sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Dimanche 9 octobre 2011 à 8:57

 

And because my computer always shows the french time. I laught, busy, busy. Don't cry for me Argentina. We runned to have a social life, to meet a lot of people. Even if it's not easy to keep in touch. We should make some efforts, smiling like aghast donkeys. No, don't say a world, don't be silly and go ahead. Play us some "décalé coupé kompressor" and move your fucking skeletonon this wonderfull and awesomeshitty music.
On est des kosocrevards, j'te dis, pas moins, pas plus ! Et ça, c'est le pied ! 
To hang up to the  branch when you're falling down. You know ,you're  young. Take care about you, because I'm sometimes worried. I know you'll grow up but it changes anything. I care about you. FFS I surely shouldn't.


 

Samedi 8 octobre 2011 à 5:42

 

First, I thought of him. Then, I thought about them, about us, about her, and the ways she always finds to become essential. I don't even know if it's a kind of jealousy, I've been upset. I've been upset two seconds. Time to thing about me, myself and my stuffs. To be or not to be. I've been sad. 'Cause I worried about him and I don't want him completely broken after this story. Witch. Just let them enjoy.
"Don't see the dark side of the moon" OK, I strive to try.

I thought about travelling, about France, Slovakia, about the whole world. I wanted to fly, burn this Mc Donald's, and run around like an amerindian, cheering the sun, the wind and the cold at the same time. Sharing this pain buring me. I just wanted to lay in my bed, under MDMA, enjoying time, music and lonelyness. Enjoying silence. Actually, been saved by two cigarets. 

I feel like a piece af shit. I didn't drink, I took a bit of weight under my relaxed hair. "Make me cry, make me cry, what can we do now ?" I envy their easy way to communicate. I hate it. Socialisation, victimization. Hard now to write. Slipping. Shut up. No worries, I'm just a bit lost.

 

Jeudi 22 septembre 2011 à 2:51

 

Et moi dans tout ça, je commence à 11h demain. C'est pas pour dire, mais encore, encore, ça va pas être vraiment très frais au réveil. Et un bip. Un seul bip. Tout lexique con, il est peut-être un peu dérisoire. N'empêche qu'il est rentré bien horny ce soir. En rire parce qu'elle est my wife et que t'y peux rien. 
Les shoots sont nos amis. La Gym aussi. Ouais, même un pull XL peut m'habiller, merci.


 

Jeudi 15 septembre 2011 à 13:57

 

Ils ont tous commencé par un "Hey!" "Tu vas bien ?" La vieille blatte a dit "mouais mais ça va aller". Ca sonnait comme si elle pleurait. Le vieux punk de merde a demandé quand je revenais définitivement, et l'autre gouine a dit que ça allait. Double R. a dit qu'il allait bien. Je suivais en direct l'avancée des discussions qui me semblaient être la même dans chaque fenêtre.

Pour une fois, c'est pas que d'ambiguités qu'il s'agissait, de double tranchant lancés au hazard dans un jeu de fierté et de douleur. Ca, c'était avant. C'était celles d'avant qu'on évoquait. Bien-sûr, pourquoi, avec la gouine et le punk, c'était parti en free-style deux secondes dans nos vies. Avec les désirs inassouvis qui vont avec, parce que la situation. Les et-si qui de toute façon sont révolus parce le coeur n'y est plus. Que ça fait juste du bien d'avoir été quelqu'un à un instant t dans une vie et d'y laisser une trace de mystère, d'insatisfaction latente, comme une histoire inapaisée. L'effet papillon.La conclusion de chaque discussion était simple : je vis, nous vivons. Je vis, nous vivons des légendes extraordinaires, tous. La mienne est folle. Et je m'efforce chaque jour d'en faire quelque chose, même si c'est anodin. 

Renouer, ou simplement nouer comme le fils d'une véritable amitié avec la vieille blatte. On s'est pris la tête, elle a parlé, parlé, parlé. Ca lui a fait du bien. J'aurais aimé lui sécher ses larmes, avancer et voir en avant. De reculer un peu s'il le faut. D'effacer toute cette aventure, ce conte superbe qui m'a été dépeint avec passion, parce que l'amour saigne encore, que c'est chaud, que c'est brûlant, que ça saigne comme les larmes fuient. Le sabordage ou tenter de récupérer à coup de marteau des futurs souvenirs. Mais non, c'est la parti finale, l'explosion, l'anticlimax de l'amour.

Bavarder avec le Blattoon. De rien. Clavarder pour de vrai, c'est ce dont j'avais besoin. Que je suis naze à distance. Le prendre dans mes bras avec des mots. Lui raconter tout ce qu'il se passe ici. Lui dire que j'ai besoin de lui et que j'ai mal aux dents, que je rentre dans du 34 et que j'ai acheté des fringues classes. Que je me prends de lourdes cuites ces derniers temps. Que je suis ailleurs, probablement déjà en France, déjà en train de faire mon book avant d'arriver. Que j'ai oublié les formules de l'incertitude absolue et relative mais qu'on en a rien à battre. 
Hier, j'aurai juste aimé ne pas pleurer devant un écran parce que je me sentais seule et loin de tout ce petit monde. Parce je l'aime et qu'il me manque, ce monde. Que je suis paumée et que je dois attendre un peu pour rentrer. Hier j'ai eu juste peur de n'être plus rien nulle part. Me remuer la couenne. Dis moi que tout va bien se passer, chante-moi un morceau de tes chansons, une corde de guitare. 

J'ai pensé à "Salut les Amoureux". J'ai pensé que bientôt ça serait chouette et que gémir une soirée, ça contrebalançait tout cette fable anglaise merveilleuse. J'en avais sûrement besoin. Please, never, say me never. Never again.La question est où et quand. Comment. Lâcher une vie pour une autre. Peut-être pour les autres. Parce qu'on se les arrache. 



 

Samedi 20 août 2011 à 4:50

 

Not to sleep. Back to the wall. To breathe to come back with AGAIN a new home. A new future, a new life. It's not really true to say that no fear is around. But this choice won't be the ultime. Crossing. No possible return. Keep your head on your shoulders, prepare your luggages, sort all your mess for a better tomorrow, to express quickly the removal. 
Sorry guys. Really. Whatever, whenever, wherever. Hope the pain won't be too hard. If pain. Stop it and follow your dreams. 
Life is just a huge non-sense. You'll forgive me. One day. Inch'Allah. 
Question one: France ? Question two: should I go or should I stay?
HEY HO! LET'S GO!



Samedi 2 juillet 2011 à 3:24

 

It has been a taste of blood. Ses sarcasmes harassants. Son désespoir encombrants. Son omniprésence envahissante, pour ne pas redonder. La situation n'est pas durable. C'est comme demander à une mouette aphone de prononcer du russe sans ouvrir le bec. Ras le bol, assez, pronto, fuck sake. Alors s'en foutre, et se remuer. Tu as peur du vide. 
Ce n'est pas ainsi que la trace s'envisageait. Du mal à distinguer les chiffres en blanc sur un écran rose. Rien demandé à personne, le bouquin en main et se prendre. Pas mal de ces jeunes anglais sont stupides et creux. One shot not. Les idées s'entremèlent, discontinues. Les vagues s'enlacent tendrement. Je reste juste là, lasse, à vivre ou non vivre. Attendant je ne sais quoi, je ne sais comment. Je voudrais aller devant. A Berlin, Barcelone, Birmingham, Bamako. Juste bouger. Je ne sais plus où sont mes projets, si j'en ai déjà eu. Pas comment avancer. Plus à rien. Manque un clavier, un piano, et pleurer sur son blanc après un pétard. Le lendemain qui blanchit, l'oeil brillant, un bon plan, simple comme un bonjour. Simple comme Archive. 
Il disait : "Goodbye, Baby goodnight. You're my sweetheart" C'était réducteur. La filmographie de Padro Almodovar en espagnol. Revenir à la source pour être capable de crapahuter d'un langage à l'autre. 

I need to sleep. Personne pour parler français. Diet started by a bulimia crisis. HAHA, so funny. No regrets, no remorses, no memories. Trente-six mille interprétations, et un doigt mutilé. Repartir du début, revenir au rébut. Un goût de déjà-vu dans un bain de sang, de cervelles explosées, de cires amoureuses fondues et remodelées. 

Tu sais, tout cela, tout ceci, toutes ces mimiques. Juste réducteur. Une lame dans un édredon avec un peu de camboui sur les mains, c'est tout ce que ça signifie. Difficile de parler ou écrire en français, les mots s'envolent, se perdent. Et parfois reviennent, avec le temps. 
Je suis, tu es, il est, nous sommes, vous êtes, ils sont.
C'est un comble cette situation. Un comble à combler. 


 

Samedi 25 juin 2011 à 16:42

 

Dans Born this way, Lady Gaga serait pas genre beaucoup plus maigrichonne qu'avant. Mes yeux s'écarquille quand je vois cette fille. Tu peux rire, toi, ta semoule et tes tartines de nutella. Ca m'a fait rire, toute cette impotence. Mais juste un peu. 



Mercredi 22 juin 2011 à 16:11

 

J'avais oublié combien il est bon bon d'écrire dans la langue de Voltaire, même si c'est pour dire de farfelues stupidités.

Mercredi 22 juin 2011 à 16:09

 

Je me sentais perdue. Je sais où je vais. Je ne travaille pas assez pour arriver à mes fins. Ma faim se stock up. Je ne sais pas trop quoi faire avec mes cheveux, je ne fume plus de weed et on me file des overshifts. Je ne sais plus trop quoi faire avec la bouffe. Je malmange, je malmange. Une alimentation à base de chocolat, de pain et de snack wrap, plus équilibré peut être trouvé. Je colmate avec du sport. De toute façon, hein, je bouge 30 minutes par jour au moins. Et je ne force pas, j'épuise, j'affine le muscle. Alors je me permets. Juste à gérer le reste, la boule. 

J'ai soif d'apprendre, enjoy ce temps avec nos voisins, avec les froggy frogs, ce temps juste à profiter. D'un côté, je me prends en main, je suis solide. De l'autre, la pression, l'impression de n'être pas juste là. Je suis souvent un éclair de fumée, une image factice. Je suis probablement aussi un voile, un fruit de votre imagination, un produit créé de toute pièce par vos esprits dé-calculateurs. Je suis tyrannique, dictatrice, omniprésente, autoritaire. Je suis un trop. Je déteste ce passage où tout vient sous vos yeux. Et la déception qui suivra. EGOCENTRIQUE.

J'attends une blatte à Bristol. J'attends le rayon de soleil, j'attends mon demi-sang, j'attends les autres. J'attends le Couvre-Feu des pensées, celui qui vient l'été pour fêter l'anniversaire pour fêter la vie. Mais en réalité, il est fort probablement que je fête la vie chaque jour malgré mes soucis intra-cervelet. Il est certain que chacun de ces jours, je respire comme un poisson à Ailleursland. Et j'aime ça. Tu le sens, l'épanouissement ?


 

Mercredi 22 juin 2011 à 14:28

 

I started engluf some vegetables, couscous seeds, 2 slices of bread whose one with nutella and the other with butter, a glup of milk, some water. Two hours training muscles, hardly but without ticking off calories. Just undermine the body until feeling the working muscles group burning up. 
Member of the sideburners, quite funny. German courses in october. Imminent movin on, strenuous lives. Sport, bikini, swimming pool, drawing and project cheered up by the community.
I am definitely deaf, blind and crazy.




Dimanche 8 mai 2011 à 18:25

 

Bad habits come back quickly. Easier way to think. No smoking. Mens sana in corpore sano. Mon dernier pet, ma dernière clope. C'est fou comme la vie est différente. "No smoker" Rhahaha. Ca me laisse une heure pour excercer mon art, petit chenapan. If I continue I'll become an hamster. They can say I'm crasy, I know who I am. I know. And I know that people love smiliing people. Then, I can say you, scoundrel, that I exactly know where I go, what I do and why. Just freedom.
So naughty.


 

Samedi 7 mai 2011 à 15:31

 

I have trouble cicatrizing. Doing overnight and seeing the unrespect from people. Don't know what's happened. Maybe not sightless anymore, maybe less deaf. That left me voiceless, juste in front of irrespectfull people. And sometimes, open the mouth and to say that needs to be said. I'll buy new Dr Martens, a bike, and things. I don't know if staying here is the best solution. It's what I need now. And a half of cider as well. A bath, and a good film, the end of V for Vendetta. My english is improving. I can feel it. I can feel the difference, and a lot of better things coming in my life. Some insects. I have to be moderate. 
Stop smoking is not so easy, story of killiing the habits. Someone new, and start a sport.

I know I'm getting older. I'va a problem with a tooth, with my hip, with my neck.
WHAT'S WRONG WITH ME? 
Anyway, everything is under control. 
L'anglais est putain de réducteur.


Mercredi 27 avril 2011 à 13:12

 


The similarities are funny between before and now. Everything is coming back. Stay there, stay there, don't change, and don't give a fuck. You know anything and you can't love it, because of your fuckin' blue rabbit. I am, I am not. That is not a question. I just would like to say I fuck you, you and your machines, you and your uninterests. I just wanna say you are completely benighted, and dull. Language is not a reason. I couldn't say what is wrong or well. I just know I need a cigaret. Then let's go the park, to enjoy the sun and the illusion of holidays. I drink too much, I'm getting fater. To find a solution because "Phinou is funny with wodka" sounds like a pony playing piano in a bathroom. Excuse me my friends, but you're losing the game. The experience was just amazing. One certitude: the slovak house shines more than the polish one. Too bad, kids!

The scar is opened, my eyes as well. Time to come back to realities. Et lire un livre en français. Lire un livre en français. And you, you can cry, that change anything. He is destroyed because of a love addict. That's it. Just to fight against with but HOW?
Human is a cute and touching animal because of it.  

 
 

Dimanche 24 avril 2011 à 22:27

 

If you knew how I'm not crazy, how I'm so normal.
I felt like an animal in a zoo. Masturbating my brain with a shovel. Sleep all day long during this sunday, to balance the sleep deprivation. Useless day. I don't understand what you're expecting. I would never have said to come back there. You know, maybe I'm lost and I'm losing everybody. Don't try to plan everything, just enjoy your life. I would like to understand pollish, slovak and I'm working too much on this fucking front to really learn something. I don't know anything, I don't know where I'm going. You don't know me but I'm already missing you. Then stop talking about it.

Kill yourself. Don't remember, in front of the cops. What's the hell? Nothing, just again. What can I do if drugs and talks can't help? The Anarchist Cookbook. Plane. Going to find some speed. I can't believe it. WTF?? "I have some speed if you want" I have to laught or what? "T'as pas 10 balles?" That's it. My joy is scratching. Let's go to the park, together, to forget that life is crap, to forget that life is amazing and wonderfull as well. Fuckin' all.



Mercredi 6 avril 2011 à 14:49

 

Come-back. Red wine, marijuana, expensive tabacco, exponential kindness. Smiles, cheers, and welcoming. Snack wrap, scale of the dead, porridge, bread and hot chocolate. Money, work, barbecue, polleagues, weed, lots of LOL. Application, book, design project : glue. No problem, only solution. To breathe, to breathe, to breathe. The pure air of England in your veins.

TO LIVE. MAY of 2012. One year. 350£ during the week-ends, training in UK. 

You know, here I miss a lot of things. But I'm just living. Then, next year, seven month in the parisian mist, and come back. Because I feel that my life is here. And whatever the persons, whatever the weather, whatever you can think, whatever everything. To solve the french problems. To let the people live their life. Just thinking of me and me.
And have a look, sometimes or more, on loved persons. 
 

Samedi 19 mars 2011 à 12:42

 

D11 //   7,3
# B&E No Egg Muffin, 2 hot chocolates.
# Légumes, poulet, part de gâteau au chocolat.

D12 //
# 2 tranches de pain complet, 1 banane au chocolat.
# 2 pintes et 1 demi de Carlsberg, 3 double vodka-redbull.

D13 //
# 2 tranches de pain complet, 1 chocolat chaud.

D14 //
# B&E No Egg Muffin, 3 hot chocolates, chocolat.
# Légumes, poulet, part de gâteau au chocolat, 1 tranche de pain complet.

D15 //
# Salsa snack Wrap, 3 chocolats chauds, chocolat.
#1 tranche de pain complet.

D16 //
# 3 tranches de pain complet (w/cheddar, w/chocolat).
# 5 chocolats chauds, beaucoup beaucoup de Smack's.

D17 //
# 1 tranche de pain complet, Salsa snack Wrap, 2 hot chocolates;
# 3 verres de vodka/ananas, 1/2 pizza carbonisée. 
 
D18 //
# 2 tranches de pain complet, 1/4pound cheese, medium fries. 
# 1 hot chocolate, 1 chicken nugget
# 3 fourchettes de spaghettis bolognese, 1 banane. 

D19 //
# 1 tranche de pain complet, 1 chocolat chaud. 
 

Vendredi 18 mars 2011 à 1:21

 

Et quarante, il y a. Forte, concentrée.
Le chat n'a pas mangé la souris et le lion n'a pas jumpé. Fuckin' bastards!
"not jet he" ! Ou l'art des petites phrases, que je comprends le polonais. 
Doubles sens assurés. 


Jeudi 17 mars 2011 à 1:23

 

Après 3 jours : courbatures, colère, vide, flou, perte d'appétit. Je sais pas dans quelles mesures les facteurs manques, relationships, daily life et bipolarité rentrent en jeu dans ces conséquences. Je douille un peu. Sévèrement. C'est de la merde en boîte. Probablement qu'un pétard serait le bienvenu. Faut que je vois ça demain. Ca a un goût de "Reviens-y". Faut jamais, jamais faire de l'oeil à une blanche qui mouille. C'est comme regarder un truc que tu veux t'acheter dans une vitrine, avoir des thunes pou te l'offrir, le regarder encore et essayer de tracer pour pas faire un achat compulsif. Changer de trottoir. Un rien, ton pied dedans : un millimiètre suffit pour mordre le ligne. Putain de saut. Au travers les néons. En entrant dans le vide. 
En attendant, ma crise n'en était pas une : c'était seulement un repas équilibré non-réfléchi. Mon oeil change aussi. Dans quel état vais-je me retrouver ? 
 

Mardi 15 mars 2011 à 18:56

 

Ouais, ça va les gars. Je sais. Si dire de la merde, c'est être crazy, hein. Hier, j'ai perdu la première manche. Presque aucun point. Et sur la seconde, j'ai striké. Le bowling, c'est psychologique, concentrationnel. La cuillère en bois dans la meilleure équipe. A refaire. Puis sortir en ville, boire ce qu'il faut de trop pour perdre la tête. "You could be a manager. Your work is very good" HAHA. Alex était mort. On n'a pas fumé. J'avais plus de tabac. Je n'ai plus de tabac. Plus du tout.

A la Rochelle, le moral est perdu, la fin est proche. Il espère attendre l'été pour pas le passer sur un lit d'hôpital. Pour que le dernier soit quand même un été où on fait comme les familles normales. On part en vacances en famille : Papa Maman, les enfants. Du fake. Maman va mourir les filles. C'est dur, c'est comme ça. Et c'est pas d'attendre qui changera les choses. L'impatience gagne les esprits, ne rien glander à deux à longueur de journée, ça les endort et fait pêter des durites. Ca fait 30 ans que tu traines ça. Il serait ptet temps de congédier cette putain de jambe. 

Bref, hier soir, j'avais la pêche pour contrebalancer les bonnes nouvelles. Un élan d'énergie parce qu'ici, je suis protégée, loin. Et alors j'ai bu de tout mon soûl. Saoule. Et c'était putain de bon. Je fais putain de n'imp, je vis. J'essaie de respirer, parce qu'en revenant en France, j'aurai tout ça en pleine gueule. J'ai simplement pas envie. Je sais pas si j'ai envie de retourner sur des bancs d'école. Je sais pas si j'ai envie de passer 40 ans ici, à regretter de ne pas avoir tout lâcher au nom de l'aventure. La seule chose que je sais, c'est que ce putain de rêve, je le vis éveillée. 


 

Lundi 14 mars 2011 à 3:26

 

La potion magique pour survivre au taf, au temps, et aux soirées. Et anorexigène. Détruis-moi, ça me fera revenir en France. En espérant que finalement, demain, ou cette nuit, la pente du retour ne soit pas si trash. C'est éveiller les bruines pendant plus d'un jour, gorge sèche, soifépasfaim. Tachycardie, dérèglement des battements du coeur. C'est pas mal et c'est naze. La tête qui commence à tourner de fatigue parce que le cerveau ne suit plus. L'estomac non plus, mais c'est pas possible. Je profite. Demain, je joue de la guitare, et je vois avec. Et cette merde, la pauvre, à moins de 5 du gramme. Quand je pense que le GB entre 5-7. Je sais pas, 1/2 ounce. The amount. Contrebalancer avec le sachet blanc. C'est incrédible. 

Je sais pas comment virer mes anges d'épaules, et si je dois me faire confiance. Ce que je sais, c'est que c'est clate et easy. Je ne compte pas, et contrôle. Il faut que je la touche du doigt. Un signe dans la rue, mains blanches et main noires, une de chaque côté. Ca respire tu crois pas. Le cygne blanc qui crève, c'est quand même tout un symbole. tu penses que j'y arriverai bientôt ? Ca va le faire. Ca va le faire. Ces pierres qui ne roulent pas. Egal ou strictement inférieur à 7. 



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