brûlée par les tortures mentales et physiques. Corps électriques qui se repoussent en moi, mais les lois physiques sont détournées. Mon horreur pour la vie, arracher la normalité pour fondre dans un moule amphigourique. Claustrophobie fatale, enfermée dans un organisme ne m'appartenant plus.

 

Réveil en donnant un coup à son sauveur d'âme, qui me sort de ce cauchemar. Réveil horrible, ne pas y penser, oublier. Don't remember, forget. Avoir mal au bide, au plus profond de soi. Sentir une griffure, voir le sang sur son ventre, une cicatrice sur l'abdomen pour ne jamais oublier cette nuit horrible. Ce cauchemar si significatif. Tout qui remonte à la surface. Envie de mourir. Ne plus se battre, se laisser aller à la seule issue. Retrouver un comportement nutritionnel violent, recommencer la destruction massive. Vouloir saigner. Ne plus se reconnaître. Pourquoi… Un rêve pour tout remuer. Remise en question qui fait mal. Même pas de réflexion. Oublier, ne pas puiser en soi un reste de vie, juste voir devant si possible. Bandeau devant les yeux, comme tous ces gens qui ne devineront jamais. Rage contenue. Amertume permanente. Mourir d'un jour chaque jour. Respirer. Inspirer et fumer. Se soulager d'une taf. Juste ce plaisir-là. Autres soulagements interdits, ni vomissement, ni coupure. Rien qui puisse te rappeler ce que tu es. Etais. Toujours interdit. Sale, pleine, remplie, attente de la sortie. Ne plus avoir le dessus. Il le disait : "I have a dream." Qu'il se le foute au cul. Encore une fois. Perdre la tête. Comment bien se tenir ? Se retenir tant qu'on le peut … Music power.

Imprévus de merde [20 juillet]

Appeler le service client pour les dédommagements du web, qu'ils nous offrent le mois entier et plus si affinités. Voir le permis s'envoler. 715 euros par année pour avoir le BTS. Penser à l'IUFM après une licence pro ou un master pro, pourquoi pas. Manger les compotes comme des glaces. Ne plus avoir de tunes pour acquérir l'indépendance voiturage. Pas assez pour le passer pour les vacances. En avoir suffisamment assez pour vomir son âme dans des chiottes. Crever d'envie de crever. Ne pas vouloir voir les griboux, mourir seule. Ne pas vouloir voir les cailloux, mourir seule. Marre. Péter un plomb, péter un câble, péter une durite, tourner en bourrique, devenir chèvre, devenir folle, en avoir assez, en avoir marre, vouloir tout péter, vouloir tout casser. Marre. Marre-marre, ça ne me fait pas marrer. Et ma fierté personnelle, tu t'en fous, connard ?

 

Rhhhhhaaa [24 juillet]

Ca met 10 jours maintenant ! Rhaaaa ! Fatigue, déshydratation, manque de magnésium. Crampes. Mal de bide féminin, beurk. Craquer par deux fois aujourd'hui, pourtant bien commencé. Ramène-moi de la volonté ! Je me tais face à cette honte inavouable. Tu m'étonnes qu'il ne me fasse pas confiance. Demain, jour de congé, repos total. IL FAUT QUE JE BOIS 2 LITRES D'EAU PAR JOUR !!! Baby Puppe. The little thing without freedom. Free to vomit herself. Not well inside Appears as a bird. Babybird. Help, help her, if you can. Saving if it's possible. Gerlinéa, Wasa, même pas tombée dedans, foutaises, conneries hybrides. Mimi, ne craque pas. Pas plus, pas comme moi. Plus de volonté. Twist à Saint-Tropez, ça fait partie de l'ambiance, de Saint-Tropez.  Se balance d'extrême en extrême. Situation difficile à tenir. Imprimé de stupidités. Stupidité imprimée.

 

Du hardcore jusqu'à la mort ? Danses ridicules [26 juillet]

5 euros et se faire des potes. Comme si on se connaissait, Gorgeat et ses trips scato-sexuels, on dirait nous. Plaisant Puis découvrir les failles de sa meilleure amie, d'apparence goth aussi et mettaleuse musicalement. Même taille, même poids, même failles, même enfances, même conséquences sur la bouffe. Natasha. Plaies ouvertes, béantes, géantes. Comprises. Echange d'adresses mail. Motivation à revendre, je te l'offre. Pomme-pomme-pomme-tranche de rôti-bol de semoule-yahourt. Basse à fond. Re-motivation. Cela va de paire, remarque. Fin août, vacances avec Gribou Vert, pressée. Besoin d'elle. Gueuler dans le vent : «  c'est normal, ça me le fait aussi » Connasse, je m'en fous de ta vie. Revenir du magasin de net en perdition et aller à la fnac. Ils n'ont pas le pavillon des enfants fous. Feuilletage de bouquin de yoga, voir un : « Comment vaincre la boulimie » … Je l'ouvre, première phrase lue : « Le voulez vous vraiment ? » Non ! Refermage du livre et voir un traité sur le jeûne. Le lire en diagonale et retrouver une surmotivation et des explications. Une semaine de jeûne, 10% du poids initial perdu. Un peu moins pour les femmes. Bien entendu ! Mouhahha, je me gausse !

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