sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Dimanche 13 mars 2011 à 18:30

 

D1 //    7,5
# 400 gr de pain, 2 chocolats chauds. 

D2 //
# Salsa Snack Wrap, 2 fourchettes de pâtes bolognese, 2 chocolats chauds. 

D3 //
# 1 tartine de pain perdu, 1 Salsa Snack Wrap, 4 carrés de chocolat,
# 1 pinte de cider, 70 cal de chips. 

D4 //
# B&E muffin no egg, hot chocolate, 3 carré de chocolat, 3 fourchettes de pâtes bolo.
# 2 paupiettes, purée, 2 chocolats chauds, 2 tranches de pain complet. 

D5 // 
# S&E muffin no egg, hot chocolate, 6 carré de chocolat
# 1 pizza, 3 tranches de pain complet, 3 chocolats chauds

D6 //
# 1 pain au chocolat
# 3  nuggets, pommes de terres au four
# 1 burger sauce piquante, 2 chocolats chauds, 1 jus de mangue. 

D7 //
# 1 Salsa Snack Wrap, 8 carrés de chocolat.
# 1 chocolat viennois, 2 tranches de pain complet.

D8 //
# B&E No Egg Muffin, 2 hot chocolates, 2 carrés de chocolat.
# 4 tranches de pain complet.

D9 //
# B&E No Egg Muffin, 2 hot chocolates, 2 carrés de chocolat.
# 1 tranche de pain complet, 1 pinte de cidre, 1 pinte de bière.

D10 //
# Handmade burger, 2 hot chocolate, 1/2 bosco cheesecake
# 3 tranches de pain complet, 1 pinte de cidre, 1 pinte de bière. 



 

Jeudi 10 mars 2011 à 2:06

 

Le modèle, c'est toi. Marche et boule de nerfs. La folie du noir et blanc. Sur papier ou extrème. Roulez jeunesse, travail, pas d'tri. Transe, danse, carnet. Contracture et fatigue nuit blanchale : les crayons auront ma peau. Tardif encore, rage et incompréhension. Le compteur monte trop vite. 
Autofocus, choisir le boeuf du grillé. Tenir bon pour la forme. Pour le début, c'est évident. Ne pas boire d'alcool. Se sociabiliser est un coût caloréfique. Mais bien vendu. 
Les problèmes inter-Mc gonna be solve. C'est déjà ça. Rien n'est perdu du long de ce jour. Drôle de rencontre, Zeitgest. Voir le jeu. La chandelle. WoW et le carotte gâteau. Rien n'aura changé demain. Si ce n'est pas terrible. Faisabilité. Se reprendre. Aie. Plus un mot, j'ai envie de t'arracher le visage. Est-ce que nous aussi, on part en lambeaux ? Dis moi que non. Quarante-sept, et sept. Devenir un cygne. Un rat, une brin d'herbe sur une plage ensoleillée. Inspiration.


Dimanche 6 mars 2011 à 2:51

 

Ce truc qui m'encombre. Il me faut m'en débarrasser. Le réchéflir me fait faiblir, le regarder me fait pleurer. C'est aussi simple que ça, et tout est centré autour. Mon petit nombril et le temps qui passe. Drastique mise en place, tenir jusqu'au levé du jour. C'est à gerber les prunelles de tes yeux, ce cidre à la strawberry qui suscurre ses bulles avec candeur. Je veux et je serai. Un acrobate. Un lecteur aussi. De cassettes vidéo de préférence.
La compréhension s'affine, je commence à voir le jour.
Mais peut-être est-ce une hallucination.



Jeudi 3 mars 2011 à 15:14

 

C'est le début de tout. Choisir de ne pas faire de choix. Là encore, je prends tout. Je choisis le jeûne, l'euphorie. 500 calories, et on oublie les frites. Tout est permis. "On est jeune, faut en profiter" Alors allons-y parce que ça devient insupportable. C'est pas un ou un, c'est les deux. Tu vois ? Tu piges. Pas de concession là-dessus, pas de concession tout court. A force de faire la bonne poire, tu t'embourbes dans un autre toi. J'en veux plus. Ca te va bien, à toi, de dire ça. Genre, végétarienne, je sais bien ce que ça veut dire. Tourner à l'oeuf et au soja. A que dalle. Tu vas perdre un os Chérie, et dans un sens, je t'envie parce que je suis complètement conne et annihilée par la machine. Finalement, se détruire, c'est la seule satisfaction qu'on peut obtenir simplement. J'admire simplement cette force complètement stupide de se saloper la vie par l'esprit. Le retour, je suis là. 

Plus ça va, moins j'ai envie de retourner en France. Plus Paris me fait gerber d'avance alors qu'ici, c'est tout vu. Quand je reviens en France, malgrè toute la facilité, j'essaierai de migrer. J'ai envie de voyage, de découvertes et de courir le monde. D'Allemagne, de Hollande et d'Espagne. D'Inde, de Cambodge et d'Afrique du Sud. D'Argentine, de Pérou et de Brésil. J'ai envie de voir du pays. J'ai envie d'apprendre, de parler, de communiquer, d'être bloquée, d'avoir des trucs à raconter. J'ai pas envie d'une vie pateuse, carton mâché, à courir le quotidien et me perdre dans un écran. J'ai pas envie de revenir.

Ca roule pas droit dans ma tête en ce moment. La colère grogne, casser tout, détruire. Mais je m'y sens incroyablement bien. J'hésite, je file. J'implose, peut-être que j'attendais seulement ça, comme un canard solitaire. Parce qu'on peut dire ce qu'on veut, je suis un lion, pas une lionne. Après Bristol, je fais mon apprentissage en web design, et je trouve un autre endroit où rêver en paix. Je suis même pas en manque de teushi tellement ça me comble. Tu imagines un peu ?

C'est pas le tout, mais j'ai un déficient de 80 000 calories à mettre en place. Je me laisse jusqu'en juin. Allons marchons ensemble, enfant de cette putain de patrie. Un randonnée pour la journée. Si c'est pas merveilleux. Je lui ai récupéré un autre joujou. Héhé. 

 

Lundi 21 février 2011 à 1:28

-- 23,06 (137,21) --

11-19 (7,25) // 15-5 (12,5) // 11-21 (9,25) // 14-21 (6,25)
15-23 (7,25) // 11-19 (7,25) // 14-5 (14,5) //11-19 (7,25) // 12-20 (7,25)
-- 53 (5,95) ; 15 (6,5) : 78,5 (468,77) --

11-19 (7,25) // 8-17 (8,25) // 21-5 (8,25) // 8-17 (8,25) // 12-21 (8,25) // 14-21 (6,25)
-- 30 (5,95) ; 8,25 (6,5) : 38.25 (232, 855) --

Dimanche 20 février 2011 à 22:20

 

Parce que quand le dessin soulage que dalle, la musique non plus, et l'écriture encore moins, tu fais quoi ? Tu te mets une mine tous les soirs ? Tu t'achètes une guitare ?
Ouais, mais avec quelles thunes ? 100 livres. Ca attendra 3 semaines, ou 5, parce que j'ai pas le choix. J'en peux plus, tu piges ? Alors, G., ouais, si tu veux, je te file £20 et tu rapporte du teushi. C'est que là, c'est la seule chose accessible que j'ai à portée de doigts. J'en ai ras le bol d'être seule comme une conne le pied entre deux escargots. S'insérer dans la vie ailleurs et faire fît de tout. tu peux pas vivre à moitié. Alors faut faire un choix. Et peut-être que ouais, je vais jouer la grande salope. Parce que c'est ce que je fais de mieux.

Alors parce que c'est le gros bad en ce moment, je relis en boucle les mails de mes darons.
Parce que là, j'ai pas grand chose d'autres qui fait du bien. Mais t'as pas compris ? Plus rien à dire ? Complète mes phrases et mes silences, c'est tout ce que je demande. 


 

Dimanche 20 février 2011 à 22:09

 

La roue tourne. Encore et encore. C'est le même refrain, la routine habituelle, le train train. C'est relou. J'en ai marre. Tu crois vraiment que la seule solution c'est de se pendre ? Je penchais plus pour un chavirage sur la gauche, un come out total. On est loin de ce qui se fait. J'ai juste envie d'arracher la page, de dégager, de ne pas être née, de tous les enculer. D'aller au Pakistan. Vas-y connard, roule des mécaniques, allez-y, trotter chevaux d'argent. Mais comment une si bonne journée peut se transformer en sombre n'importe quoi. Le problème est définitivement là-haut, crashe toi de la tour Eiffel, ça sauvera des bonnes humeur. Putain que je vous chie dans la gueule avec vos étalages de putain de tonj. Mais bordel quoi, CA VOUS ARRIVE D'OUVRIR LES YEUX ? Et ouais, là encore, je choisis la facilité : je vous emmerde, ça m'emmerde, et je m'emmerde aussi. Trois pour le prix d'un, parce que ça tourne pas toujours rond chez ma tête. Putain comment j'ai envie de cisailler des cables électriques avec des taies d'oreiller.... Tu peux pas test. 

J'ai même pas envie de mettre un masque pour une grognasse. 


 

Dimanche 20 février 2011 à 4:21

 

C'est un sérieux manque. Une remise en question instantanée? ou moyenne. Le vitrine jaune, la salade entre le nez et la bouche, le taxi somalien suisse et anglais. Tu te poses la question, ressens le besoin de réponses, de réconfort, même si ce n'est qu'entre que quelques mots.Juste prouver que tout reste vivant et évolué. Tu me manques Le Blatton, et je ne saurais quels mots employer pour l'exprimer à son point le plus juste. Il est seulement l'instant où tout est en ébullition dans une casserole inconnue et que malgré la confiance, parce que je, et bien j'ai peur. Un peu décousu tout ça. Des pièces, seulement des pièces. J'espère que tu sais. Il ne sert à rien. C'est une certitude.  Moi, en tout cas, j'ai confiance. Même si je tremble comme un sourd dans un accordéon.


 

Dimanche 6 février 2011 à 22:20

 

HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAZZZZZZZJK/ZEFCMODBN/Kcn qx:n;<dvv n:<kx qW BcsfJqHW<N./.



Dimanche 6 février 2011 à 4:38

 

Après l'homosexualité et la religion, encore passer son temps à divaguer sur le monde. Ou parler de ciné, de films, de gangs, de prisons, de calibrage de beuh, de drogues, pour finir par se fumer un joint tous les deux parce qu'on n'a rien d'autre à foutre à 1h du mat. Parce que j'ai beau le vouloir, je sais pas si je suis pacifiste. Quoi, tuer un mec pour sauver 5000 autres ? Je sais pas GG, peut-être que celui que tu tueras sauvera le monde ? Alors déblatérer. Quand je serai dictatrice, je te laisserai le Royaume-Uni, tu pourras éliminer toutes les équipes de foot que tu veux. Alors allons-y, fumons. De la pipe pure. Ton space milk t'a tué, bien -sûr, c'pour ça que j'en voulais pas. "Stoned". Nan merci, c'toi la glue. "You fucking evil! "
Parce qu'hier le carott cake était probablement un space, avec des croquages de dents dedans et que la pure de son frère, hein. Quelle crualité. Il est défoncé. En tout cas, c'était délirant tout ce relâchement de tensions. Tes exercices de grammaires, putain qu'ils font du bien. J'aimerai apprendre l'allemand après. Berlin ?

Tomboy, c'est cela. Et "je-ne-sais-quoi". Que tu es dur quand même ! Bref, y'a des soirées comme ça, où on se fait gravement chier, et ça se finit moins mal qu'on l'aurait cru. En tout cas, j'aurai gagné un second breakfast de la mort qui tue ce week-end ! Pauvre conne de blonde, pire que la chinoise. En tout cas, je. Tu sers trop à rien, ne pas l'avoir dans les pattes. 

Mouais, en fait, I don't care. I don't care, I don't care. Mais tellement. Ca t'arrive pas parfois de vouloir appuyer sur l'interrupteur et tout oublier ? Dis, ça t'arrive pas de vouloir tout bousiller ? Dis, dis, j'ai vraiment envie. Je le tagguerai : I DON'T CARE ANYMORE, SEE YOU NEXT! Alors, t'en dis quoi, toi ? En fait, ça m'énerve juste. Que tout vague. Une place, un zoo, un je-ne-sais-quoi. Attendre, sauter, où et comment puis réfléchis puis pas, et nihilisme et toutes ces fucking amazing conneries. Putain. Silence radio on/off, y'a des parasites, mais bordel. Des trucs qui m'échappent, où va le monde et le lapin blanc ? Mais vers où ? Vers quoi ? Un but ? Destroy. C'est ça qu'on dit ? C'est vraiment pas possible. Dans moins de 6h. FUCKING DAMN IT! 


 

Mardi 25 janvier 2011 à 19:07

 

ET EN CAPLOCK S'IL VOUS PLAIT !
No cheddar anymore, end of the world. "If I am angry, G. ? No. I am just desappointed". What do you want I tell you ? I go in town, ca me fera les pieds. Lâche l'affaire, lâche l'affaire. Keep smiling. Edgy smile. FUCK. Bah, ça arrive. Ouais, ça arrive. La preuve. 



Vendredi 21 janvier 2011 à 17:19

 

At 1:00 AM. Signed contract. More hours next week. Share myself in two and don't sleep too much to see my Littlebeetle. However, I need a National Insurance Number and a bank account. Go to town to arrange it. AHAH, I'm alive. 



Vendredi 21 janvier 2011 à 11:47

 

Game consists in asking something, waiting an answer, and seeing. Then Ih ah rings. "As everything is in life comes together now, I need your mind, and everything is ligh I remember now, I see you rise" or something else. A K Devin Townsen song. But was awake before the ringtone. Smoking's better to get up early. It was just a bit of cannabis, in a glass pipe. Grass pipe ? First time. 

I forgot the consequences and was bleeding. Everything's coming back. Don't exceed limits, just find a stable state and keep it. I've to start again. Is it too much ? Possible ? I've to do to avoid falling. Could I do ? I decided. I'll do. Just four and three months to succeed. They ask me a portofolio. I don't have, sorry. Freelance.
Tuesday is arriving. I see you rise. 
 



Lundi 17 janvier 2011 à 14:22

 

Le comble, c'est d'avoir acheté une balance 20,00 €. It's isn't ? Rêver en anglais, penser en anglais. Et mine de rien. Des séries, avec les expressions bristoliennes. Ca c'est bon. Une connerie anglaise plus qu'US. LS maybe ?
Je suis un loup. Et il va falloir que je règle cette question. Dans ta tête. Tu sais, un verre de vin rouge le soir, peinard sur un canap. No smoking, le geste manque. Il ne faut pas marquer : "basic" mais "good". Epilateur. Jeudi, l'anniv' de Vieille Motte. Cinémoi. Le CubeCinema et son site pourri ou leur programme, they need volunteers. Bansky va au Plought. Le graf à côté n'est pas de lui, tout le monde s'y trompe, c'est un tatoueur du coin qui l'a fait. La magie du street art. Peut-être que je pourrai bosser pour un tatoueur ? 
C'était une putain d'insomnie. Ou comment envoyer un SM à ses parents, censuré, avec des annotations à 6h30. Et une réponse maternelle immédiate. C'est bon, ça. Tu sais, c'est pas parce que je mets un fucking distance que. TMTC. Il ne faut pas faire de fixette sur des putains de chiffres. 



Vendredi 14 janvier 2011 à 0:44

 

So, let's go! Punk concert at the Plought on Friday and Saturday with them. HAaaaaaaaaa! (J'ai terriblement envie de foutre le camp dans la Creuse ou en Serbie.)

Vendredi 3 décembre 2010 à 20:24

 

Ca s'est fini en boucherie. Le moment où tu es face aux actes, tu ne peux plus reculer, il faut assumer et assurer pour un lendemain. Yaoucrep, frochbri, jamcotdpo, pan. Un peu plus de1300 al dia. Te rends tu compte. Pas de chauffage, l'esprit qui se congèle. Le blog des palourdes qui donne un autre horizon. Ne plus compter mais faire attention et se concentrer sur la totalité et l'effort associé. Changer les habitudes. La clope du matin 8h, celle de la sortie du taf. Aujourd'hui et encore avant, s'indigner contre l'organisation et la communication interne de l'agence. Plus ils ont de responsabilités, plus ils sont à côté de la plaque. Et son idôlatrie de l'Angleterre qui cache un profond mal-être. Mais bordel, ressaisis-toi mec ! 
Bristol à moi en janvier, à la fin du CDD, puis après les fêtes. Le CV, les papiers pour les LP, les papiers pour le compte bancaire, carnet de croquis fringues, PC et tablette graphique. J'espère que ces 6 mois seront magiques, même sans la teubla. 
L'autre jour, je l'avais mal quant à leur façon de penser. S'imaginent-ils, tous autant qu'ils sont, que c'est simple de faire ce choix ? Que de s'épanouir ici ou ailleurs ne m'est pas important, et que le CHOIX a son importance. Rangés d'un côté, de l'autre, ce n'est pas la même vie, pas la même tolérance, pas la même considération. Non, on n'assimile  pas les gens qui sont différents. Qu'on ne me fasse pas regretter ces instants de croquage de vie. J'espère trouver tout prochainement, le moyen de. Le faire, et pouvoir en faire pour d'autres. L'illus pour l'éloge du mollusque bivalve tout bientôt. Ce soir, demain. Juste le temps de souffler et de se réchauffer les doigts. 


 

Jeudi 25 novembre 2010 à 2:56

 

L'école arrêtée. Peut-être que trop saoulant de ne pas avoir l'impression d'avancer, que chaque feuille blanche devient une corvée et les efforts d'imagination dégoûtants. Ne plus avoir de temps pour soi si le perfectionnisme est là, et comme c'est le cas, préférer la lâche fuite à la ténacité vaine qui n'apportera qu'un bout de papier dans un dossier. Le gout du collage, bic noir et pinceaux reviennent petit à petit comme une drogue qu'on redécouvre. Ici d'ailleurs, on ne fume plus, ou presque. Je me demande si le fait d'avoir les réserves à sec n'est pas fort influençant. Je continue mon chemin. Mes idées. Un peu d'édition, livre de cocktails, molotov à Malakoff, photos. C'est dur.

Les plans sur la comète et la terre anglaise qui sourit d'un expatriment prochain. Il manque l'argent, la monnaie, les accents sur le clavier. Se pencher sur la question en croisant les doigts : ils ont peut-être perdu mon chèque. Je me ris d'un 2011 commençant sur une touche britannique, d'une installation provisoire, pendant 6-7 mois. Projet photographique : les punks, l'étude des styles, les fringues, les curiosités de genre et tenter de baigner dans des milieux inconnus en brandissant l'appareil, sans voyeurisme. C'est le mois de la photographie, comprenez moi. Ici, les SDF qui vont commencer à m'intéresser. Il est difficile d'aller de l'avant pour leur demander s'il est possible de les immortaliser dans une petite boîte, puce électronique et capteurs de lumière.J'ai peur d'être impuissante, j'aimerai pouvoir faire autre chose. Du bénévolat, ça les aiderait plus. Leur donner à manger aussi.

Après là-haut, le retour, postuler et postuler encore. Une licence. Suffisant web. Pour aller de l'avant. Et faire mon site sérieusement, mon book avant le départ. IL FAUT. J'ai du mal à m'y mettre, j'ai la tête qui s'envole et le manque qui trucide. Les projets qui permettent d'y croire, que rien n'est perdu, et que la technologie sait se faire attendre. Portable ressuscité par on-ne-sait quelle magie, alors qu'on allait fêter la carême en son honneur. Cellulaire post apocalyptique. Faites l'appoint technologique. Une actualisation. F5. 

Le pape toujours aussi risible, Sarko omniprésent et énervant, et Rue89 qui me fait baver de toutes les couleurs. Rage absurde et révolutions adolescentes, s'insurger chaque matin contre ce monde qu'on déteste en s'affirmant que jamais, ô grand jamais, on obligera une descendance à devoir en faire partie et observer sa décadence. Contribuer à rien pour l'améliorer et se dire qu'on n'a qu'à se balancer de la Tour Eiffel, Icare l'aurait fait. Nous sommes inutiles. Tellement inutiles. Mais encore, ce n'est pas notre faute : c'est celle de nos égo et hédonisme. Parfois ça me fait marrer, et parfois, j'ai honte. HONTE, oui. Alors jaune et hideuse, je souris à pleine dent : "sors une balle et tire ton flingue, ça ira mieux à trépas".


 

Lundi 11 octobre 2010 à 0:55



"Si t'en n'avais pas assez, je te donne d'autres bonnes nouvelles." Ca pête les dents. Le ton bien cynique, qui n'en peut plus. Sa voix tremblait et ses larmes pas loin. Il parlait de tout balancer, que l'optimisme "j'ai déjà donné", ça sert à rien. Les mots sonnent, résonnent : récidive, métastases, poumons, analyse, chimiothérapie. On n'enterre pas ses proches, on se doit d'y croire. C'est le début. D'un autre chapitre. Le sein, les poumons, après vous faîtes quoi ? Prenez lui la chatte, le cerveau, les glandes sous-cutanées. Passée par tous les stades pulsionnels. Je pensais à mes soeurs : MAD, 6 ans, CMD 3 ans. "Maman est encore malade". Les chiffres qui font flipper, les mots qui sont incompréhensibles. Les statistiques, on s'en fout. C'est juste flippant. Ca m'a foutu la gerbe toute la journée. Mon cerveau a pris un jour de congé. Mon père était dépassé, je ne l'avais jamais vu dans cet état. Tu fais quoi de ta putain d'impuissance ? 
Alors ça m'a fait réagir.



Samedi 9 octobre 2010 à 14:46



Les mots du jour, assemblés. Pas de maltraitance, l'esprit ailleurs, concentré. Ne pas suivre le troupeau. Bosser. Se demander où la retrouver, si tout est éphémère, à quoi bon. Rassembler le temps, les détails pour être tranquille. Une simplicité évidente diront certains, dont je ne fais pas partie. La distance qui ronge, les questions qui grondent. Cet instant confus de sociabilité, pourtant si important, il parait. Nager dans le flou, s'égarer dans la jalousie primaire, tu connais ça, toi. Pas évident de suivre intensément dans ces conditions, décalage percutant : je n'appartiens qu'à moi-même, un pied dans chaque monde, perdue dans la masse des interrogations. Décimées l'affirmation et les certitudes, voler vers le doute des lendemains. Pourquoi l'art ? Pour moi ? Pas les bonnes, alors se requinquer en solo, puisque la place n'est pas trouvée dans les folies grégaires. Cette vitre, je la hais. Electron libre prisonnier de lui-même. Tout se sent.
C'est du blasage de haut niveau, ne pas profiter de tels instants. Il faudrait un élément déclencheur, une barrière à briser, un pieu dans l'estomac et courir dans ses bras. Mais lui, il est là. C'est tout, et encore heureux : les oiseaux roucoulent gaiement, dans une atmosphère bon enfant. Retrouvée, éperdument.


 

Mercredi 29 septembre 2010 à 11:20



Juste une semaine en fait. Mal partie, mal barrée. Ca finira forcément bien. Mais c'est pas la Raison. Structure pas pour les cons, et moi j'suis con.


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