Ange. est finalement arrivée samedi matin à Paris. S'en est suivi une folle cascade en événement. D'abord, les portes ouvertes de Boulbi. Retrouver P. qui nous présente V., un ami fraîchement trouvé. Ce dernier nous conseille la gare aux gorilles, squattprès de Corentin Cariou où la culture alternative, les poêtes oubliés, les musiciens rêveurs, artistes transis, et autre philosophes de comptoir peuvent s'exprimer librement, tout en fumant leur joints, gobant leur LSD tranquil. Folle soirée et des perspective d'avenirs qui se tracent. Dimanche ciné, glander sur les Champs Elysées en kiffant les voitures, le beau temps, rentrée tôt, ma nuit à peindre. Pour reprendre le lundi sur deux séances de ciné devenue cultes. Donc remuage pour le mardi. Allez à Pigalle pour mater de la gratte, manger un morceau, et aller à Chatelet pour me piercer le plo droit. . Chose faite, rencontrer T. jolie gouine carrément coincée, et ses cocottes en papier. Alors se peinturlurer la tête au marqueur, se faire draguer par Shane, par F. Shame déçu parce que pas fille du soir, mais marchander un numéro. Bonne chose de faite. Après, quelques parties de babyfoot, bouger au Banana, boîte gay pas totalement gay. Et se faire draguer par des hétéro en rut en passant demain en main parmi les quelques amis du soir, bonsoir. Parce qu'à partir du certaine heure, et dans un certain contexte, on s'en fout de tout.Alors kiffer la vibe avec Ange en prenant le noctilien. Alors ce midi, bouger ses fesses au bistrot Beaubourg pour retrouver les filles et manger un morceau. Parce qu'on a la dalle. C'est tout. Intense. Pas de Louvre, mais ça comble, non ?
sidvicious
Tout est question de sémiose, petit Arlequin.
Mercredi 17 février 2010 à 12:11
Ange. est finalement arrivée samedi matin à Paris. S'en est suivi une folle cascade en événement. D'abord, les portes ouvertes de Boulbi. Retrouver P. qui nous présente V., un ami fraîchement trouvé. Ce dernier nous conseille la gare aux gorilles, squattprès de Corentin Cariou où la culture alternative, les poêtes oubliés, les musiciens rêveurs, artistes transis, et autre philosophes de comptoir peuvent s'exprimer librement, tout en fumant leur joints, gobant leur LSD tranquil. Folle soirée et des perspective d'avenirs qui se tracent. Dimanche ciné, glander sur les Champs Elysées en kiffant les voitures, le beau temps, rentrée tôt, ma nuit à peindre. Pour reprendre le lundi sur deux séances de ciné devenue cultes. Donc remuage pour le mardi. Allez à Pigalle pour mater de la gratte, manger un morceau, et aller à Chatelet pour me piercer le plo droit. . Chose faite, rencontrer T. jolie gouine carrément coincée, et ses cocottes en papier. Alors se peinturlurer la tête au marqueur, se faire draguer par Shane, par F. Shame déçu parce que pas fille du soir, mais marchander un numéro. Bonne chose de faite. Après, quelques parties de babyfoot, bouger au Banana, boîte gay pas totalement gay. Et se faire draguer par des hétéro en rut en passant demain en main parmi les quelques amis du soir, bonsoir. Parce qu'à partir du certaine heure, et dans un certain contexte, on s'en fout de tout.Alors kiffer la vibe avec Ange en prenant le noctilien. Alors ce midi, bouger ses fesses au bistrot Beaubourg pour retrouver les filles et manger un morceau. Parce qu'on a la dalle. C'est tout. Intense. Pas de Louvre, mais ça comble, non ?
Mercredi 10 février 2010 à 14:23
En fait, tu sais, c'est jamais trop long mes colères. Un extra-terrestre, pas une nana. Les extra-terrestre américains depuis 1950 à réaliser en icônes. Sujet optionnel, noté si favorable à la moyenne. Yoda, Mars Attack, la guerre des mondes, ET. J'ai eu une note proche de 14-15 en pub. Qui l'eut crû ? Et même, qui aurait pu l'imaginer une seule seconde. Sidisinzeplace,baby ! Yeah.
Alors je fais le bilan. Que c'est un diplôme facile, si on s'y met. Que je vais me rapprocher de M, parce que c'est une super nana, une intello de sa race, et putain de bordel de chattes, c'est une geekette ! 22, Chérie youhou ! Donc, au moins, on peut dire des conneries en toute compréhension. D'ailleurs, si je veux tenir une année de plus, en cas d'échec dans toutes les LP, je pense qu'il va falloir sortir mon nez, et plus souvent. Rencontrer des gens, taper l'incruste, fumer et s'aérer la gueule. Parce que sinon, j'vais crever comme un rat mort.
Rien n'est sur. Pour la première fois dans ma vie, rien ne se planifie. Et soit le changement est radical, soit le changement est radical, soit le changement n'est pas. HAHA. Tu y a cru ? Donc. Fiche de voeux destiné à un Dieu inexistant, impotent, et imprudent. Oui, je crache sur la notion, vous me le permettrez un peu, parce que je suis tout, sauf satisfaite, alors faut bien s'en prendre à quelqu'un. Et au moins, toi God, tu m'en voudras pas. Parait que ton pardon est infini, tu mettras ça sur le compte de ma jeunesse déplorable, mon inconscience notoire et le connerie humaine qui m'habite. Ma bite. Sur ces inepties d'attardées, ma fiche de voeux. Mélant raisonnable et aventurieux.
1. Mayouutte/Tours (Pas raisonnable) 2. Tours/Mayoutte (Raisonnable) 3. Rennes (Le rêve) 4. Nancy 5. Grenoble 6. Chaumont 7. La Roche sur Yon 8. Paris (OMG)
Donc, agissons. Oui, parce que si je compte sur une action divine pour me faire mon book, je suis mal barrée. D'ailleurs, j'ai un entretien vendredi, et j'y pense, j'ai même pas réfléchi à la manière de l'aborder. Sabordage ? Je verrai ça jeudi soir.
D'un côté, l'aventure, le risque, la nouveauté, l'adaptation, et une expérience enrichissante. De l'autre, la même, l'aboutissement de mes efforts, de ce dont j'ai toujours rêvé. Remarque, j'en avais toujours rêvé aussi. La sombre conne que je suis. Définitivement paumée. Le chaos est total et finalement, ca me pousse à prendre mes marques. Ailleurs. En cours. Alors on va se remuer le fion, on se sort les doigts du cul, et on fait quelquechose. Ok ? Padawan a bien parlé, je m'aime. Même en grosse vache.
Lundi 8 février 2010 à 5:01
Folle. Folle. Quoi ? Projet viable ? Et puis ? Réalisation ? En attendant ? D'amour et d'eau fraîche ? La friche ? Incertitudes, doutes. Piétiner, trépigner. L'attente. L'attente ? When, what, where, why ? As-tu des réponses ? Serais-tu prêt ? Comment construire la forteresse ? On se lance comment ? Je vais où ? As-tu les réponses ?
Vendredi 5 février 2010 à 23:21
Vicky Cristina Barcelona. Scarlett. Le trio. Tandem. Parce que ce serait probablement irrecevable. Impossible à espérer.
Ton impression est destinée à qui ?
Jeudi 4 février 2010 à 0:36
Ne crois jamais en rien, c'est foutu d'avance. Tu peux t'accrocher, t'acharner, t'arnacher, te coller, t'emprisonner. Ca sert à que dalle. Il fait nuit le jour. Les responsabilités pleuvent sur ma conscience huilée. J'en n'ai rien à battre. Rien à prouver. Te laisser une bride. Te laisser le temps. Je ne serai plus là. Rien, je suis que dalle. Ce putain de jeu. Tu te rends seulement compte ? Alors j'erre et j'espère. Le temps, l'ignorance sont de meilleures armes ? C'est exactement. Clignote. Gratuitement. Tu t'amuses, je m'amuse. C'est un comportement suicidaire. Les jeunes, ils sont bien plus intelligents que nous.
Jeudi 4 février 2010 à 0:21
Piller sa tête contre un mur. Entrer dans son jeu. Va te faire foutre. Si ça doit être la lutte entre toutes les personnalités de chacun. Mais qu'ils aillent tous se faire foutre. Paris me sort par les yeux. Un tas de connards prêts à te traiter de bourgeoise, parce que tu lis un bouquin dans le métro et que t'as pas 2 centimes à donner à un clodo. Quoi ? Ouais, j'ai des économies. Quand on bosse 60h par semaine pour se payer une école qui coûte un bras, ça peut être utile. Mais contrairement à ca que tu crois, connard, c'est pas des fringues ou des babioles que j'achète. Et encore, ca fait 2 semaines que ma carte bancaire est bloquée. Alors bourgeoise, ouais. Mais si tu voyais comment je bouffe, comment je vis, comment je m'habille sous mon joli manteau, tu la fermerais.
Et puis l'autre, qui joue sont jeu. Je t'ai fait quoi Chérie ? J'ai fait le clown pour te remonter le moral et c'est bon, on est mariée ? C'est certes super flatteur. Mais les relations à distance, c'est pas mon kiff. Les relations niaises non plus. C'est bon. J'en ai un peu ras-le-bol. Et dire que j'aurais été capable de tout lâcher pour tes beaux yeux. Désolée. C'était n'importe quoi. Garder la tête froide et foncer. Parce que la vie, c'est pas de se prendre la tête. Tu joues le jeu. Tu ne le joues pas. Il faut choisir. Les girouettes, c'est pas mon kiff. Alors, je te laisse aller au grès du vent et m'en lave les mains. J'en ai juste marre, et j'aimerais bien avoir une épaule fiable sur laquelle poser ma cervelle. Juste une épaule solide.
Samedi 30 janvier 2010 à 1:37
Je suis d'accord avec toi. Mais n'est-ce pas se faire du mal ? No tomorrow. A kind of funny. Je ne sais pas ce que tout ça veut dire. Je sais même pas où ça pourra me mener. L. m'intéresse. Elle est tellement. Tellement folle. Tellement appréciable. Je sais pas. Et F. Je ne sais pas non plus. C'est vain d'avance de ce côté-ci, non ? Je ne sais pas si je dois y croire. Des opportunités. J'ai peut-être le droit. Peut-être. Alors que faire. Mad world. Je deviens folle.
Jeudi 28 janvier 2010 à 22:14
Je me souviens de cette fois. 15 euros, qui nous paraissaient une fortune. Un échange dans le parc du chateau. Ca, c'était le bon temps. Au moins, c'était plus simple. C'était tortueux, mais clair. Désormais, c'est éteint. Je sais, moi aussi, être silencieuse. La parade à deux balles. Là-bas, où il fait chaud. Faire un break, sortir de Paris. De toutes ces têtes qui me font chier. Partir à l'aventure avec les cailloux. Ne plus se soucier de demain et respirer. Juste s'entendre respirer en profitant du paysage.
Je n'existe plus vraiment. Je disparais, et c'est bon. Mes rêves sont loin derrière. J'ai l'impression d'être vieille. Plus rien n'a de sens. Et j'ai perdu du temps. Ce chemin vaseux. Vraiment vaseux. Alors tout modifier et partir. Plus rien ne m'accroche à ces terres. Un an et demi, le BTS, et ciao byebye. J'attends ça avec une impatience monstre. J'attends ça avec une impatience monstre. Et me mords les doigts.
Mardi 26 janvier 2010 à 22:04
Me fais pas espérer pour rien. Je pourrai retourner la question. Le comble du comble : une démarche créa sur le cirque. Ca m'a mise de mauvaise humeur parce qu'elle avait vraiment l'air vénère alors qu'elle est vraiment, mais vraiment canon. F. est vraiment canon aussi. J'aime la photo. Parce qu'on est beaux. J'aurais bien kiffé un plan ensemble. Le morceau de zic qu'on n'a pas écouté depuis longtemps et qui nous reste dans la tête. C'est un compliment ?
Dimanche 24 janvier 2010 à 19:13
Je suis un élément perturbateur. Mais j'ai adoré. Vendredi, les 40 km d'aller-retour entre la gare et Bel-air. T, le frère de F. et Blan. Un futur couple. Moi j'ai embrassé F. et son ex Fa. Elle, elle sort avec R. Et c'est le cousin de Ba. Alors forcément, ça fout la merde. Surtout que F. a une meuf. Donc forcément, c'est parti en live.
"Tu pues la liche" m'a dit Blan avant de se coucher. Ce matin, T. l'enlassait tendrement. Ils vont finir ensemble. C'est obligé. Ils vont réécrire l'histoire ces deux-là. On verra bien. L'acte manqué. Presque. Un regard sur le parking. Ils croyaient tous que j'étais avec L. C'est fou. Toute façon, ça finit toujours comme ça. Ca nous rajeunit pas. C'est juste chimique.
Mercredi 20 janvier 2010 à 18:12
Et franchement, y'en a sérieusement ras-le-bol.
Samedi 16 janvier 2010 à 20:17
Acheter des soutifs avec une autre meuf. Bouffer un pain au chocolat avec un choc viennois à Pomme de pain. Acheter du papier, et des feutres fins. Parler et parler. Puis avoir retrouvé des cailloux à MdM. Et racheter la friture. Voir mes soeurs le week-end prochain. Et les squatteurs. Ne pas avoir taffé du samedi.
C'est finalement pas mal, la vie. Demain, par contre, faudra s'y mettre sérieusement. Et ça ira. Comme une lettre à la poste.
Jeudi 14 janvier 2010 à 14:39
Boltansky au Grand Palais. Les battements des coeurs qui l'oppressent. Respire. Tetro par son maître Coppola. Se retrouver avec M. sans métro pour rentrer de Bercy jusqu'à Boulbi. Traverser Bercy, le pont de file de le BNF, et puis contempler la neige, en se gélant le nez. Alors trouver la gare d'Austerlitz vide, puis chercher un noctilien. "Vous êtes des provinciaux ?" Sans dèc', on a la gueule de provinciaux, avec nos cartons à dessin, à deux heures du matin ? Baptème de noctilien. Parlé de cul toute la soirée. Assez marrant. Après, pendant la pizza.
Invictus prochainement, Gainsbourg. In the Air peut-être. Bref, y'a de quoi se distraire dans les salles. Et de quoi bosser en cours. Le regain de motivation est cool pour l'esprit. Pour les rendus. Pour la gueule aussi. J'ai fait le tragus. Peut-être refaire celui au sein. Hinhin. Fille pleine de trou.
Mardi 12 janvier 2010 à 0:54
Vraiment bizarre, je dirais. Sans trop savoir pourquoi. Elle essaie d'oublier J. No comment. C'est fou. Vivre au jour le jour. Ne pas se faire d'illusions. Ne pas chercher à jouer. C'est vrai que l'école, c'est 80% de mon temps. Le reste : ciné, les trips sur les instrus, les sorties avec les filles.Ca soulage, ça soulage. T'imagines même pas. Alors trouver la place dans ma tête, dans mon temps pour quelqu'un. Faudrait que. Ce serait parfait. Mais je ne pense à rien. Parce que c'est s'auto-flageller. Elle est pourtant belle. Et L. ... Rha. Les filles...
Ce soir, c'était l'avant-première de Une petite zone de turbulence. Avec l'équipe du film forte en sympathie. On a croisé Michel Bougenat en prenant les invitations. Ca m'a fait rire. Un de plus à son compteur de "Mais c'est pas M. Bougenat, le mec, là ?" Bravo M. Ca nous a fait poilé. Le film est pas mal. Ca détend, parle de pleins de trucs qui nous concernent. L'amour, les relation parents-enfants, le couple sous toutes ses formes, tous les genres. Tromperies, déprime, gendre, mariage, famille, homosexualité, acceptation par les parents. Si avec ça, on est pas capable de s'identifier, je sais pas ce qu'on peut faire. Bref, c'est quand même une franche partie de rigolade.
Sinon, Mano Solo a déserté la guerre. Une recherche sur le VIH. Me reprendre, méprendre. Chercher de l'info. Faire un test bientôt. Ce que je dis tous les six mois. Mais ça fait tellement flipper. Bouh. Alors demain : tragus et le soir : Agora à l'UCG Bercy. Et mercredi, j'irai voir pour faire un test. Si je suis courageuse.
Mon frigo est vide. Je n'ai plus que du maïs, une boite de lichis, plein d'épices et de condiments et du chocolat en poudre, farine, sucre et mayo dans mes placards/frigo. Ah et de la soupe en cube. Ca, ça va me permettre de tenir un peu. Je sens les changements s'opérer. Ca me ferait presque du bien. Presque. J'ai dit "presque". Au moins pour la tête. Je suis malade. Oui. Mais vu ma condition, j'en avais besoin... La situation est bonne, j'en suis satisfaite. Embryon d'une génération détraquée.
Dimanche 10 janvier 2010 à 14:19
BabyPuppe, es-tu vivante ? Que deviens-tu ? Veux-tu toujours qu'on se marie toutes les deux ? En Espagne, ou en Belgique ? Canada ou Portugal ? Oui, bientôt sera votée la loi autorisant le mariage gay au Portugal, youhou. Ou à Amsterdam ? Puis on fumera de tout notre saoûl, poumons explosés. Dans un camping non loin de là. Afghane, marocaine, et qu'en sais-je ? Je vais bientôt faire le plein, je ferai tourner. We'll got high. E on sera très bien. Avec de la vodka black, parce qu'on jouera, encore, les ados rebelles. Mais grandes cette fois-ci. Comme en juin. Alors s'il te plait. On se voit quand, Chérie ?
Sinon, donne-moi juste des nouvelles, ça m'ira aussi très très bien.
Dimanche 10 janvier 2010 à 14:13
Toi, tu joues. Je ne joue plus depuis un bout de temps. Comme asexuée, amusée, dans une faille spacio-temporelle. Je ne recherche rien, contrairement à toi. Aussi, toujours contrairement à toi, je n'essaie pas de provoquer. Pas comme ça. Avec de jolis sous-entendus. Non, à vrai dire, ça ne m'intéresse pas. C'en est fini. Juste qu'il ne sert à rien de courir, il faut partir à point. Il est vrai que ce choix, c'est beaucoup plus pratique. Sans contrainte, juste du fun à fond. Pour un temps. Garde ta fraicheur, si un jour tu en as eu. Moi, je ris. Parce que c'est assez affolant. Alors en attendant, je mets en pratique les sauvegardes de l'esprit. On sait jamais. Puis si jamais, la possibilité de tisser des liens. Je n'assure rien, parce que je ne cherche rien.
Finalement, nous ne serons jamais ami, parce que nous ne l'avons jamais été. Il faut se faire une raison. Toutes ces cachoteries, ces cache-cache. Que veux-tu que j'en fasse ? Rien. Je ne demande rien.
Alors je vais certainement me remuer pour créer un carbonmade. Certainement me bouger pour montrer que c'est possible. Et je ris, actuellement de cette motivation qui m'enivre. De ces films qui me forgent. De ces sorties imprévues. De ces livres passionnants. Je n'ai jamais autant pu voir ailleurs. M'ouvrir. Et même si le corps aussi s'exprime, je sais comment le faire taire. Parce que finalement le bilan de 2010 ne pourra être que meilleur que celui de 2009. Cette année fut littéralement catastrophique. Hormis pour ces quelques week-end qui m'ont remise sur pied. Mais voilà. Je suis de retour. J'ai amorti, pris conscience de tout ça. Agi. Et que le pire, moralement, ne soit pas encore arrivé est une chose, je suis heureuse de voir l'avenir qui se profile, au moins scolairement. J'assume le passé, assumerai 2010. Pour une fois, je suis là. Au bon moment. Au bon endroit.
Puis L. qui vient. A. qui est formidable et Bbs qui ne changent pas. L'unité, la convivalité. C'est ce genre de moments qui changent tout. Euroshima et Pogomarto le 28 janvier. J'y serai. Et tant pis pour la clope, ce n'est pas une priorité. La Disparition, de Pérec, est formidable. Vais tenter de faire mon compte-rendu de lecture sans un seul e. Je m'entraine, tout aussi poilant que cela peut être. Et sache, C. que ce n'est pas fini. Dangereusement, tu as dit ? Tu as bien raison, ça ne fait que commencer. Mon corps deviendra ce que je veux qu'il devienne. Cela prendra le temps qu'il faut, mais a priori, la voie est bonne.
Cracks, La Route, Le Vilain. Lundi : Une petite zone de turbulence en avant-première. L'expo de Boltansky jeudi,après le modèle vivant. La galerie Anatome. La filmographie de Denzel Washington, Larry Clark, Coppola, Almodovar. Cogito ergo sum ou l'ébullition. Oui, j'existe.
Samedi 2 janvier 2010 à 12:34
P. Hantée. Te rends-tu compte de ce que tu as déclenché ? J'attends le bon moment. Pour quoi faire ? C'est bien suggéré. Alors ça calme les ardeurs de la douleur. Parce que ce n'est pas vraiment rose. Là-haut. Que tout s'oublie, que beaucoup reste. Mais quoi qu'il en soit. Alors se dire que c'est juste physique. Le 1er janvier. Une chose est sûre. Ca recommence. Elle. Encore. Alors l'affaire va être vendue, et tu peux aller au diable, parce que tu est tout sauf stable, et fiable. Affable personnage. Ca m'en fait presque rire. Comme quoi. OETTS. Ca donne envie de cloper. Ca ne fout même plus la rage. Tu n'aimes que ça. Jeunesse détraquée. Alors partir du côté le plus facile pour l'instant. Et se mettre au boulot. Le plus sérieusement du monde Quand on sera en enfer, on fera des bébés barbecues. Là, à cet instant, on se marrera comme des psychopathes. Mon plus gros problème, à part moi, c'est vous. C'était fortement envisageable. Rêvons.
Mercredi 30 décembre 2009 à 16:13
Tout est pèle-mèle. La soirée de lundi m'a laissée un gout amer. Il y avait du vent ce soir-là. Un gout amer. Pourquoi tu me poses autant de questions ? Tu disparais. Yamoutmout. Tu reviens. Bleu, ou multicolore ? Je suis là. Souvent bien lasse. Et parfois en colère. La haine. L'envie. Juste des caresses. Encore des caresses. Et surtout l'attente d'y voir plus clair. Tu le sais ? Tu le sais, ça, que j'attends ? Ce n'est pas le froid qui me rend ainsi. La vue de son balcon est abasourdissante. Le roi des songes.
J'aimerais avoir des nouvelles. Si ça va. Quand la prochaine ? Ca ne me fait pas vraiment rire. Contrairement à ce que j'ai dit à S. Leur petit jeu est assez stupide. Lui. Et elle. Sûrement pareil. Prenant tout ce qu'on lui offre, de ce qu'on peut ressentir à son égard. Garde ton extrême fascination Chérie. Sans cela, tu perdrais tout. Les avantages. Tiens, ce qui m'a plu, c'était le "c'est cool !". Parce que pas de prise de tête. Le naturel. J'ignorais que ça pouvait se passer comme ça. Mais oui. Alors peut-être. En attendant, le clin d'oeil était phénoménal. Puis aussi, le fait de balancer des trucs totalement idiots en si peu de temps. En attendant, faut que je me mette à bosser.
Mon mea culpa, donc, lire La Disparition. Je te le préterai. C'est dans l'air du temps. Prendre du temps. Passer de l'autre côté. Puis de l'autre côté. Un soufle nouveau. L'autre côté de la force. La lutte des sexes. Essayer sans y parvenir de retenir tout ceci. Ailleurs finalement. Son joint m'a mise à terre. Mais ça m'a soulagée. Puis après. Le don de mettre des limites là ou il est peut-être stupide d'en mettre. J'ai curieusement un souci d'identité. Tenir la distance, un peu. En profiter. Entrevoir un début de sortie. Un avenir. Oui, à voir ma gueule, on ne dirait pas. L'eau poisseuse dans laquelle j'ai la tête enfoncée. Mais comment ? Il m'a fait rire. Le genre, je m'en tape. Fille ou mec, je ne recherche rien. Tu crois que je vais souder tout ça avec du fil de fer ? Non, je ne pense pas. Ca ne sera toujours pas si savoureux que. Je t'assure. Alors ? Un monde derrière celui-ci ? Caché, illusions ? C'est qu'on y croit un peu, sinon on mourrait...
Mais ce n'est pas comment ça que ça se passe. C'est encore autrement.
Dimanche 27 décembre 2009 à 10:45
Where is my mind ? J'ai l'impression que de l'autre côté de la prairie, page en phase de tournage. L'ignorance arrive parfois avec ses gros sabots, comme pour montrer qu'on s'occupe d'autres vaches et brebis, pas galeuses, mais peut-être dalleuses par ailleurs. Des histoires. Je ne chercherai pas. Pas longtemps en tout cas. Parce que cette histoire-ci commencera à me taper sur le système. Halte à l'hypocrisie. Je ne relance, ni ne suis, je me couche. Oh, et puis pourquoi pas, après un tapis, comme je viens d'en faire un, je ne prends aucun risque. C'est juste mal placé. Des deux côtés de la prairie. Action, comme réaction. Je passerai outre. Après tout, pas de quoi en faire un plat, c'est tout à fait assumé. Puis avec tout ce qu'on a mangé ...
Ma soeur a posté des photos d'elle dans des poses suggestives avec sa demi-soeur. Se rendent pas compte de la galère que c'est, avec l'homophobie. Alors faire croire de telles conneries aux yeux du monde, alors qu'elle a un mec, seulement 15 ans, et qu'elle ne se voit pas avec une nana. C'est pitoyablement surréaliste. Incroyablement bête de chauffer les pervers comme ça, et d'offrir le baton pour être battue. A croire qu'être lez, c'est super à la mode chez les ados. Elles ne se rendent pas compte... Enfin, peut-être que maintenant, si, vu la polémique que ça a été. Une chose est certaine : ça ne me fait pas du tout rire.
Si elle savait. Et s'il savaient tous. Le positif dans tout ça, c'est que ma mère a bien compris ma situation. Que l'ambivalence qui me transportait pouvait m'emmener là ou ailleurs. L'oncle C. et son "t'as changé de bord ?". Mais qu'est-ce que ça veut dire ? Personne ne sait ce qu'il se passe dans ma tête et ce n'est pas une évocation qui fait que. Ils en sont loin, ignorent tout. Là encore, certaines certitudes. L'ouverture de ma mère sur la question. S'en fiche. Tant que je suis bien avec la personne, le genre, elle s'en tape. Mon père aussi, très ouvert. Et au fond, hein ? Le problème, c'est les Anciens. Bref, je n'y suis pas encore. Juste que ça, c'est hyper rassurant. L'utilisation du superlatif.
Ma soeur a posté des photos d'elle dans des poses suggestives avec sa demi-soeur. Se rendent pas compte de la galère que c'est, avec l'homophobie. Alors faire croire de telles conneries aux yeux du monde, alors qu'elle a un mec, seulement 15 ans, et qu'elle ne se voit pas avec une nana. C'est pitoyablement surréaliste. Incroyablement bête de chauffer les pervers comme ça, et d'offrir le baton pour être battue. A croire qu'être lez, c'est super à la mode chez les ados. Elles ne se rendent pas compte... Enfin, peut-être que maintenant, si, vu la polémique que ça a été. Une chose est certaine : ça ne me fait pas du tout rire.
Si elle savait. Et s'il savaient tous. Le positif dans tout ça, c'est que ma mère a bien compris ma situation. Que l'ambivalence qui me transportait pouvait m'emmener là ou ailleurs. L'oncle C. et son "t'as changé de bord ?". Mais qu'est-ce que ça veut dire ? Personne ne sait ce qu'il se passe dans ma tête et ce n'est pas une évocation qui fait que. Ils en sont loin, ignorent tout. Là encore, certaines certitudes. L'ouverture de ma mère sur la question. S'en fiche. Tant que je suis bien avec la personne, le genre, elle s'en tape. Mon père aussi, très ouvert. Et au fond, hein ? Le problème, c'est les Anciens. Bref, je n'y suis pas encore. Juste que ça, c'est hyper rassurant. L'utilisation du superlatif.
Vendredi 25 décembre 2009 à 17:27
Parfois, je trouve ça drôle. Parfois, c'est vraiment lourd. Tout ce cirque. Puis finalement, ça rapproche tout le monde. Juste que j'aimerais bien le revoir. Passer de bons moments ensemble et qu'on se voit plus souvent. J'ai eu des nouvelles de ma soeur. Et puis mon ex-beau-père qui revient. Un bifton, sa rédemption. C'est marrant comme ça paye, de faire fît du passé et de passer outre leurs histoires de fric. Après 15 ans de galère à habiter avec eux, je m'en sors la tête vraiment haute et sans rien à rajouter.
Tiens, et puis la rencontre avec R., graphiste et O. le DA. Une bonne discussion pour avoir les secrets de la com. Puis au téléphone avec F. en alternance avec sa copine V. Ca serait cool qu'on se fasse une bouffe ensemble. Peut-être avec J. aussi. Enfin, comment je peux parler de bouffe alors que depuis hier, c'est l'orgie. Hinhin. Va falloir organiser ça. Puis le dîner de lundi avec les nanas. Des nouvelles de Chach. et ça fait plaisir. Bref. Je suis un peu rêveuse parfois. Je vois F. lundi, et on va bien se marrer.
Ce qui est vraiment fun, c'est que S. m'a mise en compétition avec Lau, son pote, puis R. et O. pour l'élaboration de son logo. La course est ouverte, je vais essayer de les bluffer, les pro... La belle idée !