sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Vendredi 11 juin 2010 à 20:35



Et je reste à côté. Sur le bord de la route. Une brebis égarée. Qui ne rentre pas dans ton moule. Dommage. J'ai du mal à comprendre. J'ai dû mal comprendre. Encore. Et j'y ai cru, comme un oiseau qui s'envole de son nid, paré de certitudes. Bien-sûr. Paul Arden est mon ami. Ma seule conviction est ce qu'il vient d'enseigner à ma graine un peu fade. Je retombe, tombe et tombe encore. La pauvre truc. Sérieux, tu peux rire. Tu peux t'esclaffer. J'ai juste simplement compris. C'était tout bêtement une grosse arnaque. Un petit jeu de courte durée. Je t'appelle, on en parle dans le week-end. OK.
Je vois clair, pour une fois. Tu sais, c'est beaucoup plus simple pour tout le monde. Au moins, je sais à quoi m'en tenir. Il ne faut plus aller si vite. Plus aller si vite. Les aiguilleurs auraient pu nous permettre de s'envoler, finalement, on s'est écrasés comme des merdes. Des sous-merde.


Vendredi 21 mai 2010 à 22:24



C'est un peu difficile. Plus ça va, plus j'ai l'impression que ce n'est pas lui, ou lui, que j'apprécie dans sa globalité, mais juste sa tendresse, ou sa tendresse. Une complicité d'un soir, verbale, ou cette fois-ci, pas seulement. Mais le petit déjeuner avalé, la porte refermée sur nos journées respectives, une amnésie soudaine. Je fais preuve d'un détachement inhumain une fois l'instant T passé. Je ne sais pas où aller, parce que simplement, j'ai peur de m'engager. J'ai une touche, un ticket, une invitation, et un PCF pas régulier. L'heure est au choix : P va à la poubelle à papier, P2 probablement à la poubelle à verre et P² dans la poubelle carrée. Version bêta à tester, le risque. Et la populasse chaumonesque à rencontrer. Difficile de se poser dans un coin paumé comme celui-là.

Je suis un peu perdue, j'ai du mal à m'y retrouver, j'ai du mal à créer quelquechose, à m'engager directement, m'investir. J'ai peur. Peur de dire non, peur de blesser, de me tromper, de me blesser, peur de l'avenir, peur de la hauteur, peur du regard, peur des autres, peur du regard des autres. Peur d'énormément de choses. Pourtant, il y a de ces choses qui se passent naturellement, et celles, plus organisées, qui seraient plus protectrices. Ou pas. Les incertitudes qui encombrent. Il me faudrait l'inconnu. L'inconnue, celle qui n'engage rien. Rien du tout. Etre à l'aise, pas surveillée. Ne pas devoir tenir de rapport journalier, ne pas satisfaire leur curiosité, tel un feuilleton merdique sur TF1 ou un vieux roman photo jauni par le temps. Trop de critères déchirés, éternelle insatisfaite.

Du coup, je respire par mes créa, par mes idées et par l'envie. Même si la fatigue est saisissable, que j'aimerais tout envoyer balader et rester seule avec ma trilogie adobe, juste pour hiberner un peu, et revenir plus forte. Trop de retards, il va falloir se réveiller. Des germes de trips. De l'excès.

Et puis merde, qu'on arrête de me dire qu'être bi, c'est le truc le plus cool du monde parce que t'as le choix. Les choix, ce n'est pas forcément une qualité. Quand tu es à un tel croisement, sans panneau directionnel, tu fais quoi ? Je en reconnais plus mes désirs, j'ai des peurs qui hantent mes pensées et seul le boulot parvient à les chasser. Le truc positif, c'est que je pense passer. Quand même. Alors, je compte sur elle, elles. Sur Elles.
Fais juste le premier pas, et fais dégager ce qui te paralyse. Tu ne peux qu'y arriver, non ? N'empêche, je suis dans la galère, je veux avancer, mais la case départ me fout grave les jetons. J'ai les boules de devoir faire un demi-tour. "Qui tente rien n'a rien", je l'entends déjà d'ici.
Ouais, mais j'aime pas les échecs...



Jeudi 29 avril 2010 à 0:45



HAHA. Depuis je me perds. Je fume. Je fume, allume. Amertume ! A moitié concluant, polluant, gluant. Fuck you, fuck you very very very much. J'ai envie d'dire, abasourdir, l'enlaidir. Les vieux tubes qui ressortent en perles, rengaine lassante, incessante, abrutissante. Ouais, ras le bol,  carambole, hyperbole. Et encore, même pas. C'est un clip de 113, ça date pas d'hier. Des vogues au menthol, éthanol, babydoll.

Faut que je me trouve un mec ou une nana. Faut que je trouve l'amour. La quoi ? HAHA, qu'est qu'on s'poile. Et il fera la gueule. Et putain de merde. A cause de cette putain de feignasse, je serais même pas redescendue en Touraine. Mon imprimante m'a lachée et en plus, je sais pas comment je descends à C. pour les 50 ans de JLB. Alors, j'ai envie de tout envoyer balader. Parce qu'aussi, j'ai pas fait la moitié du quart de mes devoirs pour la rentrée. Et Dieu sait que j'en ai pour une bonne semaine à plein temps. HAHA. Quelles vacances de merde. Mais l'appât du gain. Puis surtout, faut que je me rachète une imprimante. Alors j'attends. Et tant pis si j'avance tout doucement pour les cours.

JE NE PASSERAI JAMAIS. Le pire, c'est que je le sais. Et que c'est normal et justifié. Dans ce cas, j'ai plus qu'à contracter un putain de contrat. Et aussi. Ressortir la tête hors de l'eau. Si vous me permettez. En fait ouais, j'avoue : en ce moment je coule. Parce que c'est plus difficile d'être heureux que d'être malheureux. Qu'une putain de vague me submerge, que je comprends que dalle à ce qu'il se passe et qu'il 'y a que le dessin qui me calme.  Ou des projets. Un mur, les gars, un mur ! Qu'on aille bomber tout ça. Bref, j'arrive plus à respirer, je sais plus pourquoi, mais je sais trop bien pourquoi. Alors tu sais. Si si. Allons, continuons à sourire, c'est ce qui se fait de mieux, c'est moins égoïste.

Ma mère se marie dans le plus grand secret. "Tu es la seule au courant : ta soeur le saura plus tard. Et la famille encore après". Avec son copain rencontré sur Internet y'a 2 mois. HAHA. C'est B. qui va kiffer. Ma mère est une putain d'ado qui va acheter un appart avec "l'homme de sa vie". "L'homme de sa vie", toute une notion. Ca m'a foutu la gerbe. Je taxerai du shit à A. pour ce week-end. Qu'on se la mette entre soeurs et cousines. Je crois que j'en ai besoin. J'aimerai juste pouvoir pleurer un peu. Si seulement. Je deviens vraiment un gros bloc. Roc, silex.

Ayez pitié, pauvres pêcheurs.
"Vous serez une graphiste très talentueuse : une grande graphiste." Laisse-moi rire, Chérie.
J'ai besoin d'eux. De toi, de vous. Bordel. C'est le bordel dans ma tête, un putain de chaos. Et ça faisait tellement longtemps que je sais plus comment en sortir. Hier, j'étais bien, les autres jours aussi. Aujourd'hui, me tête me lâche, et ma joie hypocrite s'est barrée. Salope, va. Y'a des jours, mais y'a vraiment des jours où faut rester coucher.


 

Samedi 24 avril 2010 à 13:32



Mine de rien, ça m'a travaillé toute la soirée. Raison, tu avais raison.
Mine de rien, ça fait chier.



Mercredi 21 avril 2010 à 23:11



Voilà. Forcément, comme la dernière fois. T'as envie de lui dire d'aller se faire foutre. Que tu ne donnes pas de nouvelles, ok. T'en as peut-être des gars. Mais qu'est-ce que j'en ai à foutre en fait ? Juste que c'est pas si bon que ça. Tu peux dire ce que tu veux. Ca saoûle un peu. Puis j'suis pas motivée à bosser, et ça c'est grave la loose. Va falloir trouver une solution. Et vite. Enfin bon. Faut trouver un stage, aussi... Et Chateau, ça sera en option. Voire pas du tout. MOTIVATION. Bordel de nouille. Ouais, j'ai besoin de motivation. De bedo aussi. Ca aide toujours un peu. Et puis merde. Continuons. FUCK. Faut que je me bouge. Penser à la GAG. Putain. J'ai l'impression d'être perdue. Faut que j'y arrive. Je peux, hein ? Je peux ? Dis moi que oui. Dis moi que oui. J'en ai besoin, tu comprends ? 
(Et moi aussi)


 

Vendredi 26 mars 2010 à 13:04



Lipdub en cours de montage. Façade presque totalement post-itée par notre équipe de 13. Les profs qui se demandent qui a fait ça, qui saluent la performance : s'exprimer sur un mur de l'école, performance éphémère, revendication silencieuse mais visuelle. Et l'administration cherche le prof responsable de cette intervention. Quelle bande d'âne. Impost-it n'est pas ti-tosp ! After at home et ginguédélires sous THC. Chess le chat au sourire. Et le Hater. Encore des portes ouvertes mémorables. Et ce n'est pas fini. Demain, le must du must. Et ce soir, soirée psyché à CorentinC.
Viendront à la Gare AG, quatre gorilles sur un mur en collaboration avec A, P² et C. Des collaborations qui fonctionnent. On s'occupe l'esprit. On s'occupe l'esprit. C'est tellement sympathoche le boulot en équipe. Des projets en communs, du partage, du délire. Et du bon temps. Parce que non, je ne viendrai pas chez toi.



Dimanche 14 mars 2010 à 20:32




Comment N. a pu croire une seule seconde que j'aurais pu dérober B. ? Un comble ! Drôle de façon de se rendre justicier. Un acte inhumain perpétré par une/des personne/s inhumaine/s, probablement un/des extra-terrestre/s. On ne peut rien contre les extra-terrestres et leur lavage de cerveaux. Note que moi, je m'en lave les mains avec du savon : rien vu, rien entendu, comme lobotomisée. Tiens donc pardi ! A SherlockNomz de mener son enquête.

Finalement, bosser pour Aides et se refaire un compte en banque, si jeudi est positif et la petite voix à faire taire.
Probablement une licence pro. Tu vois, le culturel ou l'événementiel, ou l'art, la CV. Profiter des mois de stage. Retarder après avoir testé, même si le coût en aller-retour. Tenter le coup quelques mois, revenir en trombe, ou pas. A CR/M, dilemme clair. Pas d'aventure ou se planter comme un arbre fruitier. Si c'est pour revenir en tout petits morceaux que je mettrais trois plombes à recoller. Se convaincre que. Marrons-nous, mes chataignes, à nous protéger de tout, et de nos pensées passionnées, pour modérer ce qui pourraient nous être fatals a posteriori. Fataux. Concept con qui évite les retombées sans parachute. Quoi ? De la peur ? Mais non voyons, pas du tout.

Ne penser ni au futur et passé proches, ni plus loin. Très égoïstement. Profiter le plus possible. Juste organiser  l'après, quel qu'en soit l'issue. La prévention contre l'appréhension ! Mouahahah, avec mes rimes riches à deux balles, je vais finir par devenir une médiocre concepteur-rédacteur milliardaire. Tant de modestie.
J'économise les locutions.

 

Lundi 22 février 2010 à 12:49




Bon, les idées de futur se profilent. Mon billet le 2 ou le 9. Le retour le lendemain, ou après 3 ans ou jamais. A voir.  L'écart de stress entre Paris, le sprint. Et là-bas, où on est plus qu'au ralenti. J'appréhende. Mais grave. Et encore, ce n'est pas de m'adapter, ou une autre connerie. C'est juste si je saurai m'y faire. A nous, au soleil. A la vie à deux, aux projets. J'ai beaucoup trop peur de moi. Mais cette aventure... Ca me réjouit vraiment.
Et puis, faire des listes. Tout de suite !


Jeudi 4 février 2010 à 0:36




Ne crois jamais en rien, c'est foutu d'avance. Tu peux t'accrocher, t'acharner, t'arnacher, te coller, t'emprisonner. Ca sert à que dalle. Il fait nuit le jour. Les responsabilités pleuvent sur ma conscience huilée. J'en n'ai rien à battre. Rien à prouver. Te laisser une bride. Te laisser le temps. Je ne serai plus là. Rien, je suis que dalle. Ce putain de jeu. Tu te rends seulement compte ? Alors j'erre et j'espère. Le temps, l'ignorance sont de meilleures armes ? C'est exactement. Clignote. Gratuitement. Tu t'amuses, je m'amuse. C'est un comportement suicidaire. Les jeunes, ils sont bien plus intelligents que nous.



Jeudi 28 janvier 2010 à 22:14



Je me souviens de cette fois. 15 euros, qui nous paraissaient une fortune. Un échange dans le parc du chateau. Ca, c'était le bon temps.  Au moins, c'était plus simple. C'était tortueux, mais clair. Désormais, c'est éteint. Je sais, moi aussi, être silencieuse. La parade à deux balles. Là-bas, où il fait chaud. Faire un break, sortir de Paris. De toutes ces têtes qui me font chier. Partir à l'aventure avec les cailloux. Ne plus se soucier de demain et respirer. Juste s'entendre respirer en profitant du paysage.
Je n'existe plus vraiment. Je disparais, et c'est bon. Mes rêves sont loin derrière. J'ai l'impression d'être vieille. Plus rien n'a de sens. Et j'ai perdu du temps. Ce chemin vaseux. Vraiment vaseux. Alors tout modifier et partir. Plus rien ne m'accroche à ces terres. Un an et demi, le BTS, et ciao byebye. J'attends ça avec une impatience monstre. J'attends ça avec une impatience monstre. Et me mords les doigts.



Mercredi 20 janvier 2010 à 18:12



Et franchement, y'en a sérieusement ras-le-bol.



Samedi 16 janvier 2010 à 20:17



Acheter des soutifs avec une autre meuf. Bouffer un pain au chocolat avec un choc viennois à Pomme de pain. Acheter du papier, et des feutres fins. Parler et parler. Puis avoir retrouvé des cailloux à MdM. Et racheter la friture. Voir mes soeurs le week-end prochain. Et les squatteurs. Ne pas avoir taffé du samedi.
C'est finalement pas mal, la vie. Demain, par contre, faudra s'y mettre sérieusement. Et ça ira. Comme une lettre à la poste.


 

Mardi 12 janvier 2010 à 0:54




Vraiment bizarre, je dirais. Sans trop savoir pourquoi. Elle essaie d'oublier J. No comment. C'est fou. Vivre au jour le jour. Ne pas se faire d'illusions. Ne pas chercher à jouer. C'est vrai que l'école, c'est 80% de mon temps. Le reste : ciné, les trips sur les instrus, les sorties avec les filles.Ca soulage,  ça soulage. T'imagines même pas. Alors trouver la place dans ma tête, dans mon temps pour quelqu'un. Faudrait que. Ce serait parfait. Mais je ne pense à rien. Parce que c'est s'auto-flageller. Elle est pourtant belle. Et L. ... Rha. Les filles...

Ce soir, c'était l'avant-première de Une petite zone de turbulence. Avec l'équipe du film forte en sympathie. On a croisé Michel Bougenat en prenant les invitations. Ca m'a fait rire. Un de plus à son compteur de "Mais c'est pas M. Bougenat, le mec, là ?" Bravo M. Ca nous a fait poilé. Le film est pas mal. Ca détend, parle de pleins de trucs qui nous concernent. L'amour, les relation parents-enfants, le couple sous toutes ses formes, tous les genres. Tromperies, déprime, gendre, mariage, famille, homosexualité, acceptation par les parents. Si avec ça, on est pas capable de s'identifier, je sais pas ce qu'on peut faire. Bref, c'est quand même une franche partie de rigolade.

Sinon, Mano Solo a déserté la guerre. Une recherche sur le VIH. Me reprendre, méprendre. Chercher de l'info. Faire un test bientôt. Ce que je dis tous les six mois. Mais ça fait tellement flipper. Bouh. Alors demain : tragus et le soir : Agora à l'UCG Bercy. Et mercredi, j'irai voir pour faire un test. Si je suis courageuse.

Mon frigo est vide. Je n'ai plus que du maïs, une boite de lichis, plein d'épices et de condiments et du chocolat en poudre, farine, sucre et mayo dans mes placards/frigo. Ah et de la soupe en cube. Ca, ça va me permettre de tenir un peu. Je sens les changements s'opérer. Ca me ferait presque du bien. Presque. J'ai dit "presque". Au moins pour la tête. Je suis malade. Oui. Mais vu ma condition, j'en avais besoin... La situation est bonne, j'en suis satisfaite. Embryon d'une génération détraquée.


 

Dimanche 10 janvier 2010 à 14:19




http://bimbokillers.free.fr/images/Jaquette_bimbo_06.gif


BabyPuppe, es-tu vivante ? Que deviens-tu ? Veux-tu toujours qu'on se marie toutes les deux ? En Espagne, ou en Belgique ? Canada ou Portugal ? Oui, bientôt sera votée la loi autorisant le mariage gay au Portugal, youhou. Ou à Amsterdam ? Puis on fumera de tout notre saoûl, poumons explosés. Dans un camping non loin de là. Afghane, marocaine, et qu'en sais-je ? Je vais bientôt faire le plein, je ferai tourner. We'll got high. E on sera très bien. Avec de la vodka black, parce qu'on jouera, encore, les ados rebelles. Mais grandes cette fois-ci. Comme en juin. Alors s'il te plait. On se voit quand, Chérie ? 

Sinon, donne-moi juste des nouvelles, ça m'ira aussi très très bien.


 

Dimanche 10 janvier 2010 à 14:13




Toi, tu joues. Je ne joue plus depuis un bout de temps. Comme asexuée, amusée, dans une faille spacio-temporelle. Je ne recherche rien, contrairement à toi. Aussi, toujours contrairement à toi, je n'essaie pas de provoquer. Pas comme ça. Avec de jolis sous-entendus. Non, à vrai dire, ça ne m'intéresse pas. C'en est fini. Juste qu'il ne sert à rien de courir, il faut partir à point. Il est vrai que ce choix, c'est beaucoup plus pratique. Sans contrainte, juste du fun à fond. Pour un temps. Garde ta fraicheur, si un jour tu en as eu. Moi, je ris. Parce que c'est assez affolant. Alors en attendant, je mets en pratique les sauvegardes de l'esprit. On sait jamais. Puis si jamais, la possibilité de tisser des liens. Je n'assure rien, parce que je ne cherche rien.
Finalement, nous ne serons jamais ami, parce que nous ne l'avons jamais été. Il faut se faire une raison. Toutes ces cachoteries, ces cache-cache. Que veux-tu que j'en fasse ? Rien. Je ne demande rien.

Alors je vais certainement me remuer pour créer un carbonmade. Certainement me bouger pour montrer que c'est possible. Et je ris, actuellement de cette motivation qui m'enivre. De ces films qui me forgent. De ces sorties imprévues. De ces livres passionnants. Je n'ai jamais autant pu voir ailleurs. M'ouvrir. Et même si le corps aussi s'exprime, je sais comment le faire taire. Parce que finalement le bilan de 2010 ne pourra être que meilleur que celui de 2009. Cette année fut littéralement catastrophique. Hormis pour ces quelques week-end qui m'ont remise sur pied. Mais voilà. Je suis de retour. J'ai amorti, pris conscience de tout ça. Agi. Et que le pire, moralement, ne soit pas encore arrivé est une chose, je suis heureuse de voir l'avenir qui se profile, au moins scolairement. J'assume le passé, assumerai 2010. Pour une fois, je suis là. Au bon moment. Au bon endroit.

Puis L. qui vient. A. qui est formidable et Bbs qui ne changent pas. L'unité, la convivalité. C'est ce genre de moments qui changent tout. Euroshima et Pogomarto le 28 janvier. J'y serai. Et tant pis pour la clope, ce n'est pas une priorité. La Disparition, de Pérec, est formidable. Vais tenter de faire mon compte-rendu de lecture sans un seul e. Je m'entraine, tout aussi poilant que cela peut être. Et sache, C. que ce n'est pas fini. Dangereusement, tu as dit ? Tu as bien raison, ça ne fait que commencer. Mon corps deviendra ce que je veux qu'il devienne. Cela prendra le temps qu'il faut, mais a priori, la voie est bonne.

Cracks, La Route, Le Vilain. Lundi : Une petite zone de turbulence en avant-première. L'expo de Boltansky jeudi,après le modèle vivant. La galerie Anatome. La filmographie de Denzel Washington, Larry Clark, Coppola, Almodovar. Cogito ergo sum ou l'ébullition. Oui, j'existe. 

Jeudi 17 décembre 2009 à 11:40




Et puis, c'est la fin.



Mercredi 16 décembre 2009 à 17:54




C'est dramatique d'aimer quelqu'un, de ne pas pouvoir vivre sans, mais de ne pas pouvoir vivre avec. Ici s'achève peut-être une belle histoire. Je crève. On crève. Amen.



Mardi 15 décembre 2009 à 0:44



http://sidvicious.cowblog.fr/images/230251606512a1d94bc1.jpg


Des histoires de stress, de pression, d'expériences, de complexes, pas de généralités. Phase 1 enclenchée. A nous de voir. Si évolution. Voix calmes, et ironie. Tordus dans tous les sens, provocante. Quelques réponses. Si pas fun à 20, comment à 40 ?  Pas de pessimisme, pas d'optimisme, je ne suis plus à ça près. Mais ce n'est pas dramatique. Moins de bulles, je pétille moins. Ca sert à rien de se poser des question débiles, de se torturer les méninges pour des éléments pas maîtrisables. Certes. Problématique. Carte UGC Duo. Allons vers la culture. Sortir. Le mardi, tout est permis.

Même pas d'avertos pour les absences. Ils se sont dit plein d'espoir. Ils ont bien raison. Un phénix qui renait, et qui vole. Loin, loin, chère liberté. On avance, c'ets déjà  ça... Polly Pocket oui. Mais j'assume. En pyramide, comme J. Lopez. Trop drôle. Mais instructif. Au moins, je vais pouvoir lui refaire sa com...



Dimanche 13 décembre 2009 à 0:14



Pour tout le mal que j'ai fait, que je fais, et que je ferai. On sait jamais le mal qu'on répand, sans le vouloir. Et la retombée. C'est horrible, d'en avoir seulement conscience. Sans même savoir ce qu'on a pu déclencher, ni comment. C'est tellement fou. Alors autant sombrer. Folie et maxalt. C'est pas encore fini. Et dans ces moments-là, tu es seule face à toi-même... Forte, se trouver. Moi aussi, je sais pas comment arrêter tout ce cirque. Ni où aller. Ni quoi dire. Je suis littéralement paumée.



Samedi 12 décembre 2009 à 16:33



Où je dois aller, et ce que je dois faire. Et bien aucune idée. Je tiens la barre de mon fragile navire et c'est déjà pas mal. Mylène, elle est quand même bonne. Alors jouer avec sa tablette graphique en matant son vieux live de Bercy. Mais rien n'a de sens. Oui, je peux écouter du classique, Farmer, Tagada Jones, Pink FLoyd, Uh hu her et Sonata Arctica. Mais sérieusement.

Faut que j'arrête de dégouter Mel en lui disant que si on va dans la pub-pub, on sera condamnés à faire des affiches Easy Cash ou Bouygyes. Ahah. Désillusion pour le petit coeur, je suis horrible. Mais faut pas sevoiler la face, la moitié de la promo fera des détourages pour les catalogues La redoute et Lidle pendant dix ans. M'en fous. Je ne compte pas faire de la pub. Vous savez, y'a des crénaux à prendre sur le net encore. Faut juste savoir à qui s'adresser. Y'a aussi les assos. Les trucs qui payent pas, mais beaucoup plus passionnant. J'ai cru qu'il allait se barrer de cours.  Je fais des études qui m'intéressent. Et qui vivre verra.

D'ailleurs hier, j'ai bougé mes fesses jusqu'à une soirée Graphic Battle. Au dune. C'était Izi contre Wisi. Avec Advanaced Creation qui organisait tout ça. Je crois que le dune va être mon QG. Ca bouge là dedans. Puis les gens sont cools. Tous unis avec la Creative Suite. Finalement hier, c'est les filles qui ont gagnées malgrè un compo ma foi, pas meilleure que celle des mecs. Mais c'était cool quand même. Puis le DeeJay assurait pas mal. Haha. Ca pourrait vraiment être génial.

Penser à se bouger pour créer un collectif. Qui veut en faire partie ? Si tu dessines, touches à CS, la photo, au street art ou à d'autres trucs, ça m'intéresse. Fais moi juste un signe et on se sortira les doigts du cul, ensemble, pour se faire un nom. Ou pas, mais on pourra trouver de quoi tripper. Enfin bon. Faut s'y mettre au bout d'un moment. Puis c'est pas comme si ça ne passionnait pas. Je sais pas si on peut dire que c'est cadeau, mais wesh ma gueule ! Paye ta gueule et ton décolleté en basse qualité Chérie. Ouais, je suis une bombe, pas la peine d'insister...
 

 

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