Abandonnée, comme d'habitude. Ne se rend pas compte. Besoin d'Eux. Besoin d'eux-mêmes. Les autres peuvent crever parce que sinon c'est eux qui crèvent. Voudrais sentir mon coeur s'écraser sur des silex empoisonnés. Ils croyaient quoi ?
Ce lycée, ces gens, tous ces gens... Ces cours, toutes ces données. Dominer était le but premier de la manoeuvre. Maintenant que le but est l'échec, dominer reste là. Las. Lasse. Ne plus comprendre que la haine est une partie intégrante de soi. Qu'au fond on n'est qu'un cul maté et re-maté pour le plaisir de la critique et du point critique. Branlez vous et finissons-en...
Laisser seulement la basse s'exprimer pour le reste, parce qu'aucun interlocuteur en peut comprendre au fond. Qu'on est toujours tout seul même quand on veut sauver les autres. Que rien ne sert de courir, il faut partir à point. Point final, que j'aimerai te voir. Un jour, un pas de plus vers. Les textes qui meurent, les mots qui s'envolent alors que les autres restent ancrés dans le cerveau, fidèles à eux-mêmes. Problèmes mentaux, pourquoi toujours trouver le coté noir de chaque chose ? Aurais préféré crever. Ne pas les revoir, mutisme grandissant. S'ouvrir à ces rares à comprendre, voir la différence si ressemblante. Tous les maux sont les mêmes. Compréhension attachante. Ne sais plus que faire. Et sa manière d'ignorer en douceur. Douceur feinte, montrer sa blessure au monde. Et rester là, encore comme une conne, à voir défiler sa vie comme un film. Spectatrice dans son propre rôle. J'aimerai sortir de moi-même et rayonner. Rayonner un peu, beaucoup, à la folie. Parce que les mots ne servent plus à rien, que je ne ferai pas un pas de plus sans qu'on en fasse. Juste attendre deux moments. Vivre pour cette heure et demi de sérénité pour l'esprit puis retourner dans le vrai monde, le monde du cinéma, jouons avec les mots, jouons avec les situations. Oui Guizmo, je suis tordue, ça se voit, ça s'entend. Que veux-tu ? Et ça t'attire. Raté, insensible. Même si c'est des conneries. Se rendre compte de l'ampleur du désastre.
Se sentir morte, jaune et affreuse. Un peu comme saoulée de ces odeurs ennivrantes, entêtantes qui usent nos sens. Abusé, déçue, lâchée sur un trottoir, comme une pieuvre dans le jardin. Et paf, coup de bêche. Pêche, nutella, pain azyme et compagnie. C'est tout. Je ne suis pas une no-life, je n'ai pas de vie, ni virtuelle.
The Lion, only life. Just reason to live. To breathe from himself. Juste se sentir exister à ce moment-ci. 1h30 à ne pas savoir comment dire la puissance. Je dois être trop cinglée parce que même à cet instant, souci perso, confiance qui bad et vouloir ne plus avoir toutes ces failles. Un jour. Peur de moi autant que de Lui. Parce que complexe d'infériorité devant tant de prestige. Ne se rend pas compte.
Tous pareils...
Les sombres dans "Ca se discute". Witko en vie puisqu'elle mate la TV. Média de masse et peu sélectif.
Rien le 24. Se lêcher les côtes pendant leur baise. Je ne vous aurais pas fait chier. La solitude à Rennes, ça m'aurait pourtant plus. Dans les bars. Pas de Brigitte Bop, rien de tout cela, encore raté. Encore de trop. Parce qu'impossible que tous les gens que j'aime se voient. Révons, je vais me faire foutre une balle. Parce que toujours seuls dans la vie, ne compter sur rien, pas même sur les rêves, ne pas se faire d'illusions, ça évite les déceptions. Justine qui s'en sort, tant mieux pour elle. Froide et distante, je suis conne et inutile. C'est ainsi, je ne peux rien y changer.
Voilà.
J'ai pitié, j'ai pitié. Par pitié.
C'est c'est c'est c'est c'est c'est c'est c'est c'est pas pas pas pas pas pas pas pas pas pas suis suis suis suis suis suis suis suis suis suis suis bien bien bien bien bien bien bien bien bien