sidvicious

Tout est question de sémiose, petit Arlequin.

Vendredi 11 juin 2010 à 20:35



Et je reste à côté. Sur le bord de la route. Une brebis égarée. Qui ne rentre pas dans ton moule. Dommage. J'ai du mal à comprendre. J'ai dû mal comprendre. Encore. Et j'y ai cru, comme un oiseau qui s'envole de son nid, paré de certitudes. Bien-sûr. Paul Arden est mon ami. Ma seule conviction est ce qu'il vient d'enseigner à ma graine un peu fade. Je retombe, tombe et tombe encore. La pauvre truc. Sérieux, tu peux rire. Tu peux t'esclaffer. J'ai juste simplement compris. C'était tout bêtement une grosse arnaque. Un petit jeu de courte durée. Je t'appelle, on en parle dans le week-end. OK.
Je vois clair, pour une fois. Tu sais, c'est beaucoup plus simple pour tout le monde. Au moins, je sais à quoi m'en tenir. Il ne faut plus aller si vite. Plus aller si vite. Les aiguilleurs auraient pu nous permettre de s'envoler, finalement, on s'est écrasés comme des merdes. Des sous-merde.


Vendredi 11 juin 2010 à 0:11



Je comprends. Il veut que j'ai l'ambition. Je comprends. Il veut. Juste pour moi.

De l'autre côté, il pleut. Dans mon jardin, la lumière s'éteint. C'est déjà tout vu. Facilitons la tâche, lançons des serviettes sur la marmelade. J'ai froid. C'est vraiment si stupide. Le PCF des TechMu. Ou la naïveté du grand chelem, je vous envoie des fleurs, bien pâteusement. C'est le don de trouver des excuses. De parler meuf. De bouger asticot. D'être un extra-terrestre. Un machin oxydé par les touches d'un clavier. Je déteste ça. Tu comprends que dalle à ton aveuglement. Je comprends que dalle à rien. On est sur une orgie de pensées confuses, d'événements bizarres. Tu sais, deux mois, c'est un poil long. Un poil seulement. A toi de saisir. J'ai perdu une roue en chemin, il a dit qu'il changerait de camp. Peut-être que moi aussi, mais plus par dépit que par intérêt. Si tu savais comme je la déteste. On est perdus. Dans un canyon, tu n'essaieras pas ta corde. Y'a du pillon pour vérifier cette vérité.



Lundi 7 juin 2010 à 20:40




HAHA. Y'a rien d'autre à ajouter pour ce coup-là. Qu'il faut se donner les moyens et que tout roule. Tout est trop lié à l'affectif et la commande de B. a été expédiée.



Dimanche 6 juin 2010 à 22:07



Tu sais que ça m'énerve, ces revirements de situation ? C'est vraiment agaçant. Ce n'est pas une finalité en soit. Rien à espérer. Rien à chercher, rien à voir, rien à attendre. Retourne chez toi. Le mieux, c'est ici, dans ta sphère, dans ton cadre. J'ai pas envie d'aller voir ailleurs, pas envie de rester coincée. Je ne comprends pas comment faire autrement. Un peu sous le choc de tes émotions. Un peu surprise. Mais qu'est-ce que je croyais ? On joue, on joue, on perd. Qui perd gagne. J'ai tout gagné. Ce n'est pas un échec. L'échec permet d'avancer. Soit. A voir. Il est plus simple de tous les voir, de passer du temps avec eux. De rire au bout de la nuit, quand la tour Eiffel s'éveille, depuis le Trocadéro. Fais tourner ta garrot, à l'indienne, c'est la dernière. A rêver qu'on est tous ensemble, que tout est plus simple.
J'irai simplement craché sur ta tombe, comme un bison volant. Un bisou volé. Ou l'inverse, qu'en sais-je ? Une ballade en pleine nuit. Se retrouver au fond de soi. Comme au tout début. Simplement sans but. J'espère trouver, un jour, ce que je cherche. Que ce soit loin ou pas. J'ignore tout ce qui est là. Il est certain que je n'aime pas attendre. Pas comme ça. Ca ne tient qu'à moi. Peut-être aussi. Je n'en sais foutrement plus rien.
De tes nouvelles. Ca enlève toute motivation, cette situation. Grâce à toi, record battu. Je te félicite de tous mes ovaires. Je vais marcher, ça m'aidera probablement plus.

Jeudi 3 juin 2010 à 0:04



Il est clair que je ne vais pas tenir ce rythme tout le temps. 9h30-19h30, 1h30 de pause. Stage, bonne équipe, boulot, réflexion. Remise en question des idées, de la créativité. De l'effet des psycho sur l'esprit, la vivacité et la créativité. Le soir est vraiment léger. Beaucoup trop, et ce n'est pas forcément que je n'ai pas faim. On s'en souvient, ça commence toujours comme ça. On croit maîtriser, revenir à la normale, qu'un regard peut tout changer. Mais ça ne suffit pas. C'est une drogue, ce n'est pas doux, courroux douceureux qui s'abat sur ta gueule d'amour et revenir en trombe. Un pied dans la tombe. Juste un doigt de pied, mais c'est le début. Les chiffres du compte n'arrangent rien, les tendances environnantes non plus : dépenses exigées, être in. Mais je n'ai plus de monnaie depuis une semaine, donc le frigo est presque vide. Reste crème fraîche, beurre, et gruyère rapé. Sourions alors. Mais quand t'as pas un euros pour t'acheter un paquet de pâtes, ça revient au même. Que dis-je, c'est pire. Le placard est vide, plus que des épices, du thé, du chocolat en poudre. Alors j'ai trouvé la solution : une gorgée de crème, une fourchette de gruyère, puis un doigt de ketchup. La théine est quand même salvatrice, les deux sucres rechargent la batterie. Les arlequins de Am pour remettre les pendules à l'heure. Histoire de tenir.

C'est vraiment la merde. Alors comment je paye l'école, ce n'est plus une question de vie, c'est une question de mort. Je sais que l'année prochaine ne sera pas crêmefraîchisé et me demande comment troquer ma crême légère liquide contre des féculents, des légumes ou des fruits. Plaie d'argent n'est pas mortelle, il parait. Mais c'est un peu dur aujourd'hui. C'est un peu dur depuis une semaine. C'est même impossible. Qu'on m'explique comment faire. Impossible de bosser cet été. A moins de caser un taf le soir. Entre 20h et 9h du mat. La question, c'est quoi, et comment tenir. Je ne vais pas tenir un tel rythme longtemps. Je ne sais pas comment je vais pouvoir assurer trois mois entiers à ce tarif.

Dire que c'est une question de mort, c'est exagéré, OK. Mais c'est pas simple et c'est de pis en pis. Si si, la famille. Reste le téléphone, ces conversations courtes qui ravigotent. C'est déjà ça. Merci toi. Et merci de me retrouver au Dune : pas de dépense, mais de la chaleur humaine. Je mise ma motivation dans ces choses-là. L'avenir est dans tes mains. Dans les miennes. Le moral est plutôt bon, mais ce soir, Sugar, j'ai le cafar. Un bleu Klein, mirabelle, mirador : tu me manques.


 

Lundi 31 mai 2010 à 3:20



Ce monde est décidément bien fou. Montrées ? Exhibées ? 
Sinon, je passe en 2nde année et j'ai le BTS blanc. Halléluja !
Il va sans dire que je n'ai jamais été aussi motivée.

Je n'aime pas qu'on puisse aimer mes post sur Facebook.



Lundi 31 mai 2010 à 1:29



Pour le haut et pas le bas, tiens ? Fumer, ça te rend vraiment très niais. Un gamin, un gamin. On est loin de l'idéal. La simplicité. Pour l'instant, la simplicité. Pas énormément de bases, mais d'autres qualités. La simplicité. La question était bête, mais loin d'être sotte. What bad romance. En fait, ça me fait beaucoup rire. L'histoire d'un été. L'histoire d'une fleur. Faire du rap oulipien, ça serait vraiment, mais vraiment mortel.

Ouvroir de Littérature potentielle. Tautogramme, monovocalisme, musique sérielle (forme droite, rétrograde, miroir, miroir du rétrograde) dodécaphonie, hétérogramme, lipogramme, pangramme, antonymie. "Je suis sûr que la gaîté ambigüe du drôle de garçon qui a bu du whisky et fait le zèbre sur un vieux caïman à Noël dans le cañon, a été bénéfique à l'âme du poète blême, ainsi qu'à son cœur & cætera ! " A chercher. Et usiter pour l'exemple du carnet de typo. Le faire !!

1) tablette graphique = 
2) carnet de typo
3) concours
4) affiche M.
5) Jeu de cartes typo : 7 familles, jeu traditionnel ? Pour carnet de typo ? 



Vendredi 21 mai 2010 à 22:24



C'est un peu difficile. Plus ça va, plus j'ai l'impression que ce n'est pas lui, ou lui, que j'apprécie dans sa globalité, mais juste sa tendresse, ou sa tendresse. Une complicité d'un soir, verbale, ou cette fois-ci, pas seulement. Mais le petit déjeuner avalé, la porte refermée sur nos journées respectives, une amnésie soudaine. Je fais preuve d'un détachement inhumain une fois l'instant T passé. Je ne sais pas où aller, parce que simplement, j'ai peur de m'engager. J'ai une touche, un ticket, une invitation, et un PCF pas régulier. L'heure est au choix : P va à la poubelle à papier, P2 probablement à la poubelle à verre et P² dans la poubelle carrée. Version bêta à tester, le risque. Et la populasse chaumonesque à rencontrer. Difficile de se poser dans un coin paumé comme celui-là.

Je suis un peu perdue, j'ai du mal à m'y retrouver, j'ai du mal à créer quelquechose, à m'engager directement, m'investir. J'ai peur. Peur de dire non, peur de blesser, de me tromper, de me blesser, peur de l'avenir, peur de la hauteur, peur du regard, peur des autres, peur du regard des autres. Peur d'énormément de choses. Pourtant, il y a de ces choses qui se passent naturellement, et celles, plus organisées, qui seraient plus protectrices. Ou pas. Les incertitudes qui encombrent. Il me faudrait l'inconnu. L'inconnue, celle qui n'engage rien. Rien du tout. Etre à l'aise, pas surveillée. Ne pas devoir tenir de rapport journalier, ne pas satisfaire leur curiosité, tel un feuilleton merdique sur TF1 ou un vieux roman photo jauni par le temps. Trop de critères déchirés, éternelle insatisfaite.

Du coup, je respire par mes créa, par mes idées et par l'envie. Même si la fatigue est saisissable, que j'aimerais tout envoyer balader et rester seule avec ma trilogie adobe, juste pour hiberner un peu, et revenir plus forte. Trop de retards, il va falloir se réveiller. Des germes de trips. De l'excès.

Et puis merde, qu'on arrête de me dire qu'être bi, c'est le truc le plus cool du monde parce que t'as le choix. Les choix, ce n'est pas forcément une qualité. Quand tu es à un tel croisement, sans panneau directionnel, tu fais quoi ? Je en reconnais plus mes désirs, j'ai des peurs qui hantent mes pensées et seul le boulot parvient à les chasser. Le truc positif, c'est que je pense passer. Quand même. Alors, je compte sur elle, elles. Sur Elles.
Fais juste le premier pas, et fais dégager ce qui te paralyse. Tu ne peux qu'y arriver, non ? N'empêche, je suis dans la galère, je veux avancer, mais la case départ me fout grave les jetons. J'ai les boules de devoir faire un demi-tour. "Qui tente rien n'a rien", je l'entends déjà d'ici.
Ouais, mais j'aime pas les échecs...



Mardi 18 mai 2010 à 0:28



Le festoche de Chaumont. Retrouver le lampadaire et rire de nos conneries avec de la bière et des meufs. Opération séduction Mesdames ! Puis le Parc Astérix, les soirées improvisées, les café/bedos, les clopes de dette et les amis Battle et retrouvailles. Jouer sur les projets, l'investissement et se voir progresser, pure fierté personnelle, parce que productive et résultats du perfectionnement. Alors, devant des niaiseries enfin comprises, et des barrières psychologiques franchies, je me sens carrément mieux. Volontaire. La ligne 12 est-elle vraiment aussi lente que la 8 ? J'aurai le temps de voir les Kayu, c'est un espoir. Descendre à Tours après Chaumont, et tant pis pour l'argent. HUHU.



Vendredi 14 mai 2010 à 2:01



Un truc que j'avais oublié, tiens. Tu es à leur place now. C'est toujours flatteur. 10h passées pour se faire un livret avec tous les raccourcis de CS3. Que ça à foutre, la meuf. Ca m'a renvoyé à ma condition d'humain. Un cactus, rien de plus tendancieux. A artir d'une certaine heure, c'est n'imp. Plus de temps sur ID qu'autre part. Je suis une geekette. J'ai laissé le son, et c'était pitoyable. Un sous-titrage pour malentendant en plus. On aurait pu les épargner, pour une fois. Tout ça, écrit en arial.

Puis à Chaumont, leur délire simiesque. Aucune affiche retenue. Toutes affichées, parce qu'aucune qui ne répondait au sujet. On peut se poser la question de "Qu'est ce que le graphisme ? " Et qu'aucun apprenti graphiste ne leur trouve une réponse appropriée, ça m'a fait rire jaune. Ca veut dire : 1200 mails pour dire qu'on s'est tous planté, qu'aucun n'a répondu comme ils le désiraient. Alors j'irai à leur festival d'affiche, histoire de saisir ce qu'ils veulent. Puisque ce n'est pas"donner son point de vue", mais leur offrir LA réponse qu'il attendent. Mais quelle réponse ? Si seulement... Pauvre de nous. Pas assez lobotimisés ou trop scolaire ? Le gros cliché.

Allons à l'économie. On s'y met. On évolue sous les effet du saxophone.
Tu viens danser ? "Je n'espère pas Anna, j'attends". Genre des artistes.
 


Mercredi 12 mai 2010 à 17:19




C'est juste que tu m'en demandes un peu trop. Te rends tu compte que c'est maintenant que j'ai besoin de toi, pas quand tout sera fini. Non, aucun rapport. Les doigts se resserrent, l'étau se contracte. Date final. Dernier délai. Mais mec, regarde tes mails et réponds un peu. Autrefois, j'étais un homme. Le chat et la souris. Je suis en stage le 31, pour 2 ou 3 mois.

Les rêves en sérigraphie peuvent s'envoler plus loin dans le temps, ma mère vient de m'annoncer qu'elle ne paierait pas l'école puisqu'achat d'une maison avec l'homme de son coeur. A juste titre. Peut-être juste qu'elle aurait pu me prévenir avant. Donc je m'en vais de ce pas trouver du travail pour le mois d'août et laisser de côté mes projets de farniente, pour voir comment je pourrai trouver la modique et maudite somme de 3000 euros d'ici septembre/octobre. Ou 3 mois de stage qui me feraient 1200 euros et plus que 1800 euros à "trouver" encore. Ce n'est pas si simple, la vie d'artiste. La question, ce n'est pas comment. Non mais, faut pas non plus rêver. Il me manquera forcément des thunes. Il est clair que je vais devoir emprunter 2000 euros à mon oncle. Game over, try again.



Lundi 10 mai 2010 à 21:54



Sid passe ses soirées à siroter des Windfield rouge en mangeant de l'aquarelle, et faisant l'amour à InDesign, refile à ses camarades en dèche, les stages qui la sollicitent. A part ça, elle a quatre carnets de recherches à faire pour demain 14h et une démarche créa de 4h à caser d'ici là. Mais, connaissant l'oiseau, elle s'en sortira forcément un peu, même si c'est pas haut la main, peau d'lapin, la maîtresse en maillot de bain. Parce qu'elle essaye de faire preuve d'un peu de bonne foi et qu'elle prend goût au travail. Et peut-être que c'est parce qu'elle est dans l'urgence, dos au mur, et les bras écartelés.

A part ça, tout roule, toussant comme un cancéreux, mangeant des nouilles au lieu de semoule. Et bientôt dépensés ces 300 euros dans du matos pour faire de la sérigraphie et un nettoyeur haute pression pour pouvoir nettoyer un futur châssis de soie, ou deux, si on fait des tee-shirt. Avis aux amateurs, si vous voulez tenter un atelier sérigraphie chez oim, y'aura pas grand chose à payer si vous rapportez vos étoffes. Mais bien-sûr, on expérimentera  un peu avant, rien que pour toi Baby. Si ça, c'est pas feune, je veux bien être une baignoire marchant nue sur le soleil. Tiens, comme envie de m'allonger sur le sol comme un yahourt, et dormir un peu plus que d'ordinaire.

Sinon, rassurez-vous, je mange bien, je ne dors pas beaucoup, je marche assez, je bosse pas mal, me brosse les dents régulièrement, avale de la sauce burger comme on gobe de l'insecticide et je me bouge aussi. J'ai des envies, j'avance et malgré tout, je trouve le temps pour des pensées à la con. Sachez que finalement, ne rien faire, ça, bah, je sais pas, j'ai oublié. Mais la vie va, et le reste aussi. Je suis là et mon crayon aussi. On investira le Dune déguisé en zombie, et on ira aux battles graphiques comme des grands enfants que nous sommes. Parce qu'on sent bon, qu'on est fort, et qu'on est délicieux. Et puis surtout, surtout les amis, Yoda est notre ami. Alors ça vaut le coût, rien que pour ça, de lever son coussin sur ton crépis d'argent, et d'affirmer haut et fort au premier chat gris qui passe, que les pierres ont tondu un mammouth. Fallait le dire, aussi, ça.
(Oui, je vais bien, juste un peu vannée.)


Samedi 1er mai 2010 à 14:35


Il suffit juste de laisser faire, ne pas intervenir, voir comment tout se goupille. Se taire et se terrer. S'enterrer. Attendre rien du tout. JE N'ATTENDS RIEN. Je n'attends rien, je n'attends rien. Pour une prochaine fois, laisser planer le mystère sur tout ça. Tu as peur et tu as raison : c'est encore pire que tout. Tu n'imagines pas. En attendant, des discussions qui réconfortent. Des baffes à distribuer aussi. Mais les textos salvateurs. 

 

Jeudi 29 avril 2010 à 0:45



HAHA. Depuis je me perds. Je fume. Je fume, allume. Amertume ! A moitié concluant, polluant, gluant. Fuck you, fuck you very very very much. J'ai envie d'dire, abasourdir, l'enlaidir. Les vieux tubes qui ressortent en perles, rengaine lassante, incessante, abrutissante. Ouais, ras le bol,  carambole, hyperbole. Et encore, même pas. C'est un clip de 113, ça date pas d'hier. Des vogues au menthol, éthanol, babydoll.

Faut que je me trouve un mec ou une nana. Faut que je trouve l'amour. La quoi ? HAHA, qu'est qu'on s'poile. Et il fera la gueule. Et putain de merde. A cause de cette putain de feignasse, je serais même pas redescendue en Touraine. Mon imprimante m'a lachée et en plus, je sais pas comment je descends à C. pour les 50 ans de JLB. Alors, j'ai envie de tout envoyer balader. Parce qu'aussi, j'ai pas fait la moitié du quart de mes devoirs pour la rentrée. Et Dieu sait que j'en ai pour une bonne semaine à plein temps. HAHA. Quelles vacances de merde. Mais l'appât du gain. Puis surtout, faut que je me rachète une imprimante. Alors j'attends. Et tant pis si j'avance tout doucement pour les cours.

JE NE PASSERAI JAMAIS. Le pire, c'est que je le sais. Et que c'est normal et justifié. Dans ce cas, j'ai plus qu'à contracter un putain de contrat. Et aussi. Ressortir la tête hors de l'eau. Si vous me permettez. En fait ouais, j'avoue : en ce moment je coule. Parce que c'est plus difficile d'être heureux que d'être malheureux. Qu'une putain de vague me submerge, que je comprends que dalle à ce qu'il se passe et qu'il 'y a que le dessin qui me calme.  Ou des projets. Un mur, les gars, un mur ! Qu'on aille bomber tout ça. Bref, j'arrive plus à respirer, je sais plus pourquoi, mais je sais trop bien pourquoi. Alors tu sais. Si si. Allons, continuons à sourire, c'est ce qui se fait de mieux, c'est moins égoïste.

Ma mère se marie dans le plus grand secret. "Tu es la seule au courant : ta soeur le saura plus tard. Et la famille encore après". Avec son copain rencontré sur Internet y'a 2 mois. HAHA. C'est B. qui va kiffer. Ma mère est une putain d'ado qui va acheter un appart avec "l'homme de sa vie". "L'homme de sa vie", toute une notion. Ca m'a foutu la gerbe. Je taxerai du shit à A. pour ce week-end. Qu'on se la mette entre soeurs et cousines. Je crois que j'en ai besoin. J'aimerai juste pouvoir pleurer un peu. Si seulement. Je deviens vraiment un gros bloc. Roc, silex.

Ayez pitié, pauvres pêcheurs.
"Vous serez une graphiste très talentueuse : une grande graphiste." Laisse-moi rire, Chérie.
J'ai besoin d'eux. De toi, de vous. Bordel. C'est le bordel dans ma tête, un putain de chaos. Et ça faisait tellement longtemps que je sais plus comment en sortir. Hier, j'étais bien, les autres jours aussi. Aujourd'hui, me tête me lâche, et ma joie hypocrite s'est barrée. Salope, va. Y'a des jours, mais y'a vraiment des jours où faut rester coucher.


 

Samedi 24 avril 2010 à 13:32



Mine de rien, ça m'a travaillé toute la soirée. Raison, tu avais raison.
Mine de rien, ça fait chier.



Vendredi 23 avril 2010 à 0:46



Comme ça. Elle attendait un signe. Un signe d'elle, un signe de lui. D'un autre. Un truc qui tienne la route. Sans critère de sûreté, sans cran d'arrêt dans la poche. Rendez-vous mensuel et se voir parfois ailleurs. Savait les erreurs qu'elle faisait, les mots en trop, les ambigüités, et les choses trop claires. Trop, tu en disais trop. Alors je me taisais face à tes certitudes affichées, face à tes envolées et tes sourires trop faux pour être tenus. Prendre son temps mais avancer. Ne pas servir à combler juste des envies ponctuelles. Des soulagements douloureux. Un goût amer qui les laissait sceptiques chacun de leur côté. Du nouveau à tenir, des sentiments tout neuf et bizarrerie humaine déambulante : c'était un roc. Parce que les points d'exclamation tordus, pas trop ton fort, même s'ils hurlent en ton fort intérieur. La mort de l'art. Se réadapter au corps, à le connaître. Et ne plus s'y sentir à la hauteur.

Mais au fond, avait-ils seulement compris ? La nature est mal faite. Parfois. Mais les autres fois, ce n'était pas mieux. A croire que ce n'est pas comme jouer avec des lego. C'était plus complexe qu'un va-et-vient. Une machine psychologique, et des longueurs d'onde à conserver. La distance et le manque. Tu joues, tu marques, tu perds. Spécialité de bouche. La tonalité qui exprime le tout, satisfaction personnelle bien maigre, juste pour l'épater. Hallelujah ! Mais la finalité, charger sans décharger. Sorte de purée mousline impossible à gober, tout comme tes mythos à deux balles. Trop de lait, pas assez de douceur, du n'importe quoi. Pas de glamour dans tout ça, pas de poésie, ni de danse obséquieuse. Du macabre mécanique, trop huilé. Ou trop peu. A toi de voir, même si encore une fois, y'a sûrement rien à comprendre dans toute cette mascarade. Peut-être simplement du bon temps à prendre.


 

Mercredi 21 avril 2010 à 23:11



Voilà. Forcément, comme la dernière fois. T'as envie de lui dire d'aller se faire foutre. Que tu ne donnes pas de nouvelles, ok. T'en as peut-être des gars. Mais qu'est-ce que j'en ai à foutre en fait ? Juste que c'est pas si bon que ça. Tu peux dire ce que tu veux. Ca saoûle un peu. Puis j'suis pas motivée à bosser, et ça c'est grave la loose. Va falloir trouver une solution. Et vite. Enfin bon. Faut trouver un stage, aussi... Et Chateau, ça sera en option. Voire pas du tout. MOTIVATION. Bordel de nouille. Ouais, j'ai besoin de motivation. De bedo aussi. Ca aide toujours un peu. Et puis merde. Continuons. FUCK. Faut que je me bouge. Penser à la GAG. Putain. J'ai l'impression d'être perdue. Faut que j'y arrive. Je peux, hein ? Je peux ? Dis moi que oui. Dis moi que oui. J'en ai besoin, tu comprends ? 
(Et moi aussi)


 

Mercredi 14 avril 2010 à 14:51



C'est l'éclat' sur mon carnet de bord devient un carnet de croquis j'adore. Sinon C. avait un tee-shirt de Machin et c'était comme le portrait de S. au pochoir sur son blog tu sais l'avatar enfin tu vois quoi. E. est vraiment supra-mignonne.
Bah ouais mec. Ca roxe des grands-mère par paquet de 13 en javascript. Faire mon site !


Mercredi 14 avril 2010 à 14:47



Ce soir, c'est battle. Je crois que GLUE. Peut-être que. Alors lundi, j'étais faite. Le pire, c'était V. La cuite du siècle. On s'est bien marré malgré l'arnaque des fatigués/bosseurs/victimes d'imprévus. Alors après j'ai testé pour vous et j'peux vous dire que dormir deux heures et aller en BTS blanc de français, c'est techniquement super faisable. Même en étant cuitée. Et le réussir aussi. Je parie sur un petit 10 mais au moins la moyenne. Après, pour ce qui est de l'AVA, on peut pas encore dire, mais j'y crois. Je vois pas pourquoi ça fonctionnerait pas. Certes, j'ai pas donné beaucoup de pistes, mais j'ai refilé de la référence, un peu d'idée et un bon fil conducteur malgré une faim foireuse. Je me félicite.

En soit, j'ai du taf pour avant ce soir. Je sais plus quoi, mais je sais que j'en ai. Euh graphisme ? Edition peut-être ? Ou français ? Ouais, j'ai rien foutu. Et ces vacances, elles vont pas être de tout repos. Faut caser le Loulou, le taf, le roller. Foutu incapable à qui faut faire le boulot pour le bac. C'est plus ce que c'était, ces jeunes. Mais au moins, ça fera 300 euros dans la poche. A faire des planchounettes, y'a pire comme travail. Ne nous plaignons point.

Au fait, maintenant, je reconnais la sensation de satiété et j'arrive à ne plus manger quand j'ai plus faim. Bah ouais, quand on sent pas qu'on n'a plus faim, on peut pas savoir qu'il faut arrêter. AH. Quel progrés, je retrouve mon corps dans son intégralité. Je me sens changée. Reste plus qu'à voir autrement. Encore une victoire de canard.
 

Lundi 12 avril 2010 à 12:06




Magnum 1,5. Jéroboam 3. Réhoboam 4,5. Mathusalem6. Salmanazar 9. Balthazar 12. Nabuchodonosor 15. Melchior/Salomom 18. Souverain 26,25. Primat 27. Melchizédec 30.
Rien que ça. Ce soir, c'est la fête et aujourd'hui, j'ai failli. BouaaaAAAaarg. 20 dans l'oignon.


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