sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Samedi 18 septembre 2010 à 15:35



J'appelle, je débarque, 4 ans sans nouvelle. Avant, un anniversaire, 3 gr, un gâteau, ne pas finir beauX, probablement. Si longtemps. Une semaine sans fumer, une semaine sans retard, ni absence. Cette année, l'assurer. A l'heure, dans le temps, dans l'ère. A la page. Il ne suffit pas d'y croire, il faut s'y mettre. Je m'y mets, planifie, organise et ça fait du bien.


Vendredi 17 septembre 2010 à 23:00



Effet piano. Doucement, ne pas se laisser happer par les remous moralisateur de ta propre conscience. Pas tranquille parce que pas à jour en ces jours, dans nos nuits, rien foutu et temps perdu. Notre bon Lavoisier a tort sur ce point-là. Une sorte de tortue, une morte de tordue, une horde de morues, un corps de mordu. J'erre dans l'espectative, le je-ne-sais-quoi du que-dalle. Je roule, essaie de rentrer dans un moule de normalité, aspirant à la tranquilité, allitée. Touriste, toujours été, rixe d'avoir été. Changer la donne. Assurer, pour se la jouer à la L. J'irai caresser, les mains froides, comme toujours, les ondulations de tes muscles chauds. En choeur. La lumière qui clignote au dessus de ta couche, le projo au dessus des prolos, spectatrice de notre louche, douche. L'esprit déjà mort à la seule pensée de pouvoir se donner les moyens. Simplement du soutien. Apprendre. Les chèques. Encore oublié de prendre RDV pour le prêt. J'y vais, courant à la perte de mes cheveux.

Un logal. Allez, allez, allez ! So faisible. J'aimerai bien rouler sur un rail de jus d'orange. Un crayon cocaïné, parfois, juste pour tester les mouvements de la dérision atmosphérique.  Mais je ne suis pas JLD et 150 gr par mois, moi. Et qu'on le laisse tranquille un peu, plus à plaindre qu'à blâmer et cloison nasale en inox. Somme nawak, no malak, no prozac, home attak. Je divague encore, l'esprit fatigué par mes rondelets abcès de tétraïte. Dormir, mais pas ce soir. Ce soir, j'ai piscine, et rencard avec mon papier, le carnet de recherche trop soucieux. Comprends moi juste : je ne suis qu'une terne façade qui s'effondre dans un romantique tsunami. Ce soir, il fait nuit chez nous, uniquement chez nous, car le soleil brille pour la Terre en tiers. La mise en friche de sa cervelle. J'arrête un peu la fumée, désosser les manies toximaniaques. Try et treilli pour le gala en chocolat blanc.


Mardi 24 août 2010 à 0:19



C'était previsible. Sa réaction aussi. "Et je sentais battre son coeur, comme celui d'un oiseau qu'on vient de tirer à la carabine".
Le temps est décanté, alors j'en profite. Histoire de profiter, et se marier dans un bain d'herbe. En canard, en musique, en free style, en croqueurs du moment. Pour le faire perdurer. Couler, couleurs, les nuages qui sont blancs. Et mon carnet un peu collé : il aura vécu le festival C.F, qu'il en soit fier. C'est une personnification. Ca change une vie. 



Mercredi 28 juillet 2010 à 0:46



Evaporée, évadée, éventrée, envolée, dévorée, dérobée. Les sens qui se perdent, se crèvent. Agir, réagir, réunir. Sans trop tomber, sans abuser. Ca va être tendu, vendu sans suspension. Il faut juste le vouloir, y croire. Et se laisser bercer, crever l'abcès. Renouer avec hier, louer ses pleurs et continuer sans leurre. Jauge de capacité au maximum, je recommence le jeu à son départ, assume ses conséquences, ses déviances, leurs regards. Risques encourus sans aveuglement, presque voulus par entêtement. Allons-y, petit bonhomme.



Mercredi 28 juillet 2010 à 0:36



Elle a des seins parfaits, une peau douce. En fait, ça a dérapé, prévisible. Quand je l'ai touchée, mal à l'aise : mon gros corps pataud et disgracieux. Se détester, et parvenir à se concentrer. Difficile. La suite, futur proche ou lointain, imprévisible. Pas de questions, se poser sur l'instant. J'avais oublié : les mots sont dans le désordre : les questions mal posées. Alors faire fît, profiter du moment. Teubla crew en folie, l'amitié comble bien plus que la baise tous les manques affectifs. Génitrice, amourettes d'un mois, à la casse. Mais en fait non, ouvre les yeux petit cafard, tu aimerais qu'il voit qu'il a tort. Pas raison : LUI, IL S'EN FOUT, dans ce sens et intensité là. 

Le voisin d'en face et sa télé plus grande que son appart, petit confort rassurant, la vie au travers d'un écran, semblant de vie illusoire. 2531,6 clopes taxées au cafard T. Week-end de fou, éthylique, idyllique, soleil réchauffant l'esprit déjà bien serein, un sens à l'existence : juste profiter d'instants-clef. Alors sortir encore, faire ce qu'on sait, grouiller, improviser, cliqueter. Rengaine chaleureuse de colocation prochaine. Il en faut bien peu. Les instestins détraqués. Faut que je ralentisse la cadence tabacologique.

J'ai bien peur de ne plus pouvoir me retrouver seule face à moi. Un néant. Jolie appréhension que d'avancer lentement. C'est encore plus simple que ça. La weed resserre les étaux d'angoisse, libère les ambiguités, simplifie tout, sauve la face tout de même, même si l'effet amenuisé, amusée. Trop à dire : la vie va vite, les afterdays se succèdent au rythme de l'apothéose, juste l'organisme qui ne suit plus. Et c'est un problème, car aussi encombrant, je le déteste. 



Lundi 19 juillet 2010 à 2:46



Tout rentre dans les cases. Le système rodé. Les mots rossés. Finalement. Tu attends quoi ? Se faire remarquer, de l'attention ? Juste de l'attention. Acide ? Amère ? Difficile à digérer, mais qu'est-ce que je peux en rire ! Tu te retournes dans ta tombe et je me gausser de te voir ainsi. M'étouffer a tomber encore dans un piège à loup. Tes petits yeux amoureux n'y changeront rien. On n'use pas un os jusqu'à la moelle pour faire pousser des amandiers. Repars d'où tu viens, sous ton soleil, tes îles paradisiaques, tes fantasmes inassouvis, tes rêves impossibles. Tu l'as senti, baiser sec d'émotion, le tien complètement offrant. Le jeu. Vu que tout ne rime plus à rien, insensibilité qui me brise moi-même. Je ne suis plus humaine, la Raison prend le pas sur la passion. Les ressentis sont internes et la connerie externisée. Célibat pleinement vécu. Peut-être qu'il me suffit juste ça. Etre seule, trouver le réconfort de l'amitié tellement profond que rien ne pourrait l'entraver. Disponibilité, ciné, bière et dessin party. F., va au diable, et arrête de croire que le destin nous réunit : c'est trop simple de croire à un premier amour. Tu es beaucoup trop crédule.

Je sais ce que je veux. La simplicité. Pas d'engagement. J'aime cette liberté, ne pas avoir à penser pour deux, ne pas chercher à ne pas blesser. Non, je ne veux blesser personne dans toutes ces histoires. Vous êtes libres, ou engagés, mais en attendez beaucoup trop. Je n'ai rien à offrir : les batteries se rechargent vraiment tout doucement et mon coeur est saigné, vide. Rien à donner, beaucoup trop à reprendre pour m'en remettre. Finalement, y'a eu de la casse. On verra avec le temps, avec le reste. Et ma libido ? Rien à fuotre, boge ta croûte. La liberté, ne pas être enchaînée. A rien, ni personne. La solitude est mère de paix pour l'esprit. A l'instant où tous se délectent de leurs amours belles et stables, j'apprécie mon choix de n'être rien de concrêt dans un système à deux inconnues. A peine croyable, mais ainsi pourtant. Pourtant, je ne veux pas te briser. Restons amis. Simplement, et attendons. Attends. Ou n'attends pas, c'est le meilleur moyen de ne pas être décu d'obtenir, ou pas, ce que tu désires.

Une semaine encore chargée. Comme toutes les précédentes. Montlouis, Monnaie, Chateau, ailleursland, retrouver les  anciens du lycée, des gens brillants, des lumières simples et ouvertes, capables d'échanger sans jugement, d'accepter sans appréhension, sans attentes pour vivre sur le moment. Pour tout ça, en ce moment, ma vie est un bonheur. Instant t qui vaut son pesant d'or. Le carpe diem sans précédent. Une exponentielle potentielle : respirer pleinement. Maintenant, j'ai compris. Je vous le crie.

Même si je suis désormais un gros dindon qui pèse 10 kilos de plus qu'avant. Une cancéreuse en phase terminale. Allons y gaiement, arrête de dire ce que je voulais dire, et installons-nous dans cet idéal. C'est trop feune, vraiment. Alors ton texto à 1h du mat, c'était parce que t'étais en rad' de shit ? Parce que t'étais bourré ? En manque de cul, d'attention ? Les deux ? Epater la galerie, m'exposant ?  Mal de tenir la chandelle ? C'était pas si terrible ? J'ai mal pour toi, pas de pitié, mais quand même mal. Et pour le coup, vraiment pas pour moi. Pense à ton égo, retiens-toi un peu, et surtout laisse-moi rire, Gamin.


 

Dimanche 4 juillet 2010 à 4:57



"C'est Paris". Les petits tertres cachés dans un coin de rue, cours éclairées à la lumières des néons, les devantures brillantes de gaspillage énergétique, la lumière du temps, le soleil couchant, quelques étoiles qui s'endorment dans la noirceur orange, space invaders des quatre coins du monde. A Paris, parfois, la pluie crépite sous tes pieds.  Le PimentCafé, et de jolis dessins doux et pipou aux traits légers.
Alors Paris, encore. Largage d'amarre, d'amour, d'humour, à mort. La fin des conneries illusoires, les pages tournées, le haricot poilu. M qui revient en force pour un espoir pas permis vu que vain : pour moi, c'est fini, et depuis plus d'une demi-douzaine d'années. Ca allume l'esprit, remet en cause, mais surtout rassure, entre les deux S, un 3ème. Balade et feeling simonesque. Monsieur Patunk orange teinté de roi, des crèpes au lieu de cette gaypride 2010. Dommage, mais nécessaire financièrement. Puis assurée d'avoir d'autres extras, à 10 euros de l'heure, on accepte de les faire et de voir la vie d'un autre oeil : ailleurs.

Soirée fières! Morte, encore par le manque de sommeil. Les L qui reviennent, WGO, Barbieturix, Foleffet, les D5, le régime Dukan, les regards. J'aime pouvoir improviser, mais aussi prévoir. Asphyxiée par ces blondes, je reviens rouler. Je réduis l'herbe bleue et assoiffée de vie. Envie, idée. Almaric. Ant. a les yeux étonnamment rouges dans ces cas-là, coloc improbable, intéressante musicalement et humainement. Tu sais, je n'ai pas tant de mal à m'attacher. Je suis trop fleur bleue et pleure devant un monstre vert. Le bar opportun, le coming-out pour DieuPapa, la soirée chaude, très chaude avec V. de T. A voir, a revoir aussi. Distance, ô connasse affollée tueuse d'espoir. Retrouvaille humaine, réflexe totalement naturel, L Mc C en force, electronique rythmant systèmes nerveux et sanguin avec bières fraîches en guise d'éléments nutritifs. Pâté, rillette, emmenthal, beurre, des sandwich qui n'ont plus la côte, les boulangeries se fermant au traditionnalisme pour adorer brands and trends.

Millenium, Tournée, Twilight (!!), L'illusioniste, DOg Pound, A trop vouloir vivre, je m'étouffe de fatigue. Mon piano me bouge, comme certains membres de la trousse. Seule Yam et le stylet enchanté s'en sortent bien. La tablette est séductrice, fidèle et encourageante. Je bois beaucoup, remet les pendules à l'heure. Ne me pose pas plus de questions, j'ai trop de certitudes. A 3000 km, le recul est certain : je suis sur la Lune. Mais ne t'inquiète pas, rien ne va : tout va. Des échanges humains, de la compréhensions, des nouvelles culottes. De la détermination et assumer. Assumer. Je t'assure que oui, je t'assure que oui. Demain sous le signe de Willy Ronis, un petit ciné pour la route, le fun, la culture.

Junebug, notre chanson. Au japonais, j'ai souri de l'avoir près de moi, l'ange a désormais des ailes. Demande à Tintin. "Rencontrer deux moitiés d'un joyau rongé par l'amertume de gens pas très honnêtes. Envie de les réunir." La poésie, comme les instants de bonheur, ça me fait pleurer. C'est une musique envoutante, chaude, et triste. Savourer ce mélange. Ta tête sur les écrans, les mouvements de foule, retrouvailles insensées, complicité intacte et points communs de fous furieux. Les cheveux courts te vont à merveille. Une planche de skate et un siège à peinturlurer, merci Garbage, et des fringues pour respecter le dress code. Des soirées, des sets, encore et encore. Le meilleur moyen de trouver : ne pas chercher. Un cadeau pour les filles. Les horaires de la séance de mercredi. Encore une semaine chargée. Dès le samedi jusqu'à celui d'après. Alors quand dormir ? Une tête chaude et remplie sur l'épaule. Au moins ça. Une Marsupi, l'amie des rues du marais.


 

Mardi 29 juin 2010 à 23:38



Je ne savais pas quoi faire. Alors je l'ai mangée. Liquide, livide. Obsessionnelle.



Dimanche 20 juin 2010 à 5:07



C'est juste que j'ai compris ce qu'était l'électro, le vent dans la rue du Chat que Pêche, les taxis d'appoint, la ligne H et des flics tous les 50 mètres. Donc les bédos difficiles à rouler et le "bon pissou". Parce que ça valait son pesant de simplicité. Des week-end comme j'aimerais en avoir à chaque fin de semaine. Et ça ne tient qu'à moi. Avec Le Dune. C'est si simple quand on y pense. Pourquoi ne l'avais-je pas compris plus tôt. ? Je dis une bêtise, c'était compris. Mais une parisienne qui vit à Paris. Aussi, réaliser : j'assume mieux la carcasse, collants opaques, jupes courtes, débardeurs et chemises noires. Avec des docs pour garder mes vrais pieds. Un peu rock and roll, mais pas rebelle à deux balles. C'est simplement bon de respirer. De respirer. Tu ne t'en rends pas assez compte et je voudrais te montrer comme ça se passe. Que l'imprévu et le zen resteront les meilleures armes de la soirée. Caisse du samedi. Pas grosse, pas claire, avec des basses comme il en faut, du son. Des idées pour le sujets d'EP. Et une nouvelle illustration, bien-sûr. C'est tellement bon de reprendre le crayon. Tellement bon.

Tout a été numérisé, scanné, sauvegardé, prêt à être modifié.
Alors souris.


 

Jeudi 17 juin 2010 à 0:52



"Comme une petite fille qui se serait négligée". HAHA, ça, c'était drôle. Le reste, ça l'est moins. Je veux dire, je sais pas si tu te crois drôle, mais ça me fait pas rire. A dire vrai, c'est sûrement plus drôle si ça ne l'est pas. Va tant comprendre... Je ne demande rien d'autre. Moi j'suis con, moi. L'heure tourne, tu as raison. Et toi aussi.



Dimanche 6 juin 2010 à 22:07



Tu sais que ça m'énerve, ces revirements de situation ? C'est vraiment agaçant. Ce n'est pas une finalité en soit. Rien à espérer. Rien à chercher, rien à voir, rien à attendre. Retourne chez toi. Le mieux, c'est ici, dans ta sphère, dans ton cadre. J'ai pas envie d'aller voir ailleurs, pas envie de rester coincée. Je ne comprends pas comment faire autrement. Un peu sous le choc de tes émotions. Un peu surprise. Mais qu'est-ce que je croyais ? On joue, on joue, on perd. Qui perd gagne. J'ai tout gagné. Ce n'est pas un échec. L'échec permet d'avancer. Soit. A voir. Il est plus simple de tous les voir, de passer du temps avec eux. De rire au bout de la nuit, quand la tour Eiffel s'éveille, depuis le Trocadéro. Fais tourner ta garrot, à l'indienne, c'est la dernière. A rêver qu'on est tous ensemble, que tout est plus simple.
J'irai simplement craché sur ta tombe, comme un bison volant. Un bisou volé. Ou l'inverse, qu'en sais-je ? Une ballade en pleine nuit. Se retrouver au fond de soi. Comme au tout début. Simplement sans but. J'espère trouver, un jour, ce que je cherche. Que ce soit loin ou pas. J'ignore tout ce qui est là. Il est certain que je n'aime pas attendre. Pas comme ça. Ca ne tient qu'à moi. Peut-être aussi. Je n'en sais foutrement plus rien.
De tes nouvelles. Ca enlève toute motivation, cette situation. Grâce à toi, record battu. Je te félicite de tous mes ovaires. Je vais marcher, ça m'aidera probablement plus.

Jeudi 3 juin 2010 à 0:04



Il est clair que je ne vais pas tenir ce rythme tout le temps. 9h30-19h30, 1h30 de pause. Stage, bonne équipe, boulot, réflexion. Remise en question des idées, de la créativité. De l'effet des psycho sur l'esprit, la vivacité et la créativité. Le soir est vraiment léger. Beaucoup trop, et ce n'est pas forcément que je n'ai pas faim. On s'en souvient, ça commence toujours comme ça. On croit maîtriser, revenir à la normale, qu'un regard peut tout changer. Mais ça ne suffit pas. C'est une drogue, ce n'est pas doux, courroux douceureux qui s'abat sur ta gueule d'amour et revenir en trombe. Un pied dans la tombe. Juste un doigt de pied, mais c'est le début. Les chiffres du compte n'arrangent rien, les tendances environnantes non plus : dépenses exigées, être in. Mais je n'ai plus de monnaie depuis une semaine, donc le frigo est presque vide. Reste crème fraîche, beurre, et gruyère rapé. Sourions alors. Mais quand t'as pas un euros pour t'acheter un paquet de pâtes, ça revient au même. Que dis-je, c'est pire. Le placard est vide, plus que des épices, du thé, du chocolat en poudre. Alors j'ai trouvé la solution : une gorgée de crème, une fourchette de gruyère, puis un doigt de ketchup. La théine est quand même salvatrice, les deux sucres rechargent la batterie. Les arlequins de Am pour remettre les pendules à l'heure. Histoire de tenir.

C'est vraiment la merde. Alors comment je paye l'école, ce n'est plus une question de vie, c'est une question de mort. Je sais que l'année prochaine ne sera pas crêmefraîchisé et me demande comment troquer ma crême légère liquide contre des féculents, des légumes ou des fruits. Plaie d'argent n'est pas mortelle, il parait. Mais c'est un peu dur aujourd'hui. C'est un peu dur depuis une semaine. C'est même impossible. Qu'on m'explique comment faire. Impossible de bosser cet été. A moins de caser un taf le soir. Entre 20h et 9h du mat. La question, c'est quoi, et comment tenir. Je ne vais pas tenir un tel rythme longtemps. Je ne sais pas comment je vais pouvoir assurer trois mois entiers à ce tarif.

Dire que c'est une question de mort, c'est exagéré, OK. Mais c'est pas simple et c'est de pis en pis. Si si, la famille. Reste le téléphone, ces conversations courtes qui ravigotent. C'est déjà ça. Merci toi. Et merci de me retrouver au Dune : pas de dépense, mais de la chaleur humaine. Je mise ma motivation dans ces choses-là. L'avenir est dans tes mains. Dans les miennes. Le moral est plutôt bon, mais ce soir, Sugar, j'ai le cafar. Un bleu Klein, mirabelle, mirador : tu me manques.


 

Lundi 31 mai 2010 à 1:29



Pour le haut et pas le bas, tiens ? Fumer, ça te rend vraiment très niais. Un gamin, un gamin. On est loin de l'idéal. La simplicité. Pour l'instant, la simplicité. Pas énormément de bases, mais d'autres qualités. La simplicité. La question était bête, mais loin d'être sotte. What bad romance. En fait, ça me fait beaucoup rire. L'histoire d'un été. L'histoire d'une fleur. Faire du rap oulipien, ça serait vraiment, mais vraiment mortel.

Ouvroir de Littérature potentielle. Tautogramme, monovocalisme, musique sérielle (forme droite, rétrograde, miroir, miroir du rétrograde) dodécaphonie, hétérogramme, lipogramme, pangramme, antonymie. "Je suis sûr que la gaîté ambigüe du drôle de garçon qui a bu du whisky et fait le zèbre sur un vieux caïman à Noël dans le cañon, a été bénéfique à l'âme du poète blême, ainsi qu'à son cœur & cætera ! " A chercher. Et usiter pour l'exemple du carnet de typo. Le faire !!

1) tablette graphique = 
2) carnet de typo
3) concours
4) affiche M.
5) Jeu de cartes typo : 7 familles, jeu traditionnel ? Pour carnet de typo ? 



Mercredi 14 avril 2010 à 14:47



Ce soir, c'est battle. Je crois que GLUE. Peut-être que. Alors lundi, j'étais faite. Le pire, c'était V. La cuite du siècle. On s'est bien marré malgré l'arnaque des fatigués/bosseurs/victimes d'imprévus. Alors après j'ai testé pour vous et j'peux vous dire que dormir deux heures et aller en BTS blanc de français, c'est techniquement super faisable. Même en étant cuitée. Et le réussir aussi. Je parie sur un petit 10 mais au moins la moyenne. Après, pour ce qui est de l'AVA, on peut pas encore dire, mais j'y crois. Je vois pas pourquoi ça fonctionnerait pas. Certes, j'ai pas donné beaucoup de pistes, mais j'ai refilé de la référence, un peu d'idée et un bon fil conducteur malgré une faim foireuse. Je me félicite.

En soit, j'ai du taf pour avant ce soir. Je sais plus quoi, mais je sais que j'en ai. Euh graphisme ? Edition peut-être ? Ou français ? Ouais, j'ai rien foutu. Et ces vacances, elles vont pas être de tout repos. Faut caser le Loulou, le taf, le roller. Foutu incapable à qui faut faire le boulot pour le bac. C'est plus ce que c'était, ces jeunes. Mais au moins, ça fera 300 euros dans la poche. A faire des planchounettes, y'a pire comme travail. Ne nous plaignons point.

Au fait, maintenant, je reconnais la sensation de satiété et j'arrive à ne plus manger quand j'ai plus faim. Bah ouais, quand on sent pas qu'on n'a plus faim, on peut pas savoir qu'il faut arrêter. AH. Quel progrés, je retrouve mon corps dans son intégralité. Je me sens changée. Reste plus qu'à voir autrement. Encore une victoire de canard.
 

Lundi 12 avril 2010 à 12:06




Magnum 1,5. Jéroboam 3. Réhoboam 4,5. Mathusalem6. Salmanazar 9. Balthazar 12. Nabuchodonosor 15. Melchior/Salomom 18. Souverain 26,25. Primat 27. Melchizédec 30.
Rien que ça. Ce soir, c'est la fête et aujourd'hui, j'ai failli. BouaaaAAAaarg. 20 dans l'oignon.


Samedi 10 avril 2010 à 13:04


 
La galère. Du temps, du temps ! Porte de Clichy, puis posca violet, coiffeur, Muji et quiche lorraine. Trashounet encore ce week-end. Pas de prise de tête, pas de panique. L'histoire se finit toujours bien. Puis lundi, entretien. J'envoie le book aux autres. Et grosse grosse soirée pour les 20 ans de B. et le lendemain BTS blanc de français. HA. Comme le temps passe vite quand on s'éclate. J'ai une grosse touche avec B. Ca devient n'importe quoi mais bon, je m'éclate avec du html. Je leur montrerai comment je m'appelle moi ! HAHA ! Comme si j'avais du temps à perdre avec ça !

Bon, j'avoue que c'est un peu l'urgence ce week-end : book, édition, dissert, démarche créa, carnet de recherche pour Chaumont. Puis dans la semaine, on verra pour faire le carnet de pub et l'EP. Le truc, c'est que c'est grave faisable. Et si j'ai un peu de temps, je remanierai bien tout le salon, plierai mes fringues et je commencerai mon blog en html et css. Mais bon, ptêt qu'on va attendre les vacances pour ça. Ou avant.

Tiens puis voir un certain L. pour lui faire ses projets de bac. Forte rémunération promise. Et 2h de boulot d'assurées pour tous les jours des vacances. Bon, je redescends en Touraine quand dans tout ça ? HAHAH. Le 29 avril ? Le 29 avril, c'est tipar Gaspard.
Caca superstar qui tient pas le scotch. J'ai vraiment une vie tranquillou, moi.


 

Jeudi 1er avril 2010 à 4:25



Toute façon, on impose notre style. On s'investit, on se bouge. Sur la corde raide. Fuck you, j'ai envie de te dire. Les comparaisons inutiles, mais des initiatives. Bouger et tisser. Alors rien n'est inutile. Il en faudrait plus, des gens comme ça.
Avoir un peu de beuh chez soi, ça change la vie. Même si t'as plus de clopes. Psychologique. Juste psychologique. Et la fatigue accumulée avant le BTS blanc. Présentation du book dans 4 jours. Plusieurs finaux à refaire, genre 4 et plein de carnets de recherches, perdus, jetés ou foireux. Faut assurer la démonstration orale. Et l'anglais. Puis le reste. Bosser. Juste parce que la corde est raide. Mais que je suis là, et que je n'ai pas à perdre confiance pour des broutilles. Oui, là. Et pas en retard. J'y prendrais même du plaisir. A y rester après et venir avant. C'est fou. Comme quoi, tu as le don de me faire prendre conscience de choses folles. Je ne t'imposerai aucun choix. Le jemenfoutisme et que rien ne peut me blesser dans cette situation parce que juste ça. UN BUT. Le reste, ce n'est pas illusoire : c'est juste vivre l'instant sans se poser de question. Bouffer sa carpe quotidiennement par des breloques en carton plume noir. C'est cela, oui. La vie et son kiffe astral.



Jeudi 1er avril 2010 à 4:17



Ca donne des spasmes qui lui parcoure le corps. Incontrolable. Encore, encore ? Alors remboursement désiré parce que gros problème de thunes. Mais sévèrement. Si je disais à ma mère que je m'installais avec un Jolicoeur après un mois de relation et une rencontre virtuelle, je pense qu'elle serait contre l'achat d'un appart à deux. Mais en soit, elle fait sa vie. Le but c'est que ça fonctionne, pas que ça soit beau. Juste que  le passage au 3ème plan, ça fait mal au cul aux filles. Du retard juste en édition. Mais on y croit. Et l'essentiel, c'est que ça remplisse l'estomac, pas que ce soit bon. Une nuit de l'enfer. A voir. Quand on veut, on peut. Des délires plein les cours. Et de la motivation. Ouh baby. L'expo de Jan Dibbets au MAM. Déchirage du focus. Tu vas voir mon p'tit JPS, que les studios de créa ne me feront plus défaut. Tu le sens déjà, non ?


 

Mercredi 24 mars 2010 à 9:30



Finalement pas si pire que ça. Installation des Portes Ouvertes, responsable de la section graphimSe. A 18h, défendre un projet même pas embryonnaire. Se munir de carnets, et crobars. V. est vraiment chelou : je vais me ramener avec mon gun.
Je rattrape peu à peu mon retard. Prends même un peu d'avance. Motivée. Reste le catalogue.


Dimanche 14 mars 2010 à 12:22




"Je te laisse, j'ai une séance photo". La phrase pour se la donner grave. Puis un "On a fait les sélections avec les gars, mais il reste beaucoup de boulot : faut qu'on retouche les séries." On a improvisé un studio avec des draps blancs, on s'est désapés, puis avec le carton, on posait comme des néophytes. On s'est, bien-sûr, bien marrés. Out bijoux, out tabous, out complexes. Avec nos éclairages improvisés mais efficaces, et de la poudre sur le nez. Le chat qui se la pête, qui vient troubler les plis du blanc coton. "Viens dormir, tu n'as pas fini ta nuit de 18h mon ami." On s'investit et on kiffe. Leur affiche made by us, girls, sur la table, demain à midi. Donc aujourd'hui futur proche,  ça sera moins drôle, quoique : des conférences MSNiennes en live de chez Mat pour arranger la com au cas où, file moi ta connexion, et se charger de ce qu'ils n'auront pas le temps de faire. En somme, moultes collaborations efficaces.

Des filles qui s'effacent. Je trace, je trace. Une séance photo, le mur de la GareAG. C'est aussi simple que complexe de ne pas se poser des semi-remorques de question. Mais appréhender tout ça avec un tel détachement... Comme quoi, quand on veut. C'est fou d'être hermétique à ce point à tout ce qu'il se passe. Et tellement jouissif de ne garder que le bon, l'instant. C'est sûrement ça d'être heureux. Le carpe diem qui prend tout son sens et comme une envie d'écrire des chansons. Ne me demande pas de justifier.

La soirée qui fait du bien. Un peu alcoolisée, et Mum qui s'endort, comme à chaque fois. Dans les bras de son mec, c'est le changement principal. Parce qu'à table, again, elle m'a pleuré dans les bras, et c'était parce qu'elle est heureuse.  Alors c'est forcément contagieux. Y'avait Joyce et Pipion, qui relataient à Lolo et Yo les années 80, quand mes parents étaient jeunes, des souvenirs bien éthanolisés avec un soupçon de THC. Le bon temps. Mais bizarrement et pas étonnant, un reflet du nôtre.


Mais sans transition et tant que j'y pense, si t'as du temps Chérie, clique sur le lien ci-dessous, et fais un geste pour la nature. Et puis, ça aidera ton porte-feuille. Voilà, ça c'est fait. --> http://www.lunacopine.fr/


 

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