La routine qui va finir par s'installer. Avec les filles, on a décidé de s'offrir des cadeaux, au cas où on n'aurait pas été assez sages pour nos chères familles. C'est un peu un Noël à l'eau, à larmes. Alarmes. Alors courir se ressourcer dans la famille. Tout en sachant que C. en fera toujours partie. La tentation est fatale. Retourner ensemble. Mais pour une fois, écouter la raison. Et qu'on ne me sorte pas ce foutu parallélisme à la mords-moi-le-noeud qui opppose Coeur et Raison, avec leurs majuscules. Bref, je m'en fiche. Même si ça va être dur, je sais que ce mal est nécessaire. Il faut s'en convaincre.
Et j'ai trouvé des cadeaux adéquats pour mes parents et ma soeur. Pour les filles aussi. Je suis contente.
Je lui ai demandé une coupe à la garçonne. Juste retour aux sources. Et puis, je me sens moi, comme ça. C'est vrai quoi, les cheveux longs, ça me va pas, ça me va pas, c'est tout. Je me sentirai plus dans mes baskets. Enfin... Dans mes docs. Tout va aller pour le mieux. Hein ?