sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Vendredi 11 décembre 2009 à 12:10



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On a tous nos problèmes. Ne prends pas le risque de me mettre en colère. Ne joue pas avec moi, ni avec ma patience. Parce qu'en ce moment, elle est plutôt limitée. Alors ignore moi si tu veux. Et toi aussi. C'est juste que je sais où me la mettre, cette amitié foutue. C'est juste que tu sais où te la mettre, cette foutue amitié. Enfin, ça dépend de ta définition et du sens que tu donnes au mot "amie". J'ai maintenant compris que tu as éternellement besoin d'un bouc émissaire. Et bien soit. Mais ne crois pas que ça va changer ma vie. En soi, je m'en fous un peu trop quand même. Ca me fait rire parce que tu reviendras. Sûrement sans t'excuser, mais tu es comme ça. Alors c'est ainsi, mais on le sait tous. Mouchoirs, puis pouf, en l'air. Désormais, je m'en tape royalement. Tu dégages si tu veux. Ca n'entravera ni ma liberté, ni ma bonne humeur.

Le ciné, c'était avec M, devant Le concert après une rue Mouffetard avec Lou. et Cé. Alors après la claque qu'on s'est prise par le film, puis la décision d'aller voir un concert de classique un de ces quatre, on a pris le métro. Tout retournés. Mais on a rencontré Milou et Tibou. Que j'ai invités à la maison. Ils ont acheté deux bouteilles de vin qu'on s'est sifflées. Puis on s'est fait un boeuf pendant 3 heures. Pour finir Mel et moi sur un fauteuil, à parler jusqu'à 7h du mat. A 8h30, en info, on a dormi un peu. Mais c'était sur InDesign, bien lourd, bien chiant.

En attendant, toute cette improvisation du mardi, ça nous donne envie d'avancer. Juste pour atteindre le mardi suivant. Et les aventures qui nous y attendent. M. est véritablement un ami, un taré, un fou. Mais il comprend. Il en est capable. Tant qu'il oublie C., c'est tout ce qui compte, travail de fond. Puis ça servirait à rien, puisqu'elle est maquée maintenant. Pauvre. Les filles. Alors on se raconte ce qu'il se passe dans nos têtes. Véritables psychotiques. A interner. On se calme et se motive. Explications et compréhension. Partage et confiance. Délires aussi. Forcément. Le mot du mardi, et sa définition. Entre cancre et condescendance. Les phrases choc. Les séries B. Bref, j'ai quand même du bonheur plein la tête. Par ces petits instants. Et les délires avec Lo. Même si ça chute, même si j'ai du retard dans quelques matières. Même si les mercredi, jeudi et vendredi de la semaine prochaine risquent d'être un peu difficiles niveau taf. Car tout ça, ce n'est rien. Lundi et mardi seront simples, donc essayer de répartir. Pour une fois.

Et en infographie, j'ai eu 15. Comme quoi, ça ne suffit pas de montrer qu'on sait. Il faut le faire. Au, tu te vanteras moins la prochaine fois. 12 en édition, 14,75 et 13 en graphisme. Je commence à cartonner en cours, c'est tout simplement plaisant. Ils comprennent enfin. Surtout que je vais refaire le packaging, plus propre, mieux fini. Enfin, l'espoir est là, la motivation. Et bien-sûr la bonne humeur. Puis bientôt, je réinvestis dans 25g de chichon. Que demande le peuple ? Je reviens ce que je voulais être. Ce n'était même plus espéré. C'est juste jouissif.


 

Samedi 5 décembre 2009 à 20:49




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Non, je n'existe plus. L'esprit transbahuté, presque métaphysique. J'ai sûrement loupé quelque chose d'inédit. De géant. Le mot clé, coincidence cynique, absurde, en sept lettres. Trouble is back again. Parce que je te regarde en liberté. Volant, envolée. La batterie qui rythme le système sanguin. Ralenti. Comment veux-tu en sortir ? Elle est peut-être à Paris ce week-end. Légèreté perdue. Le retour aux sources qui s'opère. Lentement. Très. Se shooter à la musique, beaucoup plus sain. Besoin de cet état. Léthargie. Le token de mon esprit. Bonjour. 

Mais si tout est vrac, non, ne cherche plus. Le piano me sauvera. Et la guitare, si douce avec ses jolies formes. Fidèles. Il n'est pas question de réconfort, mais de survie. On est loin du compte. Les miroirs fondent, l'espoir tombe. Enterrée.  Je ne sens plus le menthol dans cette dilettante habitude. Au revoir.







Planche extraite du carnet de recherche sur "La Nu-ta-tion". EP, quand tu nous tient.


Vendredi 4 décembre 2009 à 11:31



Crache ta rage. Exécute. Fuis. Cours. Musique salvatrice. Jouer le rôle. Cacher. Déchirer. Se concentrer sur ses projets. Associale, certes. Mais surtout nihiliste. Pas parce que c'est un mot à la mode. Qu'on ne se méprenne pas. C'est un masque de réglage. Les nanas qui font les nanas, ça devient bien lourd. Un peu de recul, tellement relatif. Je n'irai pas chercher midi à quatorze heures. Rester dans la case. Sourire, niaisement. Rester assise. Ne pas se poser de questions. Rester calme en dehors, lacérations en dedans. Parce que tout va bien. Je me fais trop d'illusions. La vie est merdique, opaque, cynique et hypocrite. Je trouverai. Me crée un chemin silencieux. Ne bavarde pas. Reste dans le coin. Et surtout, continuer de leur parler qu'au passé.  Je m'en servirai comme d'un arme. Crispations de la machoire, contenir tout ça en dedans. Facebook aux chiottes, je dIsparais. Exit, dégage. Mal. Entrez votre message perso. J'ai rien à vous dire. Paris m'excède. Dieu que les grib' me manquent. La Touraine, les relations vraies. Paris, c'est vraiment du vent. Je suis incapable de conserver ce genre de relations. Ce ne m'intéresse pas. Et au bout du compte, j'assume. C'est sûrement le pire.

Alors avancer sur le chemin et appeler CaE pour voir ce qu'elle veut. Voir si je peux faire du télétravail pour eux, 10h par semaine ou voir, et progresser. Une expérience graphique à inscrire sur mon CV. Alors va falloir être convaincante, cette fille a du pouvoir. Le détail, c'est que ça me fera des thunes, et une raison de plus pour ne plus. HAHA, si ça marchait, ça serait ouf : pas encore diplômée et déjà une boîte embaucheuse. Qui paye bien. Je suis une nantie. Alors pour cela, je ferai des sacrifices. Je suis vraiment un humain. Et ca me désespère. Mais c'est tellement nul tout cette complexité. Tout pourrait être plus simple si vous ne preniez pas autant la tête. Alors oui, distance en attendant. Parce qu'il est clair que si je crevais demain, on se s'en apercevrait même pas. Et tant mieux.

Et tiens, en interro d'infographie, on devait jarter les lunettes de Mr Windows ou de notre Saint-Père-des-Geeks, Steve Jobs. Entre autres consignes. C'était marrant. Avant/après. Oui, c'est loin d'être parfait, mais contente quand même.


Mercredi 25 novembre 2009 à 12:11




http://sidvicious.cowblog.fr/images/arcparis02.jpgMon chez-moi est un calvaire. La raison de cette négligence, encore le taf. Mais ne nous leurrons plus. Nous sommes au point 0. Celui qui fait que le négatif est derrière, que tu n'as plus à patauger dans la boue vaseuse du doute. Faire front, avancer et continuer. Parce qu'au fond, je sais ce que ça aurait été. Donc la barre est en main, on navigue et roule dans la neige étincelante. Le rangement remet les pendules à l'heure.

Retrouver Ba au grès de conversation téléphonique. Cette verve qui nous menait l'année dernière. Non, c'est sûr. Parce qu'avec B, on s'est marrées quand la prof de graphisme a déclaré en souriant : "L'année dernière, on n'était pas ce qu'on est cette année". Et les deux connes idiotes qui pouffent. C'est clair Chérie, qu'assumer un gène homo, ça change un homme. D'un homme, même. Ca change une femme. Alors, l'incompréhension de la prof, mais le truc qui faisait que. En attendant, S. est vraiment super jolie, très rigolote. Et quelle classe avec ses docs montantes ! Rha !

Donc dans les starting-block. Pour certains, aucun doute, c'était la mise en route. Pour d'autres, les matières générales, tout va. Reste que ça va pas être brillant pour le reste. Elle a dit qu'elle monterait un peu la note, qu'elle avait été dure par rapport au contenu qu'on peut trouver sur Jacno. Donc on souffle. Et c'est reparti. Enfin, ça continue... Ce qu'il faut, ne pas se prendre la tête. Parce que le master qui s'en suivra. Et bien-sûr, une bonne place à la clé. Ce n'est pas espérer, c'est se créer un futur. Et construire pas à pas, jour après jour, quelque chose qui tienne de mieux en mieux la route. Here I am. Le changement est ressentie, je le tiens dans mes veines.

Et au fond, ce sujet d'introspection en graphisme, ça va roxer sa grand-mère en paquet de 13, parce que je vous l'assure, y'a de la ressource et de l'inspiration graphique qui se trament au niveau du ciboulot. C'est mieux en positif, la vie. Puis avec Mel, on va se faire des soirées coaching : soirée à taffer, brainstorming en fond. Et aide à l'inspiration. Alors, fonçons. Et vous remarquerez qu'il ne s'agit plus de "tous les niquer". Mais bien d'émerger soi-même. Ca change tout. Et c'est encore plus positif.


 

Lundi 16 novembre 2009 à 6:42



Encore une nuit de taf et je pourrai peut-être dormir. 55h debout à bosser dont 10h de cours demain, 2 exposés, une présentation orale et une interro dont je viens d'apprendre l'existence. Je ne sais plus comment je m'appelle et mon paquet de clopes n'aura pas tenu 48h. Si je ne meurs pas cette année sous la tonne de devoirs, c'est que je suis une warrior. Deux projets différents par matiière, oui, c'est suicicdaire. Quand on aime, on ne compte pas. Il parait.
Sinon, si vous voulez savoir : le multivitaminé, ça aide pasà tenir. Demain j'essaye caféine et guarana. Je vous dirais si ça marche. Je suis un cafard ambulant.



Mardi 10 novembre 2009 à 13:18




http://sidvicious.cowblog.fr/images/martens3.jpg79. Il est assez amusant de voir que l'on peut foutre la merde dans une cervelle simplement en faisant acte de présence. Mais Chéri, de mon côté, il n'y a aucune ambigüité. Je veux dire, remuer les histoires de quand on avait 16-17 ans, ça ne sert absolument à rien. Une chose est sûre, en me détachant du squat et de tous les potos qui y siégeaient, j'ai pu me sociabiliser.
Rencontrer des gens comme L., S et d'autres fous du genre. Avoir les cheveux bleus aurait été impossible au squat. Simplement parce que ce n'est pas là-bas que j'aurai pu bouger mes fesses jusque dans la très chaleureuse communauté des keupons et des skins de T. Et puis découvrir la culture qui les entourent. De Betty Page aux Cadavres en passant par Oï Polloï. Puis comprendre enfin la différence entre fafs, red, SHARP et hooligans.

Puis juste après, s'ouvrir au métal. Trash, speed, sympho et autres conneries du genre. Faut dire que dans une si petite ville, les hardcoreux, flirtent avec les keupons et les métalleux. Il n'y a qu'un pas, ou qu'une date, qui séparent les différents styles zic. Vu le peu de salles qui permettent encore les live des petits groupes. Puis m'engager dans un groupe de zic, m'intéresser au matos, bouger mon cul pour aller à masse de concerts, faire des flys pour des assos, faire le roady et se faire une petite place dans la chaleureuse communauté métal de T. Et finalement voir qu'ils sont pareils que ces punks au coeur d'or. Bien que plus sexistes, moins ouverts. Mais quand même à l'humour déjanté, à partager une bière et des conversations à la con jusqu'au bout de la nuit, sans aucun souci.

http://sidvicious.cowblog.fr/images/docs.jpgOui. Rester au squat, ça ne m'aurait pas permit d'admirer les paires de rangeos. Et rien que pour ça, l'émancipation... Puis quand on voit leurs occupations, leur ennui culturel dans cette petite ville. Je ne peux que rien regretter. Au moins, à Paris, y'a pas toute la ville qui est au courant quand je me cuite ou que je dis une connerie.  Alors tout ça M., je ne te le dis pas. Juste parce que ta réaction me fait bien rire. Mais ce n'est pas à CR non plus, que tu trouveras du taf. Parce que tout est bouché. Alors ressortir les souvenirs, c'est agréable. Mais au lieu de cultiver une ambiguité avec toi, je préfère la cultiver avec tout ce petit peuple des chouilleurs. Oui, la parisienne tarée qui fait de l'art. Bien que parisien taré soit un pléonasme. Bien que l'art, c'est bien vaste. Ma qué, j'vous jure. En tout cas, si revenir donne toujours un peu de nostalgie, qu'est ce que je suis fière d'être partie !

Puis, même s'il est à Toulouse, j'ai retrouvé S. L à Paris. Lys à Rennes. K à Alençon. Et tout ce petit peuple tout maqué. On est quand même beaux finalement. Alors que ce soit les squats people, griboux, caféterriens ou cailloux, une chose est sûre. Il y a des ces liens qui ne se détruisent pas au cours du temps. Et je peux d'ores et déjà, voir s'effiler les portraits des arteux qui resteront soudés ensemble encore longtemps. C'est ça la vie. Parfois, c'est beau.

Je vous jure que j'avais pas l'intention de débiter ce genre de connerie au départ de l'article. Mais quand on y pense, les cours, on s'en balance. La seule chose qui compte, c'est nous. De rester calme, fou et curieux et furieux.


 

Mardi 20 octobre 2009 à 8:47





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Après une semaine d'endormissement, un mois de tournage en rond. Je suis là. Reste à ce que tout reste en place. J'ai compris. En conséquence, ce premier trimestre sera déplorable. Amorce d'une progression, j'espère. Penser à ne jamais lâcher l'affaire. La proscratination est un vilain défaut. Il faut y croire. Parce que c'est regrettable d'espérer que tout va arriver sur un plateau d'argent. Le monde est impitoyable, ce n'est pas nouveau. S'imposer. Pour le coup, c'est le coup de grâce.  Au moins, j'assume, je vais en cours. Je ne joue plus à l'éternelle absente. Je suis là, et montre que non, je ne suis pas sérieuse. Je n'ai jamais dit que je l'étais. Ni que j'avais du talent. Mais je reviendrai.

Après la pluie, le beau temps. J'aime. Peut-être pas tant que le beau. Mais enfin, le froid, les nuits à rallonge, les regards désespérés des passants vers le ciel, les reverbères. Lumière artificielle, pas éco mais les rayons dans les armes, c'est joli. Les jeux de reflets, la lumière de Paris, accoudée à ma fenêtre. L'air frais qui gèle et brule les extrémités. Et puis, retrouver la chaleur d'un lieu commun. Propre, petit espace de vie et convivial. Alors oui, j'aime l'hiver.

En fait, la phrase qui m'a fait réagir, c'est "Ca fait bizarre sur toi les lunettes, ça fait intello". Question d'orgueil. J'ai compris qu'à leurs yeux, j'étais une cancre. Incapable et décréative. Mais tu verras M., que ce n'est pas parce que je n'en ai pas l'air, que je ne le suis pas. Rien à te prouver parce que je sais. Mais tu verras quand même. Esprit de contradiction à la con. J'ai sûrement un problème. Cette phrase-là a sonné comme un défi. Se défaire de cette idée. Ne pas leur donner raison. HAHA. Le réveil. Et je ne suis pas Pierrick Sorin. Curieuse manière de procéder, mais finalement, tout rentre dans l'ordre. Dans ces putains de petites cases à la con. Restons ordinaire, soyons fous. C'est juste que ça m'a vexée. Et même s'ils ne verront rien, l'heure de la retraite va sonner. En même temps. Ils s'imaginent que je suis fun, pleine surprises. Lunatique. Ce qu'ils ignorent, c'est ma triste banalité. Moi, je m'en délecte. You don't know me. Donc je joue. A nos actes manqués.


Jeudi 15 octobre 2009 à 12:27




http://sidvicious.cowblog.fr/images/19098096w434hq80.jpgPremière idée du matin : allumer le four, tu pourras te faire des rayures sur le bras. La brulure d'hier est très jolie, mais totalement fortuite. Bien saugrenue comme idée. Stupid girl, va. C'était purement esthétique.
J'ai réalisé qu'un coup de fil suffisait à me redonner de la motivation. J'ai appelé C. qui m'a conseillé de ne pas venir en EP dans cet état. Ca m'a fait plaisir. J'ai compris une chose : une fois la machine en route, la marche est simple. Il suffit d'avancer. Alors j'ai repris le volant. Fait une énième liste de ce que je dois faire. Elaboré une liste de graphiste que j'adore, d'artistes utiles à mon développement. Combler les vides de mon carnet de bord. Bu du thé à la menthe.

C'était la grande découverte de l'année dernière : j'aime le thé - mais seulement à la menthe n'allons pas trop vite - la confiture, les mars et toutes ces cochonneries. Mais l'habitude faisant et calories dissuadant, ce n'est pas un réflexe d'en consommer. Alors que le thé. : je me sens grande quand j'en bois.

Le soleil brille sur la ville en émoi. Et moi, je suis réveillée.





Vendredi 25 septembre 2009 à 0:34



J'en suis peut-être à 66. Il va sans dire que je suis une allumée. En pleine recherche. Bien-sûr que je l'aime. Mais que l'attirance et la curiosité m'attise. Quoi faire ?
Je ne peux pas aller à l'athlé. Trop de boulot le jeudi et pas possible de s'entrainer le mardi à cause de mon emploi du temps de merde. Blasée. Je voulais me mettre au marathon. Mais il faut reconnaître que c'est vraiment incompatible avec es cours d'arts appliqués. Alors, barre au sol pour s'assouplir, s'affiner comme les danseuses étoiles. Je suis un gros dindon. Je ne me supporte vraiment plus. Cette haine de me voir dans un miroir. Du visage au pieds. C'est vraiment l'horreur.
Il faudrait que je m'y mette. C'est pas la joie.



Mercredi 2 septembre 2009 à 12:22



" Il va falloir apprendre à assumer tes choix. "
Okay.



Mardi 1er septembre 2009 à 11:29



Ce matin, quand j'ai passé la porte pour courir, il s'est mis à pleuvoir. Alors j'ai couru, j'ai couru. Le mental en compote, j'ai pensé au marathon de Paris édition 2011. Puis les larmes. Ca m'a fait les abdos. J'ai eu mal. Comment faire pour, sans ? Comment assumer le fait de briser deux coeurst ? J'ai sûrement un problème. Et peut-être que je devrais nous laisser une chance.  J'ai envie qu'il me parle, qu'il me convainque. Il me manque avant d'être parti. Il me manque déjà. Alors peut-être que c'est un mal pour un bien. Que ces prochains temps seront difficiles pour nous. Pour lui, pour moi. Mais qu'il prendra son envol. Je suis peut-être une fille destructrice. Peut-être que je lui ai cramé les ailes. Comme Icare. Oui, aussi ma vie se pête en mille morceaux. Je n'ai plus faim, plus l'appétit de la vie. J'ai envie de le rassurer et ne suis pas dans la bonne position pour le faire. Pas dans al bonne position tout court. J'ai envie qu'il ne souffre pas. Et préfèrerais qu'il me déteste plutôt que de souffrir. Je sais ses sacrifices, Paris, le travail, les trajets. Je sais ses qualités, ô combien nombreuses. Je ne me veux plus aimer. Je ne me vois pas aimer. Et je ne me mets pas avec quelqu'un sans amour.

Je voudrais le retenir, le prendre par le bras. Lui dire que l'enfer est fini. Partir loin avec lui. Tous les deux. Expressif. Alors s'il te plait, fais quelque chose de fou. S'il te plait mon chéri. Agis, bouge, sauve-nous. Sois inventif. Je sais pas, trouve.
Je suis trop exigeante avec tout le monde. Lunatique.

Bordel, vous n'imainez pas la détresse mentale du moment. Que j'ai envie de faire plein de conneries, d'en dire tout autant. Je suis en dessous de tout, sans dessus-dessous, les yeux gonflés, l'esprit torturé par des questions de merde, du boulot à faire et pas qu'un peu, l'envie de le prendre dans mes bras, de lui dire que je l'aime et que j'ai envie de lui. Que je voudrais qu'on reste proche. Qu'on soit de véritables amis toujours fourrés ensemble, sans souffrance, et qu'on s'aime simplement, que l'eau ait coulé. Comme le lacrymal. Des frères. Mais, toujours des mais.
Je me tue à petit feu.



Lundi 31 août 2009 à 0:43



Samedi, j'ai bu. J'ai couru aussi. Vendredi, j'ai dit ce que j'avais à dire, gonflée de courage, prête à souffrir pour qu'on puisse mieux rebondir tous les deux. A priori, message d'erreur, mal passé. Alors laisser la situation telle qu'elle. Attendre un peu pour voir, un tout petit peu. Mais il faut bien ouvrir les yeux un jour. Être conscient. Même si je sais parfaitement l'état dans lequel je serai après ça. Parce que je sais que je ne pourrai plus jamais aimer. Je suis sûre que dans quelques années, nous serons faits l'un pour l'autre. Quand, dans sa liberté, ses ailes lui auront fait découvrir la jungle qui co-existe autour de nous. Notre bulle DOIT être percée. S'ouvrir, partager. Je ne suis pas faite pour aimer. Tout devient amer avec moi. Tout fond. Je gâche tout, je détruis, d'un geste, d'un point, d'une parole. Et je sais que je mettrais du temps à pouvoir réutiliser ce vocabulaire, trouver un Jules ou une Juliette, et lui offrir ma dévotion. Il n'y a pas d'amour. Parce que l'amour rend aeue, tu es aveugle. Il ne FAUT pas être la vie de l'autre. Je suis fière de toi, de tes talents, ta réussite. Ta beauté, ta sportivité, ton intelligence, ta culture, ton état d'esprit, ton humour. J'aime ce que tu es. J'aurai peut-petre aimé être toi en femme. Mais. Je suis trop. Ce n'est pas possible. Je n'en peux plus. Je ne sais plus. Je suis perdue. Si nous sommes réellement faits l'un pour l'autre, alors nous nous retrouverons. Certitude. Nous devons prendre du recul. En attendant.
Mardi, c'est parti pour l'entrainement. Running on the road.



Mardi 25 août 2009 à 22:43



Once again. Face à un mur. Farce ridicule où le jeu ne fait rire plus personne. La distance tue. L'absence aussi. Intolérance, lassitude, silences. Point d'interrogation parti à la poubelle : flic d'un jour, flic jamais. Plus jamais. On joue à cache-cache, on se perd, et on devent fou. Aussi, Beigbeder avait tort. Encore. Reste à trouver les mots les plus justes possibles. Honnête, sincère et arrangeante. Ne pas tuer. Mais il faut ouvrir les yeux. Emasculinisation, étouffemement et renfermement, alors ne me remercie pas. Remercie moi juste pour les parties. Parce que l'avenir fait quand même peur, rien de rassurant. Et puis les ptits. Les riens. Rien, rien, rien. Envie, pas envie. Différents, trop différents. Il ne sert à rien d'y croire. Il ne sert à rien d'espérer. Usé. Je ne sais pas comment te dire. Je ne trouve plus les mots.



Dimanche 16 août 2009 à 14:15



Stratégies d’évitement. Préoccupation obsédante. Recherche idéale. Comportements compensatoires inappropriés et récurrents. Estime de soi influencée par la forme corporelle. Grignotage. Peur de grossir.
It sucks. It isn't ? Disons que c'est passager. A la recherche du bonheur.



Lundi 10 août 2009 à 22:31



Entre le pincement fatal. Et le biscuit. Ma mère. Elle est mesquine, en use et abuse. Jalouse. Remarques provocatrices. Raison et déraison. Abus. Crise. C'est franchement lourd et pesant. Le gros cul d'une grosse mémère. Je ne sais plus et doute. Mais leurs confrontations... Car demain, tout s'arrête. Ma mère regarde Joséphine, ange gardien. Impossible d'assumer. Le ras le bol. Insuffisant. J'irai faire l'extrémiste dans les bougies. Et jouer la tigresse dans son lit à baldaquin. Alors, je reste stoïque, ne comprends pas et va faire le zouave avec ma culotte à deux sous. Stop grignoting. Le façonnage, c'est la vie. C'est la fin des haricots.



Dimanche 9 août 2009 à 23:13



C'est la déchéance biscuitale. Il faut que ce soit ma priorité. Me retenir et comprendre qu'on ne mange qu'aux heures de repas. Je suis déboussolée et il faut que je me reprenne en main. Mes petites chaussures à talon me font une jolie cheville et il faut que j'arrête de m'empiffrer. Sinon j'aimerai être en vacances parce que j'aime beaucoup nos week-end. Même si je préfère le samedi au dimanche. En fait, j'aime pas trop glandouiller, ça me fait culpabiliser. La salle de sport est fermée cette semaine, je vais mourir. Alors j'irai au taf à vélo, ça me fera toujours un peu de cardio. Un petit peu. Mais bon, c'est déjà ça. Et puis je peux toujours vadrouiller et rouler à 8 roues.
Il existe un bon moyen.
Finalement, la petite conne ne m'a pas rendu mon portable. Tant pis. Ca s'appelle décroitre dans mon estime. Mais je vais faire l'hypocrite avec celle qui reste. Pour une semaine. Tant pis pour elle. Jeudi et vendredi, les tensions étaient palpables et pas à moi. HAHAH. Sinon, je suis aggressive et il va falloir que ça change. Que je me fasse au manque de dynamisme. Et que j'apprenne à être patiente et ne pas me prendre la tête. Je suis définitivement une GROSSE CONNE. Mais je l'aime, soyez-en sûrs.
Allez, on reprend tout à zéro. On est déjà demain.



Jeudi 6 août 2009 à 0:47



Ma mère est partie. Heureusement, la charcuterie avec. Et puis recommencer. On m'a volé mon portable au taf. Je les hais ces petites salopes. Et sinon, sinon. Une séance de 3x20' et 350 calories. Plus les 800. Bref, sûrement. Avec les histoires de ce soir. Je suis toujours aussi pitoyable.
Aujourd'hui, j'ai fait des trous. Parait que j'avance pas mal. Et puis Dédé-chef a dit que ça allait. Il ne me sert plus la main. Il ne m'ignore plus. Il se marre avec ses 67 ans. Et ça me fait rire que les deux grognasses nombrilistes se retrouvent à ce rang de feignasses finies. Ca me donne l'air courageux, alors que, que nenni. Laissons-les penser. Alors on a parlé ce matin. Et puis, je me rends compte de ce statut. Des échanges. Une sieste de 20' pour combler chaque midi. Demain, je n'aurai plus que les pommes et les salades. Il ne faut pas craquer. De toute façon, pas de monnaie pour se boire un choc'. Ce que j'aime entre nous, c'est cette complicité, cette franchise et cette certitude que toutes nos conneries ne sont que des mots, des amusements. Piètres pitreries pour passer le temps, mais cette amitié, ça vaut bien un travail de merde.

Le week-end du 10-12 septembre, c'est la fête de l'Huma. Mais c'est aussi une putain d'invitation à Rennes. Je crois que Manu Chao et Deep Purple se dévoileront sans moi. Et le week-end du 5, c'est la pendaison de crémaillère chez les filles. Humhum.  Un mois de septembre bien rempli. Va falloir trouver du temps pour bosser sinon ça va être perdu définitivement. Tchu.

Et puis aussi, des projets pour plus tard. Un visa Vacances-Travail. Australie, Argentine, Corée du Sud, Canada, Nouvelle-Zélande. Qui est tenté pour partir avec moi ? Ou sinon PSE, mission humanitaire au Cambodge pendant un an. Hinhin. Se tâter. Où et quand ? Et toutes les questions subsidiaires trop importantes.


Mardi 4 août 2009 à 23:58



Demain, je me couche tôt. Promis, juré, craché.

Aujourd'hui, je suis allée faire une séance de cardio à la salle. Après 25' de semi-allongé et 168 calories consommées, j'ai voulu tester le tapis de course avant 25 autres minutes de stepper. Programmé pour 25' à 7 kmh. Au bout de 10 minutes de course, j'ai aperçu mon reflet dans un miroir, en face. Alors j'ai eu peur, grosse vache flasque, et machine aussitôt éteinte, j'ai pris mes affaires, et je suis rentrée en vélo. Dégoutée. Invisibles. Sueur. Déception. Regard dans le vent, peut-être faussé. Alors j'ai crisé. Encore. Et paf. Le chien. BV.
Je suis une GROSSE MERDE.

Les dissertations sur la beauté de mon cul, j'commence sérieusement à me torcher avec. Genre, fantasme. Un cul, c'est un cul. Surtout quand il est plein de graisse et de cellulite. Qu'ils aillent se faire foutre. J'en ai marre, de ces putains de connards. Il vous manque des boobs les mectons. Et un peu de matière grise. Ouais parce que c'ets définitivement la loose là-bas. Heureusement, les thunes. Alors bosser dans son coin et passer pour quelqu'un qui réfléchit. 2687 euros pour 5 semaines de boulot et 60h hebdo. Ca paye pas une année, ça... Alors se reconcentrer sur soi.
Sur soi.

La dernière saison de L Word est définitivement pourrite. Je n'ai suivi qu'une seule série de toute ma vie, la lesbos party. Et je suis déçue. Bouah. Pas grave. C'était une bonne troupe de bonnasses quand même.



Mardi 4 août 2009 à 0:23



Tout ce foutu cirque ne sert à rien. Sauf à occuper mon temps. Merde.


Mardi 4 août 2009 à 0:19



J'avais réussi.
Puis.
Saucisson, tartelette, ravioles, banane, 4 petits suisses, 3 tranches de pain. Fuck me. I am so evil.
Alors recommencer demain, en mieux. Plus efficace.



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