sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Dimanche 30 octobre 2022 à 21:15



I can't assess no solution, foresee nor short, mid or long term ones. I'm lost in my own shadow, unable to cry or express anything from inside. Left myself empty, zombified. Still trying my best. Analyzing keeps me alive, it says a lot. Not so much conserved in my head, brain is fried, emotions are mute. Movements are breathless, body hesitates. Frustration comes along while taking the piss. I'm suffering, and lives in pain, almost constantly and with consistency. Sorrow becomes a loyal friend and it's damaging. I can't form a fucking thought without feeling guilty, neither trust my own judgements, or the veracity of my feelings. I am hurt inside and it shows outside.

And you know what ? I don't want to feel any longer.


 

Jeudi 16 novembre 2017 à 19:42



La nuit, c'est un tout autre monde qui s'offre à nos yeux. Ethylique, débridé. Libre.
Les tabous s'estompent, s'effacent et disparaissent le temps d'une nuit, une soirée. Se rapprocher, s'ennivrer de seniments, de sensations, d'envies. 
Le jour se lève avec regret. Assumer sa condition, sa faiblesse et ses désirs. 
Retrouver un instant les instincts oubliés, les symptomes d'un amour fébrile, éphémère, guidés par un doux besoin à satisfaire en parcourant d'un regard ces chaires adorables. 

 

Dimanche 23 juillet 2017 à 23:00

 

 

Une pensée. C'était vendredi, au clair de lune, la scène se déroule en Ardèche provençale, dans le chant calme et posé des cigales. L'idée est donnée par Marine, emporter avec elle son télescope pour la semaine, en astronome du dimanche. Tout est en place. Venus, puis Jupiter dans la lunette, merci aux miroirs savamment installés - et préalablement aux réglages un peu douloureux effectués par Romain et Fabien. Observer les étoiles. Les constellations des Grande et petite Ourse, Cassiopée, le fameux trio. Étoiles polaire, du berger, Altaïre. Une nuit fraîche presque noire, couverte d'astres en tout genre, un silence léger et agréable. Et ce frais. Trop frais peut-être, presque froid. À y songer, c'est peut-être la froideur de cette nuit qui a été déclencheur de la madeleine de Proust. Ce frais sidérant. Réveillant un souvenir datant de presque 11 ans, avec en son épicentre, toi, un hamac, un pétard, un "prends mon sweat" et finalement, un "se réchauffer à deux qu'est-ce qu'on est mieux". Et la foule de vieilleries qui a suivi.

 

 

Une décennie plus tard tout a changé, bien-sûr. Peut-être qu'on aurait pu s'attarder sur les étoiles un peu plus longtemps. C'est Mallaussène qui dit ça : "Sache, mon petit, que le romantisme est absolu". J'étais impulsive, en colère, et trop jeune pour le comprendre. 

A ceux qui pleurent comme des madeleines. À défaut, au goûter au beurre, ou de Proust en plein milieu d'une nuit étoilée, les madeleines, les croquer à pleines dents. De belles pensées reconnaissantes pour ce petit plaisir de minuit, simple et beau. Qu'il soit d'hier - de par le contexte d'une soirée de vacances - ou d'autrefois, dans la froide chaleur d'une fête à Chambray avec des amis. Alors merci.





Vendredi 6 janvier 2017 à 13:22

 

De la concentration. Rollerblading. Méditation : retraite au Plum Village à envisager et Tai Chi. Tattoo : Delphine Noiztoy et continuer le projet olid black et inspirations à collecter. Swing. Ciné, chocolat. Sleeve estomacale, revoir en temps voulu le poids vers la baisse. Travail acceptable, dans la continuité de la philosophie. Plus que satisfaisant mais voir ce que les nouvelles opportunités nous réservent. Vouloir écrire le livre sur Mamie, enquêter sur le contexte historiques et faire les choix d'écriture nécessaires. Cultiver le minfulness et continuer de travaller sur le vide. 

Penser encore et toujours aux mêmes, c'est une histoire sans fin, j'aimerais te le dire.
Et polyamour, et Lyon, quand je pourrai.

Je pense à toi, souvent. Coeur coeur.



Samedi 30 août 2014 à 10:56

 


Je t'ai écris une lettre de menace amoureuse. Mon coeur couché sur papier. Mes mots sensibles et violents. Accusatrice et révoltée mais aimante et dédouanée de mes efforts. Tu ne la liras jamais. 



Dimanche 3 août 2014 à 11:20

 


Smash their system. Pour le meilleur et pour le pire. La vie te mange. Ton souffle expirant, son souffle suffisant. Un cable débranché. Un vide invisible dans un trou noir. Toasted mind. De ces démarches lancinantes, trébuchantes, oscillantes, dans ces nuits éclairées par des éclats de verre. Annihilation. Ablation. Tout faire péter. Crier ton esprit sur le toit d'une étoile. L'ame, l'arme, larme. Se réveiller, se grouiller. Et tu la sens ? One of those nights that burn your wings. 


 

Lundi 23 juin 2014 à 17:50

 


« Aujourd’hui le monde est mort. Ou peut-être hier, je ne sais pas ». 
Peut-être Lyon. Ou ailleurs loin. Europe. Maghreb. 



Vendredi 9 mai 2014 à 22:11

 


Ca coule, je me vide. Et j'en mets partout. 

Ils ont fait la révolution industrielle, puis les révolutions des travailleurs, de peuples soumis. Ils y a eu la révolution sexuelle, puis les révolutions sociales et technologiques. A nous celle de l'écologie. A moins que les précédentes aient tout cassé sur leur passage. Je me demande ce que deviendra cette génération de gosses à écrans. Désinformés, trop connectés sur les vagues des réseaux mais déconnectés les uns des autres, dépressifs, esseulés, solitaires et envieux. Suis-je pessimiste ?
A côté, peut-être plus d'ouverture d'esprit, d'acceptation de la différence. On se met aux pisse-debout, aux coupes menstruelles ECOLOGIE. EGOLOGIE. On tente les égalités, des petites évolutions voluptes, illusives. Mais on s'en sortira p'tit frère, aie la foi. Faut pas baisser les bras. Parole de ton ange gardien, celui qui veille sur toi.

Un gig résonnable, ça existe ? On essaie ? Hm, j'y vais du coup. 


 

Vendredi 25 avril 2014 à 3:13

 


Cette condition n'est pas dans les termes du contrat. On s'était interrogés tous les deux, et ça représentait le plus gros d'un éventuel non. Mais quand il est venu chez nous, on s'est rassuré mutuellement, se convincant que toutes les personnes impliquées respecteraient cette règle tacite, évidente et intelligente. Ainsi personne ne placerait d'épée de Damoclès sur quiconque, que personne n'aurait jamais le cul entre deux chaises. Personne ne mettrait de pression sur quelqu'un d'autre.  Que ce soit, il, elle, lui, lui junior, ou moi.  Sur il, elle, lui, lui junior ou moi. Parce qu'on pourrait tous le faire d'une manière ou d'une autre, pour n'importe quel sujet proposé, majeur ou mineur. Juste pour rigoler et nous causer des problèmes, des doutes et des questionnements inutiles. Ceci dit pour tout problème, il y a une réponse. Si une réponse il y a, plus de problème, il y a résultat. 

Donc vint la question, problème posé du devoir de répondre, et de l'ingérence. Ignorance est souvent la réponse à la question mal-à-propos.
Puis tu as ces questions sans réponse, ces équations invalides aux solutions impossibles et/ou indisponibles. Comme les divisions par 0, comme Q3. Équation sans solution. L' inconnue restera inconnue. Car les règles mathématiques de cette maison ont été faites pour que les questions internes soient réglées en interne. Que les questions externes soient réglé à l'externe. Et que les questions publiques soient réglée en plublic. Mettre quelqu'un dans une situation maladroite a été proscrit. Cette question, autant que la réponse, maladroite. Et sans résultat, quelle que soit l'inconnue.

Personne ne parlera JAMAIS en mon nom, en ma voix. Et je ne parlerai pas au nom de quelqu'un d'autre. Ou installer un registre des visiteurs, avec dates, durée du séjour avec date, motif et événement. Avec les événements, on fera des statistiques. Avec les inconnus, on fera des événements.



 

 

Mardi 18 mars 2014 à 1:26


Samedi. A l'heure. L'impression de puer l'alcool. Le paranoiamètre indiquant l'overdose. Tout commence bien. Puis soudain, panic attack.

Il faut une première fois à tout, mais évitons cependant d'en faire une habitude. Du coup, crampes, sueurs froides. Ridicule, se cacher sous les bouh d'un public déçu et intransigeant. Ehontée, se faire offrir du paracétamol. Ramper jusque dans un parc. Réclamer une voiture pour finalement rentrer chez soi précipitamment. Très précipitamment. Et soudainement aller mieux. Très mieux. 

Je développe une sorte d'agoraphobie depuis peu. C'est plutôt chelou. 
Et commande un Micky Sharpz MicroDial liner. Bientôt ! O joie.


 

Vendredi 3 janvier 2014 à 0:37

 

Disons que l'alcool, j'en prenais beaucoup. La clope, juste mais trop en soirée. Sans aucun plaisir. Et puis rentrer et puer la cigarette le matin, même après la douche. Nan, trop chiant. Et aussi, non merci, la MD, honnêtement, non. Du coup tant mieux. Mais ne me demandez plus. Mandy est une salope. Même la descende de coke est plus gentille qu'avec cette pute sur les bras. Bref, rien de perdu. Trop de misère pour revenir. Trop de temps perdu.

Bon, j'ai fait une exception pour le réveillon : paquet de Pall Mall menthol et quelques pintes de cidre-cassis. Charly à flots, les pailles dans les toilettes, les clés entre les voitures, le punk dans les baffles, les punks. Tous les copains, toute la ville. Ce soir-là, tout le monde a troqué son speed pour la C, c'était la fête après tout. Sauf les plus jeunes qui galéraient un peu, bourrés, affalé, à la recherche d'un peu de stimulants. Du coup, on est allé chez L vers 5h. A £35 le gramme, j'ai offert une grosse trace aux hôtes. Average qualité, on s'en serait douté.

Mon mal de crane me latait tellement que mes clics et mes clacs sous les bras, je suis rentrée vers 8h, avant que le jour ne se lève. J'ai apprécié ma descente durant mes cauchemars et insomnies. Et un jeudi qui se ressentait comme un dimanche. Lazy et doux, soyeux, sans pression... 

Ces week-end tranquillou, sans rien prendre, si agréable aussi. Je m'en félicite un peu, même si c'était si facile que je ne sais pas pourquoi je l'évoque.
Le chat en est content. Des caresses et la boites à ronrons.
Il en reste. L'utiliser à bon escient. C, oui, à bon escient.




Samedi 10 août 2013 à 16:15

 

 

On a cru que c'était de la coke. De la mauvaise bien-sur. On s'en est fait une trace chacune, dessinées à la carte £10 iTune. Paille. Le nez arraché, la tête comme au dessus de son corps, properly knocked out, les paroles qui sortent comme en retard, comme si on venait de vivre 2 secondes avant ce qu'il se passait au présent. Tout confus, tout bizarre, léger et lourd, clair et normal. Flippant mais bon. Très vite, je me suis retrouvée avec des visuels de malades. J'ai dégueulé trois fois. L'évaluation de l'espace distordu, les booties qui dansent, et la rengaine de chacun : "What was that? What is it? " On aurait dit de ce nouveau trip populaire ici, les synthetic mushrooms. Je sais pas. Ce truc avait un effet d'acide, de coke, de MD. J'ai pris une dab de ce speed super fort pour arrêter le voyage, trop pour ma tête. Du coup, j'ai été sonnée pour toute la soirée. Boire de l'eau, se réhydrater. C'est bizarre de voir comme personne ne me croit quand je dis que je ne bois pas beaucoup. HAHA, nan, j'aime pas me prendre des nurges, croyez-le ou pas. Je navigue sur d'autres vagues. 

Comme W. ne bosse pas pendant les vacances, les finances sont tendus. J'ai crée son site internet, sa page facebook. Je m'occupe des bagues, prendre des photos, les vendre en ligne. J'ai laché l'affaire des meubles en carton. J'ai des idées à revendre et faut que je vende avant de reinvestir pour faire de nouvelles choses. Pas de souci, dans un peu je foncerai.

Je me suis tatoué les doigts. J'ai douillé. La première fois, j'avais pas piqué assez profond. Cette fois-ci, si c'est pas assez, c'est que je ne comprends pas. J'hésite même à refaire l'annulaire en rouge. Sa mère la douleur. Et si je le faisais aujourd'hui ? Je dois raser mon côté de tête et couper le trop plein de cheveux derrière aussi. HUM, je vais demander assistance à W.

 

Je suis redescendue à 41 kilos. Je mange bien. Assez, pas mal. Je me sens bien dans ce corps. Je me suis pesée un peu par hazard. Ca faisait des mois. Mais en matant dans la glace après un week-end sans dormir, j'ai vu pas mal de ces os des épaules. T'imagines, après une soirée pleine de poudre, émerger avec le soleil, papotant toujours a 6h du mat et se découvrir dans un corps qu'on croyait plus "normal". Bref. Le yoga y est pour un peu c'est sûr, les nuits sans dormir aussi. Enfin, tout ça pour dire que je me sens balancée, équilibrée. Le taf va bien, les loisirs vont bien, tattoo ou jewellery. Je vais me remettre au dessin bientôt, j'en ai besoin. Et je me suis calmée sur la came. Enfin, ça se limite aux parties et festivités de fin de semaine. 

Bref, un jour demain, je suis devenue une adulte. Je suis devenue quelqu'un que j'aime être. Peut-être. Y travailler. Corriger mes impulsivités, mes humeurs changeantes, mais efforts et ça paye de plus en plus. Catalyseur pour d'autres, quoi de mieux. Je suis fatiguée aujourd'hui mais je vais ré-écouter le nouvel album de Moderat en prenant des photos. Que j'aime ces trop rares week-ends calmes, sans plein de gens autour, et être dans ma bulle, en ressortant avec quelquechose de productif en fin d'aprèm. 

 

SE DONNER LES MOYENS. SE DONNER LES MOYENS. Je retourne en France en 2014 pour une semaine de vacances je pense.Puis ma Maman qui vient le week-end prochain, puis S. celui d'après et G. en septembre et Moderat en octobre et mon Papa en octobre et ma soeur en décembre... 

Je me sens aimée, it's priceless.




 

 

Jeudi 10 janvier 2013 à 11:15

 

Calcul rapide. Ca donnait £500 pour une lens 70-200 mm f/2.8 et £280 pour une 28-75 mm f2.8. Un budget de 800 balles ! Pas vraiment, mon p'tit. Madame a des goûts de luxe. Mais la photo addicte. Capturer la lumière, l'énergie. Bien-sûr, parce qu'il faut plus d'expérience, et du matériel convenable, pour prendre la lumière en quantité nécessaire pour des cliché sans trop de grain. On repassera pour ça, les prix sont mirobolants. Mais ça fait vivre, donne du pep's et un sens à la vie, tout comme ces partages d'instants avec les gens aimés, qui ont probablement ressourcé tous les esprits.

Les fêtes sont donc passées. Poudreuses. En anglais dans le texte. On avait constaté au"para"vant au front que les explosions de bombes dans l'estomac faisaient vomir. Rester au snorage et snorer. Des abus. Des mélanges. Retrouver la Crap-crap et se trouver belle et mince. Bien-sûr, après des journées journées de jeûne "forcé" en fête, ce plaisir de revenir au creux de la vague. Peser entre 40 et 43 kg. 40 avec excès de substances, 43 sans. Bien. Pas plus de 7st, ce n'est pas une cible, c'est plutôt un confort personnel. Bref, le chat nous a rendu beau. Commencé par le tchoupi rapide. Des grosses lignes bien épaisses, le nez plein, à renifler et renifler encore. Puis oui, cette C. Au passage, trouvées par M nettoyant les chiottes des mecs dans la lobby. 3 sachets, 3 lignes.  Descendu de la chambre, alcool acheté, les gens ont débarqué. La baraque est devenu un atelier à dessin de lignes. Ecrasés les cristaux sur des boitiers ou des Vice magazines dans toutes les pièces. Tout le monde. Pas moi, pas nous tous. On est sorti après minuit, avons marché pendant le décompte, la pire chose de l'année finalement. Alors au Trinity, on a continué au fast, parce qu'on en avait envie et besoin. Rentrés à 4h30, garagiste aidant, la soirée finie aux environs de 15h le lendemain. Les cerveaux siphonnés, mâchoires douloureuses de ne pas avoir contracté à mort. Il serait de rigueur que je me calme donc. La descente m'a pris sur 5 bons jours. Sans cafféine, je suis devenue folle. Le fast ne changeant rien, je me sentais comme une lionne dans une cage.

Cependant, mes moment d'auto satisfaction à tatouer. Que ce soit unetelle ou l'autre, le rendu est bon. Il reste sa coccinelle à faire, le hibou cover-up à finir. Et prendre des photos, faire mon book. Ceci dit, le problème reste entier pour y aller en courant, les Hells Angels veillent au grain a Bristol et se lancer dedans, c'est le risque de perdre ses doigts. Discrête. De toute façon, je suis trop petit pour avoir quoi que ce soit à faire avec eux pour l'instant.  La photo, le tattoo... Le carton. Tout qui avance très doucement. Il faudrait s'y mettre plus. Ou ne pas être partout, hein. Dispersion, que je t'aime. Ce soir, je débute la toile pour Tosz, il va se séparer d'Elle. Il va falloir s'y mettre sérieusement pour la finir bientôt. Et faire un site.


www.flickr.com/sidelph/ 



 

Jeudi 27 décembre 2012 à 22:57

 

J'aurai voulu être une femme, Guerilla Poubelle chantait. Personne ne veut être une femme. Laissée pour compte dans une société machiste où tu restes à la maison, tu prépares la bouffe, tu fais le ménage et tu fermes ta gueule. En souriant s'il te plait. Tu peux faire les efforts que tu veux, tu peux être rock N roll, débrouillarde, bricoleuse et touche-à-tout, tu n'auras jamais accès à ces cercles de MÂLES, les beaux, les vrais. Le sexe faible, le sexisme implicite, les regards qui en disent long. Sois belle et tais-toi. Un rôle pour aider les hommes à se faire-valoir aux yeux d'autres hommes.
Dans cette société bipartitionnée, j'ai envie de gerber. Pourtant il est sur qu'on sait se démerder sans leurs paires de couilles. 



Samedi 17 novembre 2012 à 11:06




Que tu aies une autre langue, maternelle, est secondaire. La frustration paralyse et monte des barricades sociales. L'etiquette est collee a ton front, comme la misere l'est a ton intellect. Different, tu es different. Tu es le francais, la polonaise, l'espagnole, le russe, la chinoise ou la pakistanaise. Tu es celui qui reagit trop tard aux amuseries generales - apres un check sur le net ou un remise a niveau par un altruiste compatissant. Tu es celui qui ne connait pas untel ou unetelle, l'actualite ou les patois familiers du coin. Tu es celui qui acquiece en souriant devant l'incertitude du vocabulaire, celui qui ne parle pas de peur de s'afficher, le reserve qui se met en retrait pour mieux observer et essayer d'apprendre toujours un peu plus. Mais il y a ces moments qui sont de trop, ces sensation qui font que tant d'efforts pour paraitre "normal" sans ne jamais pouvoir y arriver sont les derniers espoirs de lucidite. C'est etre en trop, absent, ailleurs et en retard. Et se sentir intimement bete et d'une debilite profonde, car dans l'incapacite de s'exprimer librement avec tact, sens et sensibilite. C'est etre a fleur de peau car prisonnier dans sa carcasse et handicape socialement. Et continuer de sourire en ayant l'air stupide, silencieux.
J'aime tellement.


 

Mardi 19 juin 2012 à 21:24

 

I q; in your shqdoz, Stop lying to yourself, You knoz itm I knoz it qs zell, I4; dying, You cqn4 see it, I cqn4t express it qnd you cqn4t understqnd it, I q; in your shqdoz, don4t lie to ;e, I knoz it, Stop trying to hide it,
I zqnnq feel the blqde, I zqnnq feel blood, I zqnnq feel it, Q nez one eqch ti;e, On eqch pqrt of ;y body, Becquse I feel lonely qnd lozm like q aueen zho is ;ocked by the zhole cour knozing the hqre;, But never;indm I4ll succeed to live zithm or zithout if you let ;e kill this pqin inside ;e, Love zon4t never destroy ;e becquse love i illusivem illusion, love is bollocks in box, so 3lovely3 ;etqphore

YOU DON'T NEED TO.
UNDER YOUR SKIN, THERE'S ONLY VOID.

MINE.
 I JUST NEED SOME HELP.


 

Dimanche 27 mai 2012 à 18:13

 

Tours. Quand je suis arrivée, j'ai cru que les punks n'existaient plus. Finalement, si. Ils sont très jeunes, et dès que tu en rencontres un, tu dois annoncer la couleur politique : faf ou antifa. Ils sont une communauté de 150 faschos apparemment. Les antifa sont peu nombreux. Les jeunes et moins jeunes actent comme des ados. La peur de rencontrer le camp adverse parce que les bagarres sont inévitables, question de principe bien-sûr. J'ai eu droit à du "Être punk, c'est suivre le mouvement punk, c'est se mobiliser pour se faire entendre" Et quel est ton message ? "Qu'on est uni, qu'il faut changer la politique" Ils ne m'ont pas épargner toute l'histoire du punk, version wikipedia bien sûr (merci pour la leçon d'histoire, mais je l'ai déjà lue et je m'en fous donc je l'ai oubliée.) parce que finalement être punk pour eux, c'est suivre le troupeau. Et si être punk, c'était aussi ne pas suivre celui du mouvement ? Qu'est-ce que "le mouvement punk" ? "T'as décidé de me faire chier, toi ?" Un peu mon p'tit, un peu, ça a l'air facile en plus. Ils étaient pathétiques. Les jeunes, les vieux. Des punks à chiens pour la plupart (et les chiens qui s'appellent Cocaïne, AK-47 ou Gangrène), parce qu'en France et probablement partout ailleurs, le punk est mort. Il n'en reste que des résidus, des particules d'esprit libéré de la société qui s'accordent à penser par eux-même sans suivre la dictature d'un mouvement. De la grosse déception en bloc de 12 encore. Mais je riais à les déstabiliser avec mes questions, parce qu'un ou deux comprenaient le ridicule de leurs réponses. Seules les filles semblaient un peu plus capables de penser par elles-même, féministes au milieu des machos. Et ça, ça me faisait bander le cerveau.

Sur les quais, venait de les rejoindre S, ce petit connard de dealer castelrenaudais complètement stone et high, celui qui laissait la coke chez ma soeur -qui n'a au passage plus la garde de ses enfants. Il m'a vue, ne m'a pas reconnue puis "HA, mais tu es la grande soeur de B. ?" Ouais bloody asshole, je suis sa soeur, et la petite soeur de S. qui a juste évité la taule à cause de tes conneries. "Attends, on va parler de ça tous les deux, tu connais pas l'histoire" Il a insisté pour me rendre sa version des faits, sa version de petit connard qui fracturait les fenêtres de l'appart à 4h du mat'. Ouais, ma soeur n'a pas de couilles pour dire non, ce n'est pas pour autant qu'il faut abuser de la faiblesse des autres. Il essayait de refourguer sa merde coupée 666 fois avec du cirage aux keupons et de leur tirer leurs sacs. Après ses explications, il s'est barré, a stoppé son business avec eux. Il a compris que je ne croyais pas plus ses histoires de merde qu'au genre humain ou au père Noël et que je connaissais ces jeunes. Puis aussi qu'il y a des dealers plein les quais. Il était marrant. Non, la coke j'ai pas essayé, mais le trafic, c'est bon on a donné dans la famille. Bref, toi aussi tu peux pas savoir et tu sauras jamais que le hash de merde que tu vends depuis 8 ans, c'est mon père qui te le transporte jusque dans l'entrepôt. (Et il m'en n'a jamais filé gratuitement ce salaud)

Puis ce connard boulevard Heurteloup : "Je n'ai pas de voiture, c'est grave ?"  "Hé mec, tu m'as pris pour une pute ?" Après, on a eu droit "Vas-y, j'vais t'faire les fesses connasse" et autre joyeuses réjouissances de connards de mecs. Ca m'a fait rire 15 minutes mais jaune, ils nous suivaient. Puis j'ai eu envie de leur foutre des tartes, je me suis contenue. A ce moment-là, on a rencontré des potes, on est allées chez eux. Ca appelle à être féministe. Bref, je n'ai pas fait la gaypride, je ne verrai pas mes chers compagnons de cafèt', ni aucun des S. et le séjour est parfois catastrophique. Je suis proche de l'overdose. Overdose de France, de connards irrespectueux et impolis et manque d'Angleterre, pour faire dans le gros, parce que hein. Putain de Marivaux.




Dimanche 22 avril 2012 à 23:49

 

// François Hollande 28,93%  
// Nicolas Sarkozy 25,67%  
// Marine Le Pen 17,97%  
// Jean-Luc Mélenchon 10,96% 
// Abstention 20%  
// Votes blancs 1,5%

Je ne suis pas sur les listes électorales parce que voter pour des cons est un bas privilège que je ne m'offre pas.



Dimanche 8 avril 2012 à 15:30

 

"You've got the parisian accent!" Go to fuck yourself, Touraine's people, fucking farmers MOUAHAHA, we'll always be stupid and sounds awesome and sick! RHAHAHA.

Drunk, high, stone. Fucking feel good after this bad. Breathing. I have a bit of MD left. Speeeeeeeeeed pleeeeease. I try to control what I want. NO, you don't need this shit, you don't need this shit, you don't need this fucking good SHUT UP SHUT UP SHUT UP. SHUT THE FUCK UP! Ok, Everything is better. I don't care anything except these good times I can get. With or without you, I fucking don't give any shit about EVERYTHING. Nobody can ruin that, I'm living. LIVIN, I dare to try. I need to meet you and YOU and YOU and YOU AS WELL. Met D., M., M. and D, being silly, to socialize a bit. "Are you lesbian, are you together?" "Fuck you Dude!" To be alone inside is true and unchangeable. But to have X or Y around, to have your smiles, to get your hugs, your good moods, everything. Why have I been so blind? FFS, no prices, I enjoy so much now. Spent a fucking good night, drank nothing, so sober. But it was as cool as possible. OMFG. RHAA. I want more and more, I want to drown myself in meetings, drugs, social life, poor or rich, deep or superficial, psyche or not. DMT my friend, go for it and run, run. Let's make our experiences, let's go for it.

I'm coming from the dark but RHAAA. All the symptoms are worst and worst with years. She was probably right the day she said "bipolaire,mon enfant". HAHA, contrôle, laisser-aller, contrôle, laisser-aller. BIG CLAP in your FUCKING HEAD. Mais rhaaaaaaq. Make me not thinking, again and again, let me forget and let's run. Lachons la bride et courrons dans les murs, marchons sur les abeilles, et enculons les habitudes, les mortitudes. Soyons fous, soyons ailleurs. Guys and girls, THANKS A LOT. 


Jeudi 29 mars 2012 à 21:21

 

It's just a monumental conspiracy. Easier way, touching with fingers, feeling the support and the power of powder. Colorful. Soft Pastels, paper, cup. 
 
Weird day, I was so close to you but nearly. Finally back to the beginning. Around Stokes Croft. Get "lost"  in purpose in Ashley Down, and a so random meeting! After 11 months of silence! Surrealistic and impredictable. A very strange time lag, suddenly and instantly, something woke up inside. Kind of. Fucking weird, unbelievable. 




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