sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Mardi 27 mars 2012 à 23:01

 

Je suis putain d'associal. C'est le début de la fin. Zola a raison, et en plus il ignorait l'histoire de toutes ces chicks. Qu'ils aillent tous crever en enfer. Il va falloir suivre et se contenir. Il va falloir tenir et se retenir. Et surtout, il va falloir être fort en résistance. Il me faut des grandes toiles, et des putains à dessiner, des filles avec des guitares, des rangeos et des ceintures cloutées. Je retombe dans le féminisme de merde, le riot grrl à la con. J'ai 16 ans, encore. 



 

Mercredi 21 mars 2012 à 11:29

 

Laments and jeremiads. I hate him and his inanities. He asks too much, exercices of translation. I don't really care your cocktails and can't see the ins and outs. Be precise, let me know or leave me alone. I wanted to give him the gate. Need my mum, not this kind of dummy father you try to be. Care about your own kids, we'll see what we can deal together afterward. I'm hard, I know. We are talking the same language, aren't we? To unit all the family to look like these beautiful models presented in the stupid series you watch on friday nights. He already pissed me off, and not exactly actually, because of the funny way I took it. Nice intentions, you wanna look like a savior, defending the weak and the oppressed. "the widow and the orphin" We are not. I don't want to spend loads of time I haven't just for your tomfooleries. Praise yourself to the skies if you want, I've fun behind my screen. And I can already ear her saying we smoke too much and we should eat more. Just shup up. Both.

But ok, I accept to come back for his birthday, which should be near my quarter. And I'll see my sister. Party time, to get smashed. Again. Haha. 5 years left. It makes me happy, I should enjoy more because life is short. HAHAhahaha. My unlimited insanity is incredible, I like it.

No logic. Macabre crazyness. Jump jumpjumpjumpjump. Everything was as a single word. Runrunrunrunrunrun. You are dreary and bleak you said? I am playing, falling. Uneven, unable to enjoy something. Saved by a fucking silly job. Why are you talking about it? WHY WHY WHY? I enjoyed the morbid numbers, and I still do. Seclusion. I can see them even without. Manipulation, i don't give a shit. If you know too much, you'll be killed with a plastic spoon. I give me a month. Fast. And you'll say what you want, you can. Nothing, you understand? Nothing. A dangerous method as well, without Freud and his bullshits, the Coué's one. Fucking more efficient than all moanings and lachrymal threnodies. Selfmanipulation, self conviction, self persuasion. Self belief. Selfishness, that's the way. We are alone. We are fine.

The P's tattoo is fine now. I should have use these needles before. Re-order news supplies. To finish today. Find what to do and pick. Had a chat with Ju., LD and T. and feel the wind of friendship. Funny scatophony with LD. The artist at the Cube. Tonight or never. Should call T. he wanted to see it. Lots of blah blah. Buy some credit at the ATM. Distant World Final Fantazy OST interpreted by The Royal PhilHarmonic Concert Orchestra in London in november and UK Subs at the Fleece in may. Promises.


 

Samedi 21 janvier 2012 à 2:59

 

And I don't understand anything cause I'm stupid. Don't ask, just don't ask! To sit on a pink sofa. In a old market. Question. Butch, femme, this kind of slang. Choice. CHOICE. CHOICE. Am I wrong? Is it just an appeal? I am fucking lost. Fucking lost. Doublé chuchoté. When I see them, my head turn out. Spliff. Why I haven't rolled? Forget these bollocks and your angryness. You failed. Again, AGAIN? Better? I hate winter. In a manner of speaking, new wave. Everything's right. My brain is off, my eyes opened. My body and my instinct want a girl. A GIRL.

HALEIGGLCECKUEEGQKEFC and I'm becoming mad because of for where why I fuck ponctuation I fucking don't care and stop watching on me like a burned synagogue threesome no way what wah how how how explain me please please please to meet you have a fucking beautiful face and you drive me crazy crazy FFS what's thaAAAAaaat fuck hormones buy dildos play me hard and putain de ta mère vas-dis moi où trouver ça ça ça pour je sais pas je prends le risque de tout détruire tout détruire encore et encore parce que je ne sais faire que ça. Mais tu te rends compte dans l'état das lequel tu te mets pour des meufs ? Des meufs, quoi ! De quoi te détruire la gueule.

Mais rhaaaaaaAAAA. Etre délibérément hétéro, c'est tellement confortable. Ma cervelle se traine dans la boue en hésitant. Mais qu'est ce que tu fous, t'as 20 piges, c'est le moment de vivre ta vie, de te taper des trips, de partir loin, d'aller de l'avant, de tester tout et n'importe quoi. D'être complètement mad, d'acquérir de l'expérience, de faire des rencontres, de baiser. BAISER LA VIE. Tout ne tient qu'à un putain de fil. J'ai même pas le cran d'ouvrir un tiroir pour prendre une paire de ciseaux. Mais bordel. Dieu que je me hais. 

And to talk about is not enought Kochanie. I don't care about porn, I don't care about hentaï or bdsm. I don't care, let's be an open couple. Trust us, fuck these stupid rules, fuck who you want, I fucking need a girl. And you can smile, that's just killing me. Is there anyone able to understand me? Come back Chou, don't be shy and let's have fun in a bed. Benefits. It doesn't matter. 

PUTAIN, je deviens désespérément folle. Une ado, une putain d'ado. 


 

Samedi 14 janvier 2012 à 0:19

 

I jumped over the mirror. I'd seen my reflection winking the crack in the dark. Have a look on the book. Sooth smooth smoke shut up my shot mouth. My 1001st personnality answered by a creamy stream of screams. Broahahaha, don't want to see none of them. At the end, flowing in that foul fuel.
I wanna die right now. Cause I can't listen those extravagances anymore and not able to write that I can't say. Poor littlecuteanddangerous you, the only thing to to relieve you is taking a gum and chewing. So miserably, fees of tiny thin fun. 


 

Jeudi 15 septembre 2011 à 13:57

 

Ils ont tous commencé par un "Hey!" "Tu vas bien ?" La vieille blatte a dit "mouais mais ça va aller". Ca sonnait comme si elle pleurait. Le vieux punk de merde a demandé quand je revenais définitivement, et l'autre gouine a dit que ça allait. Double R. a dit qu'il allait bien. Je suivais en direct l'avancée des discussions qui me semblaient être la même dans chaque fenêtre.

Pour une fois, c'est pas que d'ambiguités qu'il s'agissait, de double tranchant lancés au hazard dans un jeu de fierté et de douleur. Ca, c'était avant. C'était celles d'avant qu'on évoquait. Bien-sûr, pourquoi, avec la gouine et le punk, c'était parti en free-style deux secondes dans nos vies. Avec les désirs inassouvis qui vont avec, parce que la situation. Les et-si qui de toute façon sont révolus parce le coeur n'y est plus. Que ça fait juste du bien d'avoir été quelqu'un à un instant t dans une vie et d'y laisser une trace de mystère, d'insatisfaction latente, comme une histoire inapaisée. L'effet papillon.La conclusion de chaque discussion était simple : je vis, nous vivons. Je vis, nous vivons des légendes extraordinaires, tous. La mienne est folle. Et je m'efforce chaque jour d'en faire quelque chose, même si c'est anodin. 

Renouer, ou simplement nouer comme le fils d'une véritable amitié avec la vieille blatte. On s'est pris la tête, elle a parlé, parlé, parlé. Ca lui a fait du bien. J'aurais aimé lui sécher ses larmes, avancer et voir en avant. De reculer un peu s'il le faut. D'effacer toute cette aventure, ce conte superbe qui m'a été dépeint avec passion, parce que l'amour saigne encore, que c'est chaud, que c'est brûlant, que ça saigne comme les larmes fuient. Le sabordage ou tenter de récupérer à coup de marteau des futurs souvenirs. Mais non, c'est la parti finale, l'explosion, l'anticlimax de l'amour.

Bavarder avec le Blattoon. De rien. Clavarder pour de vrai, c'est ce dont j'avais besoin. Que je suis naze à distance. Le prendre dans mes bras avec des mots. Lui raconter tout ce qu'il se passe ici. Lui dire que j'ai besoin de lui et que j'ai mal aux dents, que je rentre dans du 34 et que j'ai acheté des fringues classes. Que je me prends de lourdes cuites ces derniers temps. Que je suis ailleurs, probablement déjà en France, déjà en train de faire mon book avant d'arriver. Que j'ai oublié les formules de l'incertitude absolue et relative mais qu'on en a rien à battre. 
Hier, j'aurai juste aimé ne pas pleurer devant un écran parce que je me sentais seule et loin de tout ce petit monde. Parce je l'aime et qu'il me manque, ce monde. Que je suis paumée et que je dois attendre un peu pour rentrer. Hier j'ai eu juste peur de n'être plus rien nulle part. Me remuer la couenne. Dis moi que tout va bien se passer, chante-moi un morceau de tes chansons, une corde de guitare. 

J'ai pensé à "Salut les Amoureux". J'ai pensé que bientôt ça serait chouette et que gémir une soirée, ça contrebalançait tout cette fable anglaise merveilleuse. J'en avais sûrement besoin. Please, never, say me never. Never again.La question est où et quand. Comment. Lâcher une vie pour une autre. Peut-être pour les autres. Parce qu'on se les arrache. 



 

Samedi 20 août 2011 à 4:50

 

Not to sleep. Back to the wall. To breathe to come back with AGAIN a new home. A new future, a new life. It's not really true to say that no fear is around. But this choice won't be the ultime. Crossing. No possible return. Keep your head on your shoulders, prepare your luggages, sort all your mess for a better tomorrow, to express quickly the removal. 
Sorry guys. Really. Whatever, whenever, wherever. Hope the pain won't be too hard. If pain. Stop it and follow your dreams. 
Life is just a huge non-sense. You'll forgive me. One day. Inch'Allah. 
Question one: France ? Question two: should I go or should I stay?
HEY HO! LET'S GO!



Mercredi 22 juin 2011 à 16:09

 

Je me sentais perdue. Je sais où je vais. Je ne travaille pas assez pour arriver à mes fins. Ma faim se stock up. Je ne sais pas trop quoi faire avec mes cheveux, je ne fume plus de weed et on me file des overshifts. Je ne sais plus trop quoi faire avec la bouffe. Je malmange, je malmange. Une alimentation à base de chocolat, de pain et de snack wrap, plus équilibré peut être trouvé. Je colmate avec du sport. De toute façon, hein, je bouge 30 minutes par jour au moins. Et je ne force pas, j'épuise, j'affine le muscle. Alors je me permets. Juste à gérer le reste, la boule. 

J'ai soif d'apprendre, enjoy ce temps avec nos voisins, avec les froggy frogs, ce temps juste à profiter. D'un côté, je me prends en main, je suis solide. De l'autre, la pression, l'impression de n'être pas juste là. Je suis souvent un éclair de fumée, une image factice. Je suis probablement aussi un voile, un fruit de votre imagination, un produit créé de toute pièce par vos esprits dé-calculateurs. Je suis tyrannique, dictatrice, omniprésente, autoritaire. Je suis un trop. Je déteste ce passage où tout vient sous vos yeux. Et la déception qui suivra. EGOCENTRIQUE.

J'attends une blatte à Bristol. J'attends le rayon de soleil, j'attends mon demi-sang, j'attends les autres. J'attends le Couvre-Feu des pensées, celui qui vient l'été pour fêter l'anniversaire pour fêter la vie. Mais en réalité, il est fort probablement que je fête la vie chaque jour malgré mes soucis intra-cervelet. Il est certain que chacun de ces jours, je respire comme un poisson à Ailleursland. Et j'aime ça. Tu le sens, l'épanouissement ?


 

Jeudi 17 mars 2011 à 1:23

 

Après 3 jours : courbatures, colère, vide, flou, perte d'appétit. Je sais pas dans quelles mesures les facteurs manques, relationships, daily life et bipolarité rentrent en jeu dans ces conséquences. Je douille un peu. Sévèrement. C'est de la merde en boîte. Probablement qu'un pétard serait le bienvenu. Faut que je vois ça demain. Ca a un goût de "Reviens-y". Faut jamais, jamais faire de l'oeil à une blanche qui mouille. C'est comme regarder un truc que tu veux t'acheter dans une vitrine, avoir des thunes pou te l'offrir, le regarder encore et essayer de tracer pour pas faire un achat compulsif. Changer de trottoir. Un rien, ton pied dedans : un millimiètre suffit pour mordre le ligne. Putain de saut. Au travers les néons. En entrant dans le vide. 
En attendant, ma crise n'en était pas une : c'était seulement un repas équilibré non-réfléchi. Mon oeil change aussi. Dans quel état vais-je me retrouver ? 
 

Lundi 14 mars 2011 à 3:26

 

La potion magique pour survivre au taf, au temps, et aux soirées. Et anorexigène. Détruis-moi, ça me fera revenir en France. En espérant que finalement, demain, ou cette nuit, la pente du retour ne soit pas si trash. C'est éveiller les bruines pendant plus d'un jour, gorge sèche, soifépasfaim. Tachycardie, dérèglement des battements du coeur. C'est pas mal et c'est naze. La tête qui commence à tourner de fatigue parce que le cerveau ne suit plus. L'estomac non plus, mais c'est pas possible. Je profite. Demain, je joue de la guitare, et je vois avec. Et cette merde, la pauvre, à moins de 5 du gramme. Quand je pense que le GB entre 5-7. Je sais pas, 1/2 ounce. The amount. Contrebalancer avec le sachet blanc. C'est incrédible. 

Je sais pas comment virer mes anges d'épaules, et si je dois me faire confiance. Ce que je sais, c'est que c'est clate et easy. Je ne compte pas, et contrôle. Il faut que je la touche du doigt. Un signe dans la rue, mains blanches et main noires, une de chaque côté. Ca respire tu crois pas. Le cygne blanc qui crève, c'est quand même tout un symbole. tu penses que j'y arriverai bientôt ? Ca va le faire. Ca va le faire. Ces pierres qui ne roulent pas. Egal ou strictement inférieur à 7. 



Jeudi 10 mars 2011 à 2:06

 

Le modèle, c'est toi. Marche et boule de nerfs. La folie du noir et blanc. Sur papier ou extrème. Roulez jeunesse, travail, pas d'tri. Transe, danse, carnet. Contracture et fatigue nuit blanchale : les crayons auront ma peau. Tardif encore, rage et incompréhension. Le compteur monte trop vite. 
Autofocus, choisir le boeuf du grillé. Tenir bon pour la forme. Pour le début, c'est évident. Ne pas boire d'alcool. Se sociabiliser est un coût caloréfique. Mais bien vendu. 
Les problèmes inter-Mc gonna be solve. C'est déjà ça. Rien n'est perdu du long de ce jour. Drôle de rencontre, Zeitgest. Voir le jeu. La chandelle. WoW et le carotte gâteau. Rien n'aura changé demain. Si ce n'est pas terrible. Faisabilité. Se reprendre. Aie. Plus un mot, j'ai envie de t'arracher le visage. Est-ce que nous aussi, on part en lambeaux ? Dis moi que non. Quarante-sept, et sept. Devenir un cygne. Un rat, une brin d'herbe sur une plage ensoleillée. Inspiration.


Dimanche 6 mars 2011 à 2:51

 

Ce truc qui m'encombre. Il me faut m'en débarrasser. Le réchéflir me fait faiblir, le regarder me fait pleurer. C'est aussi simple que ça, et tout est centré autour. Mon petit nombril et le temps qui passe. Drastique mise en place, tenir jusqu'au levé du jour. C'est à gerber les prunelles de tes yeux, ce cidre à la strawberry qui suscurre ses bulles avec candeur. Je veux et je serai. Un acrobate. Un lecteur aussi. De cassettes vidéo de préférence.
La compréhension s'affine, je commence à voir le jour.
Mais peut-être est-ce une hallucination.



Dimanche 20 février 2011 à 22:09

 

La roue tourne. Encore et encore. C'est le même refrain, la routine habituelle, le train train. C'est relou. J'en ai marre. Tu crois vraiment que la seule solution c'est de se pendre ? Je penchais plus pour un chavirage sur la gauche, un come out total. On est loin de ce qui se fait. J'ai juste envie d'arracher la page, de dégager, de ne pas être née, de tous les enculer. D'aller au Pakistan. Vas-y connard, roule des mécaniques, allez-y, trotter chevaux d'argent. Mais comment une si bonne journée peut se transformer en sombre n'importe quoi. Le problème est définitivement là-haut, crashe toi de la tour Eiffel, ça sauvera des bonnes humeur. Putain que je vous chie dans la gueule avec vos étalages de putain de tonj. Mais bordel quoi, CA VOUS ARRIVE D'OUVRIR LES YEUX ? Et ouais, là encore, je choisis la facilité : je vous emmerde, ça m'emmerde, et je m'emmerde aussi. Trois pour le prix d'un, parce que ça tourne pas toujours rond chez ma tête. Putain comment j'ai envie de cisailler des cables électriques avec des taies d'oreiller.... Tu peux pas test. 

J'ai même pas envie de mettre un masque pour une grognasse. 


 

Dimanche 20 février 2011 à 4:21

 

C'est un sérieux manque. Une remise en question instantanée? ou moyenne. Le vitrine jaune, la salade entre le nez et la bouche, le taxi somalien suisse et anglais. Tu te poses la question, ressens le besoin de réponses, de réconfort, même si ce n'est qu'entre que quelques mots.Juste prouver que tout reste vivant et évolué. Tu me manques Le Blatton, et je ne saurais quels mots employer pour l'exprimer à son point le plus juste. Il est seulement l'instant où tout est en ébullition dans une casserole inconnue et que malgré la confiance, parce que je, et bien j'ai peur. Un peu décousu tout ça. Des pièces, seulement des pièces. J'espère que tu sais. Il ne sert à rien. C'est une certitude.  Moi, en tout cas, j'ai confiance. Même si je tremble comme un sourd dans un accordéon.


 

Mardi 25 janvier 2011 à 19:07

 

ET EN CAPLOCK S'IL VOUS PLAIT !
No cheddar anymore, end of the world. "If I am angry, G. ? No. I am just desappointed". What do you want I tell you ? I go in town, ca me fera les pieds. Lâche l'affaire, lâche l'affaire. Keep smiling. Edgy smile. FUCK. Bah, ça arrive. Ouais, ça arrive. La preuve. 



Vendredi 3 décembre 2010 à 20:24

 

Ca s'est fini en boucherie. Le moment où tu es face aux actes, tu ne peux plus reculer, il faut assumer et assurer pour un lendemain. Yaoucrep, frochbri, jamcotdpo, pan. Un peu plus de1300 al dia. Te rends tu compte. Pas de chauffage, l'esprit qui se congèle. Le blog des palourdes qui donne un autre horizon. Ne plus compter mais faire attention et se concentrer sur la totalité et l'effort associé. Changer les habitudes. La clope du matin 8h, celle de la sortie du taf. Aujourd'hui et encore avant, s'indigner contre l'organisation et la communication interne de l'agence. Plus ils ont de responsabilités, plus ils sont à côté de la plaque. Et son idôlatrie de l'Angleterre qui cache un profond mal-être. Mais bordel, ressaisis-toi mec ! 
Bristol à moi en janvier, à la fin du CDD, puis après les fêtes. Le CV, les papiers pour les LP, les papiers pour le compte bancaire, carnet de croquis fringues, PC et tablette graphique. J'espère que ces 6 mois seront magiques, même sans la teubla. 
L'autre jour, je l'avais mal quant à leur façon de penser. S'imaginent-ils, tous autant qu'ils sont, que c'est simple de faire ce choix ? Que de s'épanouir ici ou ailleurs ne m'est pas important, et que le CHOIX a son importance. Rangés d'un côté, de l'autre, ce n'est pas la même vie, pas la même tolérance, pas la même considération. Non, on n'assimile  pas les gens qui sont différents. Qu'on ne me fasse pas regretter ces instants de croquage de vie. J'espère trouver tout prochainement, le moyen de. Le faire, et pouvoir en faire pour d'autres. L'illus pour l'éloge du mollusque bivalve tout bientôt. Ce soir, demain. Juste le temps de souffler et de se réchauffer les doigts. 


 

Lundi 11 octobre 2010 à 0:55



"Si t'en n'avais pas assez, je te donne d'autres bonnes nouvelles." Ca pête les dents. Le ton bien cynique, qui n'en peut plus. Sa voix tremblait et ses larmes pas loin. Il parlait de tout balancer, que l'optimisme "j'ai déjà donné", ça sert à rien. Les mots sonnent, résonnent : récidive, métastases, poumons, analyse, chimiothérapie. On n'enterre pas ses proches, on se doit d'y croire. C'est le début. D'un autre chapitre. Le sein, les poumons, après vous faîtes quoi ? Prenez lui la chatte, le cerveau, les glandes sous-cutanées. Passée par tous les stades pulsionnels. Je pensais à mes soeurs : MAD, 6 ans, CMD 3 ans. "Maman est encore malade". Les chiffres qui font flipper, les mots qui sont incompréhensibles. Les statistiques, on s'en fout. C'est juste flippant. Ca m'a foutu la gerbe toute la journée. Mon cerveau a pris un jour de congé. Mon père était dépassé, je ne l'avais jamais vu dans cet état. Tu fais quoi de ta putain d'impuissance ? 
Alors ça m'a fait réagir.



Jeudi 16 septembre 2010 à 10:38



Start again. Nan, impossible de se motiver sans mur. Impossible de bosser quand j'ai quelqu'un à mater sous les yeux. Bref, trouver une solution. Contruire des murs plus proches ? Amochiser le quelqu'un ? Ne plus payer Orange ? Casser des écrans ? Une solution, y'en a des centaines et c'est tant mieux. Juste dormir fast et efficace, puis en cours dès 8h. Que je sois moins exigente, plus rapide, moins-trop-quoi-tu-vois. En fait, juste assurer les délais et l'avance. Quand le dos est emmuré, je cours plus vite, pas une raison. Juste que ce week-end, faut pas que je loupe le train en route et le soir non  plus. Hier, je serai un warrior. HAHA, quelle con. Ne t'en fais pas, tout va bien. Ca roule, faut juste pas défaillir, et morder sévère dans la vie comme dans les cours, des choses. Un an et après, projet. Le panard, mon canard. 25 semaines à caféiner les nuits, les rendre créatives, cloper clopes éclopée. Ca se tente ? Pas le choix les copains, faut s'y remettre, à donf, à donf. La suivre et s'y coller en se la collant un peu. Glu.H.U, je suis un électron libre avec une petite mine, c'est juste que j'aime pas la pub, question juste de confiance. Mais demain, j'ai assuré, j'en étais certaine. 2h30 pour finir 3 pré-maquettes et le rapport. Gausse-toi, je suis pareille. Ca sera fait. Dans l'étang presque, sans couler glue.

Oui, de bonne humeur dès le matin. Je t'ai sorti des tartines. Sale fille chieuse = plaies aux nasmes. Je suis une fille, je vous l'avoue, désolée. Je surkiffe la Blatte. BAH.



Mercredi 25 août 2010 à 2:18



J'étais fortement niaise, tu m'as trompée, mais j'étais responsable et c'est révolu : tu m'as confirmé la déception et tu comprendras ma froideur.
As tu déjà vu quelqu'un sautiller aussi vite vers un morceau d'émail et de plastique pour soulager les restes de ce qu'il fut ? Rouler sur une encarteuse, un collage. Ma vie à rouler. Ma bosse, ta bosse. Un futal, celui qui me fait une grosse bite : en somme, le tien. Je retiens les mots, le sens, le ressens, pour, il semble, ne pas se faire avoir par un radar. L'enjeu est de taille, quelle échelle, des barreaux, psychédéliques. Tout se passe mieux que mieux. C'est cliché, c'est tellement bon. Mais pas de peau. J'y crois encore, des soirées presque orgicales quand tu penses à l'idéal.

Le futur s'entredessinant, l'insomnie se profilant, j'attends presque. Appréhension.  Ne pas tomber, ne pas lâcher. Tenir, et pas pour moi. Elle a réagit au quart de tour. Drôle de corps. L'esprit au dessus. Ne rien donner à la destruction, rien, tu entends ? Ne pas refaire les mêmes erreurs : se détruire détruit les deux. Des mots, des mots. Il faudra lui en parler. Discuter. Aborder le sujet une seconde. Pas plus. Pas moins, l'aborder, affronter et puis fermer les yeux encore une dernière fois. Ca revient comme la peste bibonique, ça palpite, ça bouillonne, ça grouille en toi. En connexion avec la machine, c'est assez fou. Rapport clavier/être. Un engin assez fou finalement. Encore un tic de langage. J'apprendrai tout ça. Pour. Toi, nous, vous, il.

Un poncho recouvrant les pensées de fumée. Une allumette, dosage plus fort, proportions abusées, mais économie de matos. Simplifie le mode de réflexion, tu vois, je suis pire que cela : j'en ai besoin. C'est du moins mon impression. Si tu lis ça un jour, je.


Mardi 17 août 2010 à 23:58



Puis y'a la vieille teubla. Alors là... Putain de bordel de merde. Déjà, que j'avais un doute, il s'est transformé en certitudes. De toute part. De toute part. Laissons s'accomplir, oui. Tu le ressens. Au plus profond du palpitant. Des basses, des bases. Laissons s'accomplir le firmament. L'infini. Tu sais ça, le souci principal, c'est que ça réveille des personnalités tonitruantes. Les bad, mauvaises, mauvaises. J'aurai aimé t'écrire. T'écrire. Si j'avais su. Un futur plus beau. Ce monde n'est pas le mien. Saez beugle sa soif et assèche le reste. C'est le côté destructeur. Une ambiance de deuil. Juste le passé, avant ta première vie. Tu sais, ce moment qu'on oublie, qu'une simple cuite relance, les douleurs, les peines, les haines, le corps, l'affine, le problème. Ne crois pas que c'est simple d'en sortir. Je voudrais lui dire. Prendre sa main, et jarter tout ça. Mais voilà. On s'accroche à une silhouette, une forme, un idéal, un regard faussé. Et on retombe. On compte, on s'affame, affable, s'affine, s'incline, au revoir mon frère. Au revoir pauvre monde. Je me perds vraiment ces derniers temps. Je me perds.

Ou je suis perdue. Le THC n'aide peut-être pas toujours. L'alcool, surtout pas. C'est sur, aussi, boire un verre et tout revient en mémoire. OUBLIE, OUBLIE, OUBLIE !! Déjà oublié, ne reste que les conséquences.

Et ce n'est que prometteur. Pince-moi. S'il te plait, prends ma main.

 

Mardi 22 juin 2010 à 19:50



Je perds mon temps. J'ai faim, j'ai froid. C'est l'été et je nage dans une pâquerette en sucre. J'espérais mieux qu'une poignée. Une pauvre poignée.



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